Disclaimer : à Rowling l'argent et ses persos (Gwendoline la Fantasque est mentionnée dans le tome 3), à moi mes propres persos, prière de ne pas y toucher sans mon consentement. (encore que j'imagine peu de personnes écrire sur cette époque, mais sait-on jamais…)
Titre : Gwendoline la Fantasque
Autrice : Mephie
Genre : Humour/Romance
Rating : G
Résumé/Sujet : L'Histoire nous apprend qu'au XIVe siècle, le roi de France Philippe le Bel ordonne l'arrestation des Templiers. J.K. Rowling ajoute dans la tome 3 de Harry Potter qu'une certaine Gwendoline la Fantasque passa intentionnellement sur le bûcher 47 fois à cette même époque…
Et si ces deux faits apparemment sans relation n'étaient que le sommet émergé de l'iceberg ?
§
Chapitre 3 : Etrange cuisineL'auberge où les trois jeunes gens avaient trouvé bain chaud et copieux petit-déjeuner attendait tranquillement la venue des clients alors que les trois amis étaient encore attablés…
« Non, non et NON ! Je ne t'écoute pas… Je n'entends rien !!! Lalalalaaaaaaaaaaaaaaaaaaa !
-Latro ! Pour l'amour de Morgane, mais qui t'a appris à chanter aussi faux ?! protesta Skia en reculant vivement.
-Lalalaaaaaaaaaaa lalaaaaaaaa !!!LaaaaaalaaaAIEUH ! La Fouine, je te jure que tu as intérêt à savoir courir ! gronda furieusement le voleur en s'apprêtant à sauter sur son compère qui venait de lui allonger une taloche.
Malheureusement pour lui, la jeune fille fut plus rapide et le saisit au collet avant de lui enfourner dans la bouche un verre de rhum qu'il avait commandé quelques minutes auparavant.
-Tu sais, belle Skia, la tradition n'est pas de lui faire avaler le verre en même temps que l'alcool, commenta La Fouine. Tut tut mon cher, fit-il à l'attention de Latro qui s'évertuait à faire lâcher prise à la jeune fille en tirant sur ses boucles blondes, ce n'est pas ainsi qu'on traite une dame !
-Deux remarques, blondinet ! articula la jeune anglaise tout en relâchant Latro. D'abord, mon nom ici sera Gwendoline, je ne connais aucune Skia. Et ensuite, je ne veux pas discuter de la façon dont cet énergumène me traite, mais bien plutôt de l'affaire que je veux traiter avec lui. Donc, si tu veux bien nous excuser, on ne te retient pas !
-Ah mais si on le retient ! protesta vigoureusement le jeune voleur avant de se reverser une rasade généreuse de rhum.
Gwendoline fronça les sourcils. Un instant, La Fouine crut voir ses yeux bleus virer au rouge flamme, mais l'étrange éclat disparut aussi vite qu'il était venu ; la fatigue sans doute…
-Latro, je ne t'ai pas demandé ton avis ! Tu as ma confiance, je t'ai berné assez souvent pour cerner ta personnalité, mais lui…
-La Fouine est mon ami ! Il me doit un service, alors j'aime autant l'envoyer au casse-pipe dans lequel tu vas m'envoyer à ma place !
-Tout va bien, Latro, je vais vous laisser, tout compte fait, je ne voudrais pas mécontenter une si jolie demoiselle, intervint le blond alors que son ami prenait une large inspiration pour mieux continuer ses protestations. Je te vois ce soir à la taverne, comme d'habitude, finit-il à l'attention de Latro tout en baisant galamment la main de Gwendoline avant de s'éloigner. Au plaisir de pouvoir à nouveau laisser mes yeux affamés de beauté se régaler de votre personne !
Agréablement surprise de l'élan poétique impromptu du jeune homme, la jeune fille esquissa en retour un légère révérence et le regarda s'éloigner. Puis, elle se tourna résolument vers son ami.
-Oh non… Ne me regarde pas comme ça… Je ne veux rien entendre !
-Templiers.
Le mot était tombé des lèvres de la jeune fille comme une goutte de rosée des pétales d'une rose à peine éclose. C'est du moins ce qu'aurait dit La Fouine s'il avait encore été là.
-Templiers, répéta lentement le jeune brun. Tiens, c'est marrant que tu dises cela, les ex-banquiers du pays portent ce nom, fit Latro, l'air soudain rêveur. Et tu sais quoi ? Les sommes colossales de ces mêmes banquiers n'ont presque pas été retrouvées…
-J'étais sûre que nous parlions la même langue, approuva la jeune fille en plongeant le nez dans son bol de gruau.
Quelques heures plus tard, Latro, un énorme sourire affiché sur le visage, se leva de sa chaise et s'étira de tout son long.
-Je crois jeune fille que nous n'avons plus rien à nous dire avant ce soir… N'oublie pas de te faire belle, lui murmura-t-il à l'oreille avant de se diriger gaillardement vers la porte.
-Latro ! Tu oublies quelque chose, voyons ! protesta la jeune fille.
Le sourire encore plus éclatant si c'est possible, le jeune homme revint vers elle et, la prenant tendrement par la taille, il déposa un baiser amoureux sur ses lèvres. Sidérée, Gwendoline ne retrouva l'usage de la parole que quelques secondes plus tard.
-Je parlait de l'addition ! cria-t-elle au voleur qui avait déjà pris soin de prendre le large.
-Moi je n'ai pas oublié l'addition, j'ai simplement fait comme si elle n'existait pas ! Par contre, je ne pourrais pas dire la même chose de La Fouine. A ce soir ma toute belle !
§
La France était humide et boueuse. La France était remplie de Moldus à la mine louche et certainement pas un endroit pour un vieil Auror proche de la retraite. C'est du moins ce que pensait Erwan Figg alors qu'il parcourait La Rochelle à la recherche d'informations sur le moyen moldu le plus rapide pour se rendre à Paris. Etant britannique, ce n'était pas le moment de se faire remarquer dans le monde sorcier, et le seul moyen de contacter Skia était de la prendre de vitesse chez le contact parisien dont Maugrey lui avait donné l'adresse. Grommelant encore quelques imprécations dans sa barbe naissante, il se décida à aller demander où trouver les horaires des diligences au patron d'une taverne qui se trouvait de l'autre côté de la rue, bousculé au passage par un jeune homme blond qui ne daigna même pas lui jeter un coup d'œil. Il lâcha un juron dans sa barbe au sujet de petit-cousins malfoyens qui envahissaient toutes les villes d'Europe.
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« Non mais tu te rends compte ? Ce… ce misérable petit voleur a os ! IL A OSE ! s'écriait Gwendoline pour la vingtième fois au moins.
Mim lui jeta un regard lourd de reproches : non seulement sa maîtresse était remontée dans sa chambre sans un seul petit morceau de nourriture alors qu'elle n'avait pas mangé depuis la veille, mais en plus il fallait qu'elle produise ces cris bizarres qui n'avaient aucun sens – du moins pour l'animal – et qui avaient la fâcheuse tendance de monter dans les aigus sans prévenir. Retroussant ses lèvres de manière à découvrir ses dents, la Demiguise lui tourna résolument le dos et se remit à la toilette de sa fourrure.
« C'était mon premier baiser ! Mon PREMIER ! Même Flint n'avait pas réussi à me le voler ! Et pourtant, Merlin sait combien il a essay ! continua à vitupérer la jeune fille. Je déteste Latro ! Ce n'est qu'un… qu'un voleur ! Je vais le tuer ! Non ! Le tuer serait trop rapide ! Je vais l'écorcher vif ! Lui arracher ces lèvres abjectes avec lesquelles il a osé me… Rhaaaaaaaaaa ! Je le hais ! » finit-elle en brandissant furieusement sa brosse en direction de Mim. Laquelle se carapata en vitesse sous le lit, ayant un souvenir bien trop cuisant de ce qui lui était arrivé la veille lorsque sa maîtresse avait eu une brosse du même genre entre les mains.
Poussant un profond soupir d'exaspération, Gwendoline s'assit et se mit à brosser ses cheveux.
« De toute façon, il n'a absolument aucune chance avec moi, il le sait. Par contre, il va peut-être falloir que je notifie cela aussi à La Fouine.
Prudemment, Mim tenta un coup d'œil depuis le pied du lit avec un petit gémissement interrogatif avant de battre précipitamment en retraite en voyant la jeune fille manier activement l'instrument de torture.
« Mais si, tu le connais, assura Gwendoline en délaissant le miroir pour aller pêcher une tenue convenable dans son sac. C'est le beau blond qui était avec Latro ! Et tu n'as pas pu ne pas entendre avec quelle aisance il parle français ! Rien à voir avec l'accent détestablement britannique de ce sale petit voleur ! Et ses manières sont exquises, je n'aurais peut-être pas du refuser de lui laisser entendre mon affaire… Après tout, il est du pays, ses connaissances pourraient nous être fort utiles. Bah, il sera là ce soir de toute façon, je pourrais toujours essayer de tâter le terrain… réfléchit-elle en passant derrière un paravent pour se déshabiller.
Mais en attendant, qu'est-ce que tu dirais d'aller visiter un peu la ville ? J'en profiterai pour t'acheter à manger, je suis sûre que tu as faim !
S'il était un mot humain que Mim maîtrisait parfaitement, c'était bien le mot 'faim'. Jaillissant comme un boulet de canon de dessous le lit, elle fut un instant désorientée de ne pas voir la jeune fille dans la pièce. Etait-ce une mauvaise blague ? Une vilaine ruse ? L'animal s'apprêta à manifester son mécontentement par un grognement retentissant quand un mouvement derrière le paravent la fit sursauter violemment, renversant au passage le sac de Gwendoline négligemment posé sur une chaise.
Le bruit attira l'attention de la jeune fille qui tentait tant bien que mal de nouer les attaches de son corsage :
« Mim ! D'accord, tu as faim, mais quand même ! Et tu sais parfaitement qu'il n'y a rien à manger là-dedans ! la gronda-t-elle doucement en tendant les lacets de son corsage à l'animal.
Penaude, la Demiguise s'empressa de resserrer et nouer avec application les fines cordelettes comme elle avait pris l'habitude de le faire lorsque Gwendoline s'habillait pour une sortie « non officielle » de la maison des Blacks.
§
Le manoir Black se dressait sur Grimmauld Place comme une ombre menaçante en cette monocorde matinée d'automne 1307, pensa Lord Malfoy alors que sa diligence s'arrêtait devant la grille imposante qui protégeait le domaine Black des intrusions importunes, moldues ou sorcières. Aussitôt, un elfe de maison s'avança pour lui ouvrir la portière, et il s'extirpa de la voiture, veillant précautionneusement à ne pas tremper le bas de sa cape de fourrure aux flaques d'eau qui coulaient en rigoles de chaque côté du petit chemin dégagé à l'aide de la magie de toute pluie qui le menait au Manoir.
A peine avait-il franchi la porte que le même elfe de maison accourut pour le débarrasser de sa cape, se défendant bien de ne pas tendre la main vers la canne du visiteur et le guider de suite dans l'étude du maître de maison : les visites de Lord Malfoy à sa sœur, Lady Stella Black, étaient suffisamment fréquentes pour que chacun des elfes de maison rattachés au Manoir Black ait appris à ne pas y toucher sous peine de recevoir un sort bien senti, voire une pluie de coups.
Dans le bureau de Lord Black pétillait un feu de cheminée des plus accueillants, surtout pour un visiteur qui, comme lord Malfoy, avait affronté le froid mordant du dehors pendant quelques minutes aussi désagréables que brèves.
« Lacertus ! l'accueillit le maître des lieux. J'espérais votre visite.
D'un geste, il l'invita à s'asseaoir avant de s'adresser avec irritation à l'elfe de maison :
« Sally, va avertir Lady Stella et Miss Bérénice que nous les rejoindrons dans le jardin d'hiver dans une demi-heure, ordonna-t-il à l'elfe de maison qui avait guidé Lord Malfoy au bureau et qui maintenant se chargeait du porte-bûches vide, lequel faisait plus des trois-quarts de sa taille.
Le petit être acquiesça vigoureusement à s'en décrocher la tête du corps tout en murmurant un rapide « Oui Maître Lord Corax ! » avant de sortir avec diligence.
Une fois assurés que la porte avait été refermée avec soin, les deux hommes en vinrent immédiatement à leurs préoccupations du moment.
« Vous vous êtes décidé sur lequel de vos … gens vous enverrez en France ? questionna Lord Black.
-Mon choix s'est arrêté en effet sur les personnes les plus aptes à remplir cette mission, convint son visiteur.
Un léger silence s'installa.
-Eh bien ? interrogea vivement le maître du Manoir en se levant de son siège. Nous n'avons pas le temps de jouer à cela, Lacertus ! D'autant plus que je voudrais ajouter un petit complément aux ordres dont nous avions déjà discuté.
-Un changement de dernière minute est la dernière chose qui nous soit utile, cela ne nous attirerait que des ennuis ! commença Lacertus, les sourcils froncés. Nous ne pouvons pas nous permettre de…
-Nous n'avions pas abordé le sujet d'Amelia ! coupa avec aigreur son interlocuteur. Ma fille peut nous causer nombre de problèmes, n'oubliez pas ce que ce stupide Gobelin m'a révélé avant de se faire prendre par ce vieil Auror gâteux ! Ses seuls talents de Metamorphmagus pourraient nous causer de graves préjudices ; si elle réussi à infiltrer vos agents…
-Et je suppose que vous avez la solution toute prête à cette épineux problème, fit Lord Malfoy, goguenard.
Pour toute réponse, Lord Black sortit d'un tiroir de son sombre bureau une petite fiole de couleur bleu clair.
« Ma fille Anguitia m'a prié de vous remettre ceci, pour votre femme, afin de soulager ces terribles migraines qui la clouent au lit. Il faut lui administrer la dose habituelle.
-Vous remercierez votre fille de ma part, Corax, mais où voulez-vous en venir ? Cette potion n'a d'effet que sur les Vélanes.
Ignorant la dernière phrase de son invité, le Lord regarda fixement la petite fiole prisonnière de ses longs doigts fins.
-Vous remercierez vous-même ma chère fille, elle devrait être ici sous peu, il y a si longtemps que Stella n'a pas vu ses petites-filles que je l'ai invitée à venir ici pour le déjeuner avec les fillettes…
Lord Black leva les yeux et, plantant son regard dans celui de son interlocuteur, il lui énonça posément :
« Amelia a cessé d'être ma fille le jour où elle devint Auror. Elle n'est plus maintenant que la branche morte plantée dans les rayons de la roue grâce auxquels nos plans s'acheminent vers leurs accomplissements et qui les empêchent de s'accomplir correctement. Je veux qu'elle disparaisse. Qu'elle soit en France est une occasion inespérée, jamais je n'aurais pu la faire disparaître en Angleterre sans attirer les soupçons, surtout après ce qu'a pu raconter Porsenna. J'ai contacté Anguitia après votre départ la nuit dernière. Elle apportera en plus de ses trois magnifiques petites pestes une fiole, un poison violent. Je souhaite que ce poison entre en … contact, dirons-nous, avec Amelia. Et qu'elle n'y survive pas.
-Vous vous attirerez des ennuis avec les Flints, objecta Malfoy. Vous pourrez échapper à une accusation de meurtre de la part des Aurors, mais les Flints ne seront pas dupes et vous feront payer l'affront subi. On dit que leur guilde d'assassins est particulièrement douée et coriace.
-La famille Flint se taira, puisque je l'aurai largement dédommagée du … désagrément occasionné par la tragique perte de la fiancée de leur fils aîné. Et s'ils ne veulent pas perdre tout aussi tragiquement ce même fils aîné, ils me laisseront tranquille. Anguitia a toujours eu envie de se faire les griffes sur cette famille depuis que la fille Flint lui a cassé sa poupée lorsqu'elles étaient enfants. La question maintenant est de savoir si votre homme de main saura faire preuve d'assez de doigté pour réussir cette délicate mission.
-Oh mais qui a dit qu'il s'agissait d'un homme, protesta Lacertus avec complaisance. Ne vous inquiétez pas, Corax, j'ai choisi mes meilleurs éléments.
-Mes ? Nous nous étions mis d'accord sur la nécessité de mettre le moins de monde possible au courant afin d'éviter tout fuite d'information, souligna son hôte.
-Certes, mon vieil ami, mais je puis vous assurer que ces deux personnes n'ont absolument aucun intérêt à nous trahir.
Lord Malfoy avait prononcé ces mots avec une mine d'enfant goûtant sa première friandise avec délectation.
-Vais-je devoir vous arracher les mots de la bouche ?
-Je vais vous expliquer, n'ayez crainte, mais nous aurons alors une nouvelle histoire de famille à garder entre nous… Bien, vous savez que ma femme, Iris, est une Vélane de Sang pur originaire de France, et que mon mariage s'est déroulé là-bas, faute de quoi on ne m'accordai pas sa main. Vous savez également combien la jalousie amoureuse viscérale de ma chère Iris me m'affecte guère…
Le Lord marqua une pause.
« Iris avait absolument voulu aller présenter notre fils nouveau-né, Lycaon, à sa mère en France, et bien sûr je l'accompagnai. Quelle ne fut pas ma surprise d'être abordé un soir par une jeune jouvencelle que j'avais connu assez intimement pendant la période précédant mon mariage, et de me voir annoncer l'existence de deux bâtards, des jumeaux, un garçon et une fille. Mais Ariane ne voulait pas simplement m'informer de cette malencontreuse paternité. Elle voulait plus, bien plus… Sous prétexte que ses enfants étaient nés la même nuit que Lycaon, l'insolente m'affirma que ses deux enfants avaient autant de droit que lui de prétendre recevoir mes titres après moi, voire même plus puisqu'ils avaient été conçus quelques jours avant mon union avec Iris, et leur avait donné les prénoms de Lord et Lady. La péronnelle m'avait même amené leurs extraits de baptême afin que nous allions devant un mage apposer ma signature dessus afin que les petits monstres portassent mon nom. Bien sûr, je lui riais au nez.
Il soupira, les yeux perdus dans les flammes dansantes de l'âtre de la cheminée.
« Elle menaça alors d'aller tout raconter à ma femme. Je la laissai cracher sa bile et ses injures, mais ses menaces m'avaient donné une idée. Je l'assurai que je ne tenterai rien contre elle et ses enfants tant qu'elle me laissait en paix, promettant les pires représailles qui soient si elle venait à s'entêter dans ses chimères. Cela sembla la calmer, et elle me dit alors qu'elle voulait y réfléchir, puis insista pour que je visse ce qu'elle s'obstinait à désigner comme mes héritiers et que j'entende les prédictions de la Devineresse locale, une certaine Mantô sur leur futur. Comme le veux la coutume, j'étais seul en compagnie de la Devineresse et des deux bébés quand les prédictions furent produites. Et je sus alors que ces enfants serviraient la Famille Malfoy de toutes leurs jeunes âmes, mais que pour cela ils devaient être séparés de leur mère, ce qui me confortait dans l'idée que j'avais eu plus tôt.
« De retour chez moi, je mis mon plan à exécution : jouant les maris repentants, j'avouai à ma femme ma faiblesse pré-maritale et le fruit qu'elle avait donné. Le Sang d'Iris ne fit qu'un tour, et après m'avoir assuré de son pardon et m'avoir prié de la laisser seule afin de digérer l'information, elle se rendit incognito chez Ariane et la mit en pièces. Elle épargna les jumeaux, car dans leurs veines coulaient mon Sang, et – tu sais combien les Vélanes se soucient des sentiments de leur partenaire – parce qu'il s'agissait, qu'elle le veuille ou non, d'enfants nés de moi au sujet desquels j'avais accepté d'entendre la Devineresse.
« Plus jamais nous n'abordâmes le sujet, et je sentais que la proximité de ces deux descendants issus de moi mais non d'elle ne pourrait qu'amener Iris à s'enfoncer lentement dans une espèce d'auto dévaluation mentale, voire une autodestruction qui aurait transformé son attachement pour moi en haine implacable. Je décidai donc de laisser ces jeunes rejetons s'épanouir en France ; une sorte d'expérimentation en un sens, visant à statuer si le Sang des Malfoy pouvait seul amener ceux en qui il coulait à faire allégeance à notre Famille et à la servir. J'ai veillé à leur éducation ; j'ai veillé à ce qu'on les amène à croire ce que je voulais qu'ils croient. Ils me sont dévoués corps et âmes, et en constante compétition pour m'agréer le plus. Crois-moi, Corax, s'il existe quelqu'un capable de remplir cette mission, ce sont eux, termina-t-il, dramatique. Et bien sûr, ils ne verront aucun inconvénient à assassiner une jeune fille traître à son Sang, même s'il ne s'agit pas que du Sang Malfoy. Après tout, ton Sang est aussi noble que le mien, puisque j'ai autorisé mon unique sœur à se marier avec toi… Bien, si nous allions rejoindre ces dames ?
§
Plus tard dans l'après-midi, la voix d'Anguitia Black Parkinson aux intonations polaires résonna dans le salon du Manoir :
« Circé, il t'es interdit de toucher à mon sac, combien de fois devrais-je te le dire ?
La petite fille de cinq ans aux longs cheveux noirs sursauta brutalement, manquant de faire tomber une fiole contenant un liquide sombre sur le sol.
-Circé Parkinson ! glapit la voix, clairement exaspérée, je t'ai déjà répété de ne JAMAIS toucher à mes potions !
Furieuse, Anguitia était arrivée en deux enjambées auprès de sa fille aînée, lui avait pris la fiole de ses petites mains tremblantes et la secouait comme un prunier. Effrayée, l'enfant se mit à pleurer, balbutiant quelques mots tout bas, tandis que sa plus jeune sœur, encore un bébé, se mettait à pleurer dans les bras de son grand-père.
-Anguitia, ma chérie, suggéra alors celui-ci avec un sourire dur, peut-être pourrais-tu cesser tes hurlements, le mal a été évité, contente-toi de lui expliquer ce qui lui serait arrivée si elle avait absorbé cette potion et viens reprendre ta fille.
-Oui, Père, acquiesça la jeune femme brune en lâchant la petite, qui, elle, entendait bien plaider sa cause.
-Grand-père, je voulais seulement te montrer la Goutte de Morrigane que j'ai aidé Mère à fabriquer, s'écria-t-elle, inconsciente du regard venimeux que sa propre mère lui lançait.
Perplexe, Lord Black questionna sa fille du regard. Celle-ci lui répondit par un sourire crispé.
-Elle veut parler de la Goutte du Mort Vivant que j'ai préparé pour Lady Malfoy, mais elle a confondu avec le prénom de sa nouvelle petite sœur.
-Mais, Mère, la potion Goutte d'hier soir était bleu clair, pas noire ! s'inquiéta l'enfant, catastrophée.
Lord Black pâlit légèrement quand il comprit quelle potion l'enfant avait réellement eu dans les mains quelques secondes plus tôt.
-Bien sûr qu'elle est noire, petite idiote, s'emporta Anguitia après avoir marqué un léger temps d'arrêt, elle a eu le temps de décanter !
Bérénice, qui était alors assise tranquillement sur un divan avec sa nièce de trois ans, dernier membre du Trio des Monstres, comme se plaisait à dire Lord Black, releva la tête et sembla sur le point de dire quelque chose, mais se ravisa. Puis, installant la petite Locuste aux côtés de sa mère, elle se leva et se fit conciliante:
-Si tu le désires, Anguitia, je peux aller mettre ton sac et toutes tes potions à l'abri dans le bureau de Père, ainsi, Circé n'aura plus l'occasion d'être tentée.
La jeune femme brune interrogea son père du regard, puis acquiesça, rangeant soigneusement la fiole dans son sac. Vivement, Bérénice se leva et saisit le sac. Elle s'apprêtait à sortir lorsque son père l'appela :
-Prends donc Sally avec toi, elle devait ramener un plein porte-bûches pour la cheminée de mon bureau, mais elle n'est jamais réapparue tout à l'heure.
-Oui, Père, répondit docilement la jeune fille blonde avant de refermer doucement la porte derrière elle.
Une fois dehors, Bérénice laissa échapper un petit soupir de soulagement : elle avait au moins réussi à cette atmosphère étouffante qui régnait toujours pendant les visites de sa sœur aînée. Et la présence de son Oncle Lacertus n'arrangeait les choses en rien, songea-t-elle en se dirigeant vers le quartier des elfes de maison.
Au détour d'un couloir, c'est à peine si elle entendit des petits pas précipités avant qu'un elfe ne la percute violemment, avant de retomber au sol, déséquilibré.
« Oh ! Sobby n'a pas fait exprès, Miss Bérénice ! Sobby est désol !! couina le petit être en se dandinant d'un pied sur l'autre, effaré de son acte.
-Ce n'est rien, Sobby, tu vois bien que je n'ai rien, le rassura la jeune fille. Mais j'aimerais trouver Sally, sais-tu où je pourrais la trouver ?
-Sally ?
Les yeux de l'elfe de maison se firent ronds comme des billes avant de bouger furieusement dans tous les sens tandis qu'il se mettait à babiller en tordant nerveusement le vieux morceau de rideau qui lui servait de toge.
-Oh là là, Miss Bérénice ! Sobby venait chercher le Maître justement pour Sally ! Le Maître, la Maîtresse, la Miss n'importe qui ! Même Miss Anguitia ! Sally veut se faire cuire dans le four ! Elle dit que pincer ses oreilles dans le four ne suffiront pas à la punir de sa terrible faute, alors elle veut s'y mettre tout entière, et avec les flammes !!! Sobby a bien essayé de lui dire qu'elle ne peut pas se tuer sans que le Maître, ou la Maîtresse, ou Miss Bérénice, puisque Miss Bérénice a maintenant vingt-deux ans, le lui permette, mais elle ne veut pas m'écouter ! Il faut faire vite, Miss Bérénice, Missy est vieille et ne pourra pas empêcher longtemps Sally de se faire cuire !!! »
Horrifiée, Bérénice suivit Sobby qui s'était déjà élancé avant même la fin de son discours. Arrivée aux cuisines qui d'ailleurs étaient grises de charbon éparpillé ça et là, Bérénice n'eut que le temps de hurler la première chose qui lui passait par la tête avant que Sally ne se libère de l'emprise d'une vieille elfe de maison :
« Inspection générale !
Tous les elfes se figèrent, même Sally qui s'apprêtait à plonger tête la première dans le four. La seconde suivante, tous étaient rangés en ligne face à une jeune Black hors d'haleine qui posa au sol le sac qu'elle tenait dans ses mains.
« Bien, vous êtes tous là… Sobby, je voudrais que tu remplisses le porte-bûches qui est dans ce coin et que tu me l'apportes ensuite. Missy, tu peux nettoyer la cuisine de tout ce charbon. Les autres, aidez Missy. Sauf toi, Sally, finit-elle avec douceur. Je t'interdis de te faire cuire dans le four avant que nous ayons parlé sérieusement de la raison qui te pousse à le faire.
Sally fondit en larmes et courut se pendre aux jupes de Bérénice.
« Oh Miss Bérénice ! Sally est désolée d'avoir sali la cuisine avec le charbon, mais Missy ne voulait pas lâcher Sally ! sanglota-t-elle. C'est… c'est à Sally de s'occuper de nettoyer la cuisine, puis Sally va se jeter dans le four tout chaud pour se punir !
-Allons, je suis sûre qu'aucune faute ne mérite un tel châtiment… Raconte-moi donc que je puisse en juger.
L'elfe leva des yeux larmoyants vers sa Miss, la lèvre tremblante.
-Sally ne peut pas... Sally ne dois pas divulguer les secrets du Maître, murmura-t-elle avant de se rendre compte de ce qu'elle venait de dire.
Les yeux agrandis de terreur, elle voulut se précipiter vers le four, mais Bérénice la retint par un coin du morceau de rideau crasseux qui la vêtait.
-Sally, tu ne bouges plus avant de m'avoir tout racont ! J'ai vingt-deux ans, et je suis une Black ; les secrets de Père sont les miens !
-Oh non, Miss Bérénice ! Miss Bérénice est trop bonne et douce pour qu'elle cache que Maître Lord Corax veut faire assassiner Miss Amelia !
Bérénice tressaillit :
-Qu'est-ce tu racontes ? Jamais Père ne…
Les évènements de la nuit précédente frappèrent Bérénice de plein fouet. Amelia avait été déshéritée, quand elle s'était levée au matin, son image avait été effacé de tous les tableaux de la maison, et son nom brûlé de la tapisserie familiale. Pour la première fois, cette nouvelle prit toute son importance pour la jeune blonde ; toute cette histoire de pureté du Sang, de dévouement à la Famille… Son Père serait-il assez fanatique pour faire disparaître sa propre enfant s'il pensait qu'elle avait trahi ?
Sally, désespérée, se prit la tête dans les mains, dévoilant par ce geste la marque qui avait été faite au fer rouge sur son avant-bras peu après sa naissance… Le sceau de la famille Black…
Oui, son Père serait assez fou pour cela…
Des souvenirs envahirent la jeune fille, des souvenirs de tous les moments passés à consoler Amelia d'une injustice de leur Père, à écouter ses promesses de vengeance, ses discours exaltés sur ce qu'elle ferait une fois majeure et libre de ses actes… Il semblait qu'Amelia n'ait pas attendu sa majorité pour mettre ses promesses à exécution.
-Sally, articula Bérénice d'une voix blanche, je veux que tu me dises exactement ce que Père a projeté pour Amelia, et tout de suite, m'entends-tu ?
-Mais Miss Bérénice, Sally n'était pas sensée entendre, geignit l'elfe. Sally rapportait e bois pour la cheminée et comme à son habitude, Sally a utilisé ses pouvoirs pour entendre si le Maître Lord Corax ne serait pas fâché que Sally interrompe sa discussion avec Lord Malfoy en entrant dans le bureau… Miss Amelia doit savoir que Sally fait cela pour éviter des situations embarrassantes comme le jour où Sally est entrée dans la chambre du jeune Maître Ophiuchus et l'a trouvé … euh… occupé avec une demoiselle Miss Parkinson ! Sally ne cherche pas à écouter ce que Sally ne doit pas écouter, Sally veut seulement ne pas déranger…
-Oui, oui, j'ai bien compris cela, mais il faut que tu me dises ce qu'ils vont faire à Amelia ! Tu ne veux pas qu'il arrive malheur à ma petite sœur, n'est-ce pas ? coupa la jeune humaine.
-Oh non, Miss Bérénice! Sally aime beaucoup Miss Amelia, Miss Amelia a même permis à Sally de l'appeler en secret Skia comme le fait le vieil homme grognon, alors Sally se montrera digne de la confiance de Miss Amelia et fera tout pour sauver Miss Amelia ! décida le petit être, les yeux soudain brillants non plus de larmes mais d'une affection sans bornes.
-Le vieil homme grognon ? fit, intriguée, Bérénice. Non, non, ajouta-t-elle précipitamment, ne me dis rien sur cet homme pour l'instant, explique moi plutôt ce qui est prévu pour Amelia, que je puisse essayer de la sauver !
-Miss Anguitia va donner une potion empoisonnée à Lord Malfoy pour que Lord et Lady empoisonnent Miss Amelia ! synthétisa l'elfe.
-Quoi ? Oncle Lacertus et Tante Iris ? Mais enfin, Tante Iris est alitée depuis des jours ! Et Anguitia vient encore de fournir sa dose de Goutte du Mort Vivant pour calmer son cœur !
-Non, pas Lord et Lady Malfoy, Lord et Lady, les enfants bâtards que Lord Malfoy a eu avec Ariane, la Miss en France que Lady Malfoy a mis en pièces ! expliqua Sally.
-Oncle Lacertus a aussi des bâtards en France ? s'étrangla Bérénice. Vise-t-il à en avoir dans chaque capitale européenne ?
-Sally ne sait pas ça, mais en tout cas, Lord et Lady vont tuer Miss Amelia en France !
-Pourquoi l'emmener en France ? Ca n'a pas de sens ! Je ne…
-Miss Amelia est déjà en France, Miss Bérénice ! Le vieil homme grognon va la retrouver, mais lui ne sait pas pour le poison de Miss Anguitia !
-Le poison ? releva la jeune fille. La voix enfantine de Circé lui revint en mémoire :
« Mais, Mère, la potion Goutte d'hier soir était bleu clair, pas noire ! »
Bérénice se raidit tout à coup.
-Sally, qui est cet homme grognon dont tu parles ? Tu connais son nom ?
-Oh oui, Miss Bérénice ! Mais… Sally a promis à Miss Amelia de ne pas le dire ! Sinon Miss Amelia risque d'avoir de terribles ennuis avec Maître Lord Black !
-Franchement, Sally, tu crois pas qu'elle a suffisamment d'ennuis comme cela ? Mon Père veut la faire assassiner ! Il est impossible qu'elle en ai plus que maintenant, mais si tu me donnes ce nom, je pourrai aller voir le vieil homme grognon et il sauvera Amelia !
-Mais Sally a promis ! protesta l'elfe.
§
Une heure plus tard, Bérénice réapparut au salon en compagnie de Circé.
« Nous voilà, juste à temps pour le th ! Anguitia, ta fille a quelque chose pour toi !
Doucement, la petite fille s'approcha de sa Mère et lui tendit un parchemin.
-Bérénice, je t'ai toujours trouvée trop tendre avec elle… Elle s'était juste un peu effrayée de ce que Oncle Lacertus lui avait dit sur les effets de la Goutte du Mort Vivant, dit Anguitia en jetant à peine un coup d'œil sur le dessin de sa fille.
-Ma chère sœur, tu sais combien mon cœur saigne en voyant des larmes sur ces si jeunes joues, alors quand je l'ai trouvée en pleurs dans le couloir menant au bureau de Père, je n'ai pu résister, répondit doucement celle qui était maintenant la benjamine des Blacks. Ce dessin représente le piège à mauvais rêves que Missy nous avait appris à invoquer pour garder au loin nos cauchemars. Ainsi, ma petite Circé, même si tu bois la Goutte du Mort Vivant, aucun vilain monstre ne pourra t'attaquer pendant ton sommeil ! termina-t-elle à l'attention de la fillette qui avait déjà battu en retraite dans son giron.
-Bérénice, regarde un peu l'état de ta robe ! s'écria soudain Lady Black. Elle est couverte d'encre !
Surprise, la jeune fille baissa les yeux sur ses vêtements et vit qu'en effet de larges tâches sombres s'étalaient sur le délicat tissu blanc.
-Quelle tenue en présence de ton Oncle et de ta sœur ! Et quelle exemple pour tes nièces ! la fustigea sa mère.
-Je.. je suis désolée, Mère… J'ai voulu déboucher moi-même les encriers pour éviter ce genre de désagréments à Circ ; je n'avait pas vu… balbutia Bérénice, rouge de honte.
-Je n'ai que faire de ces pitoyables excuses ! Pourquoi faut-il toujours que tu sois aussi maladroite qu'une enfant ? Une Black n'est pas maladroite, Bérénice ! Va dans ta chambre, et n'en sors plus ! ordonna Lord Black.
-Allons, Père, commenta mielleusement Anguitia, la pauvre n'y peut rien, elle a trop fréquenté cette traîtresse d'Amelia…
-Amelia n'est pas une traîtresse ! répliqua violemment Bérénice qui, la main déjà sur la poignée de la porte, s'était retournée vivement.
Un silence de mort accueillit sa déclaration. Anguitia, fière de son effet, observait maintenant sa cadette d'un air narquois. Lord et Lady Black fixaient leur fille avec stupeur : jamais elle n'avait encore fait preuve d'autant d'insolence.
« Non, Amelia… Amelia n'est pas une traîtresse… continua-t-elle lentement. Amelia n'est plus rien, elle n'existe plus. Et il est inutile de parler sur ce qui n'est rien. Ce serait du temps perdu.
A nouveau, seul le silence lui répondit. Finalement, Lady Black prit la parole :
-En effet, Bérénice, et il n'est rien de pire que de perdre du temps. Et c'est pourtant ce que tu obliges à faire en restant plantée là, les bras ballants. Alors obéis à ton père et file dans ta chambre. Et ce n'est même pas la peine de reparaître au dîner !
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A suivre…
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Tadaaaaaaaaa !!! Fin du troisième chapitre dont, il faut le dire, les trois-quarts sont sur cette mâaagnifique famille Black-Malfoy… Et j'ai survécu à son écriture ! Et vous à sa lecture, on dirait…
RaR :
Lulu-Cyfair : Voilà la suite ! Tu as aimé Lord Black ? Eh bien que dis-tu de Lord Malfoy ? Je suis heureuse que « mon monde » te plaise, mais rendons à JKR ce qui est à JKR : les détails sont siens, je ne revendique que l'intrigue, même si j'avoue prendre un plaisir fou à tout réarranger son monde à la sauce mephiesque ! Zoob !
Docteur Gribouille : Oui, en effet cette fic change des traditionnelles histoires au temps du Golden Trio ou des Maraudeurs ; je l'ai justement écrite et reprise à deux moments où j'en avait assez de lire à peu près toujours la même chose, ou en tout cas des histoires où les mêmes personnages se retrouvaient inlassablement ! C'est aussi vrai que j'avais écrit un petit prélude de quelques lignes faisant le trait d'union entre les Templiers et Skia, je l'ai d'ailleurs ajouté dans ce chapitre en tant que « résum ». Si tu veux, j'ai également écrit une sorte de prologue que je n'ai encore jamais mis en ligne et qui expose la situation, mais que je trouve trop 'technique' : il définit en gros le contexte initial, et oui je le garde pour cette fic. Si tu veux, je peux te l'envoyer par mail, mais je ne le publierai pas sur ffnet. En tout cas, voilà la suite ! Zoob !
Pandore : en effet, ta review a disparu, mais c'est normal : j'ai retiré la fic du site avant de la republier, parce que j'ai remanié les deux premiers chapitres. Il semble que Lord Black ait un certain succès, je dois avouer qu'il est terrible (enfin à mon avis !), et cela tient sans doute au fait que je l'ai rendu manipulateur au possible ! Quant à ce cher Malfoy, tu as vu comment il a évolué dans ce chapitre (mwahahaha diabolique Mephie !). En ce qui concerne Latro, eh bien tu verras, je ne vais tout de même pas tout te révéler ! Zoob !
Melisandre : Que de compliments ! Continue, j'adore, lol ! Comme je l'ai dit plus haut, cette fic a été écrite dans un moment de ras-le-bol des personnages fades et construits tout d'une pièce ! L'être humain a de multiples facettes, des sentiments et des désirs contradictoires que diable ! J'essaie de rendre cette fic intéressante par l'évolution de l'intrigue vue de différents points de vue, raison pour laquelle, dans le chapitre 4, Lord et Lady feront leur entrée en scène. Enfin, l'humour qui est présent dans mes travaux en général (sauf peut-être dans Secondes d'éternit où je me suis essayée au tragique), eh bien c'est bien simple : il surgit toujours au moment où même moi je m'y attends le moins, c'est-à-dire au moment de l'histoire où soit il y a trop de tension dramatique et où j'éprouve le besoin de la relâcher un peu, la pauvre, soit où je m'embarque dans des récits trop détaillés où je n'ai pas réussi à me distraire grâce au cynisme de mes personnages. Je pense que c'est là la recette d'un « bon » humour ! J'espère que la continuation a été à la hauteur de tes espérances, et te saluant bien bas, je te dis au prochain chapitre ! Zoob !
