Titre de l'histoire :Fleur de Lys, par Lily Evans
Auteur de l'histoire : Dlissann-E
Résumé de l'histoire : Lily Evans entre en septième année à Poudlard, dans un monde dont la malveillance se dévoile peu à peu. Partagés entre l'amour et la haine, elle et ses amis ne se rendent pas compte de la partie qui se joue, ni qu'ils sont des pièces maîtresses de l'échiquier. u
Disclaimer : L'histoire m'appartient, quelques personnages aussi, l'intrigue, peut-être des lieux, mais sinon, tout est à JKRowling. Je ne touche pas d'argent pour écrire cette potterfiction.
Chapitre premier
Je me regarde une dernière fois dans le miroir, et fais la moue. J'ai décidé de m'habiller différemment, aujourd'hui, pour ma rentrée en septième année, et mon badge de préfète en chef.
Le seul problème, c'est que comme je suis habillée, j'ai franchement l'air d'une fille facile : une petite jupe enserre ma taille fine, des bottes m'arrivent en-dessous des genoux, et des résilles enveloppent mes jambes. J'ai également enfilé un débardeur assez décolleté, et me suis maquillée légèrement – mais déjà beaucoup trop : l'effet pot de peinture est réussi !
Je m'assieds sur mon lit, enlève tous ces vêtements, puis, une robe dans une main, un pantalon dans l'autre, je décide finalement d'enfiler un jeans vert, dont je rentre une jambe dans une botte à bout carré. En haut, je porte à présent un débardeur noir, très simple. L'effet « commando » est réussi, même si je trouve que le vert kaki jure un peu avec mes yeux émeraude.
J'entends ma mère qui m'appelle depuis la cuisine. Bon, plus le temps de faire des chichis pour les fringues, j'y vais comme ça ! Je jette pêle-mêle quelques affaires dans ma valise, brosse une dernière fois mes longs cheveux roux, ferme mes bagages, et sors gaiement de ma chambre, le tout à la main.
- Mais… Lily, ma chérie, qu'est-ce que cet accoutrement ? bégaie ma mère Catherine en me voyant arriver.
- Ça ne te plait pas ? demandé-je, un air qui se veut déçu peint sur le visage.
Ma mère, pensant m'avoir vexée, essaye immédiatement de se rattraper :
- Si, si, c'est très bien. Mais c'est quelque peu… original !
- De toutes façons, une fois arrivée à Poudlard, je devrai mettre l'uniforme, alors, pour une fois, j'ai envie de me libérer des jupes plissées.
Maman me fait un sourire, me prend dans les bras, m'embrasse les deux joues, puis me pousse vers la porte d'entrée.
- Allez, bon voyage ! Ne rate pas le train, surtout !
Sur un dernier petit signe de la main, je lui tourne le dos, et cours vers la voiture où mon père m'attend, manquant plusieurs fois de tomber à cause de ma valise trop lourde. Je la pose rapidement dans le coffre, puis monte à l'avant du véhicule.
- Ah, les femmes, soupire mon père, toujours longues pour se préparer ! Tu te rends compte qu'on risquait de rater le train, si Catherine ne t'avait pas pressée ?
- Oui, papa, mais comme elle l'a fait, pas la peine de disserter sur ce qui aurait pu se passer, hein ! m'exclamé-je puis, mettant ma ceinture, j'ajoute : tu démarres ?
Nous n'avons pas fait dix mètres que j'aperçois la silhouette de ma mère, qui court gauchement, ses bras, mis en avant, tenant une petite bestiole.
- VERRÄTER ! glapis-je soudainement.
Mon chat… j'ai oublié mon chat !
Georges, mon père, arrête la voiture ; j'ouvre la portière, me précipite dehors, et prends précipitamment Verräter dans mes bras. Je pique une bise sur la joue de maman, la remercie rapidement (« qu'est-ce que je ferais sans toi ? »), puis m'engouffre à nouveau dans l'auto.
Le paternel démarre doucement, s'attendant sûrement à voir sa femme se remettre à courir, et, lorsqu'elle est hors de vue, accélère un peu. Je serre mon chat contre moi, sentant sa douce odeur, le gratte derrière les oreilles, ce qui a le mérite de le faire miauler puis ronronner.
Une petite demi-heure plus tard, mon père se gare dans le parking de King Cross, et insiste pour m'accompagner jusque devant la voix 9 ¾. J'accepte, évidemment, et cela me permet en plus de ne porter que mon chat, mon père se chargeant de ma grosse valise. Cette année, nous ne sommes pas en avance : il ne reste que cinq minutes avant le départ du train, mais nous décidons de ne pas courir.
Nous arrivons finalement devant le mur qui sépare les voix 9 et 10, je récupère ma valise, dis rapidement au revoir à mon père, puis fonce entre les deux tourniquets, droit sur les briques rouges. Je vois alors la familière locomotive fumer bruyamment, et je cherche une chevelure blond platine dans la foule, mais, ne la trouvant pas, j'en déduis que mon amie Héliz a déjà dû entrer dans un wagon. Je vais, moi, dans le wagon de tête pour la réunion des préfets.
Les autres y sont déjà, et me fixent quand j'entre. Je fais un rapide sourire contrit, puis m'assieds sur le siège le plus proche. Je remarque que Remus Lupin fait un discours, probablement a-t-il été lui aussi été nommé préfet en chef ; au moins, ce n'est pas un arriéré, contrairement à ses chers amis maraudeurs. Je me lève pour aller le rejoindre, faisant un sourire qui se veut charmant à l'assemblée.
Une demi-heure plus tard, je sors du compartiment, fatiguée de l'ambiance étouffante, courant quasiment. Mes bagages à la main, j'arpente les couloirs, lançant des coups d'œil à l'intérieur des autres compartiments, cherchant Héliz. Lorsque je la trouve enfin, dans le dernier wagon, j'ai la mauvaise surprise de la voir accompagnée des maraudeurs.
Je soupire, et fais demi-tour. Je n'ai vraiment pas envie de supporter les avances de Potter aujourd'hui ! J'aurais bien aimé parler tranquillement de nos vacances avec Héliz, mais avec Black dans le coin pour faire ses commentaires pourris, je risque de vite piquer une crise de nerfs.
J'heurte soudain un jeune homme qui vient en sens inverse.
- Wow, Lily, ça va ? Tu es bien rouge, murmure Lupin.
Le problème avec ce gars, c'est qu'il est toujours plein de bonnes intentions, et que c'est assez énervant. Surtout que là, il m'empêche de m'enfuir loin de ses meilleurs amis, et qu'il va sûrement m'entraîner vers le compartiment où siègent actuellement les garçons à la tête la plus enflée de toute l'Angleterre.
Et effectivement, alors qu'il veut avancer, il me pousse avec lui, et je me retrouve devant un Potter tout sourire, qui m'accueille à bras ouverts.
- Ma Lily ! Tu m'as tellement manqué ! Viens donc t'asseoir ! s'exclame-t-il.
Sa Lily ?
- Ta Lily, Potter ? Comme je te l'ai déjà dit, pour toi, c'est Evans, et rien d'autre.
Je m'assieds à côté de Héliz, tellement occupée à rire à une blague de Black qu'elle ne me voit même pas. Je me tourne vers Peter Pettigrow, et lui demande aimablement :
- Comment se sont passées tes vacances, Peter ?
Il me regarde d'un air apeuré, et lance un regard affolé vers Remus qui s'installe. Je souris, crispée, puis rejette mes cheveux en arrière dans un geste machinal, pince les lèvres, et attends que Potter revienne à l'assaut.
- Alors, Evans, dit-il en accentuant sur mon nom de famille, tes vacances ont-elles été agréables, chez tes moldus ?
Je lève les yeux au ciel : Potter est tellement prévisible ! Il n'abandonnera donc jamais ? Ce n'est pourtant pas compliqué : je ne veux pas de lui. Mais, jugeant qu'il n'y avait aucune quelconque forme d'avances dans ses paroles, je réponds finalement :
- Très bien.
- Ouah, Lily, t'es concise, dis-moi ! s'exclame Potter, un sourire narquois scotché aux lèvres.
C'est que je n'ai aucune envie de parler avec toi, déchet de l'humanité !
- Ouais.
Je garde les yeux sur mes mains, elles-mêmes posées sur mes genoux, pour ne pas croiser le regard d'un quelconque maraudeur qui aurait alors ressenti le besoin de m'adresser la parole et de me poser des questions.
- Oh, Lily ! s'exclame la voix d'Héliz à mes côtés. Je ne t'avais pas vue ! ça va ?
Je souris, franchement cette fois, à mon amie. Elle est sérieusement désespérante, lorsque Black est à moins de dix mètres d'elle : elle éprouve toujours le besoin de lui parler, de blaguer avec lui, alors que ce gars est égotiste comme pas deux. Antipathique, en somme ! Certes, il est intelligent, a de très bonnes notes en classe (presque autant que moi), mais, dès qu'on le connaît un peu, on se rend compte que c'est juste un gosse de riches arrogant. Evidemment, ce n'est pas ça qui a refroidi la petite Héliz.
- Ouais, ça va, dis-je finalement.
- C'est cool ! Tu sais, cet été, j'ai rencontré un garçon, Thomas, qui est vraiment charmant, avec qui j'ai passé maintes soirées, et…
- C'est un bon coup ? coupe Black.
Tous les regards se tournent vers l'auteur de cette dernière remarque, tous sidérés.
Choquée. Je suis choquée ! Comment ose-t-il se mêler ainsi de la vie privée d'une fille qu'il ne connaît qu'à peine, et en plus de façon si vulgaire ? Ma meilleure amie rougit, passant facilement à l'écrevisse, et murmure quelque chose qu'elle seule a dû comprendre. Je lui lance un regard compatissant, me tourne vers les maraudeurs, et articule :
- Si vous êtes là pour pourrir nos conversations, vous pouvez aussi bien vous en aller.
James s'assied à mes côtés, et murmura d'une voix douce :
- Comme tu veux, Lily chérie, mais accepte de sortir avec moi.
Ce n'est pas vrai ! Je dois avoir l'air d'un poisson hors de l'eau, la bouche ouverte, les yeux mi-clos, et une expression complètement ahurie sur le visage. En tous cas, Potter doit vraiment être inconscient pour me parler de cette façon. Lily chérie ? Je lui en mettrai, moi, des « Lily chérie ». Franchement, qui désirerait sortir avec un mec aussi grossier ?
Je regarde James dans les yeux, me plongeant dans un marron clair très agréable, et je remarque avec satisfaction qu'il est troublé ; il n'est pas amoureux pour rien, autant que ça me serve tout de même un peu – oh non, vous m'entendez parler… je suis trop cruelle !
Avec un sourire en coin, je romps le contact visuel, me lève, et dis à Héliz :
- Bon, eh bien je vais dans un autre compartiment. Tu ne veux pas venir ?
Apparemment toujours gênée par la question de Sirius Black, elle me rejoint en gardant le silence, et nous sortons dignement du compartiment. Au dernier moment, je jette un sort sur ma valise pour qu'ils ne puissent l'ouvrir, et j'attrape Verräter. Sur un regard noir final pour les maraudeurs, je claque la porte. Une sortie de réussie, pensé-je en riant.
Nous arpentons les couloirs à la recherche d'un compartiment pas trop rempli, avec des gens pas trop désagréables. Comme cela va être dur à trouver ! Nous entrons finalement dans une division occupée seulement par des nouveaux de première année, deux filles et un garçon. Nous leur sourions aimablement, et je leur demande :
- Pouvons-nous nous asseoir ici ?
Les pauvres petits rougissent terriblement, ne sachant plus où se mettre, et bafouillent que cela ne pose aucun problème. Enfin, ils n'allaient pas dire non à des respectables sorcières de six ans leurs aînées.
Une fois bien installée sur la banquette, Verr lové dans mes bras, je murmure (pour ne pas déranger les première année) :
- Alors, ce Thomas ?
- Ah, oui ! Eh bien, en fait, chuchote-t-elle avec un air de conspiratrice, nous ne sommes pas passés à l'acte, contrairement à ce que peut penser Sirius, mais nous nous sommes embrassés. Le courant est très bien passé entre nous, et, aux vacances prochaines, nous avons prévu de nous voir. Donc, à la Toussaint, je rentrerai chez moi.
J'acquiesce, pensant tout de même que ce n'est qu'une amourette de vacances, bien qu'elle soit sûrement plus sérieuse que les propres histoires que j'ai eues.
Je suis bien sortie avec des garçons, deux, l'année dernière. L'un s'appelait Jeremy Jenkins, un garçon fort sympathique, mais aussi idiot que sa sœur ; j'ai rompu au bout d'un moi parce qu'il me collait vraiment trop aux baskets : pas besoin d'un petit-ami qui me surveille, dans tous mes moindres gestes, et ce nuit et jour. L'autre se prénommait Charly, de la famille Hatehop, et faisait autant attention à moi qu'à ses devoirs ; autant vous dire que je passais en dernier, et cela est, à mes yeux, intolérable. Je l'ai donc plaqué, en douceur, mais fermement tout de même, pour qu'il comprenne bien qu'il a beau être un joueur de Quidditch réputé, cela ne fait pas tout, et qu'avoir le QI d'une sardine en conserve n'est pas avantageux.
Enfin, revenons à nos moutons.
- Excusez-moi, dit une petite voix à côté de moi, je peux vous demander quelque chose ?
Je me tourne vers la petite fille qui vient de me parler, une brunette aux yeux bleus avec quelques tâches de rousseur sur le nez, et me sourit timidement.
- Oui, bien sûr, réponds-je, le coin de mes lèvres se relevant dans une horrible grimace.
- Voilà, en fait, Gary soutient que les gens les plus méchants vont à Serpentard, et que les personnes d'origine moldue ne peuvent pas y aller, et Justine est du même avis ; mais moi, je dis que ce n'est pas vrai ! Après tout, je vais sûrement aller à Serpentard, moi.
- Ah bon, pourquoi ? aboie Héliz, et je lui fais les gros yeux.
- J'ai lu dans i l'histoire de Poudlard /i que l'acceptation dans une maison n'a rien à voir avec le sang et les origines, même si Salazar a clairement discriminé ceux qu'il appelait les sang-de-bourbe.
Ouais, les sang-de-bourbe, comme moi : ceux qui sont de parents moldus. Des déchets, d'après Serpentard, et ses descendants comme Celui-Dont-Le-Nom-Ne-Doit-Pas-Être-Prononcé. Pourtant je suis, sans vouloir me vanter, la meilleure en tout, au collège – à part en vol sur balai, mais cela, ça ne compte pas.
- Seulement, lorsqu'on est réparti dans les maisons avec le Choixpeau, il s'en fiche que l'on soit sang-pur ou non, et nous classe en fonction de notre caractère.
Pas bête, la petite ! elle a totalement raison.
- C'est vrai, dis-je. Seulement, avec le temps, expliqué-je, et les élèves qui sont passés par Serpentard, cette maison a fini par se faire une mauvaise réputation. De plus, la plupart de ses occupants ont été choisis en fonction de leur famille, et sont contre les enfants d'origine moldue. D'ailleurs, il est rare de trouver de purs Serpentard, mais sache qu'un sang-de-bourbe, comme tu dis, à Serpentard, c'est impossible, et ça ferait bien désordre, de toutes façons, avec la discrimination et tout ça… Je suis désolée, je ne peux pas t'expliquer mieux que ça, petite, mais tu verras toi-même sur le terrain.
J'espère qu'elle va se satisfaire de mes explications et, pour ne pas avoir à émettre de nouveau des théories douteuses, je lui demande gentiment :
- Dis-moi, comment t'appelles-tu ?
- Moi, c'est Morgen Hosh, dit-elle et, désignant ses camarades, elle ajouta : lui, c'est Gary Portguy, et elle, Justine Humantide.
Héliz, qui était jusque là restée silencieuse, serra les mains des jeunes gens, en disant :
- Moi, je m'appelle Héliz Bart, je suis en septième année à Gryffondor, et la préfète-en-chef, là, elle s'appelle Lily Evans, et est elle aussi à Gryffondor !
Morgen me regarde, les yeux grands ouverts, comme si j'étais apparue tout à coup dans un éclair de lumière verte, et bredouille finalement :
- Préfète en chef ? Tu dois être la plus intelligente de l'école !
Ravalant ma modestie, je claironne, riant à moitié :
- C'est vrai, c'est vrai ! Mais ne le répète pas aux maraudeurs, ils risqueraient de tomber de haut, ajouté-je sur le ton de la révélation.
- Les maraudeurs ? C'est quoi ?
Quelle petite fille de bon sens ! Effectivement, les maraudeurs ne sont même pas dignes d'être considérés comme des personnes.
- Eh bien, ça, les maraudeurs, ce sont…
La porte s'ouvre soudainement, et une femme apparaît dans l'encadrement de la porte, poussant un chariot couvert de friandises. Elle s'exclame d'un ton jovial :
- Vous voulez quelque chose, les jeunes et les moins jeunes ?
Je souris, la sacre d'un « bonjour, Bertille », et sors de ma poche un Gallion pour acheter une vingtaine de barres chocolatées. J'en donne une à chacun, m'attirant des regards embués de larmes de la part des petits (fauchés qu'ils doivent être), puis garde les quinze dernières dans ma poche – cela me servira sûrement un jour, une nuit, lorsque la faim viendra me cueillir sans prévenir.
Je savoure le chocolat et le caramel sur ma langue, faisant craquer l'enrobage dur. Rien ne vaut le chocolat ! Rien !
A côté de moi, la petite Morgen, que je commence à apprécier (elle est mignonne, avec ses énormes joues), la bouche pleine, dit :
- Il est beau, ton chat. Alors, les maraudeurs, c'est quoi ?
Je me lance alors dans une longue explication sur les pires garnements de tout Poudlard, alors qu'Héliz me demande à nouveau une barre de chocolat (« d'accord, mais c'est la dernière ! »). Lorsque j'ai fini mon monologue, Gary, qui prend pour la première fois la parole, s'exclame :
- Et les Poufsouffle, ils sont biens, les Poufsouffle ?
Soupirant, je regarde mon insigne de préfète en chef, me demandant si ma fonction m'oblige à passer un interrogatoire en règles, puis pense que les quelques heures qu'il nous reste à passer dans le train risquent d'être longues, très longues…
Aux alentours de dix-neuf heures, alors que le soleil se couche, nous arrivons à la gare de Pré-au-Lard, et, après un trajet passé avec des mômes trop curieux, le transport en calèches va être un véritable repos ! C'était évidemment sans compter que Potter s'est immédiatement jeté sur moi à ma sortie du train, et m'a traînée avec lui jusque dans une calèche ; il a ensuite galamment invité Héliz à se joindre à nous – et encore heureux, il n'aurait pas survécu à un tête-à-tête avec moi.
- On vous a vues, tout à l'heure, dans le train, discuter avec des première année. Ce devait être passionnant, non ? s'exclame Black, fidèle à lui-même.
- Effectivement, réponds-je, nous avons eu, avec eux, une conversation civilisée et cultivée que nous recherchions depuis bien longtemps. Sans vouloir te vexer, Remus ! Ne t'inquiète pas, je ne te mets pas dans le même sac que ces gars-là, ajouté-je en montrant James et Sirius d'un geste théâtral.
Lupin me sourit en coin, s'assied à côté de moi, et entame la conversation.
- Tu as reçu une invitation de Slug ? me demande-t-il. Il m'a fait parvenir la mienne par un
pauvre première année qui a frappé à toutes les portes en demandant à voir Remus Lupin.
- Non, je n'ai rien eu, et je ne vais pas m'en plaindre, dis-je. Mais je pense qu'il va me la donner au dîner, même si je ne l'espère pas.
Potter nous regarde d'un œil noir. Oh, il ne va pas faire toute une histoire parce qu'il n'est toujours pas convié aux réunions du professeur Slughorn, quand même !
Un quart d'heure plus tard, après maintes altercations, nous arrivons en face du château, éclairé de toutes parts par des bougies. Là, je me sens chez moi !
Fin du premier chapitre.
T-T Vous n'avez pas aimé, hein ? N'hésitez pas, faites-moi toutes vos critiques ! Je veux m'améliorer, alors je vous en prie, critiquez, du moment que c'est constructif, je n'attends que ça ! Alors une petite review, s'il vous plaît, en passant, et dites-moi ce qui ne va pas ! ça ne vous prendra pas plus de trois minutes, promis
Je pense poster bientôt la suite, mais je ne sais pas encore quand. Je verrai !
A la revoyure
