Réponse au Revieuw :
Mobie22 ; merci pour ta revieuw, j'espère que le début des aventures de mon flic te plaira
Sinon j'attends ta suite avec impatience !
Bonne lecture,
CHAPITRE 2
Comme tous les dimanches, je me promène seul dans les rues de Paris. Cela faisait déjà une bonne heure que je déambulais ainsi.
Je m'arrêtais quelques minutes dans un bar pour prendre mon petit verre de vin, comme d'habitude. La matinée touchait à sa fin quand je décidais de rentrer chez moi.
Je m'engageais sur une passerelle déserte quand j'entendis des éclats de voix qui provenaient de la berge. Mon instinct me poussa à me pencher pour voir ce qui se passait… là, je vis deux hommes se battre violemment. Il y en avait un à la chevelure blonde étrangement belle, il commença à bander son arc, mais avant d'avoir eu le temps de réagir l'autre, vêtu entièrement de noir, il était entièrement enroulé dans un drap noir, le projeta dans l'eau avec une incroyable puissance.
L'homme tombé dans l'eau était à demi conscient à cause du choc. Il tentait en vain de crier pour appeler à l'aide. Mais moi, je pouvais y aller, je me sentais trop faible et aussi j'avais peur, incroyablement peur. J'étais paralysé, je ne pouvais rien faire. Alors, je décidais de continuer ma route.
Pendant que je finissais ma traversée de la passerelle, j'entendis les cris plaintifs de ce malheureux homme. Les remords commençaient à me hanter, quand une voix me dit :
« Lieutenant Louaut vous êtes un lâche ! »
Cela me fit sursauter. Qui m'interpellait ainsi ? Comment savait-il mon nom ?
Je me retournais et je vis apparaître un homme de grande taille. Il avait des vêtements assez pauvres, je crus un instant qu'une épée était accrochée à sa hanche, mais tout était dissimulé sous une grande cape. Ces cheveux noirs lui tombaient au niveau des épaules. Il avait l'air fatigué et choqué. Son regard bleu était confus. L'incompréhension, la colère, la peur, tout se mélangeait.
Alors, en pointant son doigt sur moi, il redit cette phrase ignoble qui m'horrifiait :
« VOUS, vous êtes un lâche ! »
Il interpellait les passants en leur disant d'une voix chargée de colère :
« Vous pensez vraiment que ce pourrait être LE lieutenant Louaut, l'auteur de cet acte infâme !»
Je sentais la peur et la honte m'envahir.Maintenant, une foule commençait à nous entourer, ce qui l'encouragea à continuer son discours :
« Cet homme, madame et monsieur, oui, celui-là, c'est un lieutenant qui a laissé un malheureux se noyer ! »
J'entendis des « OH ! » du groupe de personnes qui s'était formé. Les remords, la honte montaient en moi… malgré mes 40 ans et mon air dur, je sentais les larmes couler sur mes joues. Je pleurais, comme un misérable petit garçon surpris en pleine bêtise. La tension maintenant, était à son comble.
Quand tout à coup, j'entendis une voix crier au loin :
« lieutenant Louaut »
La voix se rapprochait très rapidement :
« LIEUTENANT LOUAUT ».
Tout devint noir et je sentis que j'étais allongé sur le sol. J'ouvris les yeux, quelqu'un apparu à mes côtés, mais une autre personne, au-dessus de moi, parlait d'une voix lointaine :
« Lieutenant Louaut, Vous m'entendez ?... DOCTEUR ! »
Tout était flou, j'aperçus une femme en blouse blanche penchée sur moi, qui dit d'une voix forte :
« DOCTEUR, IL SE REVEILLE ! »
Après un moment d'hésitation, je me rendis compte que j'étais dans un lit d'hôpital. Ce n'était pas possible, la bagarre, cet homme tout était vrai. J'en étais là de mes réflexions, quand un homme vêtu de blanc entra dans la pièce et s'adressa à l'infirmière ;
Martine, veuillez nous laissez, je veux m'entretenir avec cette personne.
Bien, dit-elle en sortant.
Je pris alors la parole ;
Où suis-je ? Que s'est-il passé ?
Vous ne savez pas ? dit-il avec ironie.
Non, répondis-je avec sincérité.
Il eût un petit rire satirique et parla dans sa barbe. Je ne compris que le mot « boisson » et il sortit de ma chambre à l'appel de l'infirmière. Malgré ma grande confusion, je saisis de suite où ce pauvre monsieur voulait en venir. Mais il me laissa seul à mon désarroi et un dilemme s'empara de moi. Ai-je réellement laissé cet homme mourir ? Ou était-ce seulement l'effet de l'alcool ? Qui était cette mystérieuse chose qui l'avait poussé dans l'eau ? Toutes ces questions se mélangeaient et finirent par me causer un mal de tête horrible.
C'est alors qu'une jeune femme habillée de façon étrange entra dans ma chambre. Elle regardait inquiète à droite, à gauche, comme si quelqu'un la poursuivait. La peur se lisait dans son regard. Elle me dit d'une voix affolée :
« Ne les laissez pas nous tuez ! »
Puis on entendit une porte claquer au loin, ce qui la fit sursauter et elle se mit à courir hors de ma chambre avant que je puisse lui en demander plus sur elle et sur ce message intrigant.
Qu'est-ce que tout cela signifiait ? Pour le moment j'étais dans le noir complet.
Quelques jours passèrent, le médecin m'avait laissé sortir le soir même de mon arrivée à l'hôpital et je repris mon travail le lendemain. Dans les affaires que j'avais à élucider, aucune ne parlait de bagarre, de noyade, de « non assistance à personne en danger ». Cela me rassura un peu, mais la femme qui était entrée dans ma chambre,
elle, existait vraiment. Y avait-il un lien entre elle et mon histoire de noyade ? Je n'en avais parlé à personne, je racontais à mes collègues la version du médecin (ce qui provoqua une euphorie générale). Malgré cela, je n'arrêtais pas de penser : et si j'avais véritablement laissé cet homme mourir.
Le temps passa et j'oubliais un peu cette histoire en me disant qu'après tout, j'avais peut-être bu plus que dans mon souvenir. Mais un matin de marché, ce mystère me rappela à l'ordre, la fille de l'hôpital passa devant moi sans me voir et se perdit dans la foule. Mon cœur chavira, je pris quelques minutes pour reprendre mes esprits, puis je courus pour tenter de la rattraper, pour la trouver au milieu de tout ce monde. Fallait que je sache !
Quand enfin je réussis à prendre son bras, elle eut une expression d'effroi, je vis son visage se décomposer. Elle pris ses jambes à son cou avant que je n'ai pu prononcer un mot. Fallait que je sache ! je la suivi. Elle courut comme si un monstre la poursuivait. Elle renversa des étales, bousculant les passants…
Je courais le souffle court, cette mystérieuse fille s'engagea dans une ruelle sombre et triste. Cette rue était étrangement longue, je la suivi, pendant quelque temps , elle la longea, se retournant de temps en temps. Pour ma part, j'avais de plus en plus de mal à respirer et la fatigue commençait à envahir mon corps.
Plus je me précipitais, plus la luminosité de l'endroit baissait. Le paysage changeait totalement, les immeubles laissaient place à de sombres maisons délabrées. La ruelle se rétrécissait pour ne devenir qu'un passage étroit.
Quand alors un bruit m'arrêta dans mon élan. C'était un son indescriptible, qui résonnait en écho dans la rue. Je crois que c'était une sorte de cri strident, incroyablement aigu. Je me retournais dans tous les sens pour en trouver l'origine. Mais il partit aussi vite qu'il était arrivé. J'étais proche de la crise cardiaque, ce qui m'empêcha de continuer. Je dus prendre au moins 10 minutes avant de reprendre mes esprits L'atmosphère était lourde et inquiétante. Il n'y avait plus aucune trace de la fille. Je commençais à repartir de l'autre côté déçu, quand je reçus un coup lourd sur la tête qui me fit perdre connaissance.
A SUIVRE…
J'espère que les première aventures de Louaut vous ont plus alors si vous vouler la suite, vous savez se qui vous reste e faire ! (revieuws !)
