Note : Je ne poste que la première partie de ce chapitre qui est divisé en trois. J'aimerais répondre aux reviews mais il paraît qu'on n'a plus le droit… Donc, laissez-moi avec vos avis vos adresses mails et je vous répondrai individuellement ! Comme vous avez sans doute deviné, j'ai eu du mal avec ce chapitre, j'ai du remanier complètement mon plan initial, alors que tout était prévu jusqu'à l'épilogue !
Je vous souhaîte à tous de joyeuses fêtes!
Chapitre 7 : le parfum des rosesRoseraie de la Très Noble et Très Ancienne Famille des Blacks.
Pour la première fois de sa vie, Bérénice voyait la Très Noble et Très Ancienne Maison scintiller littéralement dans la nuit tombante. Sa mère n'avait sans doute pas lésiné sur les frais : chaque pièce ouverte aux invités était illuminée par des dizaines de chandelles, et dans la salle de réception, les tables croulaient sous l'argenterie – la grosse artillerie – frappée au sceau des Blacks et dans laquelle attendaient sagement les entrées froides, préservées de la chaleur et des coulées de cire des chandelles par un charme discret.
Et même, les elfes de maison avaient été sommés de « revêtir » des taies d'oreillers ou torchons propres et sans trou aucun. De source sûre, la jeune fille savait également que la pauvre Sally se faisait un sang d'encre aux cuisines pour chaque plat qui allait être servi aux invités : la soupe n'allait-elle pas être trop salées ? Le gigot trop cuit ? Les divers fruits trop mûrs ou pas assez astiqués ? Le gâteau – pire de tout – arriverait-il réellement intact à table, sans que les elfes de maison encore enfants – ou même les enfants de la famille Black d'ailleurs – n'y posent leurs doigts potelés ? La pauvre allait sans doute finir la soirée à s'assommer à coups de hache sur le crâne, d'autant que ses maîtres n'étaient jamais avares en critiques, bien au contraire…
Bérénice soupira. Cette fête pouvait tout aussi bien être son enterrement ! Et d'ailleurs, si on y songeaient bien, sa robe blanche comme neige pourrait faire un linceul des plus acceptables… si on ôtait un ruban par-ci par-là. Se résoudre à épouser Nero Flint. Devenir… Lady Flint ? Et puis quoi encore ? Elle avait depuis bien longtemps qu'il lui fallait sacrifier ses rêves de petite fille sur l'honneur de la Famille, mais ça ! Il devait bien y avoir des limites dans les règles de la Maison des Blacks, non ? D'autant que le futur époux était sadique et cruel ! Et Amélia le lui avait assez rappelé alors qu'elle se lamentait de voir en « cet immonde fils de Troll » son futur cher et tendre !
Mais si elle n'épousait pas Nero, la Maison le lui ferait payer…
Elle frissonna. Amélia allait payer de sa vie ce refus, et maintenant, elle envisageait – non – elle était décidée à suivre ses traces. Un instant, Bérénice se demanda si son corps serait retrouvé un jour : en effet, comment songer un seul instant qu'elle s'en sortirait autrement qu'à l'état de cadavre ? Personne n'échappait à la vengeance de l'honneur des Blacks, surtout depuis qu'ils s'étaient alliés aux Malfoy.
L'honneur… Avec amertume, la jeune fille se remémora le Serment que toute Black devait prêter au moment de ses sept ans :
Honneur à Toi, Morgane, Maîtresse de Arts Sombres,
Me voici ta fidèle au cœur de la Pénombre ;
Apprends-moi ton art Pur, à devenir Poison,
Que je sois désormais utile à ma Maison.
Sa sœur aînée, Anguitia, avait mis en œuvre sa promesse ainsi faite en la prenant au pied de la lettre – preuve de sa si grande originalité – et était devenue Maîtresse des Potions, titre fort envié tout de même. La plus jeune, Amélia, avait décidé de tourner la promesse à son avantage, et avait décrété que la pureté et l'honneur de la Famille n'étaient pas ceux que prônaient ses parents, qui, à son avis, les corrompaient. Elle s'était gagné le surnom de petit poison dès l'enfance de la part des membres de la Famille, et Bérénice aurait pu jurer voir un sourire béat éclore sur les lèvres de sa sœur à chaque fois qu'on l'affublait de ce nom. En grandissant, elle avait presque tout fait pour nuire aux Blacks.
Mais Bérénice n'avait pas eu cette force : elle était jusqu'alors restée le poison lénifiant qui endormait toute d'autrui envers la Famille : des gens qui ont élevé une si gentille fille ne pourraient pas être les affreux mages noirs manipulateurs qu'on dit qu'ils sont, n'est-ce pas ? Mais bientôt, songea-t-elle avec optimisme, ce serait elle qui s'endormirait au contact d'un poison, qu'il ait pour nom Flint ou arsenic. Le passage de l'éveil au sommeil serait tout autant douloureux de toute façon.
Avec un sourire amer, elle leva les yeux vers le ciel pur de toute nuée en ce soir d'octobre : la constellation de la Chevelure de Bérénice était déjà visible, nichée au plus profond de l'éther. La reine Bérénice avait selon la légende sacrifié sa chevelure aux dieux pour que son époux, l'être qu'elle chérissait le plus au monde, revienne sain et sauf d'une guerre lointaine. Eh bien ce ne serait pas la jeune Black qui ferait de même ! Certainement pas pour un Flint, tout futur Lord qu'il soit ! Oui, elle ferait mine d'accepter les fiançailles. Mais jamais elle ne dirait le « oui » fatidique au mariage ! Et avec un peu de chance, cela ferait suffisamment perdre la tête à son père pour qu'il trahisse son savoir de magie noire malgré les invités. Avec une démonstration des Arts Sombres en public, il serait sans aucun doute arrêté et mis en prison. Si Bérénice en réchappait, elle n'aurait qu'à prendre ses jambes à son cou et prendre un bateau pour la France : mieux valait mettre au moins une mer entre soi et la Famille Black quand on faisait honte à celle-ci.
Et avec un peu de chance, Amélia aura échappé aux assassins lancés à ses trousses par les Black et la recueillerait. Et puis elles feraient face ensembles et vaincraient les assassins que la Famille ne manquera pas de lancer sur Bérénice, et aussi ceux payés par les Flint tiens ! Tout semblait tellement simple avec Amélia ! Aussi bien les bêtises que la magie.
Et personne ne poserait ses salles pattes sur les cadettes Blacks ! Après tout, tout le plan reposait sur Amélia et, celle-ci avait de la ressource et un caractère assez trempé pour faire face aux pires des criminels, comme l'avait confié le Supérieur des Aurors à Sally lors de la visite secrète de l'elfe de maison au Quartier des Aurors. Il faudrait songer à inviter Maugrey à la noces, histoire qu'il y ait un représentant de l'ordre pour faire emprisonner son père, songea distraitement la jeune fille.
« Bérénice ?
Elle sursauta violemment et lorsqu'elle se retourna avec vivacité, ce fut pour se retrouver nez à nez avec Nero Flint, dont – était-ce un tour de son imagination ? – les pupilles semblaient brûler d'une satisfaction malsaine.
-Sir Nero, le salua-t-elle, esquissant une légère révérence qui lui permit de s'éloigner de quelques centimètres du jeune homme – distance vitale , à ce qui lui semblait soudain.
Un fin sourire se dessina sur le visage du sorcier.
-Il est inutile de me fuir, jeune Bérénice, le savez-vous ?
-Je le sais, répondit-elle avec affabilité. Vous ne feriez aucun mal à votre fiancée bien sûr : quel homme serait assez sot pour effrayer sa promise quelques heures avant qu'elle doive faire savoir son choix d'accepter ou de refuser et de lui rejeter en pleine face sa demande en mariage ? Et en public qui plus est… Non, Sir Nero, vous n'êtes pas un fou, s'amusa-t-elle en se penchant pour humer le parfum de l'une des roses. N'est-ce pas ? fit-elle en se redressant.
-Bien entendu, répartit-il avec un calme inquiétant. Je venais juste vous saluer et respirer l'odeur envoûtante de ces roses.
-C'est une espèce que ma sœur aînée a créée grâce à ses dons merveilleux pour les Potions, acquiesça Bérénice, décidant de s'amuser un peu. Pour ma part, je préfère le rose tendre de celles qui sont dans le jardin d'hiver , sur le côté Nord de la maison. . Si vous voulez voir les roses, demandez donc à un elfe de maison de vous en indiquer le chemin. Vous n'en trouverez malheureusement pas ici, Anguitia affirme qu'elles ne supporteraient pas les fraîches températures automnales, au contraire de celles-ci, qui sont d'un rouge plus sombres, presque couleur sang, comme vous pouvez l'admirer, fit-elle en tendant la main pour effleurer les pétales soyeux de l'une des fleurs. »
Avant même qu'elle n'ait pu réagir, elle sentit plus qu'elle ne vit la main de son interlocuteur recouvrir la sienne et la resserrer avec violence sur la rose. La jeune fille ne put retenir une exclamation de surprise mêlée de douleur lorsque les épines naissantes sous les pétales transpercèrent sa paume fragile et ses doigts délicats.
« Tu croyais pouvoir me menacer, petite fleur ? siffla Flint en la plaquant dos contre lui, la maintenant étroitement serrée.
-Lâchez-moi immédiatement ! riposta la jeune Black, ses yeux lançant des éclairs autant de dégoût que de peur. Lâchez-moi ou je…
-Ne me menace plus jamais, coupa-t-il en articulant soigneusement au creux de son oreille, broyant presque sa main. Tu n'es rien, et tu ne peux rien contre moi, tu n'as même pas ton mot à dire dans notre mariage : ton père te donne à moi, et j'ai la bonne grâce de t'accepter en guise de réparation à l'affront que ta petite sœur nous a fait. Tu n'es rien d'autre qu'une monnaie d'échange. Et je ne suis pas l'un de ces paons ridicules qui viennent faire la roue devant toi et que tu dois t'ingénier à distraire. Alors à l'avenir, inutile de babiller botanique, je ne suis pas là pour te compter fleurette. Est-ce clair ? »
Elle ne répondit pas, les larmes aux yeux. Ce type était malade, et elle pensa tout à coup que son magnifique plan d'évasion rencontrerait en lui un sérieux obstacle.
« Est-ce CLAIR ? » rugit-il.
Tremblante, elle acquiesça. Alors, lentement, il desserra l'étau de ses doigt et laissa sa main martyrisée glisser le long de la robe blanche de la jeune fille. Doucement, elle tenta de faire jouer ses doigts et retint une grimace à la brûlure qui se faisait sentir là où les épines avaient pénétré sa peau.
Quand elle tenta de s'éloigner, il la retint sans ménagement, mais au moment où elle allait protester, la porte communiquant avec la maison s'ouvrit en grand et la voix d'Anguitia s'éleva :
« Nero, mon cher, il n'est pas très sage de votre part de bécoter ma sœur avant que mon père ne vous ait promis officiellement sa main ! Enfin, je suppose qu'il faut que jeunesse se passe, soupira-t-elle tragiquement. Quoi qu'il en soit, il faut que vous soyez tous deux dans la salle de réception d'ici à quelques minutes, sinon Mère va hurler ! Alors à tout de suite ! »
La porte se fit entendre à nouveau et se referma sur la roseraie silencieuse.
Toujours maintenue avec force par son futur fiancé, Bérénice sentit une froide colère l'envahir : comment sa sœur pouvait-elle agir avec autant de désinvolture ? Comment Flint osait-il ? Elle repoussa brusquement son étreinte, avec une envie folle de fouler des pieds avec rage les roses sombres qu'elle avait commenté tantôt. Une fois hors de portée du jeune homme, surpris par sa réaction, elle saisit à pleine main les tiges des roses, les arrachant d'un coup sec sans même sentir la douleur et de toutes ses forces gifla Flint au visage au moyen du bouquet ainsi formé.
Reculant sous le coup de la douleur, il ne tarda pas à réagir en la giflant à toute volée. Elle tomba au sol, déséquilibrée.
« Maudite petite peste ! cracha-t-il, des gouttelettes de sang glissant sur son visage égratigné.
Il la gifla à nouveau alors qu'elle tentait de se redresser, puis la releva de force en la saisissant par sa chevelure.
« Ne recommence plus jamais ça ! tonna-t-il, hors de lui.
Un peu sonnée, Bérénice se demanda un moment pourquoi toutes les étoiles de sa constellation s'obstinaient à tournicoter autour de sa tête, et alors qu'elle cherchait un point de repère visuel auquel se raccrocher, son regard tomba sur le poignard glissé à la ceinture du sorcier. Un Serpoignard. Aux dernières nouvelles, qu'Amélia lui avait fournies d'ailleurs, il se pavanait avec trois de ces armes blanches, et elle se demanda distraitement où étaient passés les deux autres. Et elle le lui demanda, d'un air candide.
Cela eut pour effet de rendre Flint encore plus furieux, bien qu'elle avait eu l'impression quelques minutes auparavant de lui avoir fait atteindre le summum de la colère.
-Tu crois encore pouvoir pavaner en me rappelant que ta sœur a eu le dessus sur moi pour ces poignards, hein ? » cinglait-il en la secouant comme un Saule cogneur.
Comme fascinée par le scintillement de l'arme sous la lueur des étoiles, mais tout de même bien embêtée par le tangage auquel il soumettait son corps, elle ne répondit pas, ce qui ajouta à sa colère : ivre de rage, il mit ses mains autour du cou délicat et serra. Ce geste produisit un déclic chez Bérénice qui tenta de se saisir du Serpoignard.
Tendant désespérément la main, elle touchait à peine le manche de l'arme. Se tendant de tous son corps, elle réussit au bout de quelques secondes à le prendre en main, et, alors qu'elle commençait à voir des étoiles les yeux fermés, elle frappa au hasard !
Flint eut un hoquet étouffé et la relâcha d'une main, pressant sans doute sa blessure. Bien, elle devait l'avoir touché, mais pourquoi ne la lâchait-il pas ? Elle le frappa une deuxième fois, les yeux résolument fermés – elle n'était pas un assassin, et le sang lui faisait horreur, et se dégagea brutalement, tombant en arrière sur les rosiers, mais elle ne sentait même plus les griffures des épines.
Mais déjà, il se reprenait, la saisissant à nouveau par les cheveux avec des borborygmes incompréhensibles. Elle ouvrit les yeux sous la douleur, mais cette fois, elle n'hésita pas et trancha d'un mouvement brusque sa chevelure couleur de lune. Perdant l'équilibre, Flint prit contact avec le sol de manière assez rude, Bérénice tombant sur lui. Elle lâcha le poignard quand l'impact eut lieu avec le dallage glacé.
Affolée, elle se rejeta vivement en arrière, tout contact avec lui provoquait une nausée violente, et rampa sur les avant-bras afin de mettre le plus de distance possible entre eux. Mais lui se releva et elle le vit, impuissante ramasser le Serpoignard alors que la terreur la glaçait d'horreur. Il avança d'un air menaçant vers elle mais soudain une détonation jaillit de nulle part et il se retrouva projeté contre la porte de chêne de la roseraie. Bérénice remercia l'ancêtre Lazare qui avait fait pourvoir la maison de si solides portes. Aussitôt après, elle sentit de petites mains s'empresser sur son visage et reconnut une Sally épouvantée :
« Miss Bérénice ! Miss ! piaillait dans un chuchotement le petit être. Sally a voulu protéger Miss Bérénice ! Miss Bérénice va bien ?
Se remettant dans la position assise avec précaution, la jeune Black porta sa main valide à son cou où commençaient à apparaître des arques violacées.
-Je… Je crois… Est-ce qu'il est… commença-t-elle en désignant du regard le corps avachi de Flint qui ne montrait aucun signe de vie.
-Sally… Sally croit que Sir Flint est K.O. », croassa l'elfe, se rendant compte qu'elle venait de faire faire un vol plané avec atterrissage forcé à l'un des plus importants invités de son Maître.
Avec réluctance, elle délaissa sa jeune maîtresse pour s'approcher de lui.
« Sir Flint est blessé à la tête, Miss Bérénice, annonça-t-elle, effarée. Il y a du sang, du sang qui coule ! » La voix de l'elfe montait dans les aigus au fur et à mesure de ses constatations. Et comme cela vrillait les tympans de la jeune fille, celle-ci décida d'agir.
« Sally, reviens iciet aide-moi à me lever ! Il faut que j'aille dans ma chambre me changer. Et nous partirons très vite et très loin.
-Du sang… se lamentait encore l'elfe en manipulant dans tous les sens la tête du sorcier.
-Sally !
L'appel sembla trouver un écho dans les larges oreilles du petit être qui se tourna vers sa maîtresse. Et ses yeux devinrent ronds comme des soucoupes.
-Miss Bérénice ! Vos cheveux ! Oooohhh ! Lady Black va être furieuse !
-Calme-toi ! C'est bien pour ça et surtout pour tout le reste qu'il faut que je parte, Sally, et pour cela, j'ai besoin de toi. Tu veux bien quitter cette affreuse maison avec moi ?
-Partir ? couina l'elfe de maison d'une voix incertaine.
-Oui, partir, mais décide-toi très vite, le temps presse ! s'emporta Bérénice.
Un silence brutal s'abattit après cette explosion de voix. Un instant, tout sembla suspendu. Puis Sally s'activa, ramassa le poignard et courut vers la jeune fille pour lui saisir la main et l'entraîner vers l'un des recoin de la roseraie.
-Sally connaît une cachette, Miss Bérénice. Sally va vous montrer et vous soigner. Sally prend aussi le poignard, pour fabriquer l'antidote.
-Mais quel antidote ?
-L'antidote que Miss Amelia a montré à Sally, pour le poison des Serpoignards. Sally a beaucoup appris sur les potions avec Miss Amelia, en glissant sa main dans l'encoignure de l'une des pierres du murs de la maison, dévoilant une trappe dans le sol. Le passage secret va dans la chambre de Miss Amelia. Miss Amelia l'a montré à Sally l'an dernier. Personne d'autre ne le connaît.
-Mais Sally ! protesta Bérénice alors que l'elfe l'entraînait déjà, il ne faut pas rester ici ! C'est… C'est dangereux ! Il faut partir, rejoindre Amelia et la prévenir du danger, en France !
-Alors Miss Bérénice et Sally iront en France sauver Miss Amelia ! fit l'elfe d'un air ravi. Mais d'abord, Sally veut soigner Miss Bérénice et prendre quelques affaires. Ensuite, Miss Bérénice et Sally iront voir Monsieur le Supérieur des Aurors, qui arrangera tout.
-Mais enfin, jamais il ne le fera ! Il me renverra à Père ! Et…
-Sally sait ce que Sally doit faire, parce que Monsieur le Supérieur des Aurors a dit de faire ça si Miss Bérénice était en danger ! répliqua sentencieusement la créature. Et ça, termina-t-elle d'un ton sans appel en désignant le corps de Flint, c'est du danger ! Maintenant, il faut y aller.
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