Pour tous les lecteurs : Il n'y aura aucun spoiler du tome 6 dans cette fic !
AVIS A CEUX QUI ONT LU LE TOME 6 ! Je vais personnellement attendre la sortie du tome en français alors, s'il vous plaît, ne mettez aucun spoiler de ce tome dans vos reviews ! J'avais à l'origine prévu de modifier certaines choses après ce tome 6, mais au final, je pense que ça va être impossible vu que j'ai déjà assez approfondi les persos, donc ne me faîtes pas remarquer que ça colle pas du tout avec la suite, je le sais très bien et c'est on ne peut plus normal. Merci !
A propos de la fic : Pour les cours commun, on sait (dans les années 90) que Serp et Gryf sont ensemble en potion mais impossible de me souvenir pour les autres cours en commun, ou de trouver. J'avais déjà mis Serd et Gryf ensemble en métamorphose, dans la première année, du coup je mets les Pouf avec les Gryf en Sorts. De tte façon, comme on me l'a fait remarquer, ça peut être différent en 70 qu'en 90 -)
A propos du chapitre : (c'est bien, y'a un mot pour chaque chose, lol) Là, je m'adresse à ceux qui ont lu le Miroir de Parenze, si vous comprenez pas ce que Dumbledore a demandé à Alphar en lisant ce chapitre, j'vais fondre en larmes je crois mdr ! D'un autre côté, certains avaient déjà deviné (avec un peu d'aide quand même -) ) c'est bien :-P
Réflexion du jour (y'en a pas d'habitude mais bon, celle-ci m'a poursuivie toute la journée de dimanche et même samedi d'ailleurs) : AGATHE ! AUDREY ! VOUS ME MANQUEZ ! C'est dingue comme certaines réflexions vous prennent au cœur de temps à autres, et ben c'est ce qui s'est passé… J'ai le cœur tout gros tiens :'( Et je voulais que vous le sachiez et tt le monde aussi même si les autres s'en fichent lol.
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Chapitre 4 : Mésententes
Le planning des épreuves pour le concours fut distribué le mercredi matin par les préfets lors du petit déjeuner. L'intérêt des élèves ne put cependant rester longtemps fixé sur celui-ci comme des Serpentard venaient d'entrer dans la Grande Salle affublés de leurs uniformes réglementaires à ceci près qu'ils étaient d'un rose fluo criard, déclenchant les rires des autres tables.
- C'est ça que vous avez fait en sortant de potion, hier ? demanda Remus à voix basse à James en contenant son fou rire.
- Dommage qu'il y ait tant de lève-tôt parmi les Serpentard, soupira son ami, sinon ils auraient tous subis le même sort.
- Et le mieux c'est qu'ils ne peuvent pas les retirer, remarqua Sirius avec un sourire mauvais.
Au même moment, son frère entra dans la salle, rouge de honte, en compagnie d'autres Serpentard. Sirius le fixa un moment puis s'intéressa enfin au programme du concours.
- Les épreuves sont réparties par année pour varier les difficultés, remarqua Remus qui lisait également le parchemin.
En tout, il y avait quatre grandes épreuves – plus celle du projet libre – correspondant aux quatre matières fondamentales : la métamorphose, les potions, la défense contre les forces du Mal et les sortilèges. Respectivement, les compétitions devaient avoir lieu début novembre, fin décembre – avant les vacances de Noël –, début février et fin mars. L'épreuve libre quant à elle débuterait en mai et finirait vers le milieu du mois, suivant le temps que demanderait la présentation des projets de chacun. Il n'y avait guère d'explications données sur la passation de chaque matière, sauf en ce qui concernait les sortilèges.
- J'y crois pas ! Ils ont prévu un tournoi ! s'exclama James, quasiment euphorique. Je vais littéralement étaler ce Malefoy de malheur et sa petite bande.
- Tu ne te battras pas contre eux James, même s'ils s'inscrivent, ils concourront parmi les septième année.
- Stupide règlement, grommela James, refroidi par la remarque de Remus.
- Ils donnent des précisions pour l'épreuve libre ? demanda Peter tout en mangeant.
- Tous les projets sont acceptés tant qu'ils ont été approuvés par le directeur de la maison concernée, indiqua Remus en continuant à lire. Il faut avoir soumis son projet au plus tard à la mi avril, et c'est tout. En ce qui concerne les inscriptions, il suffira d'écrire nos noms sur une liste qui passera à la fin du mois d'octobre.
- Au moins leur système de notation est équitable, sinon c'était certain que les années supérieures l'emporteraient, remarqua Sirius.
Les écrits indiquaient que les élèves jugeraient les performances lors des épreuves sur des échelles allant de 0 à 10 suivant trois critères : la performance en elle-même, la rapidité d'accomplissement et la manière de parvenir à ses fins.
- C'est amusant, on croirait des notations de patinage artistique, exceptée la vitesse évidemment, sourit Lily qui lisait également les indications.
- Tant mieux pour Morine, il paraît qu'elle veut justement donner un spectacle de patinage artistique.
- En plein mois de mai ? s'étonna Peter.
- La magie, tu connais ? soupira Millea.
Peter rougit à la remarque et se tourna vers James.
- Les critères jugés sont les mêmes pour l'épreuve libre ?
- Non, il y a l'originalité, l'esthétisme et une note personnelle à mettre. Et je sais déjà ce que je vais présenter, sourit le garçon.
- Et bien pas moi et je ne vois vraiment pas ce que je pourrai faire, soupira Remus.
- Bah ! Moi non plus je sais pas encore, mais on y réfléchira plus tard. En plus, il est dit que les projets peuvent être faits en commun avec d'autres élèves. On trouvera bien quelque chose, lui assura Sirius en agitant la main pour chasser une bestiole qui volait autour de lui.
James jeta un coup d'œil aux filles en grande conversation puis aux autres élèves avant de se pencher vers ses amis.
- Le concours mis à part, que diriez-vous de préparer une nouvelle farce d'envergure ? chuchota-t-il.
- Tu veux piocher dans le colis ? demanda Sirius, cachant rapidement son air assombri comme il pensait à son oncle.
- Pas tout de suite, en fait j'ai une idée qui me trotte dans la tête depuis quelques temps et je pense qu'elle va énormément vous plaire, indiqua-t-il avec un sourire malicieux.
La cloche sonna pour annoncer le début des cours et les élèves se dirigèrent vers leurs salles de classe dans le brouhaha habituel.
Le premier cours des Gryffondor était celui de Flitwick, qui leur annonça qu'ils se pencheraient cette année sur le sortilège d'attraction, que Sirius et James maîtrisaient déjà à la perfection. Ils en furent d'ailleurs quittes pour une démonstration excellente avant que le professeur les laisse tranquilles pour tout le cours.
- Alors ton idée ? demanda Sirius à James en regardant d'un œil distrait Remus accomplir le sortilège avec moins de talent qu'eux mais s'en sortant malgré tout.
- En fait c'est assez simple, il s'agit de… T'as une bestiole sur ton bras.
Sirius regarda ce dont il parlait pour constater qu'il avait en effet une mante religieuse ocre de bonne taille installée sur lui.
- Elle me poursuit, ma parole, grommela-t-il en la chassant du dos de la main.
L'insecte, surpris, fut déstabilisé et s'envola droit sur Constance Gascon, à la table juste à côté, qui poussa un cri aigu lorsqu'il lui atterrit sur la figure. S'ensuivit un désordre incroyable dans la salle entre ceux qui ne comprenaient pas ce qu'il se passait, ceux qui criaient autant que la Poufsouffle et les derniers qui étaient écroulés de rire. Flitwick essayant de comprendre ce qu'il se passait, Sirius finit par attraper la mantidé avec un soupir amusé.
- Si vous permettez professeur, je vais aller mettre ce monstre dehors, dit-il avec un sourire moqueur à ceux qui avaient crié.
- Faites donc monsieur Black, et revenez immédiatement. Du calme s'il vous plaît, ajouta-t-il comme les derniers fous rires s'éteignaient.
Le problème de la salle de sortilège était qu'elle ne comportait aucune fenêtre, pas plus que le couloir dans lequel elle se trouvait, Sirius dut donc faire plusieurs mètres avant de trouver une fenêtre donnant sur le parc. Pourtant, alors qu'il croyait s'être enfin débarrassé de l'insecte, celui-ci réapparut devant lui en battant furieusement des ailes.
- Mais c'est pas vrai ! Qu'est-ce que…
Il se tut brusquement en remarquant qu'un morceau de parchemin était accroché sur le ventre de la mante religieuse. Il eut juste le temps de se faire cette réflexion qu'une ombre noire fondit sur la bestiole, la manquant de peu alors que l'insecte s'enfuyait en vitesse. Une seconde fut nécessaire à Sirius pour réaliser que la mantidé, contre toute vraisemblance, venait lui apporter une lettre et que le messager – et a fortiori le message – allait sous peu servir de repas à la chauve-souris de son meilleur ami. Bien que soucieux de l'équilibre alimentaire de Falke, le garçon n'avait pas vraiment l'intention de lui laisser avaler son courrier.
- Falke ! Espèce de roussette dégénérée ! se mit-il à crier en coursant la chauve souris qui poursuivait la mante religieuse. T'es frugivore je te rappelle !
Pestant contre le chiroptère au cerveau aussi déglingué que celui de son propriétaire puisqu'elle ne semblait pas savoir qu'elle ne mangeait pas d'insectes, il finit par réussir à la rattraper alors qu'elle venait juste de refermer sa gueule sur l'insecte, dont la moitié dépassait de son museau en tentant de s'extirper.
- Falke, lâche ça tout de suite ! gronda Sirius en lui faisant les gros yeux.
La roussette le regarda avec des yeux suppliants mais comme le garçon n'était pas prés de transiger, elle finit par recracher la mante légèrement fripée et alla bouder dans son coin. Sans prendre garde à ses états d'âme, le Gryffondor détacha le parchemin et laissa l'insecte s'en aller sous l'œil envieux de Falke, qui ne bougea pourtant pas. D'un sortilège, Sirius agrandit le parchemin et écarquilla les yeux en reconnaissant l'écriture sur la lettre.
Sirius,
Si Dumbledore a suivi mes instructions, ce dont je ne doute pas, tu es au courant de mon silence de ces derniers jours. Je t'écris en priorité afin que tu ne t'inquiètes pas plus – ton directeur sera bien assez tôt au courant. Avant tout, rassure toi, tout va bien pour moi ainsi que pour Métys. Je n'ai pu donner de mes nouvelles plus tôt car, là où je suis, on nous a interdit d'utiliser des hiboux, ce qui explique également le moyen pour le moins inhabituel par lequel je te fais parvenir cette lettre.
Je ne peux pas te dire où je me trouve dans la mesure où je suis sensé être en mission plus ou moins secrète et où nos hôtes tiennent à leur intimité et à la tranquillité de leur cité.
Je devrais certainement être revenu d'ici un mois, si tout se passe bien, d'ici là il sera inutile de m'envoyer des messages de quelque manière que ce soit. Je m'excuse de t'enlever ainsi ton seul moyen de communication avec Andromeda, mais rien ne t'empêche de lui préparer une longue lettre que je me ferai un plaisir de lui transmettre à mon retour.
Bien à toi
Alphar
Le Gryffondor relut plusieurs fois la lettre pour s'assurer qu'il n'avait rien imaginé puis prit un air perplexe. Ainsi donc, Alphar était réellement impliqué dans le conflit avec Voldemort et accomplissait des missions pour Dumbledore. Cela semblait complètement irréaliste à Sirius, qui estimait tout de même bien connaître son oncle. D'après ce qu'il avait écrit, le garçon supposait qu'il ne se trouvait pas en Angleterre, mais ses formulations étaient étranges comme il semblait parler d'une unique cité et d'hôtes particuliers.
Finissant par pousser un soupir, il considéra que c'était déjà une bonne chose que Alphar n'ait rien et qu'il aurait bien le temps de le faire parler lorsqu'il le reverrait. Il glissa le parchemin dans sa poche et fit volte-face pour retourner en sortilège, mais il fut coupé dans son élan par quelqu'un qui le percuta.
- Tu pourrais faire attention où tu vas ! grogna le quatrième année avant que ses yeux ne se posent sur la personne qui venait de le heurter.
Il resta un instant figé en réalisant qu'il s'agissait de nul autre que de son frère puis le contourna simplement en faisant mine de l'ignorer.
- Sirius, attends !
Une expression de rage passa sur le visage de l'aîné qui se retourna avec fureur.
- T'as déjà oublié ce que je t'ai dit chez nous ? s'exclama-t-il.
Regulus déglutit péniblement, mal à l'aise, mais tenta quand même de parler à son frère.
- Non, je m'en souviens bien, murmura-t-il, mais… Je me demandais… Je… Tu sais où se trouve le bureau de Rusard ?
Il sembla un instant à Sirius qu'il avait voulu lui dire autre chose, mais il se reprit de s'inquiéter des états d'âme du veracrasse qui lui servait de frère et eut un sourire moqueur.
- Le parfait héritier se serait-il perdu ? ricana-t-il. Si tu veux trouver Rusard, débrouille-toi donc. J'aimerai qu'à l'avenir, tu n'oublies pas que je n'existe pas pour toi, d'accord ?
- Sirius, je…
Avec rapidité, l'aîné saisit son jeune frère par le col de sa robe et le plaqua contre le mur, le visage déformé par la colère.
- Tu ne me vois pas et je ne te vois pas, c'est clair ? hurla-t-il. Tu suis cette règle simple et ton passage à Poudlard se passera sans trop d'encombres, compris ?
- Ou… Oui… Je suis désolé, gémit Regulus.
Le garçon avait baissé la tête et se mordait la lèvre inférieure, les yeux humides des larmes qu'il contenait. Un bref instant, un sentiment autre que le dégoût traversa Sirius, mais il le rejeta de toute ses forces et lâcha son frère, se tenant devant lui sans bouger.
- Dégage.
L'ordre était simple et avait été donné d'une voix neutre à laquelle Regulus ne répliqua pas, filant aussi vite que possible loin de son frère. Lorsque le bruit de ses pas se perdit dans les murs du château, le poing de Sirius s'écrasa sur les pierres auxquelles il faisait face.
- C'est de ta faute, grogna-t-il entre ses dents, enragé. M'oblige pas à m'en prendre à toi. C'est ta faute, Regulus, c'est toi qui l'a voulu. Il aurait suffi…
Il prit une profonde inspiration et fit bouger ses doigts endoloris par le coup.
Sirius n'avait jamais pu s'en prendre physiquement à son frère. Il le rabaissait sans cesse, le remettait à sa place, l'avait déjà envoyé valser contre un mur d'un sortilège bien placé lorsqu'il était très en colère, mais jamais il ne lui avait envoyé de sorts juste pour le plaisir.
Des années auparavant, alors que Regulus découvrait à peine le monde du haut de ses quatre ans, Sirius avait aimé son frère et l'avait protégé envers et contre tous. Lorsque par inadvertance il avait cassé un miroir magique extrêmement rare ou lorsque, plus jeune, il avait barbouillé de peinture une toile exceptionnelle, Sirius avait pris pour lui, se faisant passer pour le responsable. Regulus l'adorait, il était le seul dans cette famille à l'apprécier autant, à l'écouter et à réfléchir avec lui, mais cela n'avait pas duré.
Regulus était foncièrement différent de Sirius, d'un point de vue physique et mental. Il était sensible et fragile, très attaché à ses parents même si eux ne montraient guère de marques d'affection. Son aîné avait vite pris sur lui le fait que sa mère ne serait jamais une mère aimante et que son père resterait indiffèrent à tout cela, apprenant à se débrouiller seul et à mépriser ces gens qui se prétendaient être parents, mais Regulus s'était accroché à l'espoir de voir sa mère lui sourire avec amour, le serrer dans ses bras pour le réconforter, et pour cela il avait décidé d'être le fils parfait qu'elle attendait, acquiesçant à tout ce qu'elle disait.
C'était d'autant plus ridicule du point de vue de Sirius que tout ce que soutenait sa mère allait totalement à l'encontre du caractère de Regulus. Le jeune garçon étant en recherche constante d'affection, il s'attendrissait de tout ce qui y avait attrait et son frère savait que si un jour il devait tuer une famille de Moldus pour tous ces idéaux, il ne le pourrait pas, étant bien trop attaché à toutes ces valeurs familiales.
De manière lente mais constante, Sirius s'était détaché de son frère en réalisant à quel point il voulait plaire à leur mère. Regulus, lui, ne s'en était pas immédiatement rendu compte, et aujourd'hui encore il recherchait la compagnie de son aîné, ne semblant pas réaliser la raison pour laquelle Sirius ne le supportait pas. Cependant, le Gryffondor aurait beau se bercer de belles paroles, il savait au fond de lui qu'il avait ordonné à son frère de l'éviter pour ne pas risquer de craquer et de s'en prendre à lui. Il avait beau dire abhorrer sa famille et mépriser son frère, il n'en restait pas moins que par-dessus tout, c'était de la déception qu'il ressentait à l'égard de Regulus. Et pour cela il se maudissait et se réprimandait car il ne pouvait être déçu que par les gens qu'il aimait, n'attendant rien de la part des autres. Il s'en voulait d'avoir de l'affection pour son frère malgré tout.
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Le cours d'arithmancie était l'un des préférés de Severus. D'abord parce que la matière lui plaisait, ensuite parce qu'il était le seul Serpentard de son année dans cette option. Non pas qu'il s'entendait mal avec eux, mais Tara avait également pris ce cours et si un autre Serpentard s'était trouvé avec eux, il aurait tout fait pour dissuader le contact entre la Gryffondor et son camarade. Il s'agissait là d'une des choses qui l'agaçait le plus dans sa maison, ce contrôle permanent qu'avaient les Serpentard les uns envers les autres afin qu'aucun ne "bafoue l'honneur de la maison".
Juste avant, il avait eu botanique, un cours qu'il aurait pu apprécier à sa juste valeur si ça n'avait été le professeur Carvi. L'homme le révulsait avec sa manie de vouloir toujours être plus proche des élèves, d'être à l'écoute, comme il disait. Il avait fait sa tentative d'approche avec tous les élèves, y compris lui, et il n'avait pas été déçu du voyage, Severus l'ayant vite remis à sa place.
Il savait que c'était l'un des professeurs les plus appréciés de l'école, vers lequel les élèves se tournaient le plus facilement pour résoudre leurs problèmes, même s'il n'était pas directeur de maison. Ce bon samaritain était très proche de Lupin à ce qu'en savait Severus et il ne pouvait s'empêcher de penser que ces deux-là allaient bien ensemble, avec leurs sourires écœurants et l'impression qu'ils donnaient de vouloir toujours aider leur prochain.
Justement, Lupin se trouvait devant la salle d'arithmancie en compagnie de Tara et de Lily Evans qui discutaient gaiement. Le Gryffondor semblait un peu fatigué et agacé dès que Tara se mettait à parler avec de grands gestes, la regardant d'un air exaspéré. C'était une des choses – avec le fait qu'il soit un Maraudeur – qui faisaient que Severus ne supportait pas Lupin : sa manière d'agir avec Tara.
Il ne s'était jamais vraiment montré irrespectueux avec elle mais n'avait jamais non plus caché à quel point elle l'insupportait. Il était un des rares à ne pas sourire lorsqu'elle arrivait, prenant plutôt un air désappointé, comme si la malchance s'était abattue sur lui. Cet imbécile ne réalisait même pas à quel point il était chanceux de connaître quelqu'un comme Tara, il ne valait même pas un dixième de sa personne.
Le Serpentard avait bien essayé de faire comprendre à la jeune fille qu'il ne servait à rien de s'intéresser à lui – car elle semblait apprécier les moments passés avec les garçons de sa maison – mais elle s'était contentée de lui sourire en lui assurant qu'il avait des raisons d'agir ainsi avec elle, pas forcément bonnes, mais qu'il en avait.
- Personne ne t'oblige à rester là si tu t'ennuies, Lupin, lança Severus d'un ton agressif en arrivant près d'eux.
- Salut Severus !
Tara se jeta dans ses bras et le serra avec force contre elle. Severus lui rendit son étreinte plus modérément sans cesser de lancer des regards noirs à Lupin qui ne paraissait pas comprendre ce qu'il avait voulu dire.
- Excuse moi mais je ne vois pas de quoi tu parles, Rogue, remarqua-t-il, sur la défensive.
- A croire que la bêtise de tes amis a fini par totalement déteindre sur toi, quoi que ton capital de départ devait déjà être assez conséquent.
Le Gryffondor fronça les sourcils, agacé de se voir ainsi agressé sans en connaître la raison, mais Tara intervint avant qu'il ne puisse répondre.
- Pas de dispute Severus, ce n'est pas un jour à dispute ! dit-elle joyeusement.
- Parce qu'il y a des jours à dispute ? demanda son cousin en haussant un sourcil.
- Bien sûr ! Comme il y a le jour du poisson ! s'exclama-t-elle avec un grand sourire.
Il y eut un flottement sur le groupe avant que Eleanore Tarkey, une Serdaigle, n'intervienne.
- Ça ne veut rien dire…
- Les choses doivent vouloir dire quelque chose pour être dîtes ? s'étonna sincèrement Tara. Voilà bien une chose que j'ignorais… D'ailleurs tout le monde doit l'ignorer vu tout ce qu'on dit qui ne veut rien dire, alors ce n'est pas grave, ajouta-t-elle d'un air soulagé.
Severus retint de justesse le sourire qui menaçait de se dessiner sur ses lèvres alors que Lupin poussait un soupir fataliste. Décidément, ce crétin de première zone ne comprendrait jamais à quel point Tara Milten était un être exceptionnel, et il aurait dû songer à porter une oreille plus attentive aux paroles apparemment décousues de la fille.
Miss Yure les fit entrer dans la salle et Severus prit place au deuxième rang, Tara venant s'installer à côté de lui juste après tandis que Evans rejoignait ses amies de Serdaigle, habitude qui avait été prise dès les premiers cours d'arithmancie, l'an dernier.
Contrairement à ce qu'on aurait pu penser à prime abord, Tara n'était pas très bavarde durant les cours, si ce n'était pour féliciter les autres élèves ou poser des questions. En fait, c'était la compagne de classe parfaite pour parvenir à se concentrer sur la leçon. Pourtant aujourd'hui semblait faire exception à l'habitude, car alors que Yure, après avoir donné le programme pour l'année, reprenait les points importants de l'année précédente, la jeune fille se mit à babiller de tout et de rien à voix basse pour ne pas déranger la classe.
Severus fut tellement surpris de ce bavardage qu'il ne songea pas à lui demander de se taire et l'observa un moment, réalisant brusquement que quelque chose n'allait pas. Il était impressionnant de constater à quel point il avait appris à connaître la jeune fille, à savoir quand elle n'allait pas bien ou le contraire.
- Que t'arrive-t-il ? demanda-t-il en la coupant en plein discours.
- Tu savais que le nouveau professeur avait été chasseur de loup-garou ?
En revanche, il n'arriverait jamais à se faire aux réponses spontanées de la Gryffondor et il mit quelques secondes à comprendre ce qu'elle venait de dire et les implications.
- Je l'ignorais, répondit-il lentement.
- Il est vrai que la curiosité est plus l'apanage des Gryffondor que celui des Serpentard.
Severus savait de la bouche de Tara que Elroa Lawill était morte du fait d'un chasseur de loup-garou, bien que les journaux n'aient jamais révélé cette information. Il trouvait étrange que Dumbledore ait engagé cet homme à ce poste, d'autant plus qu'il avait été parmi les premiers à savoir pour la confectionneuse – le garçon se demandait même si ce n'était pas le directeur qui avait annoncé les raisons du décès à Tara. Par ailleurs, Severus connaissait le professeur Jugson. L'homme était venu voir son père par trois reprises au mois de juillet, il était alors moins décharné et plus expressif, mais c'était le même homme – d'autant plus que le garçon avait entendu son père l'appeler par son nom – or les fréquentations de son père n'étaient pas vraiment les meilleures qui soient.
- Tu ne m'as pas dit où t'avait mené le carnet de ma mère, remarqua Tara comme Severus restait perdu dans ses pensées.
Le visage du garçon s'éclaira un instant.
- C'est incroyable tout ce qu'elle a pu découvrir et inventer. Je m'en suis servi tout l'été, j'ai échoué sur certaines recettes bien sûr, mais d'autres m'ont permis de m'améliorer, c'est vraiment fascinant.
Un sourire amusé joua sur les lèvres de Tara comme son cousin reconnaissait n'avoir pas tout réussi. Il s'agissait sûrement du seul livre sur lequel il acceptait pouvoir échouer. Le sujet perdura jusqu'à la fin du cours, chacun faisant ses réflexions sur telle ou telle potion et la pertinence des ingrédients suivant la préparation. Ils n'avaient d'ailleurs pas cessé de débattre de l'utilité des poils de demiguise dans les potions de dissimulation lorsque la cloche sonna et auraient bien continuer leur conversation si l'arrivée de deux personnes en pleine dispute n'avait coupé court à la totalité des discussions entamées.
- Tu ne me feras jamais croire ça, se moquait Sirius Black en avançant d'un large pas, suivant de près Wanda Canaris qui semblait passablement énervée. Tout le monde sait bien qu'il en est de même dans toutes les familles de Sang-pur.
- Et c'est l'héritier Black qui parle, remarqua la Serpentard en s'arrêtant pour lui adresser un regard méprisant.
Au lieu de s'énerver, le sourire de Black s'élargit.
- Mais je suis le premier à dénigrer ma "famille", répondit-il.
En temps ordinaires, Black sortait de ses gonds dès qu'on faisait référence à sa famille et punissait l'impudent, mais Canaris semblait jouir d'un traitement de faveur, traitement dont elle se serait apparemment passée vu le regard frustré qu'elle adressa au garçon.
- J'arrive pas à comprendre ces deux-là, dit Lupin à Potter, qui venaient de se rejoindre non loin de Severus et Tara.
- Ils sont sûrement les seuls à comprendre leur relation, soupira Potter.
Severus se fit la réflexion que Poudlard vivait en ce moment l'une de ses plus étranges périodes. D'un côté la rivalité entre Serpentard et Gryffondor n'avait jamais été aussi féroce, de l'autre les liens qu'il avait créés avec Tara et ceux qui se tissaient entre Black et Canaris les liaient plus que jamais. Quoi que la relation entre ces deux derniers était en effet pour le moins ambigu.
Black et Canaris n'arrêtaient pas de se lancer des pics depuis le début de la troisième année mais tous deux semblaient plus ou moins rechercher ces affrontements, comme si un respect mutuel s'était installé entre eux. Pourtant, contrairement aux rumeurs qui avaient couru dans un premier temps pour Tara et Severus, personne n'avait jamais suggéré qu'ils finissent ensemble, ça n'avait même effleuré l'esprit de personne tellement c'était inconcevable pour les deux partis.
- En tout cas ne rêve pas trop. Ça te ferait bien trop plaisir si je participais au concours, finit par dire Canaris. Maintenant, excuse moi mais j'ai mieux à faire de mes capacités intellectuelles que de m'entretenir avec toi, je ne voudrai pas pourrir mon cerveau à trop t'écouter.
- Elle m'adore, commenta Black avec un immense sourire comme la fille s'éloignait.
Préférant ne pas rester trop longtemps auprès des Gryffondor, Severus emboîta le pas à Canaris, ne s'attendant pas à ce que Tara le suive.
- C'est dommage que vous ne participiez pas au concours tous les deux, ça aurait été amusant, remarqua-t-elle d'un ton presque déçu.
Canaris se retourna sans montrer de surprise à les trouver derrière elle et haussa les épaules en se remettant en marche à leur hauteur.
- Ce concours est une perte de temps. De plus ces satanés Gryffondor n'attendent que notre candidature pour pouvoir nous humilier.
- A t'entendre on pourrait croire que tu as peur, nota Severus d'un ton neutre.
- Peur de ces idiots ? Tu parles pour toi, j'espère ? J'ai tout simplement mieux à faire.
- Oh ! Tu y as été ? s'enthousiasma Tara.
- Non, je préfère attendre encore un peu.
- C'est certain, mais mieux vaudrait pour toi choisir avant l'année prochaine, scolaire s'entend. Bon, je vous laisse, je dois rejoindre les filles !
Severus fit à peine attention au départ de sa cousine, son attention focalisée sur Canaris qui marchait d'un pas égal et calme.
- De quoi parliez-vous ? demanda-t-il finalement.
Canaris eut un sourire moqueur.
- Dans la vie il y a des voies, qui dépendent de tes choix, chantonna-t-elle.
- Pardon ?
- Je suppose que tu connais mieux Tara et ses comptines que moi, nota la jeune fille. Étrangement, il est plus facile de choisir sa voie que de faire des choix, tu ne penses pas ?
Severus songea que ces mots ne signifiaient rien mais ne fit aucun commentaire, se rappelant de ce qu'avait dit Tara avant le cours d'arithmancie.
- Et toi Severus ? Vas-tu faire tes propres choix ou laisseras-tu quelqu'un le faire pour toi ?
Le garçon stoppa net à ces mots alors que la Serpentard continuait d'avancer, finissant par ne plus être en vue.
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Minuit avait sonné depuis déjà un petit moment lorsque quatre ombres sortirent du néant au beau milieu du grand hall de Poudlard. Se faufilant tels des félins, elles s'agitèrent autour des entrées de la Grande Salle – la principale et celle des professeurs – pendant plusieurs minutes avant de disparaître de nouveau dans un frôlement de tissus, laissant les choses apparemment comme elles avaient toujours été.
Après avoir mis tout en place pour leur nouvelle farce, les Maraudeurs pensaient pouvoir revenir sans encombre jusqu'à leur dortoir, mais c'était sans compter sur miss Teigne qui semblait ne jamais dormir. Ce soir, Falke n'était pas là pour leur ouvrir la voie, James n'ayant pas réussi à la convaincre de venir avec eux sans en comprendre la raison – et Sirius s'était bien gardé de lui dire que c'était lui qui l'avait vexée en l'empêchant de manger un insecte –, aussi ne la repérèrent-ils que trop tard et durent-ils prendre leurs jambes à leur cou dans la direction opposée à celle de leur tour pour lui échapper.
- Saleté de bestiole, grommela James une fois qu'ils furent sûrs de l'avoir semée. Elle nous a amenés à l'autre bout du château.
- On ferait mieux de passer par la salle des tableaux, on gagnerait du temps, remarqua Remus.
- Je vais être complètement mort demain et McGonagall va encore être fâchée contre moi, soupira Peter en suivant ses amis.
- Bah ! Pour ce que ça chang…
- Silence !
Remus et James s'étaient figés en même temps, le premier faisant taire Sirius comme il lui avait semblé entendre des pas. Le bruit se précisa et James entraîna ses amis à l'intérieur d'une salle pour laisser passer la personne qui sortait si tard dans le château. Regardant avec discrétion dans l'embrasure de la pièce, James vit avec étonnement le professeur Jugson passer d'un pas rapide dans le couloir. Il eut à peine à échanger un regard avec Sirius pour se glisser sous la cape en faisant signe aux autres. Remus n'hésita qu'une seconde avant de céder lui aussi à la curiosité et Peter suivit le mouvement avec crainte.
Ils filèrent un moment le professeur sans se faire remarquer, sa direction laissant penser qu'il retournait tout simplement à son bureau. Peter allait en faire la réflexion lorsqu'une personne interpella leur nouveau professeur.
- Vous sortez bien tard !
Le directeur adjoint, le professeur Achear, venait d'apparaître au détour d'un couloir et dardait un regard méfiant sur son collègue.
- Je pourrais vous retourner la remarque.
- Ne jouez pas au plus fin avec moi, Jugson. Nous savons tous deux que je ne porte pas en haute estime tout ce qui s'approche de près ou de loin aux exécuteurs, or vous en êtes plus proche que personne d'autre. Que faisiez-vous dehors à cette heure ?
- Ma vie privée ne vous regarde en rien. Par ailleurs, vous savez pertinemment quelle est ma… condition.
- Et c'est bien ce qui me fait me méfier de vous, l'avertit le professeur des potions.
- Décidément, vous êtes bien comme votre collègue. Je m'étonne du manque de confiance que vous démontrez envers Dumbledore et ses choix.
- Mon collègue ?
- Wilhelm Carvi, précisa Jugson. Je ne pourrai dire qu'il m'apprécie.
Achear resta muet un instant à le fixer puis reprit la parole.
- Que faisiez-vous dehors ?
- Oh, mais je ne pouvais que me livrer à une activité malhonnête ! Puisque c'est ce que vous pensez, je ne vois pas pourquoi j'irai essayer de me justifier de quoi que ce soit.
- Je ne vous permets pas de me manquer ainsi de respect ! Dois-je vous rappeler que je suis directeur adjoint ? Je tiens à cette école et à sa sécurité alors je ne le répéterai qu'une dernière fois : où êtes-vous allé ?
- Je présume qu'en tant que "directeur adjoint", vous savez ce qu'est l'Anceps Ortus ?
- C'est ridicule, cela ne s'est vu depuis bien longtemps.
- Et justement parmi mes ancêtres, si vous réfléchissez bien. Puis-je aller me coucher ou l'interrogatoire n'est-il pas terminé ?
- Je n'en ai pas terminé avec vous mais partez donc pour le moment. Sachez seulement que si vous êtes sous l'influence de l'Anceps Ortus, cela ne fait que renforcer ma méfiance.
- Je n'ai que faire de votre confiance. Bonne nuit.
Il s'éloigna et l'autre professeur ne tarda pas à faire de même, laissant les couloirs retomber dans le silence.
- Le moins qu'on puisse dire, c'est que Jugson n'est guère apprécié des autres professeurs, remarqua Remus, intrigué.
- C'est quoi l'ancépotrus ? demanda Peter.
- Anceps Ortus, rectifia Sirius. Je ne sais pas… En gros, ça peut signifier "double origine", mais je ne vois absolument pas ce que c'est. Peut-être un sort ou une malédiction…
- Moi, ça me donne envie de mener une petite enquête sur ce prof, pas vous ?
- C'est une excellente idée, répondit Sirius avec la même lueur que James au fond des yeux.
- Et si on allait dormir pour le moment ? bâilla Peter.
Le lendemain matin, les Maraudeurs furent les premiers à se trouver dans la Grande Salle, juste après l'arrivée de quelques professeurs qui attendaient d'avoir absorbé leur dose de caféine pour pouvoir entamer une conversation et les observèrent avec méfiance.
Derrière eux, à une heure aussi matinale, les élèves arrivaient au compte goutte, souvent seuls ou alors encore trop endormis pour échanger le moindre mot avec qui que ce soit. Ce ne fut qu'une demi heure plus tard, lorsque des groupes plus conséquents arrivèrent en grande conversation que les choses dégénérèrent.
Sur le coup, personne ne sembla se rendre compte de rien. Peut-être certains portèrent-ils un instant la main à leur gorge avec étonnement mais sans plus prêter attention à un phénomène qu'ils associaient à leur réveil raté. Pourtant, lorsqu'une exclamation de surprise clairement féminine sortit de la bouche de Sturgis Podmore, les autres élèves commencèrent à réellement se poser des questions et à s'interpeller d'un bout à l'autre de la salle avec des exclamations de stupeur en réalisant que la voix qui sortait de leur bouche n'était définitivement pas la leur.
Tout empira lorsque les professeurs décidèrent de s'en mêler, questionnant des élèves et se retrouvant soudain avec la voix portée à l'origine par celui interrogé. Les échanges de voix se produisirent ainsi pendant de longues minutes sans que personne ne parvienne à endiguer cette progression, les voix se mélangeant et se perdant dans la cohue des élèves, ceci jusqu'à ce qu'une voix fluette retentisse de manière pourtant puissante dans la Grande Salle, voix qui appartenait désormais à Albus Dumbledore alors qu'elle était à l'origine celle d'un première année de Serdaigle.
- Silence, je vous prie ! Il semblerait que nous ayons tous été victime d'un sortilège échangiste. J'aimerai que les auteurs de cette farce se révèlent, que l'on puisse savoir comment y remédier.
Aussitôt, les mains des Maraudeurs se levèrent, leurs visages exprimant une grande fierté.
- C'est inadmissible ! s'exclama alors le professeur McGonagall avec la voix du professeur Flitwick.
Cette intervention du professeur déclencha immédiatement les fous rires des élèves tellement il était étrange d'entendre une telle voix sortir de la bouche du si sévère professeur de métamorphose.
La farce des Maraudeurs avait été assez simple à préparer pour James et Sirius. Ils avaient apposé des sortilèges fixés à l'aide d'une potion sur les portes de la Grande Salle, créant ainsi des "portails magiques" qui contaminaient d'un sortilège échangiste toute personne le traversant – sauf eux-mêmes qui s'étaient immunisés. A partir du moment où le sortilège était apposé sur une personne, elle échangeait sa voix avec la première personne avec qui elle entamait une discussion. Ainsi, une même voix pouvait voyager de personne en personne si celle à qui on parlait en premier n'avait toujours pas usé son propre sortilège, l'échange ne pouvant se faire qu'une seule fois à condition qu'on soit la première personne à parler.
- J'espère qu'il y a un remède à cette mascarade ? gronda Fiona Distort, qui s'était retrouvée affublée sans qu'elle sache comment de la voix de Nelly Dinissier, haut perchée et positivement horripilante.
- C'est très simple en réalité, il suffit d'embrasser la personne avec qui on a échangé la voix, répondit innocemment James.
Un lourd silence s'abattit dans la salle alors que Remus jetait un bref coup d'œil vers James avant de passer une main sur sa bouche pour dissimuler le fou rire qui le menaçait, se demandant comment James et Sirius pouvaient aussi bien se retenir.
- Vous vous moquez du monde ? explosa soudain Lily Evans d'une voix masculine. Il y a forcément un autre moyen !
- Ah ben si vous voulez retrouver vos voix d'origine… commenta Sirius.
- Il faudrait déjà savoir où se trouve notre voix, remarqua une voix de fille – mais peut-être un garçon…
- Bien ! Il semblerait déjà que mademoiselle Evans possède la voix de monsieur Rogue, nous pourrions commencer par là.
Les silences devenaient monnaie courante depuis quelques minutes.
- Non mais ça va pas ? s'écrièrent deux voix en même temps.
- Je n'ai même pas sa voix ! ajouta Rogue d'une voix masculine autre que la sienne.
- Certes, mais si vous récupérez immédiatement votre voix, vous aurez moins de monde a embrasser, constata joyeusement Dumbledore.
- Et moi alors ? s'indigna Lily.
- Il suffira de trouver votre voix de suite après, assura le directeur. Allons, nous n'avons pas toute la journée.
Certains s'étaient mis à pouffer de rire autour d'eux alors que d'autres paraissaient plutôt horrifiés de la situation.
- Vous n'allez pas l'emporter au paradis, gronda furieusement la Gryffondor en lançant un regard noir aux Maraudeurs avant de s'avancer vers Rogue comme allant à l'échafaud.
- Tu ne crois quand même pas que je vais embrasser une Sang-de-Bourbe comme toi ? siffla Rogue juste assez fort pour qu'elle entende lorsqu'elle s'arrêta en face de lui.
- Tu crois peut-être que c'est une partie de plaisir pour moi ? rétorqua Lily avec mépris.
Avant qu'il ait pu répondre et désirant faire cesser ce cauchemar au plus vite, elle se pencha vers lui et déposa ses lèvres sur les siennes, se retirant aussitôt. Le Serpentard avait pris une teinte verdâtre alors que Lily s'essuyait déjà la bouche en grimaçant.
- Non mais t'es pas bien ? s'exclama soudain le garçon avec sa propre voix.
- J'aimerai bien en finir au plus vite, remarqua la Gryffondor sans faire attention à lui.
La voix de Lily était portée par une Poufsouffle de son année et les embrassades – parfois vraiment cocasses, surtout lorsque certaines personnes essayaient de prolonger le baiser – se succédèrent avec plus ou moins d'enthousiasme jusqu'à ce que la voix d'un troisième année de Gryffondor se retrouve dans le corps de Tara. La jeune fille s'avança toute guillerette vers le garçon rouge de confusion et se pencha vers lui avec un grand sourire, lui donnant une bise claquante sur la joue.
- Ça fait du bien de retrouver sa voix, pas vrai ? s'exclama-t-elle avec la voix qu'avait auparavant possédé le garçon.
Les yeux s'écarquillèrent de toutes parts et toutes les têtes se tournèrent vers les Maraudeurs, qui étaient pliés en deux.
- On n'a jamais dit qu'il fallait s'embrasser sur la bouche, comme l'a justement remarqué Tara, s'esclaffa James.
Ceux qui étaient déjà passés par les embrassades devinrent soudain extrêmement pâles puis très rouges, soit de gêne, soit de colère – comme Flitwick et McGonagall qui s'étaient empressés d'échanger leurs voix pour retrouver un peu de dignité. La suite des échanges se fit avec plus de facilité et de rapidité et chacun put bientôt retrouver sa propre voix.
- C'était vraiment un coup bas ce que vous avez fait là ! Ce n'était vraiment pas drôle !
Lily Evans était en train de passer un sacré savon aux Maraudeurs qui semblaient par ailleurs ne pas trop être atteints pas ses paroles.
- C'est vrai qu'on n'a jamais dit que c'était sur les lèvres que… tenta Remus.
- Ah ! Tais toi ! Je te croyais plus intelligent qu'eux mais je me trompais apparemment ! s'écria Lily. Est-ce que vous savez seulement ce que ça peut faire d'embrasser un garçon qu'on ne supporte pas ?
- J'avoue que je préfère ne pas imaginer, ricana James.
La claque partit toute seule et le garçon se retrouva soudain avec la marque de la main de Lily sur la joue.
- Celle là, tu n'auras pas à l'imaginer !
Elle s'en alla d'un pas furieux en direction de la salle de classe, laissant un Potter abasourdi derrière elle. Ce qui la mettait surtout en rage, c'était qu'elle n'avait jamais embrassé un garçon avant. Elle ne se considérait pas comme romantique ou autre, mais elle aurait tout de même préféré que le premier garçon qu'elle embrasserait de la sorte en serait un qu'elle aimait. Elle n'était pas prête à pardonner les garçons pour ce coup-là.
Sa colère était si grande qu'elle ne remarqua pas que quelqu'un cavalait derrière elle pour la rattraper et faillit frapper Gary Boot lorsque celui-ci posa sa main sur son épaule, évitant de justesse le coup.
- Ils t'ont vraiment mise en colère, remarqua le garçon en tentant un sourire.
- Ce ne sont que des crétins, répliqua-t-elle avec hargne.
- J'ai vu ça, commenta un peu sombrement Gary. En tout cas, tu as eu une réaction très expressive à l'instant, ajouta-t-il malicieusement.
Lily rougit brusquement en réalisant son geste mais se ressaisit vite.
- Je n'ai pas pour habitude de gifler les gens mais celle-là, il l'avait cherchée.
- Je n'ai jamais dit que tu avais eu tort. Et puis c'est bien le genre de réaction qui te caractérise, tu ne t'es jamais laissée marcher sur les pieds. J'aime bien les filles qui ont du caractère…
- Vraiment ? demanda la jeune fille en souriant doucement alors qu'il avançaient.
- Oui, elles ont un je-ne-sais-quoi de très attrayant.
- Intéressant peut-être ? suggéra Lily sans le regarder mais en élargissant son sourire.
Gary la regarda du coin de l'œil avec amusement.
- Ça aussi j'aime bien, remarqua-t-il.
- Quoi donc ?
- Les sous-entendus qui n'en ont pas l'air…
Cette fois, Lily ne put retenir une légère rougeur mais se mordilla la lèvre sans arrêter de sourire.
- Je ne pense pas être seule à en faire, dit-elle finalement.
- Mmmh… Je n'ai jamais été très doué pour les sous-entendus.
- Qui a dit que je parlais de toi ? demanda-t-elle, de plus en plus amusée.
- Je ne faisais que supposer vu que nous sommes seuls à parler. De qui pourrait-il s'agir ?
- Je ne sais pas… Peut-être d'un garçon intéressant ?
- Il est vrai que cela réduit grandement le champ d'investigation, remarqua très sérieusement le cinquième année.
Lily rigola.
- Il y en a si peu ?
- Qui soit à ta hauteur, sans aucun doute.
- Oh… C'est gentil.
- Je ne fais qu'énoncer un fait. Si tu me permets, je vais mener une enquête pour découvrir de qui il peut bien s'agir.
- Fais donc, je ne vois pas pourquoi je m'y opposerai. Et quand penses-tu trouver ce que tu cherches ?
- A vrai dire, il me semble que cela ne dépend pas que de moi, mais sois sûre que tu seras la première avertie quand je l'aurai découvert.
- Alors il me tarde… Ta salle de classe n'est-elle pas de l'autre côté ?
- Suis-je distrait ! s'exclama-t-il avec un grand sourire. Mais sait-on jamais ce qui peut arriver à une frêle jeune fille telle que toi dans ces sombres couloirs ?
- Frêle jeune fille ? s'indigna Lily en stoppant net.
Le garçon se retourna et lui caressa doucement la joue avec un sourire charmeur.
- Oui, décidément, la colère te va bien, souffla-t-il avant de déposer un baiser sur son front et de s'éloigner. On se reverra pour mon premier rapport sur mes recherches !
La jeune fille le regarda s'éloigner en se mordillant la lèvre inférieure puis reprit son chemin vers la salle de métamorphose, un sourire heureux collé au visage et le cœur léger.
(à suivre…)
RAR :
audery : Il est très bon ce thé voyons ! Ces gens qui se refusent à de nouvelles saveurs… /soupir exaspéré/ Héhé ! Moi aussi je l'adore ce nouveau prof, mais bizarrement, il ne fait pas l'unanimité, je me demande bien pourquoi, tu sais toi ? Un Quid d'HP, c'est un concept à creuser MDR ! Mais attention ! Chhhhht ! Je te fais confiance pour ça -) Si bon que ça ? Mmmh… A vrai dire, je l'aime pas trop moi, je suis très négativiste dans mes autocritiques ces derniers temps, tu me diras lol, mais ce qui est sûr, c'est qu'il apporte effectivement é-nor-mé-ment de choses -P
mimichang : Pardooooooooooooooooooooooon ! Erf ! un suicide sur la conscience, le poids mort hé ! (si tu me permets l'expression -) ) Nan mais sérieux, j'suis vannée avec le boulot, j'comprends pas pourquoi… Enfin, je pense que ça va mieux, alors le reste devrait suivre -D Meuh nan ! Qu'est-ce que vous avez tous à dénigrer le nouveau prof de DCFM ? Il est super ce type, nan ? Ouais, bon, façon de parler quoi, lol. Aaah, les couples, ça va commencer à se faire tout cela (après tout, z'ont 14 ans -P), mais j'ai l'impression que certains vont pester contre Gary lol. En espérant que cette suite aura mis moins de temps à venir :- S
Canylus : Kikou ! Pour l'intrigue, je pense qu'il faut que tu attendes la fin de cette année pour me dire ce que tu en penses, c'est là que je vais voir si je sais bien entretenir le suspense sans que personne sache qu'il y a un suspense (mdr !) Ouiiiiiiiiii ! J'ai vu ça dans ta fic :-P D'un autre côté, c'est facile de penser ça, et pis j'avoue trop aimer les loups pour ne penser qu'au loup-garou en tant que monstre -) Je suis d'ak que ça doit être galère plusieurs fics en même temps ! J'écrivais un truc à côté, je l'ai laissé en stand-by le temps de finir les Maraudeurs, sinon j'aurai risqué de bâcler les deux ! Chaque chose en son temps, cela vaut nettement mieux.
Raziel Tepes : Errrrrrrrrrrrrrrrrrrr… Comme je le dis u tout début, je ne pourrai finalement certainement pas tenir compte du tome 6 et encore moins du 7 car tout est déjà prévu pour la suite, je garde donc juste le raccord avec mes propres années 6 et 7. Par contre, ta review m'a fait prendre conscience que je devais mettre ce mot en haut du chapitre, lol. C'est ma faute, j'aurai dû prévenir. Merci pour ta review, et plus de spoiler s'il te plait -)
Alix : Ouais ! Mieux que les feux de l'amour ! « Gary aime Lily mais celle-ci ne sait pas si elle acceptera ou non de venir à lui. Pendant ce tps, James et Léane file le parfait amour. Peter osera-t-il se déclarer à Valentine ? Vous le saurez dans le 2637849ème épisode de la saga ! » -D Lol, assez étrangement (enfin je trouve), t'es que la 2ème – la 1ère hors review – à s'inquiéter pour Alphar, à croire que les autres s'en fichent… le pauvre, comme il doit se sentir mal aimé ! lol. Le nouveau prof de DFCM semble « plaire » en tous cas, vous le trouvez tous plus ou moins ignoble, seul l'avenir saura vous dire ce qu'il en est… En effet, j'ai mentionné Chourave, mais pour dire qu'elle arriverait l'an prochain et que Carvi pourrait encore l'assister s'il le désirait, mais l'avenir est si improbable, n'est-il pas ? Tout peut encore se produire… -) Pour ce qui est de la promesse de Lily faîte à Fiona, faut dire aussi que c'est juste qqs lignes glissées mine de rien dans le chapitre que j'ai donné lol. Allez, j'va être sympa et te les mettre, mais je te dis de suite, ça ne va t'aider absolument en rien mdr ! « Par chance, Lily et deux autres filles étaient réunies autour du feu, en grande conversation. "Allez Lily ! suppliait Millea en lui faisant un regard de chien battu. Je suis sûre que ça t'irait très bien ! Je suis ton esclave pendant un mois après, si tu veux." "Quand même pas, rigola Lily. N'insiste pas, je n'accepterai que si un jour je dois le faire en public." "Ah ! Il y a des témoins, très chère, tu ne pourras pas t'y dérober, déclara Millea en souriant." » Comme je le disais, ça n'apporte rien… Je sais, je suis sadique -) biz !
: Whaaaaaaa ! C de la review titanesque ça ! En fait, c'est quasiment un mail lol. Tu sais que je commençais à m'inquiéter ? Pas de nouvelles, pas de chapitres en plus, j'étais prête à te renvoyer un mail mais tu m'as devancée d'une journée. /Enlace CC pour la serrer contre son cœur et la relâche quand elle commence à devenir bleue./ Bon, venons en à cette looooooooooooooongue review :-P Déjà, c'est bien, t'as trouvé le projet libre de Tara, bon, admettons qd même qu'il était pas difficile à deviner lol. Je veux bien lire la chanson que tu as écrite pour Tara, ça me dérange pas, bien au contraire ! Par contre, je ne pourrais pas la mettre pour le concours vu que je suis en train de "composer" celle qu'elle chantera, justement. (J'te fais une exclu qui n'en est pas une vu que la majorité des lecteurs lisent toutes les RAR (lol slt tt le monde, tiens ! -P), le titre de la chanson est : "On n'est pas ce qu'on naît" (ou alors "on naît pas ce qu'on est", j'hésite encore lol) ) En revanche ! Suivant ta chanson, je pourrai peut-être la placer à un autre moment, si tu le désires -) Pour en venir au temps de publication, en effet miss, vous pouvez parler ! /regard désapprobateur/ d'ailleurs, je me demandais, j'ai vu que l'autre site où tu mettais ta fic (le premier en fait) avait fermé, est-ce que tu vas mettre plus rapidement les chapitres déjà fait sur ou oseras-tu faire languir tes lecteurs les plus fidèles jusqu'à ce que tu parviennes au chapitre « La finale » sur le site ? Je veux la suiiiiiiiiiiiiiiite ! Moi au moins, j'ai une bonne excuse lol. Et c'est lequel ton chapitre préféré de ma fic ? (la fille pas chiante…) nan je blague, lol. C'est dingue comme le nouveau prof ne fait pas l'unanimité ! Je ne vois pourtant vraiment pas ce que vous lui trouvez d'antipathique ! Moi qui voulait vous le rendre agréable et tout et tout, je me demande où je me suis loupée… Ceci est un mystère ! Finalement, le passage avec Lily et Gary a beaucoup plu (sauf pour deux-trois, mais bon…) j'aurai cru qu'il y aurait plus de monde à râler mais c'est tant mieux comme ça ! Affaire à suivre, très chère -) Ce que je vous prépare ? Euh… en voilà une question qu'elle est bonne ! Plaisanteries mises à part, je vais me motiver pour les chapitres pour arriver au plus vite à la fin, paske j'ai vraiment envie de voir vos réactions at THE surprise, mais comme il faut que je mette tout en place, ça va prendre des chapitres (encore heureux me diras-tu…) Pour Tara, crois-moi, en va la voir craquer, c'est prévu dans cette année, mais je sais pas quand exactement (tu crois quand même pas qu'elle se volatilise par moment juste pour aller gambader ? lol), et un autre moment où vous la verrez craquer, ce sera au – très lointain – huitième volet, mais là, TOUT LE MONDE va craquer, même les plus improbables :-S Sinon, tu as l'OS qu'LN a écrit là-dessus. Cette scène n'existe pas en réalité dans ma fic, pas dans l'histoire telle que je me l'imagine, mais on voit Tara craquer et LN a très bien su rendre cela. Tu trouveras dans la liste de mes écrits, si ça t'intéresse. Bon, ben j'ai quant même fait une RAR assez conséquente… Ah là là ! Tout ce temps de perdu pour faire des RAR ! /comment culpabiliser ses lecteurs lol/ Et pis si t'as écrit un new chapter, je le want bien, moi :-P Tu me diras où je peux le lire st'eup ? -) Allez ! biz biz et à plus tard CC, en espérant que ce chap. aura mis moins de temps à venir lol.
Enora : Mais-euuuuuh ! J'l'ai pô fait exprès de vous faire tant attendre d'abord ! :'( Encore heureux que le chapitre vous ait plu, en effet, sinon je me serai faite lyncher lol. Bon, je conclue à une approbation quasi générale du couple Lily/Gary avec ta review. Tant mieux ! Et tant pis pour ceux qui râlent… (je ne pense à personne… /sifflote en direction d'Andro/) Aaaaaaaaaaaah ! Enfin une seconde personne sensée en ce monde ! (enfin, trois avec moi, l'autre personne étant Audery) Bien sur qu'il est génial ce nouveau prof ! C'est un amouuuur ! Bon, pendant que je te tiens et puisque je parlais justement d'Andro tt à l'heure, sache qu'elle devient très violente dés qu'on s'en prend à son Sirius adoré (bien que je sois entièrement d'accord avec ta précédente review… vais devoir préparer mon testament moi). Mais ne t'inquiète pas, elle grogne bcp sans mordre souvent -)
AndromedaLN : /applaudit Andro/ Ouais ! T'as reviewé ! je suis fière de toi ! lol. Comme tu le dis cependant, vas-y mollo avec mes autres reviewers, j'y tiens tu sais ? Ils sont chers à mon cœur même si je le prouve pas vraiment en élargissant mes temps de publication… Hem ! Bref ! évitons les sujets qui fâchent :-D Figure toi que je n'active pas mon historique de conversation, par conséquent, tu es tenue pour la prochaine fois de refaire tous tes commentaires sur ce message /sourire d'ange immaculé qui vient de naître etc. etc./ Oh ! Comme je le disais à Alix, vous n'avez été que deux à vous inquiéter du sort d'Alphar (Pauvre petit chou), sauf que maintenant, t'es plus "hors review" lol. Ça me rassure qd même de voir que certains se préoccupent de lui ! Avec ce chapitre, en toute logique, tu as comprendre son rôle, encore faut-il avoir suivi ce que racontait Alphar à Sirius lors de la deuxième année, évidemment. Pk que je tuerais le new prof ? Il est adorable, intelligent, sociable… Bon, tout dépend du point de vue duquel on se place évidemment. Je peux pas te promettre de le tuer, mais ce qui est sur, c'est qu'il est là pour un petit moment, quand même ! Merci pour tes "non-spoiler" -.- -) Comme tu l'as v en haut de cette page, je me suis protégée lol.
quartzou : Ben j'veux bien te prévenir mais on se voit presque plus Snif ! Héhé ! T'es pas loin pour Jugson, en tous cas, t'as bien trouvé son origine, enfin presque… Disons que t'es sur la bonne piste -) Et puis je sens que ce chapitre va vous le faire trouver plus intriguant, nan ? Je me fais des idées ? Bon, tant pis lol. Oh ! Mais Aud sait bcp de choses ! Sauf qu'elle joue bien le jeu :-P C'est bien ma Aud :-D bisous mamouuuuuuuuuuuuuuur !
