Disclaimer : cette histoire est basée sur celle de madame JK Rowling et la quasi totalité des personnages lui appartiennent.
Chapitre 4 : Le nouveau professeur de défense contre les forces du mal.
Le train s'arrêta en gare de Pré-au-Lard. Eridan se leva et regardant les autres adolescents, elle demanda :
Est-ce que l'un d'entre vous sait ce que je dois faire maintenant ?
Il y a toujours un professeur pour accueillir les premières années. Si tu veux, j'irais le lui demander...
Harry constata qu'Hermione avait dit un professeur et non pas Hagrid. Est-ce qu'elle pensait qu'il serait à nouveau absent en ce début d'année ? Harry espérait que ce ne serait pas le cas. Le professeur Hagrid était l'une des rares personnes à qui il pouvait se confier. Encore plus rares maintenant... Et il ne voulait pas risquer de le perdre. Lui aussi. Enfin, il l'avait vu à peine une semaine auparavant, il y avait peu de risque qu'il soit parti en mission depuis.
Ginny en tant que préfète de cinquième année partit s'occuper des premières années. Neville, Luna et Dean partirent de leur côté pour trouver une diligence. Pendant ce temps, Hermione suivie de Ron, Harry et Eridan se dirigèrent vers le professeur Hagrid qu'ils n'avaient pas manquer de remarquer dès leur sortie du train, au grand soulagement de Harry.
Hagrid ! cria Hermione dans le tumulte provoqué par les élèves qui descendaient du train.
Le demi-géant baissa les yeux vers elle.
Hermione ! Ron ! Harry ! Je suis bien content de vous voir...
Vous êtes au courant qu'il y a une nouvelle élève ? le coupa Hermione en désignant Eridan de la main.
Hagrid observa la jeune fille. Il paraissait troublé, comme si la jeune fille lui rappelait quelqu'un mais qu'il ne parvenait pas à savoir qui. Il sembla laisser tomber et tourna à nouveau ses regards vers Hermione.
Que doit-elle faire ? Doit-elle aller à Poudlard avec vous ou doit-elle prendre les diligences ?
Le professeur McGonagall a dit que les nouveaux devaient se rendre à Poudlard dans les diligences et la rejoindre dans la grande salle. Bon, il faut que je vous laisse sinon je vais être en retard...
Hagrid partit à grande enjambée en incitant les premières années à le suivre.
Tu n'as qu'à venir avec nous, proposa Hermione.
Eridan les suivit silencieusement jusqu'à une diligence encore inoccupée. Elle s'arrêta soudainement devant.
Je ne savais pas qu'on pouvait dresser les sombrals...
Harry, Ron et Hermione se tournèrent vers elle.
Tu les vois ? s'étonna Harry.
Bien sûr...
Tu as déjà vu quelqu'un mourir ? demanda Ron malgré les regards d'Hermione.
La jeune fille hocha la tête. Harry aurait bien voulu savoir qui elle avait vu mourir mais il n'osa pas poser la question. Il se rendait bien compte que c'était une question trop personnelle.
C'est le professeur Hagrid que nous venons de voir qui a dressé les sombrals, expliqua Hermione pour changer de sujet. C'est le seul troupeau familier de Grande Bretagne...
Après un voyage silencieux dans la diligence où chacun s'était muré dans ses pensées, ils arrivèrent devant le château. Harry et ses amis guidèrent Eridan jusqu'à la Grande Salle. La jeune fille leva à peine les yeux vers le plafond. Harry s'étonna. Le plafond était assez merveilleux pour attirer tous les regards des nouveaux venus. Harry attira son attention sur le faux ciel où ne circulait aucun nuage.
Je suis déjà venue à Poudlard, pour passer mes buses. J'ai donc pu admirer autant que je le voulais ce magnifique plafond. Par contre, je n'avais rencontré que le directeur. Jamais aucun autre professeur. Comment sont-ils ?
Oh, ça va en général. A part Rogue...
Rogue ?!
Le professeur de potions. Il déteste tous les élèves qui ne sont pas à Serpentard, les Gryffondors en particuliers, et moi encore plus précisément.
Eridan sourit amusée.
Le professeur Trelawney est une folle qui ne prédit que des horreurs, continua Ron. C'est le professeur de divination...
Dans ce cas, je ne l'aurai pas en cours.
Et le professeur Binns est un fantôme qui rendrait ennuyeux même la bataille la plus sanglante de l'histoire sorcière. C'est le professeur d'histoire de la magie...
Alors celui-là non plus, je ne le verrai pas. L'histoire de la magie n'est pas une des matières qui m'est nécessaire...
Nécessaire pour quoi ? demanda Hermione. Tu sais déjà ce que tu veux faire comme métier ?
Oh, ça, ça n'a aucune importance...
Les trois adolescents la regardèrent ébahis. Décidément, pensa Harry, ça devenait une habitude. Elle allait finir par les prendre pour des idiots.
Le professeur McGonagall est là-bas, indiqua Hermione.
Harry regarda la jeune fille s'éloigner tout en s'installant à la table des Gryffondors entre ses deux amis.
Les premières années étaient alignées devant la table des professeurs, attendant la répartition. Un peu plus loin se tenaient Eridan et l'autre nouveau. Ils ne se regardaient pas et n'étaient pas à côté. Harry porta son regard sur la table des professeurs. La première chose qu'il remarqua fut l'absence de Rogue. Bien qu'il haïssait le professeur de potions, ce qu'il lui rendait bien, il trouvait inquiétant son absence au banquet de début d'année. C'était la première fois qu'il n'était pas là et Harry espérait que ce n'était pas mauvais signe. Un peu plus loin, il remarqua un professeur qu'il n'avait jamais vu. Probablement le nouveau professeur de défense contre les forces du mal. Harry se demanda si, pour une fois, le professeur durerait plus d'une année mais il fut détourné de ces pensées par le choixpeau magique qui commença à chanter.
Sa chanson était très proche de celle de l'année précédente. Il racontait que les temps étaient de plus en plus durs et qu'il était impératif que les élèves des quatre maisons s'unissent pour sauver Poudlard du danger qui la guettait. Il insistait tout particulièrement sur le fait qu'il fallait oublier les vieilles rivalités et les vieilles haines entre les maisons. Harry n'eut aucun mal pour comprendre de quoi il parlait. Il voulait que les Gryffondors et les Serpentards s'unissent. Harry grimaça, il ne voyait vraiment pas comment il pourrait s'entendre avec des gens comme Malfoy ! A cette pensée, son regard se porta sur la table des Serpentards. Malfoy y était particulièrement silencieux et Harry s'aperçut qu'il fixait la table des professeurs. Ou pour être tout à fait exact, un petit peu à côté. Eridan. Harry ne savait pas ce qu'il devait en penser, d'autant plus que, pour une fois, Malfoy n'affichait ni haine ni dégoût.
Son attention fut à nouveau détournée par le début de la répartition. Harry applaudit à chaque nouvel élève pour Gryffondor mais il agissait automatiquement. Une seule chose l'intéressait, savoir où serait répartie la mystérieuse jeune fille qu'il avait rencontrée dans le Poudlard Express.
Maintenant, deux nouveaux élèves vont être répartis et entrer directement en sixième année, déclara le professeur McGonagall.
Harry redoubla d'attention et il s'aperçut avec dépit que Malfoy en faisait autant.
Si l'un de vous deux veut s'avancer...
A ces mots, le nouvel élève qui accompagnait Malfoy dans le train se précipita, comme s'il eut été déshonorant pour lui de passer en second. Harry vit avec surprise qu'Eridan avait souri au comportement du garçon. Un sourire moqueur et méprisant.
Très bien. Ce nouvel élève vient de Durmstrang...
Harry fronça les sourcils. Voilà qui commençait mal enfin quand on voyait avec qui il traînait... Harry l'observa un peu plus. L'adolescent était brun, de taille moyenne. Bref, il aurait paru tout à fait ordinaire si ces yeux n'avaient pas brillé de folie. Et d'une folie qui n'avait rien à voir avec celle de Luna, mais une folie cruelle et perverse ! Harry frissonna.
Approchez-vous monsieur Adolf Lestrange, murmura le professeur McGonagall.
Harry faillit s'étouffer. Lestrange ! Il s'appelait Lestrange ! Comme Bellatrix, comme l'assassin de Sirius ! Harry sentit une sourde colère montée en lui. Il s'aperçut qu'il avait serré les poings et qu'il s'était levé à demi. Il se sentit tiré en arrière. Il se retourna brusquement pour s'apercevoir que ses deux amis le regardaient d'un air inquiet tout en l'empêchant de se lever.
Harry ! s'exclama Hermione. Calme-toi ! Il n'a peut être rien à voir avec... Et même si c'est le cas, ce n'est pas de sa faute ! On ne choisit pas sa famille !
Il est à Durmstrang...
Ça ne veut rien dire ! Viktor aussi !
Ron, qui jusque là avait approuvé Hermione, émit un grognement.
Serpentard ! hurla le choixpeau alors qu'il était encore à quelques centimètres de la tête du garçon.
Celui-ci sourit d'un sourire carnassier, une mauvaise lueur dans les yeux et rejoignit la table des Serpentards à grandes enjambées arrogantes. Malfoy n'avait pas une seule fois tourné ses regards vers lui.
Et là, ce n'est pas une preuve peut être ?!
Harry se sentait bouillir. Il avait des envies de meurtres.
On ne peut pas juger quelqu'un selon la maison à laquelle il appartient !
Mais Harry cessa de se disputer avec Hermione car le professeur McGonagall venait d'appeler Eridan Droujes.
La jeune fille s'avança tranquillement et posa le choixpeau sur sa tête. Il mit plus longtemps à se décider puis une large fente s'ouvrit et il clama : Gryffondor !
Harry ne put s'empêcher de sourire de contentement. Mais en même temps, il s'aperçut de deux choses. Malfoy ne semblait ni surpris ni furieux. Au contraire, Dumbledore avait froncé les sourcils. Mais Harry oublia très vite l'expression du directeur en voyant Eridan s'approcher de leur table. Elle avait une élégance indéniable qui attirait les regards sur elle en plus de sa tenue inhabituelle. Mais dès que quelqu'un croisait son regard, il détournait les yeux.
Harry se leva de table puis s'installa à côté d'Eridan, forçant Ron et Hermione à se mettre à côté à leur plus grand déplaisir apparent.
Harry se sentait presque aussi heureux que si on lui avait jeté un sortilège d'allégresse et il avait complètement oublié cet Adolf Lestrange et sa colère passée. La seule ombre dans son bonheur était la mort de son parrain que rien ni personne ne pouvait lui faire oublier.
Il remit pied sur terre en entendant Lavande Brown demander à Eridan pourquoi elle avait quitté l'Amérique du sud. Harry observa la jeune fille. Elle semblait mal à l'aise.
Mon grand-père a décidé de revenir alors j'ai fait de même.
Ton grand-père ? s'étonna Parvati Patil. Tu ne vis pas avec tes parents ?
Je n'ai jamais connu mon père et ma mère est morte avant mon premier anniversaire...
Cette fois, Harry était sûr que ses yeux étaient devenus bleus pendant quelques secondes. D'un bleu clair et triste.
C'est mon grand-père qui... m'a élevée.
La jeune fille avait dit cette dernière phrase avec une certaine humeur. Harry ressentit un élan de sympathie pour elle. Comme lui, elle était orpheline et ne semblait pas apprécier la famille qui l'avait recueillie. Décidément, ils avaient tout pour s'entendre...
A la table des professeurs, le professeur Dumbledore se leva et demanda le silence.
Je voudrais aussi vous présenter votre nouveau professeur de défense contre les forces du mal, le professeur Androji.
Cette fois-ci, Harry prit le temps d'observer leur nouveau professeur. Il était de taille moyenne, très mince, les cheveux très courts et très noirs et il portait une tenue étonnante pour un sorcier : un pantalon noir moulant, un haut de la même couleur et de grandes bottes en cuir qui lui arrivaient juste en dessous des genoux. De plus, le professeur portait des genouillères et des gants qui lui montaient jusqu'aux coudes, le tout du même cuir marron que les bottes et une longue épée à sa ceinture. Mais le plus étonnant c'était la ligne noire sur son visage qui lui faisait comme un bandeau et qui faisait ressortir le blanc de ses yeux et du même coup le noir de jais des iris.
Harry n'avait jamais vu un sorcier de cette sorte et d'après les conversations autour de lui, il n'était pas le seul.
C'est un homme ou une femme ? demanda Neville.
A ces mots, Harry s'aperçut qu'il était incapable de répondre à cette question. En effet, si le professeur n'avait aucune forme féminine, il n'avait pas non plus un corps masculin.
C'est une Amazone d'Artémis.
Harry et tous les autres élèves de Gryffondor de sixième année se tournèrent vers Eridan.
Et c'est quoi une Amazone d'Artémis ? demanda Seamus.
Ce fut Hermione qui lui répondit :
Les Amazones d'Artémis sont des sorcières mais elles ont suivi un entraînement particulier depuis leur plus tendre enfance et elles doivent cacher tout ce qui pourrait apparaître féminin...
C'est pour ça qu'elles se déguisent en hommes ? demanda Ron.
Elles ne se déguisent pas en hommes mais en androgynes, répondit Eridan. Et elles seraient très vexées si tu leur disais qu'elles cherchent à les imiter ! Et comme elles sont aussi très susceptibles, tu le payerais très cher...
Et elles font quoi ces Amazones ? demanda Parvati.
Ce sont de puissantes combattantes qui utilisent la magie de manière très différente des autres sorciers, continua Hermione. Elles vivent généralement sur le pourtour de la Méditerranée et ne se mêlent pas des affaires des sorciers ni des moldus. Je me demande bien pourquoi l'une d'entre elles à accepter de venir enseigner à Poudlard.
Elles s'inquiètent peut être du retour de Voldemort.
Harry soupira en voyant Dean, Seamus, Neville, Lavande et Parvati sursauter ou même étouffer des cris de panique.
Si Voldemort les avait gênées, elles s'en seraient occupées seules, elles ne se mêlent jamais à des non-Amazones, c'est une de leurs règles ! le contredit Eridan.
Ron soupira bruyamment :
Ne me dis pas que maintenant nous allons avoir deux miss-je-sais-tout ?!
Harry l'aurait étranglé. Hermione sortit de table et se précipita en dehors de la grande salle. Eridan ne sembla pas être le moins du monde touché par les paroles de Ron.
Tu étais obligé de dire ça ! cria Harry.
Je suis désolé, je ne voulais pas te blesser, finit par murmurer Ron à Eridan.
Je sais. C'était ton amie que tu voulais blesser et tu y es parvenu.
Ron devient rouge vif puis très blanc sous les regards de la jeune fille et il se dépêcha de replonger dans son assiette, piteux.
Décidément, Eridan était perspicace. Harry espérait qu'elle l'aiderait à réconcilier ses amis sinon il risquait de commettre un meurtre.
Alors qu'ils dégustaient le délicieux repas, Harry s'aperçut qu'il n'avait pas quitté Eridan des yeux. Et d'autres s'en étaient aperçus ! Neville et Ron le regardaient d'un air moqueur et il entendait Parvati et Lavande pouffer. Harry se senti rougir et il détourna les yeux. Son regard se porta sur la table des professeurs.
Le professeur Rogue était assis à sa place et il semblait d'aussi bonne humeur que d'habitude. Et son humeur ne sembla pas s'améliorer quand il s'aperçut que Harry le fixait. Le jeune homme reporta bien vite ses regards vers son assiette quand il croisa le regard de son professeur de potions. Voilà qui promettait encore une joyeuse année !
A la fin du banquet, le professeur McGonagall se dirigea vers eux :
Hermione Granger n'est pas avec vous ? Quand vous la verrez dites-lui qu'il faut qu'elle vienne me voir au plus vite pour régler le problème de son emploi du temps !
Ne me dites pas qu'elle a recommencé ! s'exclama Ron d'un air exaspéré quand leur professeur fut repartie.
Eridan leur jeta un regard interrogatif.
En troisième année, expliqua Harry, Hermione avait choisi tellement d'options qu'elle devait utiliser un retourneur de temps...
Je ne savais pas que des élèves pouvaient être autorisés à en utiliser.
Le professeur Dumbledore n'est pas n'importe qui ! Tu crois qu'elle va encore en utiliser un ? demanda Ron, qui ne pouvait pas empêcher une légère inquiétude de percer dans sa voix.
Je ne pense pas, je crois qu'une année lui a suffit. N'empêche, si elle n'avait pas utilisé un retourneur de temps, jamais nous n'aurions pu sauver Buck et Sirius...
Harry se sentit à nouveau submergé par une vague de tristesse. Cette fois là, ils avaient pu sauver Sirius. Mais pour si peu de temps !
Harry et Ron guidèrent Eridan jusqu'à la salle commune de Gryffondor. Ils trouvèrent Hermione qui lisaient un grimoire qui paraissait vieux de plusieurs siècles. Harry lui transmit le message de McGonagall. La jeune fille quitta la pièce en courant avant même que Ron puisse faire le moindre commentaire.
Ron, ça ne va pas durer comme ça toute l'année ?! Il faut que tu te réconcilies avec Hermione sinon vous allez me rendre fou ! finit par s'exclamer Harry après une dizaine de minutes de silence pendant lesquelles Pattenrond, qui était auparavant sur les genoux d'Hermione, sauta sur ceux d'Eridan.
A ce moment, Hermione pénétra dans la salle commune.
Si c'est pour toi, je veux bien pardonner à Ron, dit-elle en prononçant le nom de Ron avec un certain dégoût.
Ron et Hermione se jetèrent des regards furieux.
D'accord aussi, grommela le garçon roux.
Harry s'aperçut qu'Eridan avait l'air amusé. A croire que Ron et Hermione étaient bien les seuls à ne pas remarquer que tout le monde les considérait comme le futur couple de l'année !
Hermione jeta un coup d'œil à Pattenrond.
Tu es sûre qu'il ne te gêne pas ? C'est vraiment bizarre, il ne se comporte pas comme ça d'habitude...
Ne t'inquiète pas, il n'y a pas grand chose de plus agréable que d'enfouir ses doigts dans la fourrure d'un chat qui ronronne de plaisir...
La jeune fille souriait mais en même temps, elle avait un air triste et perdu dans ses pensées.
Hermione finit par lui montrer le dortoir des filles et les garçons allèrent se coucher.
Dans son lit, Harry essaya d'analyser cette journée. Tout d'abord il y avait Eridan, cette étrange jeune fille. Elle n'était pas comme les autres et aussi étonnant que cela pouvait paraître, elle lui faisait penser à quelqu'un. Mais qui, il aurait été bien incapable de le dire !
Et il y avait aussi cet Adolf Lestrange. Ce pouvait-il qu'il soit le fils de Bellatrix ? Dans ce cas, il était le cousin de Malfoy ce qui pouvait expliquer qu'ils semblaient se connaître... Décidément, il y avait des gens qu'on devrait interdire de se reproduire !
Harry s'efforça de chasser le garçon de son esprit avant que la colère ne l'emporte. Le nouveau professeur de défense contre les forces du mal aussi était étrange. Une Amazone d'Artémis. Harry n'avait jamais entendu parler de telles sorcières mais à ce que disaient Hermione et Eridan, elle n'aurait jamais dû accepter un poste d'enseignante à Poudlard. Ce devait être une idée de Dumbledore pour qu'elle leur apprenne d'autres manières de combattre. Mais comment avait-il fait pour la convaincre ? Et pourquoi n'avait-il pas cessé de jeter des regards soupçonneux à Eridan ? Quoiqu'il en soit, Harry ne voulait pas se méfier de la jeune fille, surtout pas à cause du vieil homme. Après tout, il lui avait montré en juin qu'il était loin d'être aussi infaillible que ce qu'il avait crû.
Harry s'efforça de ne plus y penser. Il n'avait pas besoin de cette terrible déception en plus de la mort de Sirius, il n'avait pas besoin de savoir que Dumbledore pouvait être impuissant... Harry ouvrit le journal des maraudeurs là où il s'en était arrêté. C'était une page de Sirius qui racontait la répartition. Harry se plongea avec bonheur dans la joie de son parrain et de son père. Des souvenirs... La seule chose qu'il lui restait d'eux...
