Auteure: Vanilly

Titre: Les hommes endormis.

Rating: M

Paring: HP/ DM

Warning: Romance. Cette histoire est un slash, ce qui implique des relations homosexuelles masculines. Si cette idée vous choque ou vous rebute, passez votre chemin, Homophobes, s'abstenir !

Disclaimer: Rien n'est à nous, tout à JKR…

Note de moi : Voilà l'épilogue avec un peu de retard. Bon ok beaucoup mais ma bêta et moi avons fait face à de petits problèmes de microbes en tout genre ! AH oui la chanson etd e Patrick Fiori !


Chap 6 : Epilogue


Le reste de la journée avait été éprouvant pour les deux jeunes hommes, tout le monde voulait des détails concernant la bataille et le coma de Draco. Ron et Hermione avaient joué à leur grand amusement les gardes du corps, mais ils s'étaient vite lassés de ce jeu, et avaient abandonné lâchement les amoureux devant la porte de la chambre d'Harry après un repas agité.

Bien entendu ils devraient reprendre les cours le plus rapidement possible, mais le Directeur de Poudlard dans sa grande mansuétude leur avait accordé la fin de semaine pour se retrouver et se reposer. Ils profitaient donc paresseusement de leur après midi allongés sur le grand lit à baldaquin aux couleurs chaudes.

-Fatigué nounours ? Demanda le brun en s'asseyant près de son compagnon.

-Moui un peu répondit il en s'installant lascivement sur les oreillers. Viens là

Suivant les instructions du préfet, Harry s'assit entre les jambes de Draco calant son dos sur le torse fragile. Tous deux soupirèrent de bonheur. Le silence s'imposa peu à peu dans la chambre. Harry jouait distraitement avec les doigts blancs qu'il entrecroisait aux siens à volonté. La tranquillité apparente de la pièce fut brisée quand le blond souffla dans les mèches de cheveu corbeau.

-Quoi ? Voulut savoir Harry en se retournant.

Mais son amant lui encercla plus fermement la taille pour qu'il ne puisse pas bouger.

-Draco ? Insista finalement le brun inquiet.

Le blond posa son menton sur l'épaule de son compagnon et enfouit son nez entre les mèches soyeuses. Harry frémit en sentant le souffle chaud sur son oreille, le renvoyant à de délicieux souvenirs. Il pressa les fines mains blanches en une supplique muette.

-Aujourd'hui, les rôles se sont inversés …

Harry fronça les sourcils, mais décida de ne pas intervenir, de le laisser finir. Il se cala donc un peu plus dans les bras de Draco. Celui-ci reprit la parole.

-Durant toutes ces années, je t'ai observé. Je t'ai vu d'aspect si fragile. Je voulais tant te protéger. Mais pourtant, tu es tellement fort…. Le brun caressa tendrement le bras qui l'encerclait pour l'encourager à la confidence. Mais finalement, c'est moi qui suis faible… je me sens tellement faible….

Sans qu'il comprenne ce qui lui arrivait, Draco gémit de frustration, il venait de perdre la chaleur rassurante du corps d'Harry. Puis sans qu'il comprenne comment, il fut soulevé et se retrouva assis en travers des cuisses du brun, son dos bien calé contre l'épaule ronde du Survivant.

-Draco Malfoy, tu n'es pas faible, ni psychiquement tu nous l'as prouvé. Ni physiquement tu me l'as prouvé et plusieurs fois même.

Le blond leva les yeux au plafond, faisant mine d'être blasé, air qui aurait très bien pu marché, si un grand sourire n'éclairait pas son visage et plus particulièrement ses yeux.

-Mouais, mais regarde moi lui répondit il, regardant consterné ses bras devenus fin, son torse qui flottait dans sa chemise de soie bleu nacre.

-Draco. Sourit le brun. Tu es toujours aussi beau, un peu plus mince, trop mince. Autrement rien n'a changé.

-Tu m'aimes ? Demanda le blond un peu abruptement.

-Plus que tout, lui répondit Harry du tac au tac, d'une voix ferme mais emplie de douceur.

Le préfet sourit satisfait, il étira ses longues jambes avec un petit gémissement de bien être.

Harry ne perdait pas une miette du spectacle que lui offrait son petit ami alangui entre ses bras. Sa respiration se fit plus rapide, la main qu'il avait posée sur la hanche du blond devint caressante.

-Mumm Harry, tu te souviens de la conversation que nous avons eue ce matin dans la salle de bain.

-Oui, oui bien sûr s'empressa de répondre le brun. Il se redressa et obligea sa main à rester immobile.

Le vert et argent sourit intérieurement, il avait une soudaine envie de jouer avec les nerfs du Survivant. Il prit donc une voix penaude :

-Tu es toujours OK avec ça hein ? De la tendresse ? Minauda t il.

-Draco répondit sérieusement Harry. Je t'aime. Tu es ce que j'ai de plus cher. Bien plus important que mon désir, que mes bas instincts….

- OK OK ! S'écria le blond en levant les mains.

Il s'assit chevauchant les cuisses d'Harry. Maintenant, il lui faisait face, ses doigts pianotèrent sur les lèvres charnues du brun. Ce dernier le regardait perdu, ses sourcils légèrement froncés. Draco reprit la parole, tout en faisant la moue :

-Donc, si je vous suis bien Monsieur Potter, à partir de maintenant que de la tendresse et plus du tout de sexe…

Harry ouvrit la bouche pour répliquer mais le blond ne lui laissa pas le temps, il lui vola un léger baiser.

-Harry ce matin était une situation particulière et tu as fait face. Tu es fantastique. En parlant, sa main effleurait tendrement la joue brune. Mais Harry nous sommes un couple et puis je ne suis pas en sucre tu sais, je peux dire non. Alors ne brime pas tes désirs. Dis moi ce que tu veux.

Je veux vivre toujours de ta lumière

Prendre le sens immense de tes mystères

Etre frère et père à la fois

Aimer un homme comme autrefois

Harry baissa les yeux, plongé dans ses pensées, puis il prit une profonde inspiration avant de lever un regard décidé vers son amant. Il plongea ses prunelles étincelantes de …. de courage, ses joues prenant une teinte de plus en plus rouge.

-je veux que tu sois à moi autant que je t'appartiens.

Il baissa le regard, pris d'un moment de lâcheté incapable d'affronter la réaction du jeune homme. C'est alors qu'il sentit une main lui attraper le menton et relever le visage doucement. Il se retrouva face à un Draco Malfoy les joues légèrement roses, mais les yeux pétillants qui lui répondit en s'allongeant :

-Alors viens et fais moi tien !

Et doucement …

J'aurais les mots qui ensorcellent

Les bras ouverts comme en plein rêve

Le brun parut déstabilisé par cette réponse. Alors qu'il allait dire à Draco que ce n'était pas tout à fait à ça qu'il pensait, le blond attrapa un de ses bras et le fit basculer sur lui, leurs visages séparés par quelques millimètres qu'il s'empressa de réduire en posant délicatement ses lèvres pâles sur celles purpurines du brun.

Un baiser lent, sensuel. Les fines mains de Draco se perdirent dans les mèches ébène. Il les tira un peu, pour que le brun détache ses lèvres des siennes. En même temps il releva la tête et la pencha un peu sur le côté libérant l'accès à son cou. Les lèvres d'Harry s'y jetèrent comme un assoiffé sur une source d'eau fraîche.

Elles furent presque aussitôt remplacées par une langue audacieuse, qui se promena de la jugulaire battant à un rythme fou à l'oreille, laissant une traînée humide que l'air tiède de la pièce se chargeait d'enflammer.

Les mains d'Harry qui étaient restées jusque là sagement sur les épaules frêles du blond, se mirent en mouvement. La main droite emprisonna la nuque du préfet pour le maintenir dans cette position. L'autre se retrouva dans le creux des reins pour presser un peu plus le corps chaud et frissonnant contre lui.

Cette peau au goût vanillé, enivrait Harry, lui faisant tourner la tête de plus en plus vite. Il dut user de tout son sang froid pour arriver à se reprendre un peu et ainsi détacher ses lèvres du cou offert.

-Draco appela t il d'une voix rauque de désir.

Ce dernier gémit, frustré, avant d'ouvrir des yeux voilés, mais où le brun pouvait lire toutes les menaces promises s'il ne reprenait pas son activité dans les plus brefs délais. Draco constata que, malgré le désir qu'il lisait sur le visage tant aimé, le brun n'allait pas reprendre, donc il l'encouragea :

-Je t'aime…

A sa grande joie, le brun acquiesça et se jeta sur lui comme un lion sur sa proie. Le blond éclata de rire sous les mains baladeuses qui s'étaient glissées sous sa chemise. Peu habitué à ce genre de réaction, Harry cessa de faire bouger ses mains, il approcha son visage de celui de Draco à quelques millimètres et plongea ses yeux dans les pupilles tempête de son amant. Il dit d'une voix douce particulièrement sensuelle.

- J'aime ça aussi. Mais dis moi comment ça se fait que moi je dise « Wouah » et que toi tu te marres ? Bouda Harry.

- C'est normal que tu aies trouvé ce qui c'est passé entre nous fantastique. Je suis un Malfoy donc tout ce que je fais est forcément époustouflant. Mais toi Harry, tu es la seule personne à me faire sourire ou rire de bonheur. Tu es le seul à faire tomber mon masque.

Sans laisser à Draco le temps de réagir, le brun s'empara de ses lèvres pour un baiser prenant qui les laissa pantelant. Le préfet des verts argent posa ses mains sur le fessier rebondi de son aimé. A travers le tissu, il se mit à masser énergiquement les muscles fermes. Le brun émit un grognement sourd, mordant à travers le tissu, l'épaule du blond. Puis, voulant avoir accès à plus de peau, il se mit à déboutonner une à une les attaches de la chemise. Draco suivit du regard le voyage des larges mains dorées sur son torse. A peine des effleurements, un peu comme le ferait les ailes d'un papillon.

Le préfet blond se laissait aller sous les attouchements de son compagnon, détendant ses muscles, libérant son esprit de tout ce qui s'était passé dans la journée.

Le cœur immense, le corps intense

Embrasser toutes les nuances

Te dire l'amour dans le silence.

La poitrine d'Harry se soulevait de façon irrégulière et saccadée, son cœur battant la chamade à chaque parcelle de peau découverte. Finalement sous ses yeux ébahis le torse immaculé apparut. Cette vision le laissa sans voix, il avait eu tellement peur pour Draco, il était conscient de la chance qu'il avait de se retrouver là. Le brun dégagea doucement le blond du tissu soyeux. Puis il laissa sa main se promener sur cette peau lisse, tellement douce, il retraça en premier les clavicules saillantes. Il fit glisser un doigt en zigzag entre ses pectoraux, avant de faire dévier sa main vers un mamelon qui se gorgeait de sang prenant au passage une couleur rosé plus soutenue. Il le pinça, le tordit légèrement.

Draco laissait échapper des petits cris très érotiques qui mettaient à feu et à sang le système nerveux de son amant. Alors, il joignit à sa main sa bouche, sa langue puis ses dents. Il martyrisa un long moment le petit bout de chair érigé. Sous lui, le corps de Draco se cambrait, ses mains s'étaient perdues dans la chevelure ébouriffée, n'hésitant pas à tirer plus que de raison sur quelques mèches quand les pressions sur son corps se faisaient trop insistantes. Mine de rien, ses hanches montaient à la recherche de leurs jumelles pour se presser l'une contre l'autre.

Le message implicite fut compris en un éclair par le Gryffondor, qui lentement descendit, gratouillant les flancs, suçotant l'épiderme de ci delà. Il s'attarda un peu sur la maigre ligne de poil blond doré qui disparaissait dans le pantalon d'uniforme gris à pince. Mais ses mains migrèrent assez vite sur le bouton qui lui donna un peu de fil à retordre. Magnanime, Draco se chargea lui-même de ce petit cercle d'ivoire ainsi que du zip de sa braguette.

Le brun se mordit la lèvre inférieure en regardant les mains blanches ouvrir le pantalon. Il en attrapa une et déposa une myriade de petits baiser sur la paume, sur la pulpe des doigts. Avant de repartir à la découverte de l'autre. Il attrapa la ceinture du pantalon et tira vers le bas. Instinctivement le préfet souleva son bassin pour faciliter la descente du tissu traditionnel un peu rêche. L'habit vola à travers la chambre et atterrit en silence sur un des fauteuils de cuir rouge qui faisaient face à la cheminée.

Draco se trouvait là, quasiment nu, sa virilité compressée dans le boxer noir très serré qu'il portait encore. Ses cheveux éparpillés sur l'oreiller formaient une corolle autour de sa tête. Harry décréta immédiatement qu'il incarnait un ange, un ange de luxure bien sûr. Harry tendit la main pour introduire deux doigts sous l'élastique afin de le retirer, mais la main de Draco l'en empêcha par une petite frappe tendre sur les longs doigts dorés.

Le brun émit un petit cri de souffrance ce qui fit sourire mesquinement le vert et argent. Il lui interdit d'aller plus loin tant que lui serait encore complètement habillé.

-Fichu Serpentard. Marmonna Harry.

Faisant ni une, ni deux, le brun saisit sa baguette et d'un simple sortilège, il se dévêtit.

-Alors c'est qui le plus malin, hein ? Demanda t il fier de lui en laissant le regard de son compagnon se promener sur son corps à volonté.

Les deux perles grises voyagèrent lentement sur le corps avant de se poser sur la virilité tendue du brun.

Harry était toujours aussi beau, il sembla pourtant à Draco que cela faisait des siècles qu'il n'avait pas contemplé cette peau couleur miel qui brillait à la lueur des bougies. Sans réellement se rendre compte que le brun ne bougeait plus comme hypnotisé par le regard qui se mouvait sur lui, Draco s'humecta les lèvres. Harry avait suivi cette langue mutine dont la pointe rose avait déposé un filet de salive rendant les lèvres plus brillantes.

Le brun ne put retenir un gémissement qui ramena sur terre l'esprit du préfet. Il sourit en voyant l'état dans lequel se trouver son amant, se rappelant leur première fois. Mais de toute façon n'était ce pas une nouvelle première fois. Il tendit sa main et avec la pointe de son index il frôla le torse d'Harry. Celui-ci ne put réfréner le gémissement rauque et les frissons que ce simple geste provoqua en lui.

-Harry, j'ai froid. Déclara le blond, refermant ses bras sur son torse en penchant un peu sa tête sur le côté et en papillonnant exagérément des cils.

Cette position lui donna un air fragile auquel Harry ne résista pas, il s'approcha sensuellement du blond, toujours assit sur le lit en sous vêtement. Il s'assit sur ses cuisses et le serra dans ses bras faisant glisser ses mains sur les bras gracile puis dans le dos. L'ambiance tendre refit petit à petit place à une ambiance romantique quand le brun déposa de petits baisers d'abord sur les cheveux aux senteurs enivrantes, puis sur le visage fin et détendu. Les paupières closent Draco profitait de cette douceur entre eux.

Les sensations voluptueuses obligèrent Draco à s'accrocher désespérément aux épaules solides de son amant. Les soupirs arrivèrent rapidement. Les deux jeunes hommes se laissaient guider par leurs instincts. Les mains d'Harry migrèrent avec langueur vers le boxer noir. Il joua un peu avec l'élastique faisant sourire Draco dans le creux de son cou. Pourtant le blond ne s'attendait pas à ce que son vêtement disparaisse par magie. Il hoqueta quand son sexe fut entouré de l'air moite de la pièce. Et gémit quand la peau sensible de sa verge entra en contact avec le bas ventre d'Harry.

Le brun haleta lui aussi, un de ses doigts se perdit dans le nombril du blond, pour mieux apprécier ses caresses, ce dernier se pencha en arrière pour se coucher sur les moelleux oreillers. Harry se retrouva à genoux entre les cuisses de Draco. Il dessina des arabesques sur le thorax pâle, découvrant ce corps tant aimé, que les épreuves avait amaigri mais pas enlaidi.

Les yeux tempête suivaient les mains qui s'activaient sur lui et qui descendaient vers le point de son anatomie qui demandait à être soulagée.

Et ce fut avec un regard lubrique qu'Harry passa un doigt distrait sur la hampe tendue, comme s'il voulait en redessiner les contours. Son autre main se saisit en douceur des bourses pour les malaxer. Draco soupirait de plus en plus fort, sa main bâtit l'air quelque secondes avant de se poser sur la tête d'Harry.

Le brun laissa échapper un sourire satisfait avant de se baisser, les lèvres en avant pour embrasser furtivement la tête de l'érection rosée du blond. A ce moment là le blond sentit une chaleur traîtresse l'envahir. Harry avait décidément beaucoup d'ascendant sur son corps, sur lui…

Comme s'il l'avait senti celui-ci plongea ses émeraudes chatoyantes dans le métal en fusion, il sourit puis fit pointer sa langue pour venir goûter pour la première fois cette chair qui lui était offerte. Avec curiosité il s'autorisa à la découvrir, savourant son goût légèrement amer et salé.

Depuis toi

Je ne suis plus le même

Depuis toi

J'ai le cœur qui y croit

Avec toi

Les mains dans sa chevelure raffermirent leur prise, lui faisant comprendre que son compagnon appréciait cette nouvelle caresse. Il s'enhardit suçotant avec force le bout du sexe dressé qui laissait déjà échapper le premier témoignage du plaisir à venir, tandis que sa main droite s'affairait à la base.

Draco fit ce qu'il put pour se contrôler, mais bien vite, ses mouvements de hanches se firent plus désordonnés, plus violents. Il ne cessait de répéter le prénom de son amant. Harry s'appliquait, se laissant guider par les sons délicieux qui sortaient de la gorge du blond sans qu'il ne fasse rien pour les arrêter. A un moment quand même le préfet voulut se dégager de la poigne du brun, mais Harry comprenant l'intention de son amant, se contenta d'accélérer la cadence. Le résultat de ses efforts ne se fit pas attendre. Les doigts crispés sur le cuir chevelu brun, Draco se laissa aller en longs jets brûlants dans la gorge du Gryffondor.

Quand Harry s'allongea mi sur le lit mi sur Draco, celui-ci avait la tête en arrière, la bouche légèrement entrouverte et les yeux totalement clos. Son torse se soulevait dans un rythme fou, sa respiration était saccadée. Harry sourit intérieurement heureux et satisfait d'avoir fait ressentir ça à Draco.

Alors qu'il se penchait un peu plus sur son amant, l'érection d'Harry se cogna contre la cuisse ferme du blond, se rappelant douloureusement à lui. Draco qui avait bien senti le désir de son amant, remonta vicieusement sa jambe pressant sa cuisse sur le sexe dressé de son aimé. Le brun gémit sourdement.

-Alors Potter toujours d'attaque où t'es trop fatigué ?

Dans un rugissement, Harry roula sur le corps laiteux. Il se saisit des cuisses fines et les écarta lentement s'insinuant entre elles. Il ondula généreusement des hanches pendant que ses lèvres s'attaquaient goulûment aux mamelons clairs, les mordillant avant de les aspirer. Draco essaya de retenir vainement ses gémissements.

Le Survivant ne lui laissa pas un moment de répit. Il remonta vers les l'épaule avant de se perdre dans le cou pâle, il donna une légère morsures sur le lobe de l'oreille. Il passa ses bras autour du thorax de Draco et le releva. Devant le regard interrogateur de ce dernier, il sourit vicieusement avant de le soulever et de l'installer sur le ventre.

Le préfet s'apprêtait à grogner, mais ses cordes vocales furent arrêtées par une main taquine qui se promenait sur ses fesses. Harry prenait un malin plaisir à découvrir cette chair offerte à ses mains. Cette chair blanche, pure de toute imperfection. La respiration de Draco se fit saccadée, il se sentait excité comme jamais auparavant. Mine de rien il s'en voulait, comment un simple effleurement pouvait il lui faire cet effet là. Son sexe se gorgeait de sang à une vitesse fulgurante. Cette main ferme qui le cajolait, cette paume large qui lui caressait le dos de haut en bas. Cette langue humide qui découvrait le creux des reins.

Draco se cambra délicieusement faisant ressortir sa croupe parfaite. C'était le déclic qu'Harry attendait pour venir déposer de légers baisers sur chaque demi lune, appréciant leurs textures veloutées. Il se laissa même aller jusqu'à mordiller la fesse droite. Draco trop perdu dans ses nouvelles sensations ne pensa même pas à le menacer s'il lui laissait une trace.

C'est l'amour que j'aime

Je suis un autre … un autre ….

Depuis toi … depuis toi ….

Avec douceur, le brun lui releva le bassin, se donnant ainsi un meilleur accès à cette peau de soie. Il attaqua tout d'abord les cuisses fuselées en les écartant doucement de ses mains, avant de se pencher pour que ses lèvres gourmandes puissent tester la douceur de la peau qui recouvrait l'intérieur des muscles longilignes.

Avec une lenteur calculée, sa langue remonta traçant des arabesques brûlantes, Draco se pencha un peu plus en avant pour lui donner un peu plus de place. De la tranche de la main Harry sépara les deux fesses fermes tout en continuant ses caresses. Toujours concentré sur le plaisir qu'il voulait offrir à son partenaire, il dirigea sa langue vers son intimité. Il voulait commencer la préparation du blond par la cajolerie la plus intime qu'il pouvait, en signe de son profond attachement, de son inébranlable amour. La pointe humide de sa langue vint taquiner la chair plissée pour la détendre.

Draco s'était tendu face à ce geste, mais en même temps la forte main d'Harry s'enroula autour de son sexe lui faisant oublier l'étrangeté du traitement que lui faisait subir le Survivant. A la langue mutine se substitua un doigt curieux.

Draco grogna sous l'assaut de ce doigt froid et recouvert de lubrifiant, il se tortilla mal à l'aise, mais Harry réussit à le rassurer en lui caressant avec langueur les épaules et en usant d'un vocabulaire dégoulinant de niaiserie. Draco l'aurait bien rabroué de lui parler comme ça, mais il se sentait bêtement rassuré par le ronron de la voix grave du brun dans son oreille.

Des soupirs s'échappaient de ses lèvres entrouvertes. Parfois selon le mouvement du doigt d'Harry en lui, un petit cri se joignait à sa respiration étatique. Consciencieusement, le Gryffondor ajouta un deuxième doigt pour élargir cette entrée qu'il trouvait délicieusement étroite.

Draco se tortillait pour trouver une position plus à l'aise tendant inconsciemment son postérieur vers le brun. Harry se délectait de cette vision de pure luxure que lui offrait son ange blond. Il se pencha et déposa un léger baiser entre les deux omoplates saillantes.

Je saurai partir pour te plaire

Je saurai brûler ta peau à l'air

Le corps laiteux brillait de sueur, appelant à la débauche la plus totale. Entre temps un troisième doigt s'était insinué vicieusement pour rejoindre les autres, s'enfonçant plus profondément encore dans cette intimité chaude et humide.

De son côté le préfet n'en pouvait plus, il en voulait plus, des flammes incandescentes léchaient ses reins, il avait besoin qu'Harry entre en lui maintenant. Mais il ne voulait pas non plus le supplier. Alors il choisit de faire ce qu'il savait le mieux, à savoir attaquer :

-Putain Potter qu'est ce que tu attends ? T'as perdu le mode d'emploi ou quoi ?

En bon Gryffondor le brun rugit, il dégagea sa main et retourna brutalement le blond.

-Attend un peu toi, tu ne perds rien pour attendre…. Siffla le brun, une lueur mesquine dans le regard.

Sur le coup, Draco blêmit légèrement, mais Harry l'empêcha de réfléchir plus en lui ravissant les lèvres pour un baiser passionné. Il souleva insensiblement le bassin du préfet pour glisser un édredon douillet. Il lui écarta largement les cuisses en les soulevant pour poser les délicats mollets blancs sur ses épaules. Le blond écarquilla les yeux, mais se reprit aussitôt, il était un Malfoy après tout.

-Prêt ? Interrogea doucement le brun.

Draco savait que Harry lui donnait une ultime chance de tout arrêter. Certes il avait peur, mais c'était lui qui s'était offert, il n'allait donc pas revenir sur sa parole. Puis Harry l'avait bien fait lui … à plusieurs reprises même, et il avait l'air de trouver ça agréable en plus.

-Pour toi toujours lui répondit il, ses yeux défiant le Gryffondor de se stopper là.

Le brun prit une grande inspiration avant de pénétrer d'une seule poussée l'intimité jusque là inviolé du Serpentard. Draco crispa ses mâchoires sous l'influence de la douleur, il bascula sa tête en arrière en fermant les yeux pour ne pas que le brun le remarque.

-Draco ça va demanda la voix anxieuse du rouge et or.

Ce dernier hocha la tête et ouvrit les yeux.

-Alors pourquoi tu ne respires pas ? Cria presque le brun en essayant de se dégager.

Mais le préfet ne le laissa pas faire, sans s'en apercevoir, il gonfla ses poumons d'air et expira lentement, s'apercevant que la douleur refluait en même temps que l'oxygène de ses poumons. Ses longues jambes qui avaient glissé des épaules dorées se croisèrent dans le dos du brun, le faisant creuser encore plus les reins enfonçant Harry au plus profond de lui.

Son corps fut pris de tremblements compulsifs, son esprit et sa voix au diapason demandèrent :

-Encore …

Toucher tes sens, mener la danse

Colorier toutes tes nuances

Te faire l'amour une chance

Avec un entrain tout Gryffondoresque, Harry se mit à se mouvoir inversant les cadences au rythme de son cœur. Draco ne resta pas longtemps inactif, ses mains partirent à la redécouverte du corps de l'autre pour finir par s'égarer dans le bas du dos glissant de se amant. Lors d'un coup de reins plus brusque, Harry sentit dix ongles acérés lui lacérer la peau. Le blond venait de se venger des propos pervers qu'il avait du entendre de la part de son soi disant meilleur ami : Blaise Zabini.

Comme pour lui répondre, Harry poussa un peu plus fort percutant de plein fouet la prostate du blond, le faisant hurler. De manière très aristocratique certes, mais hurler tout de même. Ravi de cet effet, l'attrapeur se résolut avec grâce à recommencer plusieurs fois. Avec nonchalance, sa main entama un va et vient rapide sur le sexe gorgé du blond.

Les halètements, se firent plus forts, plus saccadés. Les deux jeunes hommes se laissaient complètement envahir par leurs émotions, ils avaient chaud, la tête leur tournait de plus en plus vite. Et cette odeur fauve qui se dégageait de leur ébat leur donnait l'impression de flotter dans une jouissance toute proche.

Avec toi

C'est l'amour que j'aime

Je suis un autre … un autre

Ils étaient proches du feu d'artifice final, Harry accéléra le rythme de ses hanches sous l'ordre du blond. Le préfet, quand à lui, avait la tête plongée dans les étoiles, la chaleur qui l'envahissait par vagues, remontait de son bas ventre en feu vers son visage rosissant délicieusement ses joues au passage.

Depuis toi … depuis toi

-Haa … Harry je t'en prie viens … viens avec moi !

Je suis un autre …. Un autre ….

Depuis toi … depuis toi….

Dans un cri guttural les deux jeunes hommes se tendirent une ultime fois. Le brun s'effondra sur le corps inerte du blond. Un voile noir était passé devant les yeux du vert et argent qui se laissa lentement glisser vers l'inconscience, son corps exultant de plaisir, de jolis petits points bleus et verts dansant devant ses yeux.

Un sentiment de bien être salvateur qui correspondait à une main chaude caressant sa joue réveilla Draco :

-Mais que ….

Il se tut. La dernière chose qu'il se rappelait c'était Harry et lui aillant une des meilleure expériences sexuelles qu'il n'ait jamais connu. Et là, maintenant ils étaient dans des draps propres et il se sentait frais. Il tourna un regard interrogatif vers son amant. Sans cesser les mouvements de sa main, il consentit à lui répondre une lueur de fierté dans le regard.

-Je crois bien que tu t'es évanoui. Tu es formidable mon chéri lui chuchota t il comme une confidence.

Le préfet allait vociférer qu'un Malfoy ne s'évanouit pas, il peut certes avoir un petit étourdissement et encore. Mais le nouveau surnom dont l'avait affublé Harry le fit sourire béatement. Sourire qu'il s'empressa de chasser presque aussitôt préférant fermer les yeux pour savourer ses deux syllabes dans la bouche du brun. Quand il les rouvrit, il fronça les sourcils, en effet Harry le regardait le plus sérieusement du monde.

-Quoi ? interrogea t il

-Euh Draco, tu ne m'as pas répondu ….. lui expliqua t il mal à l'aise. Ses doigts tirant compulsivement les draps de satin bordeaux.

-Harry …

-Non, non cria le brun en levant les mains pour faire taire le blond. Tu n'es pas obligé de me répondre de suite bien entendu. Tu peux prendre ton temps pour réfléchir, ….je ne t'oblige à rien….

Et puisque les hommes allongés

Ne lèvent ni le poing ni l'armée

Le brun se mit à trembler, il bégayait légèrement. Instinctivement Draco, se pencha vers lui, emprisonnant les mains dorées dans la main droite, il appuya l'autre sur la joue bouillonnante de son compagnon.

-Eh, voyons calme toi Harry. Chut je suis là. Essayant de le rassurer.

Il se mit à le bercer cherchant dans sa mémoire quelle était la question qu'Harry avait bien pu lui poser. Mais il avait beau chercher il ne trouvait pas. Harry s'était calmé, une de ses mains avait migré vers les côtes du blond qu'il gratouillait distraitement. C'est finalement lui qui reprit la parole.

-Tu es tellement extraordinaire Draco, je me rends bien compte de la chance que j'ai que tu sois là avec moi. Je t'aime et je t'app …

« je veux que tu sois à moi autant que je t'appartiens » se rappela brusquement le blond en rougissant. Au nom de Serpentard comment avait il pu se tromper aussi lourdement sur le sens de ses paroles. Puis il sourit, Harry n'aurait jamais proposé lui-même ce qu'il venait de ce passer.

Toujours en souriant, il secoua la tête, s'en voulant un peu de ne pas avoir compris plus tôt les propos de son amant. Mais il était aux anges, il y a deux semaines, il se lamentait sur son sort, pleurant un amour qui ne se concrétiserait jamais. Et là aujourd'hui, Harry lui demandait d'officialiser leur amour. LEUR AMOUR. Ne faisant ni une ni deux il se jeta sur le petit brun qui le regardait un peu craintivement. Il lui vola ses lèvres pour un baiser passionné. Avant de cacher son visage dans le cou du brun et de murmurer :

-Oui, oui Harry je veux être à toi.

Et puisque les hommes dans leurs rêves

Font de l'amour un soleil qui se lève

Harry enserra son fiancé dans ses bras. Plusieurs minutes de silence s'écoulèrent. Le Gryffondor prit son courage à deux main pour sortir son bras de sous les couvertures pour atteindre sa baguette.

-Nox

La pièce s'assombrit, seulement éclairée par le feu de cheminée et la lumière du crépuscule qui filtrait à travers les lourdes tentures de velours. Morphée faisant son œuvre, ils sombrèrent peu à peu.

-Merlin c'est pas vrai s'écria brusquement Draco en se redressant un peu

-Quoi ? interrogea Harry, angoissé à l'idée que le blond puisse changer d'avis.

-Ca veut dire que je vais m'appeler Potter pleurnicha le blond.

Harry se permit un léger sourire avant d'obliger son amant à se réinstaller correctement sur son torse.

-Draco, tais toi et dort !

Et puisque les hommes qui sommeillent

Sont tous un peu frêle, un peu tous pareil

Vienne enfin le temps

Des hommes endormis


Fin


Renote : N'hésitez surtout pas à me laisser votre avis sur le dernier chapitre et sur la fic en entier.

Gros bisous à tous

BONNES FETES DE FIN D'ANNEE !