Disclaimer : à Rowling l'argent et ses persos (Gwendoline la Fantasque est mentionnée dans le tome 3), à moi mes propres persos, prière de ne pas y toucher sans mon consentement. (encore que j'imagine peu de personnes écrire sur cette époque, mais sait-on jamais…)
Titre : Gwendoline la Fantasque
Autrice : Mephie
Rating : G
Genre : Humor/Romance
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Chapitre 4 : en route pour Paris !
La fête battait son plein dans la taverne, lorsque Gwendoline y pénétra. Scannant la foule de son regard d'opale, elle repéra rapidement Latro, ce qui n'était pas bien difficile étant donné que le jeune homme était le centre de l'attention générale. Avec un soupir, la jeune fille s'assit à une table reculée, rejeta en arrière la capuche de sa cape, libérant par ce geste ses longues boucles qu'elle s'obstinait à ne pas vouloir définir comme blondes et réclama un rhum à la serveuse qui venait s'enquérir de sa commande.
Ignorant les regards insistants coulés vers les Serpoignards qui brillaient d'un éclat métallique menaçant à sa ceinture, ce qui contrastait d'ailleurs agréablement avec le cuir qui barrait sa chemise de flanelle, elle observa de loin le voleur qui était depuis maintenant trois ans son ami.
Elle n'était qu'en sixième année à Hogwart quand elle en était venue à l'idée de faire la tournée des bars dans l'espoir de se vider de son trop plein de ressentiment envers les ordres paternels. Franchement, qui n'aurait pas eu besoin de se défouler un peu après avoir appris qu'elle était destinée à devenir la femme de cet immonde Flint ?
Ses qualités de Metamorphmagus l'avaient énormément aidé, au moins autant que son goût pour le déguisement. La première fois, pour plus de sécurité, elle avait pris l'apparence d'un homme : une femme ne se rendait dans un tripot que pour y trouver quelques clients bien éméchés que l'alcool aurait rendu suffisamment imbus d'eux-mêmes pour se croire désirables, voire capables de satisfaire une de ces « maudites femelles » - fin de la citation. Et à voir les épaves qui se traînaient dans ces lieux de perdition, nul doute que l'alcool qui y coulait à flot était nécessaire.
Mais malheureusement pour elle, elle n'avait pas pensé que le jeune damoiseau dont elle avait l'allure attirerait autant les convoitises des voleurs en tout genre qu'une fraîche jeune fille ne le ferait avec des soûlards invétérés. Et c'est ainsi qu'elle avait surpris Latro la main dans sa bourse.
Il avait tenté de fuir sur un sourire d'excuse angélique avec la main pleine de Mornilles, mais elle l'avait saisi par le bras et attiré brutalement vers elle. Une mine stupéfaite et un coup de poing plus tard, Latro gisait les quatre fers en l'air sur le plancher tandis qu'Amelia s'éloignait à vive allure, pestant contre son peu de sens logique : les couches de vêtement cachaient peut-être sa poitrine à la vue d'autrui, mais certainement pas à … disons leur sens tactile quand ils lui tombaient dessus.
Elle s'était juré de ne plus recommencer à se travestir en homme. Au lieu de cela, elle avait fait une descente dans les coffres de son père, y puisant des Serpoignards. Ces armes étaient suffisamment réputées pour appartenir à de grands maîtres de la magie noire pour éloigner les curieux et intimider les plus belliqueux. Par précaution, elle s'était tout de même entraînée à les utiliser. La Salle sur Demande d'Hogwart lui avait été fort utile sur ce point : elle y avait trouvé livres théoriques et hologrammes de grands maîtres d'escrime en pagaille.
Et donc elle s'était à nouveau aventurée, cinq mois plus tard, dans le monde magique et fascinant des pires tripots d'Hogsmead. Mais cette fois elle avait un projet : démontrer à tous qu'une femme pouvait être utile à la communauté sorcière. Et plus particulièrement au service des Aurors, ces misogynes qui refusait tout élément féminin dans leurs rangs.
Et elle était tombée à nouveau sur son voleur. Ou plutôt il lui était à nouveau tombé dessus, après avoir fait un magnifique vol plané à travers l'une des fenêtre du Snake's Den. Apparemment, il était toujours aussi fauché puisque le patron lui hurlait de revenir payer son addition sous peine des pires tortures.
Gwendoline fut tirée de ses pensées par un léger mouvement sur sa gauche : La Fouine venait de s'asseoir en face d'elle d'un mouvement fluide et avait tendu la main vers la sienne :
« Depuis notre dernière rencontre, vous avez peuplé mes rêves, Miss…
-Estimez-vous heureux que vous fûtes la proie de rêves et non de cauchemars ! répliqua automatiquement la jeune fille. Malfoy's Way Of Life, quand tu nous tiens… pensa-t-elle en entendant sa réponse à la charmante entrée en matière du jeune blond.
-Jamais de cauchemar quand vous y êtes présente, sourit le jeune homme avant de baiser la main qu'elle lui avait finalement présentée.
-Oh ne parlez pas trop vite, vous ne me connaissez pas encore !
-Je connais vos yeux, et ne dit-on pas que les yeux sont le reflet de l'âme, Miss ? contra La Fouine avec un sourire joyeux.
-Cessez de m'appeler Miss, mon nom est Gwendoline, combien de fois devrais-je vous le rappeler, fit-elle, amusée, d'un air bougon que démentait le pétillement de ses prunelles.
-Oserais-je jamais prononcer ce nom divin qui désigne la plus divine des femmes ? murmura, faussement intimidé, son interlocuteur.
-La Fouine, mon ami, tu dis « femme », je dis « créature » ! s'exclama Latro en s'asseyant soudain à leur table. Gwennie chérie, tu es aussi resplendissante qu'une Naïade !
-Dois-je prendre ceci comme un compliment, Latro ? Les Naïades sont réputées pour être d'une beauté aussi envoûtante que celle des Sirènes, mais aussi tout autant – voire plus – dangereuses !
-Le danger, ma chère, répondit le jeune brun, c'est ce qui plait aux hommes ! Même si la beauté reste le principal critère capable d'éveiller l'attention masculine. Mais dis donc, ne t'avais-je pas dit de te faire belle ? soupira-t-il en désignant la tenue de la jeune fille. Tu ressembles plus à un guerrier barbare qu'à une frêle et délicate jeune fille ! Même si l'utilisation cuir est tout à fait intéressante ! Sauf que je ne l'aurais pas placé au niveau des …
La jeune fille soupira :
-Je ne philosopherai pas avec toi, nos conceptions sont par trop différentes, sache seulement que je n'ai pas pour ambition de commencer une période de catin de bas étage – une seule remarque et je te castre ! Et puis je ne suis pas là pour ça ! Si nous en venions à nos affaires ?
La Fouine afficha une mine affligée et fit mine de se lever.
« Non, non, jeune homme, fit Gwendoline en le retenant, vous restez ici ! Latro m'a dit que vous aviez l'intention de rallier Paris sous peu, et figurez-vous que cela pourrait arranger mes plans…
Latro fronça les sourcils, mais ne protesta pas. Au lieu de cela, il se retourna vivement vers le fond de la salle et fit un signe de tête à deux jeune filles brunes qui l'observaient discrètement. Gwendoline nota, réprobatrice, qu'il s'agissait des deux serveuses qui avaient été installées sur ses genoux lors de son arrivée à la taverne.
« On n'est pas ici pour que tu fasses le joli cœur !
-Voyons, Gwennie, ces deux jeunes filles, Aude et Aurore, sont la solution à tous tes problèmes…
-Latro, je t'interdis de mettre ma cousine dans une de tes entreprises foireuses ! protesta La Fouine.
-Et moi je t'interdis de lui interdire quoi que ce soit, cousin, protesta l'une des deux nouvelles venues. Latro est un confrère, et entre confrères, nous nous devons de nous entraider !
L'autre jeune fille se tourna vers Gwendoline, la main tendue :
-Je suis Aude, et Aurore que tu vois là est ma sœur ; et toi tu dois être Gwennie ?
-Mon nom est Gwendoline, et j'ai déjà interdit à Latro de le raccourcir ! fit Gwendoline en lançant un regard meurtrier au voleur. Apparemment, il est incapable de suivre des consignes simples…
-Bah, les hommes sont des idiots, mais des idiots utiles puisqu'ils sont faciles à berner ! philosopha Aude en s'asseyant près de La Fouine tandis que Aurore s'installait sur les genoux de Latro.
-Vous … travaillez ici ? finit par questionner Gwendoline.
-Dans un sens oui, dans l'autre non ! rit Aurore. Nous exerçons le même métier que Latro, si tu vois ce que je veux dire, et notre couverture est notre travail de serveuse. Mais… je crois savoir que nous avons une chose que tu veux ?
-C'est possible, si cette chose est une liste qui, il y a quelques jours encore, pesait dans la bourse d'un certain archevêque, acquiesça Gwendoline.
Aurore gloussa, aussi bien en réponse à la réplique de la jeune fille qu'à cause de la main de Latro qui venait de se glisser sous son corsage pour faire « connaissance » avec un petit corps froid très fin long d'à peine quinze centimètres.
« Nom d'un Troll à plumes ! Tu avais promis de ne pas emmener cette horreur ce soir, Aurore ! glapit le jeune homme, la faisant tomber de ses genoux.
-Allons, Latro, tu as fait peur à Cissa ! protesta la jeune fille en pêchant précautionneusement le petit serpent niché entre ses seins.
-Un choix inhabituel de familier, remarqua tranquillement Gwendoline qui avait porté la main à ses Serpoignards en voyant l'animal. Tu sais que sa morsure est mortelle ?
-Tu as l'air de t'y connaître en serpent, releva Aude qui observait sa sœur cajoler le reptile. Et ton choix d'armement est plutôt inattendu pour une soi-disant amie de Latro.
-Disons que je suis une personne spéciale, sourit la jeune Anglaise, et que vous n'avez pas à poser de questions autres que celles du genre : est-ce que cinquante Gallions seront assez pour que j'obtienne les petits parchemins dont nous parlions précédemment ?
-Cinquante Gallions ?demandèrent en même temps Latro, Aude et Aurore.
-Tu ne m'avais pas dit que tu avais une telle fortune, fit Latro, accusateur.
-Tout simplement mon cher, parce que je désirais que cette petite fortune reste entre mes mains jusqu'à ce que je puisse me procurer ces documents, d'une façon ou d'une autre, répliqua Gwendoline, puis reporta son attention sur Aurore et Aude. Puis-je voir les parchemins ?
-Puis-je voir les Gallions ? contra Aurore.
-Ils sont en sûreté, je n'irai les chercher que si j'ai confirmation que les papiers dont nous parlons sont bien ceux que je recherche, répondit la jeune Auror, les sourcils froncés.
-Oh mais les documents sont également en sûreté, commença Aurore.
-Montre-les lui, intervint Aude.
Aurore regarda sa sœur d'un air peiné puis dans un soupir, sortit des parchemins de son corsage et les lui tendit.
-C'est fou ce que ces petites choses recèlent comme merveilles, commenta Latro.
Gwendoline survola l'écriture serrée et calligraphiée avec soin, puis sorti elle aussi de son corsage une bourse qu'elle offrit à Aude.
-Je vous déconseille de l'ouvrir ici, cela pourrait aviver les convoitises, souffla-t-elle.
-Hey ! protesta Latro. Je ne vole pas mes consœurs!
-Tu sais, je ne vois franchement pas pourquoi tu te sens visé, Latro : je faisais allusion aux autres clients de ce splendide établissement.
Sans un mot, Aude tendit la bourse à sa sœur :
« Pourquoi n'irais-tu pas montrer à Latro la décoration d'une des chambres de l'étage ? Ca nous évitera par la même occasion des ennuis avec le patron qui semble nous trouver peu productrices !
Avec un sourire étincelant, Latro se leva d'un bond et tendit le bras à Aurore qui s'empressa de se pendre à son cou, et le dirigea vers l'escalier qui menait à l'étage, non sans se munir de la bouteille de rhum que Gwendoline avait commandé.
-Ils ne reviendront pas avant un bout de temps, commenta Aude faisant un clin d'œil à son cousin. Peut-être voudriez-vous vous divertir autre part ? Je sais que l'ambiance de cette taverne ne plait guère à mon cousin, Gwennie. Nous pourrions rallier le Manoir ? Aurore saura nous y retrouver.
-Le Manoir ? questionna Gwendoline, interrogeant la jeune blonde du regard.
-Notre petit chez-nous. Un endroit charmant pour le poète qu'est mon cousin. Il t'y déclamera Horace et peut-être même Catulle. Latro m'a dit que tu avais bénéficié d'une éducation solide, toi aussi. Tu sauras donc l'apprécier à sa juste valeur.
-Comment ça moi aussi ?
-La Fouine est le frère de lait d'un fils de comte. Il a partagé chaque instant de son enfance avec lui, ce qui en a fait le doux rêveur qu'il est aujourd'hui, au lieu du digne héritier du grand maître des voleurs Thierry-aux-mains-d'argent. Quelle perte pour le monde des voleurs… D'autant plus que le comte en question a fait faillite il y a plus de huit ans ! Notre confrérie n'a pu en tirer aucun avantage.
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De deux choses l'une : soit les Français avaient vraiment des goûts étranges en cuisine, soit la patronne de l'auberge avait repéré son accent anglais et avait fait exprès de lui donner ce qu'elle avait de plus mauvais, de plus gras et de plus écœurant sous la main pour constituer son petit-déjeuner.
En ronchonnant dans sa barbe, Figg engloutit rapidement ses petits pains, glissa l'argent qu'il devait dans la main de la serveuse dont le magnifique sourire baissa de trois crans au moins quand elle vit qu'il lui avait donné la somme juste, sans le moindre petit pourboire. Fichus vieux barbons !
D'un pas leste, le vieil Auror grimpa dans la diligence en partance pour Paris dans laquelle il avait réussi à se trouver une place. Il faut dire qu'avec la vague de procès pour paganisme qu'avaient déclenché les arrestations des Templiers, peu de monde se bousculait au portillon pour rallier les grandes villes de France, en particulier la capitale !
Avec un soupir de satisfaction, il se laissa tomber sur la banquette. Inconfortable, certes, mais au moins il était sûr de ne pas avoir à marcher et de ne pas prendre plus de retard qu'il n'en avait déjà sur Skia. Il était même presque certain de la prendre de vitesse, puisque aucune jeune fille blonde au caractère insupportable ne s'était présentée au service des diligences pour aller à Paris. Dire qu'il en était réduit à prétendre que la fille en question était sa fille. S'il avait eu une gosse pareille, il aurait tout fait pour la perdre dans la nature – pourquoi pas au beau milieu d'un fleuve bien profond ? – au lieu de lui courir après de la sorte ! Bref, il était presque sûr de la rattraper avant qu'elle n'aille se jeter dans la gueule du loup.
Figg frissonna en repensant aux informations qu'il avait pu extirper du traître Porsenna avant que celui-ci ne soit pris d'affreuses convulsions qui l'avaient achevé en quelques minutes. A bien y réfléchir, le souvenirs des brèves mais répugnantes dernières minutes du gobelin lui faisaient tout autant froid dans le dos.
Le vieux sorcier remua sur son siège dans l'espoir de trouver une position plus confortable. Tout allait bien se passer : il se rendrait chez le contact de Skia à Paris et y attendrait la jeune fille, ou obtiendrait des renseignements sur les endroits où elle opèrerait. Il allait la rattraper de toute façon, il en était pratiquement certain.
Pratiquement…
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Le lendemain matin, le Quartier Général des Aurors s'éveillait alors que le soleil apparaissait paresseusement à l'horizon, promettant une journée certes glaciale, mais pour le moins radieuse. Le murmure habituel des apprentis mal réveillés se dirigeant vers les salles d'entraînement se mêlait savamment aux ronronnements des bouilloires qui dans quelques minutes interminables rempliraient enfin des dizaines de tasses de thé qui tintaient d'impatience dans l'espoir charitable de réveiller un peu plus les Aurors qui avaient la chance incroyable de commencer le travail aussi tôt.
Tip Tap. Tip tap. Tipatipatip tap. Tip. Tip. Tap.
Quelques hurlements de douleur retentirent, puis il y eut un léger flottement dans la foule des apprentis. Magnus Maugrey, qui observait la scène depuis la porte ouverte de son bureau, envoya négligemment une note au service des médicomages alloué au ministère. Deux minutes plus tard, un des médicomages apparut, jeta un coup d'œil blasé à l'apprenti Auror qui se tordait sur le sol en tenant son pied, se décida à le stupéfixer, et transplana avec lui dans son service, non sans avoir fait comprendre à Maugrey qu'il était tout de même bien trop tôt pour déranger un honnête mage alors qu'il attendait sa quatrième tasse de thé matinale.
Maugrey prit note d'envoyer une boîte de chocogrenouille au service des médicomages pour Noël, ne serait-ce que pour s'assurer de l'avenir des orteils des recrues si Figg ne revenait pas de sa mission avant les fêtes de fin d'année pour reprendre ses rondes dans les salles d'entraînement.
Tip tap. Tap. Tipatipatip tap. Tip. Tip. Tap.
Une petite silhouette s'approcha furtivement du bureau de Figg et appuya son visage à la vitre. Personne. Vivement, elle se glissa à l'intérieur dans l'espoir d'y attendre le vieil Auror, mais ses yeux tombèrent sur une note affichée au tableau des ordres du jour et s'écarquillèrent : « ABSENT POUR UNE DUREE INDETERMINEE. EN CAS D'URGENCE, CONTACTER LE SUPERIEUR MAUGREY. EN CAS D'ETOURDERIE DANS LES SALLES D'ENTRAINEMENT, CONTACTER LE SERVICE DES MEDICOMAGES. » Le tout rédigé dans une écriture de cochon au dos d'une ancienne note de service.
Avec un couinement frustré, l'intrus se permit un tour d'horizon de la pièce, dans l'espoir de découvrir où était parti le vieil homme. Mais rien, a priori, dans le désordre incommensurable qui régnait dans la pièce, ne pouvait le renseigner, ni sur la destination du vieil homme grognon, ni sur l'identité de ce Maugrey.
Dépitée, Sally se dirigea lentement vers la porte vitrée. Miss Bérénice allait être déçue, et Miss Skia allait être empoisonnée, tout cela parce que Sally n'avait pas su trouver le vieil homme grognon.
L'elfe de maison allait sortir quand un remue-ménage incroyable s'éleva de l'autre côté de la porte. Sally se figea : avait-elle été repérée ? Oh la la… Miss Bérénice avait bien insisté sur le fait qu'elle ne devait être vue que du vieil homme grognon…
« Supérieur Maugrey ! Je vous avais prévenu ! Le service des médicomages n'a pas pour seule mission de rafistoler les orteils de vos jeunes recrues, surtout à une heure pareille ! »
Et le sorcier, un médicomage, sans doute, avait transplané après cette déclaration avec son blessé.
Les oreilles de Sally se relevèrent de triomphe : Sally n'avait pas failli ! Maugrey était l ! Il suffisait à Sally de trouver lequel de ces abrutis d'Aurors, comme disait Maître Lord Corax, était son Maugrey !
Armée d'un sourire en tranche de courge et de toute sa bonne volonté, l'elfe de maison s'aventura dans le Quartier Général des Aurors, avec la ferme intention de vérifier mes inscriptions de chacune des portes de ce service si cela était nécessaire pour retrouver le bureau de son Maugrey.
§
Gwendoline ouvrit un œil paresseux en sentant de petits doigts tenter de soulever ses paupières. Et le referma.
« Mim, je te jure que si tu n'arrêtes pas ton manège, je t'épile à la cire !
Un rire amusé la fit s'asseoir brusquement sur le lit :
« Je ne sais pas qui est ce Mim, mais je dois dire qu'il a bien de la chance d'être accepté dans ton lit ! Même si les châtiments dont tu le menaces sont des plus cruels…
-Latro ?
-Non, Merlin ! s'esclaffa le jeune homme.
-On ne t'a jamais dit qu'il était incorrect de s'introduire dans la chambre d'une demoiselle pendant son sommeil ?
-Hum… Bien sûr que si, mais vois-tu, quand ladite demoiselle se décide à faire la grasse matinée alors qu'elle a des fesses de sorciers gringottiens à sauver, je décide de passer outre les convenances. Si ça peut te consoler, par rapport aux autres jeunes filles dont j'ai visité la chambre – pour des motifs que je me refuse à t'expliquer afin de ne pas risquer ton évidente mauvaise humeur matinale – tu es…
-Tu. Te. TAIS ! grogna Gwendoline en passant derrière un paravent pour s'habiller. Et tu vas me chercher une tasse de thé, ajouta-t-elle après réflexion.
Une fois que la porte se soit refermée doucement, elle jeta un coup d'œil larmoyant à Mim qui commençait à redevenir visible :
« Tu sais que je déteste les réveils en fanfare et tu as laissé cette pipelette me réveiller. Avoue que tu t'es vengée de ne pas être venue à la soirée d'hier avec moi ! Mais c'était nécessaire : grâce à ces parchemins je sais dans quelles prisons les agents que je dois sauver ont été écroués. Et tu sais quoi ? L'une de ces filles avait un énorme, gros serpent planqué entre ses seins, tout prêt à te dévorer toute crue ! »
La Demiguise lui envoya un regard dubitatif avant de lui tourner le dos : un serpent ? Et puis quoi encore ?
La jeune humaine soupira : la soirée de la veille avait été des plus étranges. La taverne française n'avait pas différé de ses consœurs anglaises ; même fumée, même alcool imbuvable, même ivrognes toujours avides de débauche en tout genre. Mais elle devait reconnaître qu'elle avait été agréablement surprise de la suite, au Manoir – qui soit dit en passant n'étais qu'une bâtisse en ruines dont les catacombes avaient été soigneusement aménagées par la Guilde des Voleurs.
Elle y avait appris bien des choses sur la famille de La Fouine et Aude, notamment que ladite Aude n'avait aucun lien de parenté avec La Fouine ou Aurore, mais elle s'était liée d'une amitié indéfectible avec Aurore qui était en effet la cousine de La Fouine par son père. Entre deux odes dédiée à sa beauté « resplendissante dans le clair de lune », La Fouine lui avait confié que tout compte fait, on eut pu jurer que c'était Aude qui avait du sang de Voleur dans les veines et des liens de parenté avec Thierry-aux-mains-d'argent, car elle dégageait une autorité naturelle et faisait montre d'une dextérité peu commune dans l'art du vol.
Aude s'était retirée assez vite dans ses propres appartements, comme elle les appelait, mais Gwendoline avait apprécié la compagnie de La Fouine, sans doute bien plus qu'elle ne pouvait se l'avouer. Elle avait en effet eu rarement l'occasion de discuter musique ou littérature avec qui que ce soit, Mim ne comptant pas puisqu'elle ne répondait jamais aux commentaires de sa maîtresse. Oui, La Fouine avait été d'une agréable compagnie, et n'avait rien de l'obséquiosité sournoise des habituels flatteurs.
Et dans la même soirée, grâce aux parchemins que Aude et Aurore lui avaient vendu, elle avait réglé le derniers détail ennuyeux de sa mission, à savoir localiser ses cibles. L'archevêque auquel les deux françaises avaient volé ces papiers en même temps que sa bourse n'aurait sans doute pas l'idée de se vanter de cette boulette et de transférer les Templiers mentionnés en d'autres geôles. Et de toute façon, tous ceux qu'elle devait préserver étaient désormais domiciliés à la prison de Paris.
En parlant de Paris, il serait temps de se préparer pour le voyage… songea-t-elle en allant farfouiller dans son sac de voyage pour en ressortir un assortiment de dagues en tout genre et d'autres armes plus hétéroclites. Les Serpoignards étaient à exclure, elle les avait déjà portés la veille, et elle aimait faire dans la diversité, une manie qu'elle avait développée dans sa plus tendre enfance au grand dam de ses parents qui voyaient d'un fort mauvais d'œil d'avoir une fille blonde puis brune puis rousse et ce, dans la même journée … Mais d'un autre côté, Aude les avait remarqué, ce n'était pas le moment de se balader avec d'autres colifichets « empruntés » dans l'armurerie de sa Très Noble et Très Ancienne Famille… Ou plutôt ex Très Noble et Très Ancienne Famille.
Le regard de la jeune fille atterrit sur une fine dague à la lame légèrement ondulante, ce qui lui évita d'avoir à se pencher sur l'épineux problème moral qui voulait qu'elle ne faisait plus partie de la Famille Black, et donc qu'elle devrait peut-être songer à rendre ces objets. Un kriss. Pourquoi pas ? Elle l'avait eu en cadeau deux ans auparavant, lui était bien à elle, et ne s'en était jamais servi, trop soucieuse que quelqu'un puisse confondre l'arme avec une langue de Cobra, dont la possession était interdite sous peine d'emprisonnement à vie à Azkaban en Grande-Bretagne. Tout cela parce que cette arme était caractéristique de la Guilde Sorcière des Assassins. Autant profiter de cette petite excursion en France…
Tout compte fait, elle n'aurait pas à passer par l'adresse indiquée sur le parchemin du vieux Gringotts puisqu'elle savait déjà où se trouvaient ses cibles et avait veillé à se munir du matériel nécessaire…
§
Tip tap. Tipatipati…
Dans un plop à peine audible, Sally se transplana de justesse dans le bureau – vide heureusement – qu'elle voulait inspecter, après avoir évité juste à temps le troupeau d'apprentis Aurors qui arrivait en retard au pas de course – tout de même – à l'entraînement.
Il fallait faire vite maintenant, Sally devait revenir au Manoir avant le petit-déjeuner pour que l'absence de Sally ne soit pas remarquée. Jetant un œil à travers la fenêtre de la porte qu'elle atteignait à peine en se tenant sur le bout des orteils, la jeune elfe vit une porte se refermer sur un homme d'âge mûr dans le mur d'en face. Et sur la porte, en lettres dorées…
Sans attendre de vérifier clairement son point d'arrivée, Sally claqua des doigts et atterrit dans ce bureau si convoité. Perchée sur la lampe. Et le Supérieur des Aurors n'avait rien remarqué, trop occupé à engloutir sa tasse de thé tout en lisant un rapport.
Ou alors il faisait semblant de ne pas avoir remarqué Sally et attendait le bon moment pour embrocher Sally sans que Sally puisse lui communiquer le message de Miss Bérénice pour le vieil homme grognon. C'est du moins ce que Maître Lord Corax avait l'habitude de faire avec les intrus qui se faufilaient dans son bureau sans permission. Oh, tout aurait été si simple si le vieil homme grognon avait été l !
Prenant son courage à deux mains, Sally n'éclaircit doucement la voix. Surpris, Maugrey bondit hors de sa chaise, pour se trouver nez à nez avec l'elfe accrochée à sa lampe.
« Euh… Bonjour ? tenta Sally, les oreilles repliées en arrière de crainte.
-Bonjour, jeune… elfe, répondit le Supérieur des Aurors, assez décontenancé. Vous appartenez à Lord Black, je suppose ? fit-il en désignant la marque sur le bras frêle de l'elfe de maison.
-Oh… euh… oui, mais Sally vient pour Miss Skia ! commença-t-elle à babiller. Miss Skia est en grand, grand danger ! Et Miss Bérénice a dit à Sally de tout raconter au vieil homme grognon, mais Sally n'a pas trouvé le vieil homme grognon parce que le vieil homme grognon est absent pour une durée indéterminée ; alors Sally s'est dit que Sally devait tout dire au Supérieur Maugrey, comme le dit la note du vieil homme grognon, et voilà, termina-t-elle avant de reprendre une large inspiration et de laisser échapper un petit soupir fier.
Maugrey cilla. Il était six heures du matin, il était dans son bureau et écoutait une elfe de la Maison des BLACK lui raconter une histoire qui incluait Skia, Bérénice - Black sans doute - et un vieil homme grognon absent. Y avait-il plus surréaliste ?
-Bien, Sally, vous allez me raconter tout cela encore une fois… ou plutôt répondre à mes questions, et sans mentir s'il vous plaît. Et sachez qu'en tant qu'Auror, gronda-t-il en prenant son air le plus menaçant, je saurai si vous me mentez.
Sally eut la bonne idée de paraître effrayée, ce qui rassura un peu Maugrey : il n'aurait qu'à faire face à une elfe particulièrement babillarde et non retorse.
-Maintenant, descendez de cette lampe, et dîtes-moi qui vous envoie ? »
§
Une demi-heure plus tard, Sally était en larmes.
Maladroitement, Maugrey tentait de la réconforter, mais ne réussissait qu'à augmenter le débit des pleurs.
« Et ma pauvre Miss Skia qui est toute seule chez les Malfoys ! se lamentait l'elfe.
-Allons, Skia n'est pas chez les Malfoys, elle est en France ! Ce n'est pas parce qu'on vous a dit que la France était le pays d'où venait les Malfoys quand ils sont rentrés de leur voyage de noces que cela signifie qu'ils en sont originaires ! tenta de lui expliquer l'Auror.
-Mais ma Miss Skia est en danger et personne ne va aller l'aider ! sanglota-t-elle.
-Je vous ai dit que Figg – ou le vieil homme grognon, comme vous l'appelez – est déjà parti la sauver… Ce n'est pas parce que je n'ai aucun moyen de les joindre que votre Miss Skia est forcément condamnée ! Calmez-vous, voyons… dit-il en l'observant se moucher bruyamment dans le vieux morceau de rideau qui lui servait de vêtement. Et vous voulez que je vous dise un secret ?
Sally renifla d'un air malheureux en l'interrogeant du regard.
« Figg est un médium ! Certes pas aussi doué que sa grand-mère, mais il saura, j'en suis sûr, détecter chaque danger qui menacera votre Miss Skia et l'en protègera ! » souffla-t-il tout en faisant un discret moulinet de sa baguette.
Ce n'était pas une information à laisser filer à tout vent.
Sally sembla peser le pour et le contre, se demandant si l'homme ne disait cela que pour la rassurer – Miss Skia lui avait souvent joué la comédie de la sorte avant de partir en mission, et Sally avait appris à discerner les mensonges de la vérité. Mais le Supérieur des Aurors ne montrait aucun tic nerveux, et il regardait Sally droit dans les yeux.
Non, il ne simulait pas ! décida l'elfe de maison en essuyant les dernières larmes qui lui barbouillaient le visage.
Puis, lui offrant son plus beau sourire, l'elfe le remercia vivement de l'avoir reçu, tout comme elle avait vu certaines personnes le faire envers son Maître, et prit congé.
Une fois l'elfe disparue dans un léger plop, Maugrey soupira et décida d'envoyer pour Noël une demi-douzaine de boites de chocogrenouilles après qu'un hurlement de douleur éclate à nouveau dans la salle d'entraînement et résonne de façon particulièrement désagréable dans sa pauvre tête qui aurait bien eu besoin d'une décoction d'écorce de saule !
§
Le soleil brillait déjà haut sur Paris ; détrousseurs et malheureuses comptaient déjà leur butin d'une matinée bien remplie dans les recoins sombres de la Cour des Miracle. Cependant, il était une écumeuse de bas de laines qui n'en était encore point là, bien au contraire ! La belle ne faisait que commencer sa journée, en l'occurrence en tête-à-tête avec un baron… Il faut dire que ses proies, non seulement consentantes à ses soustractions, ne ressemblaient guère au menu fretin qui contentait à son insu les rebus de la populace.
« … n'est-ce pas, Milady ?
Lady cilla, fixant son interlocuteur de ses prunelles mordorées, s'attardant sur l'œil concupiscent, la mine affable.
-Cher baron, commença-t-elle d'une voix mielleuse, mes services se limitent au divertissement de votre tendre épouse, je n'existe que pour veiller à ce que sa … sensibilité ne soit point choquée de vous savoir en galante compagnie autre que la sienne. Il est tellement vite arrivé de nos jours, que des révélations impromptues gâchent des unions aussi parfaites que la vôtre… Et songez donc au courroux de Monsieur votre beau-père si sa fille venait à se retirer au Carmel pour y dépérir de douleur… Douleur dont vous seriez la cause immédiate… Et songez qu'il n'hésiterait sans doute pas à vous jeter à la rue s'il avait connaissance de certaines autres informations…
L'homme blanchit sous la menace, en oubliant instantanément l'idée de faire des avances à sa redoutable créancière. Ce n'était pas le moment de faire capoter l'affaire qu'elle lui avait proposé. Se confondant en protestations creuses, il l'assura que jamais cette idée ne l'avait effleurée, prétexta une affaire urgente à régler et prit congé.
Lady soupira de dégoût une fois la porte fermée. Elle contempla la petite bourse qu'il lui avait laissé en fronçant les sourcils : non seulement il était incapable de payer la somme convenue pour que Lady arrangeât un incident qui occupât la baronne pendant l'absence de son mari, mais en plus il ne savait pas où était sa place. L'accord avec ce goujat serait renégocié dans la semaine par quelques unes de ses gens, décida-t-elle. Il était si simple de le dénoncer comme partisan des Templiers… Il suffirait que les dénonciateurs ne puissent faire aucun rapport avec elle.
Un sourire étira les lèvres pâles de la jeune femme. Personne ne ferait e rapprochement puisque personne ne savait qu'elle existait. Seul un Metamorphmagus pouvait se vanter d'être aussi apte qu'elle au déguisement : Lady pouvait se flatter d'avoir des dizaines de noms d'emprunt, ou même des dizaines de visages d'emprunt, et ce, grâce à ses talents de maquilleuse et de comédienne. Sa vie n'était qu'une longue mascarade, et la seule personne capable de la percer à jour à tout instant n'était autre que son frère. Un vilain petit serpent qu'elle aurait volontiers étripé de ses mains si Père lui en avait donné l'autorisation. Pas l'occasion, non, ça elle était parfaitement capable de la saisir seule. L'autorisation, c'était autre chose : elle avait essayé, un jour, de passer à l'acte sans cette fameuse autorisation. Et elle avait écopé d'une semaine de corvées dans la plus immonde des auberges que Père avait pu trouver. Et elle qui avait voulu lui prouver qu'elle valait mieux que Lord en guise de cadeau de bienvenue…
La jeune femme secoua ses boucles blondes d'un air déterminé. Peu importait de ressasser le passé de la sorte. Père lui avait donné une mission, la missive venait d'arriver le matin même. Une petite traîtresse à éliminer des rangs… Elle sourit. Jamais encore elle n'avait eu l'occasion de porter la main sur un des membres de la Famille. Il est vrai que cette petite sotte n'en faisait partie uniquement parce que sa mère était la sœur de Père, mais enfin ! C'était une mission de première importance qui démontrerait combien Lady méritait la reconnaissance de Père. Sans nul doute qu'après sa réussite, il la reconnaîtrait, ou mieux : lui ferait épouser Lycaon Malfoy. Elle deviendrait ainsi la première Dame de la Famille. Et Lord serait égorgé dans un coin sombre. Cela lui apprendra à se rire d'elle et de ses ambitions, à toujours affirmer qu'elle lui devait obéissance parce qu'il était né le premier.
Non, Lord ne lui mettrait pas de bâton dans les roues cette fois, décida-t-elle en approchant la missive de son Père des flammes qui brûlaient dans l'âtre de la cheminée. Pour la simple raison qu'il ne saura même pas ce qui arrive.
Les flammes s'élevèrent brusquement à l'assaut du parchemin, léchèrent le sceau de cire magique. Celle-ci se désagrégea dans un petit sifflement. Si Lady n'avait eu le Sang de la Famille dans les veines, elle eut été empoisonnée par le venin emprisonné dans la cire maintenant fondue. Les ombres jouèrent sur le beau visage de la jeune femme, se plaquant sur la peau comme un masque hideux. La mascarade allait reprendre, et la valse d'ouverture ne serait autre qu'une danse macabre qui emmènerait Amelia Black dans les ténèbres pour l'y lier à jamais !
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A suivre !
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RaR :
Avant tout, toutes mes excuses pour le retard, mais la semaine a été particulièrement riche en évènements… Et Pandi, interdiction de râler, parce que ton anniv en faisait partie de ces évènements …
Bridget Malfoy : Voilà la suite ! Alors comme ça un membre de la famille Malfoy lit cette fic ? Prière dans ce cas de ne pas frapper l'autrice pour toutes ces révélations sur vos vieilles histoires de famille o ! Merci de m'avoir reviewée !
Melisandre : Pour l'instant, seule Lady est entrée en scène… J'avais déjà un retard monstre, alors j'ai préféré me concentrer sur elle au lieu d'esquisser Lord tout de suite, pas question de le bâcler, le pauvre… Je n'ai pas lu Angel Sanctuary, même si je suis une lectrice de mangas en tout genre… Mais par contre je vois à peu près qui sont les deux persos principaux, c'est à eux que tu fais allusion ? Ils ne sont pas jumeaux, il me semble… Si je me trompe, toutes mes excuses !!! Quoi qu'il en soit, je suis heureuse que mes Blacks et Malfoys te plaisent, j'ai eu à cœur de garder « l'esprit de famille » ! Un grand merci pour ta review !
Lulu-Cyfair : J'ai tenté de répondre un peu à tes questions en écrivant ce chapitre… Pour cette chère Anguitia, eh bien je dirais qu'elle veut fournir à la famille Black une lignée d'empoisonneuses, mais ça a du foirer quelque part entre le 14e et le 20e siècle ; parce que quand on considère la débrouillardise peu développée de Pansy ! Enfin… Rowling nous cache peut-être des choses. En tout cas, tout cela me donne quelques idées de lutte sans merci entre cette dynastie Parkinson d'empoisonneuses et la famille Rogue (ou Snape), pourquoi pas à la Renaissance ou au 19e siècle ? (J'ai écrit de petits one-shots déjà sur la famille de notre vénéré prof de Potions.) En tout cas, merci de ta review !
Docteur Gribouille : Désolée !!! La suie n'aura pas été rapide, mais je tente de concilier les demandes des lecteurs avec mes propres projets sur le déroulement de l'histoire ! En tout cas, j'espère que ce qui est dans ce chapitre compense le retard… Et merci pour ta review !
