Auteur : Yat, qui planche sur son lem… ah, non, ne gâchons pas le suspense.

Titre : Effets secondaires

Disclamer Et bien, c'est difficile à dire, mais… cet adorable Heero tout choupinou… ben… c'est pas le mien… Beuheuheuheuheu…

RAR :

Mayura02 : Ben, vlà la suite, j'aimerais que ça te plaise autant ! Bonne lecture !

Syt the Evil Angel : Ah, les shampooings de Duo, c'est tout une histoire… faut dire que les parfums enivrants ça donne un petit plus à la scène, ça s'accorde avec l'eau chaude et mousseuse… en parlant d'eau chaude, c'est pas forcément Heero qui va passer à la casserole, moi je vous le dis ! Tel est cuit qui croyait prendre…

Lihiel Oo… Insinuerais-tu que Heero est un… humain ? Qu'il a des… pulsions ? Etrange hypothèse, mais à approfondir… D'ailleurs, ce chap peut aider dans une étude des comportements pulsionnels des heeros dans leur milieu naturel. Pour la petite démo, je crois que heero est partant, mais… l'auteur a la flemme pour ce chap, alors le rating change au prochain !

Sailor Sayuri : Heuh, je suis un peu trop secouée, là, qui me parle, ou suis-je, bouh, ça tourne les zolis zoziaux… Promis, je coupe plus dans les moments cruciaux ! (Croise les doigts à mort et a parfaitement conscience qu'elle va mourir quand t'auras lu la fin de ce chap-ci)

Elodie Malfoy : Mais qui te dis qu'il se doute de rien, le Hee-chan ? Mm ? Je crois qu'une fois fini cette fic, je la refais en pov Heero, qu'on se marre (se fait frapper par sa conscience qui lui rappelle qu'elle a d'autre fics en cours et qu'elle ferait mieux de pas se disperser)

Magical girl kiki : Ben, quant à l'innocence d'Heero… c'est un vaste sujet, ma foi ! Et puis, même sans arrière pensée, sans expérience charnelle d'aucune sorte, il a peut-être agit par pur instinct, nan ? Pas crédible ? Bon. Moi aussi, je veux qu'il utilise son instinct sur moi TT et puis bon, faut bien qu'on le torture un peu notre Dudule ! Douce torture, certes, mais pas moins difficile à supporter…

Naïa Oui, on a tous envie de se caler sur Heero, hein ? Mais bave pas trop, c'est mauvais pour les circuits de l'ordi, si ça grille…

Iria-chan : Mm, tu l'aurais fait, ou tu l'aurais pas fait, hein ? C'est un dilemme, n'est-ce pas ? Choisir le plaisir dans la frustration ou les regrets dans le renoncement ? Mais Dudule est du genre fonceur, c'est bien connu !

.oOMishaOo. : Ben, ça, c'est définitivement l'avant dernier ! C'était pas prévu pour être long, de toute façons… Après, à quand le prochain…Je sais pas, ma foi ! Il est déjà tapé, et presque entièrement, même, mais ça dépendra quand j'aurais accès à un ordi… Trop de boulooot…. (+ d'info dans ma bio)

Caramelon Oo… Les… composants du vaccin… Mais… c'est beaucoup me demander, là… je veux plus réfléchir, beu ! J'ai de vagues souvenirs sur les hormones, mais il vaut mieux pas que je tente d'explication scientifique pasque je risquerait de confondre la testostérone et l'oestradiol, me connaissant ! Sinon, c'est marrant comme tu semble bien connaître notre Dudule…Résister, lui ?

Val : La vlà, la vlà ! Et ce n'est pas du simple sadisme, c'est une sorte de raffinement dans la douleur, voyons !

Hanako32 : Non, non, pas sadique, je rappelle encore une fois que je suis Jack l'éventreur et que c'est par pur esprit scientifique que je m'exerce à tester ce genre de pratique sur les G-boys… et les lecteurs

Mhsacre : Le rating change au prochain chap ;) pour le blog, pourtant ça marche… cf mail (j'en profite pour me faire de la pub… laissez y des commentaires !)

Florinoir Ne meure pas, ne meure pas ! Ta vie semble pleine de danger… Menacée par un Wufeï épris d'honneur, par ton propre système de refroidissement défaillant, mon dieu ça doit être dur ! Mais il faut lutter ! Le fou rire doit être vaincu !

Dame Emma : Et bien… en matière de coupage sadique… je crois qu'encore une fois je fais mes preuves dans ce chapitre ! Mais bon, il faut bien laisser un petit peu pour le dernier chapitre, et comme ça, ça vous donne envie de revenir ! (C'est comme dans sunset beach… bon, j'arrête les références culturelles, c'est vaguement pitoyable.)

Onizukas : Bah, cette suite surveillée, la voilà, il faut pas devenir folle c'est un peu dangereux pour la santé, ça, restons les pieds sur terre (et l'esprit dans les fanfics) et tout ira bien dans le meilleur des mondes possibles !

Lumina : Ah, le poisson rouge le laisse presque tranquille sur ce coup là (je parle du poisson rouge frétillant du bas, hein, pas de bubulle, le mien tout à fait normal dans son bocal mais malheureusement plus de ce monde n'ayant pas résisté à la canicule, paix à son âme) mais il le laisse pas pour longtemps, je te rassure !

Thealie« trop super bien écrit », je sais pas, mais en tout cas je me marre bien, ça c'est sûr… Ah, rectification, je me marrais bien jusqu'à ce chapitre, pasque les choses sérieuses commencent (le lemon, quoi) et j'ai un blooooooooocage.

Chapitre 5 : De l'Art de s'étaler

Non, là, c'est trop.

Je peux pas.

Je peux pas je peux pas je peux pas.

Merci la mousse.

Vraiment, merci la mousse.

Bon, Duo, oublie la situation.

Pense à autre chose.

Tiens, pense à J.

En porte jarretelle.

Dansant du ventre pour G, en tenue de Domina.

Pouh, c'est même pas assez fort.

(Et pourtant, c'est assez dur comme image)

Rha, mais qu'est-ce que je peux faire sinon me laisser aller contre son torse ?

Je dois même ronronner, je crois.

Mais les cheveux, c'est mon point sensible vous voyez.

Avec aussi… non, je vous le dis pas c'est personnel, ça.

Et quand il descend comme ça ses doigts le long de ma nuque, c'est divin, comment pourrais-je résister ?

Oh, et derrière les oreilles, comme ça, miaw c'est sublime.

C'est pas un shampooing, ça, c'est un massage, une caresse, tout mais pas un shampooing !

Je dois avoir l'air fin, moi, l'assassin sanguinaire, à tendre mon cou comme ça en quémandant encore plus de soins… capillaires, oui, de soins capillaires.

Le truc, c'est que je sais pas quoi faire de mes mains.

Vous allez me dire, dans un moment pareil, j'ai qu'à profiter, et ça sert à rien de me faire chier avec ce genre de préoccupation.

Mais n'empêche.

Alors, bon, je tente une approche.

Je les pose sur ses genoux.

Ca porte pas à confusion, ça, les genoux.

C'est même pas comme si j'avais tenté les cuisses.

Seulement, il s'arrête de me shampooiner.

Enfin, il ralentit.

Il hésite, quoi.

Bon… je vais les enlever, mes mains…

Mais tout à l'heure.

Je tourne légèrement ma tête vers lui, pour le pousser à continuer sa tâche ô combien agréable.

Et je croise son regard.

Merde.

C'est qu'il a vraiment de putains de beaux yeux.

Bleus, bleus, bleus.

Et fiévreux.

Eh, ah non, pas une rechute dans un moment pareil.

S'il vous plait.

Je ne PEUX pas m'occuper d'un malade de manière efficace lorsque celui-ci est nu, collé à moi et qui plus est s'appelle Heero Yuy.

Il faut que je mette les choses au clair.

Je me retourne tout à fait vers lui.

Par chance, une certaine partie de mon anatomie s'est décidé à redevenir sage.

Manquerait plus que je me tape cette humiliation là en plus.

Non mais.

Je le fixe, essayant d'oublier combien la délicate rougeur qui colore ses pommettes le rend à croquer.

Ne pas penser à ça.

Duo, tu es une infirmière, tiens, tu es Sally, soit sérieux, assume tes responsabilités, tu dois t'occuper d'un malade.

Remarquez, la dernière fois que j'ai vu Sally, elle copulait avec Wufei, et c'était un spectacle fort intéressant que de contempler le fier Dragon en plein… en pleine… disons qu'on a raté de peu le sabre aiguisé à mort qu'il nous a lancé.

Oui, nous.

J'étais avec Heero.

Le pauvre l'a mal pris, je crois.

D'autant plus que j'ai pas arrangé la situation.

Après avoir fui un chinois débraillé criant à l'injustice -Fei a une capacité étonnante à invoquer la justice à tout bout de champ, moi j'aurais plutôt crié au voyeurisme mais bon- on s'est enfermé dans une chambre tout essoufflés.

Pour se rendre compte ensuite que c'était plus un placard à balai.

Et que c'était petit.

Etroit.

Quiconque d'autre que moi aurait tout de suite songé à profiter de cette situation ô combien providentielle, sauf que moi je dois vous avouer, je suis claustro.

Alors, dans un cas pareil, je cherche la moindre source de réconfort à proximité.

En l'occurrence, un corps chaud et haletant proche -très proche- de moi.

Je vous passe les détails de ce qui s'ensuivit.

Je vous précise juste que je n'aurais jamais pensé avant ce jour qu'on puisse s'enfuir aussi vite d'un placard à balai.

Même en étant le soldat parfait.

Depuis ce jour, je me dis que si moi je suis claustrophobe, ben lui il est contactophobe ou un truc du genre.

A moins qu'il ne soit que Duophobe ?

Enfin, la situation actuelle est assez à l'opposé de mes théories sur Heero Yuy.

D'ailleurs, ça me rappelle vraiment le coup du placard, sauf qu'on est nu et dans de l'eau chaude.

Dur.

Mais je suis Sally Pô, responsable, et fière de l'être.

C'est donc dans toute ma responsabilité que je l'interroge.

- Heero, ça va ?

C'est vrai qu'il a l'air étrange.

Un regard bizarre, oui.

Et ses lèvres qui sont entrouvertes…

Sûr, il a une poussée de fièvre.

Et merdeu.

Je pose ma main sur son front.

Il a un mouvement de recul.

Je n'arrive pas à avoir une bonne perception de la température, dans ces conditions.

Avec l'eau qui est au moins à 45 degrés.

Alors je m'approche doucement de lui.

Précautionneusement.

Rien qu'à voir comment il s'est mis sur la défensive lorsque je l'ai touché, il vaut mieux que j'y aille petit à petit.

J'approche mon visage du sien.

Je lis dans ses yeux une sorte de panique.

Etrange.

Je ne pensais pas pouvoir y lire une telle chose un jour.

Le soldat parfait me réserve encore des surprises.

Son regard se fait tour à tour fuyant, puis suppliant, puis presque menaçant.

A moins que je n'imagine ces lueurs contradictoires qui agitent le cobalt de ses yeux.

Peut-être est-ce seulement un effet de la fièvre.

Enfin, je pose mon front contre le sien.

Il ferme les yeux.

Spontanément.

Moi aussi me prend cette envie, mais je ne résiste pas à la tentation d'observer son visage d'aussi près.

Son front est moite, et le mien aussi.

Etrange comme ce simple geste de prendre sa température revêt soudain un caractère quasiment surnaturel.

Ca surpasse même le shampooing.

Je ne sais pas pourquoi.

Pas de caresse, pas de massage, pas de mains qui se perdent ni d'effluves moites et fruitées.

Un simple contact.

Une simple chaleur.

Et mon cœur qui n'en peut plus.

Tiens, finalement, je les ai fermés, mes yeux ;

Je ne m'en suis même pas rendu compte.

Je les entrouvre à nouveau, pour croiser le regard perdu d'Heero.

Je le sens plus que je ne l'entends me souffler

-Duo, je…

J'ôte ma main de son genou, qu'elle n'a pas quitté depuis l'instant d'avant.

Sans rompre avec son regard, je la dirige vers son visage, et lui effleure la joue.

Nos nez se touchent.

Nos souffles se mêlent.

Mon Dieu, laissez moi comme ça pour toujours.

Il ferme à nouveau les yeux.

Et entrouvre imperceptiblement les lèvres.

TUUUUUUUUUT TUUUUUUUUUUT TUUUUUUUUUT !

Je cligne une fois des yeux.

Deux fois.

Et je me précipite pour sortir de la douche et aller répondre à ce put… de visio.

Espérons que c'est très urgent.

Très urgent.

Du genre Quatre en danger de mort.

Heero, lui, n'a même pas cillé.

Il reste à regarder le vide, comme choqué.

J'entreprends donc de sortir de la baignoire en vitesse.

Seulement, une baignoire, c'est glissant.

Alors voilà.

Je m'étale de tout mon long en me raccrochant tant bien que mal d'une main sur le rebord de la baignoire et de l'autre…

Oups.

De l'autre à plat sur le torse d'Hee-chan qui semble enfin prendre conscience de la situation.

Et qui me regarde avec des yeux ronds.

Je bredouille deux trois excuses rapidement et enlève ma main contre mon gré.

Sauf qu'à force de paniquer, je finis par être assez peu efficace dans ma tentative de sortir, alors… Je m'emberlificote, quoi.

N'as t'on jamais vu situation plus ridicule ?

Mon Dieu, sortez moi de là.

Je finis par sortir, me saisit d'une serviette -très courte, mais ça je ne m'en rends compte qu'après naturellement- laisse Heero dans la baignoire qui a perdu une grande partie de son eau, évidemment, à force de se débattre, et file vers le visiophone.

La tête peu avenante de Wu apparaît sur l'écran.

-Duo, c'est pas trop tôt, geint-il.

Il semble prendre conscience de ma tenue car il rougit furieusement.

- J'étais dans la douche, d'où le retard… qu'est-ce qu'il se passe ? Vous êtes prisonniers ? Oz vous pourchasse ? Nataku est HS ? On a un mort ? Ou deux ?

Il faudrait au moins ça pour justifier de m'avoir arraché à l'extase la plus sublime de ma courte vie.

- Oh, non, c'était juste pour te dire de sortir mon pantalon blanc de la machine à laver, et de l'étendre, tu comprends, j'ai peur qu'il moisisse sinon.

Le meurtre d'un Wufeï est-il un péché mortel ?

Je dois être plus pâle qu'un mort.

Me déranger pour CA ?

Ca a d'ailleurs l'air de le gêner aussi, vu comment il est rouge.

A moins que ça soit ma tenue.

Il se met à saigner du nez.

Punaise, je savais pas que je lui faisait cet effet là !

A moins que… c'est pas moi qu'il regarde, c'est derrière mon épaule.

Je me retourne lentement et me retrouve nez à nez avec un Heero interrogateur.

En tenue d'Adam.

Ah, voilà qui explique le brusque afflux de sang de notre Wu préféré…

Un Heero qui surgit, comme ça, nu, mouillé, les cheveux ébouriffés et le regard fiévreux, ça peut être assez déstabilisant, je l'avoue.

Et si je me vengeais, tiens ?

Le faire mourir en lui faisant perdre tout son sang, ça, c'est une idée.

Je passe un bras autour de la hanche de mon Hee-chan et lance à Wu d'un air provocateur.

- Seulement, tu nous déranges, là, Feï-chan…

Je me colle un peu plus contre Heero.

Autant en profiter.

Je pourrais toujours prétexter que c'était pour la blague.

Niark, je suis réellement machiavélique.

- Vois tu, nous prenions notre douche, et…

- Je ne veux aucun détail !

Il raccroche et le visio s'éteint.

Pour se rallumer immédiatement.

- N'oublie pas mon pantalon, c'est tout ce que je te demande !

Il s'éteint à nouveau.

Et là, je dois éclater de rire.

Enlever ma main de sa hanche, et lui donner une tape dans le dos en souriant de la super blague qu'on a faite -que j'ai faite- à Wu, comme les bons camarades que nous sommes.

Seulement, j'ai pas envie de l'enlever, ma main.

J'ai pas envie de me détacher de lui, moi.

Je rougis, et lui bredouille, confus.

- Je vais aller chercher des médocs….

Il secoue la tête.

- Non.

Il ajoute.

- J'ai plus de fièvre.

Il se fout de moi, là, ou quoi ?

- Tu rigoles ? Non mais tu t'es vu ? T'es tout rouge, t'as les pupilles dilatées, t'as le souffle court, et tu vas me dire que t'as pas de fièvre ?

Cette fois, je me détache de lui pour de bon, et je le pousse vers la chambre.

- Tu t'es endormi dans la baignoire, donc tu vas te coucher et pas de discussion, ok ?

Je l'oblige à se mettre sur le lit, et essaie de le forcer à s'allonger.

Sauf que je me prends les pieds dans ses jambes.

Vraiment, c'est mon jour, je tiens pas debout ;

Si je ne connaissais pas mon Hee-chan, je jurerais qu'il l'a fait exprès.

Seulement il ne l'a pas fait exprès, et je me retrouve affalé sur lui, encore une fois.

Et je ne sais pas quoi faire, encore une fois.

Encore une fois je n'arrive pas à détacher mon regard de ses yeux cobalts.

Encore une fois je ne peux m'empêcher en me redressant légèrement de frôler son front avec mon nez.

D'effleurer sa joue de mes lèvres.

Sa tempe.

Et lui qui ne dit rien.

Seulement, ce serait mal de me laisser aller, non ?

Parce que je m'approche dangereusement de ses lèvres entrouvertes.

Je souffle.

-Non.

Il cille légèrement.

- Non quoi ?

- Je dois pas… faire ça.

Il prend l'air étonné.

Presque mutin.

- Mais tu ne fais rien.

Là, il m'épate.

- T'es malade et je…

Je sens ses lèvres frôler les miennes.

Furtivement.

Cette distance que je n'osais combler, il l'a franchie tout seul.

Comme un souffle.

-Profiter d'un malade, c'est…

Un murmure chaud au coin de mes lèvres.

- Chut…

Une caresse humide qui remplace le murmure.

Ma bouche qui s'entrouvre.

Un abandon.

Une dernière parole qui se confond dans un soupir.

- Là, c'est moi qui profite…

(à suivre)

(Si c'est pas du OOC ça… enfin…)

Je sens qu'on va encore dire que je suis sadique… bon, ok j'ai pas FORCEMENT coupé au moment le plus opportun ! Mais n'enlevons pas aux auteur ce petit plaisir délicieux de faire durer le suspense !