Petite minuscule note d'auteur : Une seule chose à dire : TOME 6 POWEEEEEEEEER ! Je l'ai positivement et totalement ADORE ! Il est délirant, émouvant et d'un drôle ! PTDR tout du long ! Enfin presque :-S lol Ceci étant dit, je répète une dernière fois ce que je disais : aucun spoiler du tome 6 ne sera énoncé dans cette fic, donc, si vous l'avez pas lu, y'a pas de soucis, aucune révélations ici -)
Hem… Encore en retard, hein ? Trèèèèèèèèèès en retard même… Je pourrais dire qu'il y a eu un rhume carabiné, la sortie du tome 6 (my looooooooooooooove !) et tt un tas de petits trucs, mais voilà enfin ce satané chapitre 8 ! nan mais !
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Chapitre 8 : La première épreuve
La semaine qui suivit Halloween fila comme le vent et avant que les élèves aient pu s'en rendre compte, ils se trouvèrent à la veille de la première épreuve du concours : la métamorphose. Les rumeurs les plus loufoques circulaient au sujet de sa passation, entre celles qui prétendaient qu'il faudrait parvenir à transformer un animal magique en humain et celles qui assuraient qu'il faudrait parvenir à se métamorphoser soi-même en quelque chose. Les préfets avaient été assaillis de question mais les curieux furent déçus en constatant qu'ils n'avaient pas la moindre idée de ce qui allait se passer le samedi, eux-mêmes ayant l'autorisation de participer au concours, et il n'était même pas imaginable de soutirer la moindre information aux professeurs.
Les maraudeurs n'avaient quant à eux que faire de toute cette agitation, d'abord parce que James et Sirius étaient persuadés de sortir vainqueurs, quelle que soit l'épreuve, ensuite parce que – au grand soulagement de Sirius – Peter était parvenu la veille à entrer en contact avec le psyché de son animagus. Il lui restait encore à l'apprivoiser mais la partie la plus difficile avait été accomplie et c'était tout ce qui importait en ce vendredi matin.
Bien que le programme sur les loups-garous ne soit pas encore terminé, Jugson était passé depuis le début de la semaine à l'étude des sortilèges maléfiques perpétuels. Le cours actuel portait sur les malédictions mais aussi passionnant que puisse être le sujet, les élèves n'écoutaient que d'une oreille leur professeur, tous bien trop excités par la perspective du lendemain. Jugson ne semblait guère s'en soucier tant qu'ils faisaient au moins semblant d'écouter ce qu'il racontait.
Remus, le regard un peu vague, écoutait le cours en lançant parfois des coups d'œil vers James et Sirius qui discutaient par écrit avec une discrétion à toute épreuve et observant son professeur le reste du temps. A part l'altercation qui avait suivi le premier cours sur les loups-garous, le garçon n'avait plus cherché à lui parler et le professeur l'ignorait royalement. Il était resté d'une impartialité et d'une objectivité exemplaires durant les leçons sur les lycanthropes et Remus devait avouer qu'il avait appris certaines choses qu'il ignorait totalement sur sa condition. Le Gryffondor en avait parlé avec Carvi, lui expliquant qu'il doutait fortement que Jugson lui veuille le moindre mal – il s'acharnait en revanche sur Wilbur Peterson, en cinquième année, pour une obscure raison. Un instant silencieux, le professeur de botanique avait fini par hocher la tête en disant que c'était tant mieux, bien que son expression restât soucieuse ce temps-là.
L'adolescent avait énormément de mal à cerner Frater Jugson, autant qu'il en avait eu pour son prédécesseur, Angèle Fitevil. Mais Fitevil s'était révélée être Mangemort…
- Monsieur Pettigrow, puis-je savoir ce que vous êtes en train de trafiquer ?
La voix du professeur fit sursauter le garçon, qui se tourna vers son ami. Peter était devenu très rouge et tentait de dissimuler un parchemin rempli d'écritures et de petits dessins qui ne devaient pas avoir grand rapport avec le cours. Jugson lui arracha le manuscrit des mains et le parcourut en grimaçant.
- Je ne doute pas de la pression hormonale qu'un garçon de votre âge subit, monsieur Pettigrow, mais je vous serai gré de garder vos créations amoureuses pour un autre moment que mon cours, est-ce clair ?
- Oui, professeur, répondit Peter d'une voix minuscule alors que son teint devenait cerise.
- Cinq points en moins pour inattention, que ça ne se reproduise plus, ajouta le professeur en lui rendant son parchemin – ce que Remus trouva surprenant.
- « Créations amoureuses » ? demanda-t-il à mi-voix lorsque Jugson fut assez éloigné, mais Peter enfonça la tête dans les épaules sans répondre et Remus n'insista pas.
La tranquillité de Peter ne perdura cependant pas au-delà du cours de défense contre les forces du Mal comme James et Sirius l'agressèrent à peine le seuil de la porte franchi. Sans même lui demander son autorisation, Sirius extirpa du sac de son ami le parchemin incriminé pour le parcourir alors que Peter tentait de le récupérer avec indignation.
- Hey ! J'avais raison alors ! s'exclama Sirius sur un ton victorieux en passant le papier à James sans se soucier de Peter. T'as pas trop mauvais goût, elle est jolie dans son genre.
- Je ne la connais pas moi, dans quelle maison elle est ? Je savais pas que tu dessinais, Peter.
Tout en parlant, James avait tendu le parchemin à Remus qui hésita à le prendre, mais Peter avait fini par baisser la tête, toujours aussi écarlate, aussi accepta-t-il de regarder.
- Mais si ! C'est la fille de Serdaigle avec qui Peter discute depuis quelques temps, rappela Sirius.
- Ah ! Elle ? C'est vrai qu'elle est mignonne.
Le parchemin était rempli du prénom « Valentine » et d'esquisses d'un visage féminin. Sans être du grand art, les portraits rendaient plutôt bien et Remus se souvint vite de la fille représentée, une troisième année de Serdaigle aux cheveux châtain roux. Le groupe connaissait mieux Ariel Créar, sa meilleure amie, car celle-ci les avait parfois abordés pour leur poser des tas de questions sur leurs farces.
- Alors t'en es vraiment amoureux ? remarqua Sirius, l'air pensif et amusé. Moi qui disais ça pour plaisanter la dernière fois. Mais vous êtes ensemble ? Tu aurais pu nous en parler !
- euh… En fait je ne lui ai jamais dit, répondit Peter d'une petite voix.
- Nous y remédierons, assura Sirius, de bonne humeur.
Depuis que Peter était parvenu à trouver le psyché de son animagus, Sirius se montrait d'humeur allègre et encline à aider son prochain, ce qui n'était pas le cas ces derniers jours où l'absence de résultats de son ami l'avait mis sur les nerfs.
Sur le chemin qui les menait en potion, James et Sirius serinèrent Peter avec divers conseils de séduction et de galanterie que leur ami, après certaines réticences, semblait boire comme le plus pur des nectars. Remus observait ses trois amis avec amusement, ravi pour Peter qui semblait déjà très bien s'entendre avec la Serdaigle. Il appréciait ces moments de bonheur simple où les rires des trois autres résonnaient à ses oreilles comme une douce mélodie qui apaisait les tourments de son âme durant quelques temps et ne regrettait vraiment pas le harcèlement qu'ils lui avaient fait subir en première année.
- REMUS !
Le garçon eut un violent sursaut et regarda avec étonnement James qui le fixait avec inquiétude.
- Qu'est-ce qu'il t'arrive ? Ça fait cinq minutes que je t'appelle.
Sirius et Peter étaient maintenant plus avant, le premier parlant avec entrain au second. Remus n'avait même pas remarqué qu'ils avaient autant avancé.
- Rien, j'étais perdu dans mes pensées.
- A ce point là ? demanda James, sceptique.
Il darda un regard suspicieux sur le châtain pendant encore quelques secondes puis haussa les épaules et entreprit de rejoindre les deux autres.
- Tu ne voulais pas me parler ? s'étonna Remus en lui emboîtant le pas.
James ne répondit pas immédiatement et évita de le regarder en parlant.
- Je t'ai appelé parce que tu t'étais arrêté en plein milieu du couloir sans raison, c'est tout.
Perplexe, Remus frotta d'un geste un peu trop appuyé son front avec la paume de sa main, mais il ne se souvenait pas s'être immobilisé. Décidément, quelque chose ne tournait pas rond chez lui en ce moment.
Le professeur Achear, conscient que les pensées de tous ses élèves anticipaient déjà le lendemain, annonça qu'ils allaient un peu modifier leurs méthodes de travail aujourd'hui de manière à revoir certains points pratiques complexes et aider les participants aux concours à s'améliorer. Pour se faire, il partagea la classe en binômes, mettant les élèves les moins bons avec leurs meilleurs camarades dans sa matière. James se retrouva avec Peter, Sirius avec Fiona Distort et Remus avec Tara.
Du coin de l'œil, il regarda avec appréhension Océane se placer à côté de Rogue mais le Serpentard, bien qu'agacé, ne fit aucune remarque à la Gryffondor, aussi Remus reporta-t-il son attention sur sa partenaire. Pour une raison qui lui échappait, Tara Milten le fixait avec un sourcil haussé, attendant visiblement quelque chose de lui, mais comme il se contentait de lui répondre par un sourire interrogatif poli, elle retrouva son air enjoué habituel et entreprit d'aller chercher les ingrédients nécessaires à la confection de leur potion.
Ayant à sa charge un des élèves les moins doués en potion de la classe, Tara calma un peu sa manière de faire ses mélanges, laissant Remus s'en charger et corrigeant lorsqu'elle le voyait se tromper quelque part. Le garçon n'avait jamais été aussi à l'aise dans cette matière et il en remercia sa camarade lorsqu'ils arrivèrent à une phase de repos de leur potion.
- Tu n'as pas à le faire, rigola Tara, ce cours est fait pour ça.
- Mais moi je ne suis d'ordinaire pas fait pour ce cours, releva Remus avec un sourire.
- Mmmh… Tu n'as pas tort, reconnut Tara avec amusement, et au vu de toutes les corrections que j'ai dû apporter, ça n'est pas près de changer.
- Les potions et moi, c'est un cas désespéré, soupira dramatiquement Remus, déclenchant le rire de Tara. Mais toi, tu as toujours été plutôt douée pour cette matière, remarqua-t-il.
- Disons que j'ai baigné dans le monde des potions depuis ma naissance, alors je n'ai pas vraiment de mérite. En fait, Severus est plus doué que moi puisqu'il s'est fait tout seul… mais je n'arrive pas à savoir s'il est meilleur en potion ou en DCFM, ajouta-t-elle d'un air songeur.
Remus évita tout commentaire mais il était étonné que le Serpentard puisse être aussi bon en défense contre les forces du Mal qu'en potion. Il n'y avait cependant aucune raison que ce ne soit pas le cas et il se réprimanda de juger aussi facilement que le faisaient James et Sirius.
- Tu es très proche de Severus, remarqua Remus d'un air un peu vague.
- Oh, je suis proche d'à peu près tout le monde, mais il est vrai que pour Severus, c'est assez particulier… Je suis étonnée, tu n'es pas si causant avec moi d'habitude.
- C'est vrai que je n'ai pas été exactement sympathique avec toi dès le début, mais… disons que je peux me montrer particulièrement stupide par moments, tenta-t-il de s'expliquer, mal à l'aise.
Il se voyait mal lui dire qu'il était "jaloux" d'elle et de sa façon d'être, en plus de la stupidité, il paraîtrait profondément ridicule.
- Je vois. Au fond, c'est pas plus mal, ça prouve que tu es vraiment différent des autres.
Un sourire espiègle avait accompagné cette remarque et Remus la regarda sans comprendre. Sentant un regard dans son dos, il vit que Rogue avait fixé des yeux assassins sur lui, n'appréciant certainement que très moyennement son rapprochement avec Tara. Avec un soupir agacé, le Gryffondor décida de l'ignorer et il passa la fin du cours à avoir une agréable discussion avec sa camarade.
- J'aurai juré que tu allais être agacé tout le long du cours, mais en fait vous aviez l'air de bien vous entendre, remarqua James comme ils sortaient de la salle d'Achear.
- Je me suis rendu compte que ma réaction envers elle était plutôt exagérée alors j'ai décidé d'être un peu moins… obtus.
- Et bien c'est une première, ricana Sirius. On dirait que tout le monde se décide à prendre de bonnes résolutions, pas vrai Peter ?
- Je ne faisais pas exprès d'échouer pour l'apprivoisement de mon animagus, répliqua Peter en baissant les yeux.
- Enfin bref ! Plus que deux étapes et tout sera accompli ! intervint James pour couper toute réplique de Sirius et en regardant autour d'eux pour s'assurer que personne ne pouvait les entendre. La recherche de soi, l'extériorisation du cogitosum, la conjuration des énergies élémentaires, la potion de réintégration et l'appel psychique, énuméra-t-il en levant un doigt pour chaque étape. Il ne nous reste plus que l'intégration du psyché de notre animagus et la métamorphose en elle-même.
- "Plus que", soupira Remus. Tu sais très bien que ces étapes sont très longues.
- Peut-être mais regarde ce qui est arrivé à Sirius. Le côté comique mis à part, c'est bien la preuve que son esprit commence déjà à se mêler à celui de son animagus.
- Oui, je sais, répondit Remus en se tendant.
Cette prochaine étape l'inquiétait énormément, il avait du mal à accepter l'idée qu'un animagus n'avait rien à voir avec un loup-garou et qu'en associant leur esprit avec leur animal, ses amis ne feraient que mieux découvrir une partie de leur propre personnalité.
- C'est quand même frustrant tout ce travail de préparation, grogna Sirius. Ça va faire deux ans qu'on a commencé le projet animagus et on n'a même pas encore entamé la métamorphose propre.
- Et il va bien vous falloir encore un an et demi, poursuivit Remus. T'as qu'à te dire qu'en temps normal, vous auriez dû en être à ce point-là d'ici un an minimum.
Sirius se contenta de hausser les épaules sans répondre comme ils arrivaient dans un couloir plus fréquenté, tous les élèves se rendant dans la Grande Salle pour manger.
Le reste de la journée se déroula dans la tranquillité et les Maraudeurs profitèrent de leurs quelques heures de libre avant le dîner pour aller faire un tour dans une partie du château qu'ils n'avaient pas encore explorée.
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James se leva ce matin-là avant que son réveil ne sonne. En soi, cela relevait déjà de l'exploit, mais ce qui l'était encore plus c'est qu'au lieu de traîner au lit, il sauta sur ses pieds avec un dynamisme visiblement au summum et fut prêt en à peine cinq minutes avant de réveiller ses amis.
- Debout tout le monde ! C'est le grand jour ! hurla-t-il à la cantonade, se récoltant des grognements de protestation de la part de Sirius et Remus.
- Il est cinq heures, marmonna Remus, même moi je me lève pas aussi tôt en semaine, et on est samedi.
- Non, nous sommes le premier jour du concours, rectifia James avec entrain. Il ne faudrait pas être en retard !
- Ça commence à huit heures James, on a le temps, bailla Sirius.
- Tous les participants doivent être réunis pour sept heure et demie ainsi que les spectateurs pour que les professeurs expliquent en quoi consiste l'épreuve, vous le savez bien. Allez ! On y va !
Après de nombreuses protestations et avec un manque d'enthousiasme évident, ses amis finirent par se lever et se préparer en maugréant contre lui mais James n'en avait que faire et il savait qu'une fois bien réveillé, Sirius allait le rejoindre dans son excitation de cette grande journée. Cela ne tarda d'ailleurs pas et arrivés dans la Grande Salle pour le petit déjeuner, il ne restait que Remus à modérer les ardeurs des trois autres, mais James mit cela sur le fait qu'il rejoignait d'ordinaire le professeur Carvi le samedi, comme le mercredi, et que l'organisation de l'épreuve allait le priver de cette rencontre.
Ils n'étaient pas les seuls à s'être levés si tôt et outre quelques première et seconde année, tout Poudlard était déjà réuni en cette matinée qui promettait une journée ensoleillée. Contrairement à l'ordinaire, les portes du hall étaient fermées, ce qui laissait supposer que les professeurs étaient en train de préparer quelque chose à l'extérieur pour l'épreuve.
A sept heures, la totalité des écoliers se trouvaient dans la Grande Salle, discutant en un brouhaha surexcité, attendant impatiemment que Dumbledore fasse son apparition. Il arriva une demi heure plus tard, comme prévu, et un silence lourd d'attente l'accueillit.
- Bonjour à tous ! Puisque je n'ignore pas que vos conversations ne traitent que de cela depuis une semaine, je vous épargne les détails inutiles et me rend directement à l'essentiel. Aujourd'hui et demain va avoir lieu la première des quatre épreuves de ce concours : la métamorphose. Les quatrième et cinquième année passeront l'épreuve aujourd'hui et les sixième et septième année dimanche. Par souci d'équité, nous inverserons cet ordre pour l'épreuve de défense contre les forces du Mal, celle de potion ayant pour sa part des conditions de passation particulières dont nous vous ferons part d'ici quelque temps.
Comme vous l'aurez certainement compris, cette première épreuve va se dérouler en extérieur. Vous aurez à franchir différentes portes après des obstacles dont vous devrez vous sortir en ayant uniquement recours à la métamorphose. L'utilisation d'autres sortilèges entraînera des pénalités. Par ailleurs, vous remarquerez peut-être que suivant l'obstacle, certaines métamorphoses ont été bloquées, afin de vous obliger à trouver un autre moyen de vous en sortir et donc de compliquer la tâche. Les parcours ont été créés de telle sorte qu'une demi heure au maximum devrait vous être utile pour les traverser. Vous passerez au tirage au sort et un élève d'une année passera en même temps que celui d'une autre année. En ce qui concerne les notations, ce n'est qu'une fois l'épreuve réalisée dans sa totalité que vous aurez le droit de donner un score à leurs camarades.
Voilà, il me semble ne rien avoir oublié. Alors je demanderai aux participants de quatrième et cinquième année de rester ici et aux autres élèves de se rendre au terrain de Quidditch.
Un mouvement de foule empressé suivit ces paroles et les élèves sortirent de la salle après avoir souhaité bonne chance à ceux qui restaient. Seuls les professeurs Achear, Cure – le professeur de remèdes magiques – et Summon – celui de conjuration – restèrent avec les participants, attendant le départ de toute l'école pour rassembler les concourants dans le hall.
Par les portes désormais ouvertes, ils pouvaient apercevoir deux immenses tentures ivoire qui pendaient dans le vide, ondulant légèrement sous la brise.
- L'épreuve commencera à huit heures piles, annonça le directeur adjoint. Madame Cure se chargera d'appeler ceux de quatrième année et monsieur Summon ceux de cinquième année. Lorsque vous serez appelé, les professeurs vous feront passer derrière la tenture gauche pour les quatrième année et droite pour les cinquième année, la première porte vous attend juste après. Dès que le premier élève aura terminé l'épreuve dans sa totalité, un signal sonore l'annoncera pour que l'élève suivant soit appelé et ainsi de suite. Pour la matinée, le dernier élève devra passer au plus tard à onze heure et demi, ceux qui n'auront pas encore eu l'occasion de traverser le parcours mangeront dans une salle de classe aménagée à cet effet et la passation recommencera à midi et demi. Avez-vous des questions ?
Les élèves s'entre regardèrent et secouèrent la tête.
- Bien, alors vous feriez mieux de réviser encore un peu vos métamorphose avant que ce soit l'heure.
Certains suivirent ce conseil mais d'autres préférèrent simplement s'asseoir sur les escaliers et discuter.
- J'espère qu'on passera assez vite, ça m'énerverait de devoir attendre cinq heures juste parce que d'autres auront besoin de plus d'une demi heure pour traverser le parcours, soupira Sirius en s'installant nonchalamment sur les marches menant aux étages supérieurs.
- Ça, seul le hasard nous le dira. Nous sommes dix-huit dans notre année et dix-sept chez les cinquième année. Plus le niveau général sera élevé, plus vite nous passerons.
- Raison de plus de vouloir être appelé dans les premiers, remarqua James en lançant un regard moqueur en direction de Nelly Dinissier et Élise Ray qui gloussaient comme des dindes.
- Vous semblez bien assurés de terminer en un tour de main cette épreuve, nota Millea Stimpson avec amusement comme elle et Lily s'étaient rapprochées d'eux.
- Mais c'est ce qui va se passer, répondit James avec un sourire éclatant.
- Dans la mesure où c'est un concours, il serait étonnant que ce soit aussi facile, répliqua Lily avec agacement.
- Où est Tara ? Elle participe, non ? demanda Sirius.
- Oui, elle est avec Morine et Eleanore, indiqua Millea en désignant leur amie en pleine discussion animée avec des Serdaigle.
- Je me demande…
Un son de cloche coupa Remus et chacun des professeurs d'option tira un papier de deux bocaux se trouvant de part et d'autres des grandes portes sous l'œil attentif d'Achear.
Le professeur Cure fut le premier à relever la tête.
- Hargow, Gerald, Serdaigle ! appela-t-elle.
Summon demanda après « Peterson, Wilbur, Gryffondor ! » et les deux garçons s'avancèrent jusqu'aux tentures derrière lesquelles ils disparurent, deux chronomètres apparurent au dessus de chacune des portes et l'attente commença.
- C'est tout de même injuste. Les sixième et septième année sauront quel genre d'obstacles ils vont devoir franchir demain, nota avec agacement Élise Ray.
- C'est bien pour ça qu'ils inversent pour l'épreuve de défense contre les forces du Mal, lui fit remarquer Marianne Hofhoud avec ironie.
- Ne demande pas à un Serpentard, quel qu'il soit, de réfléchir, tu lui vaudras une méningite, ricana Sirius qui s'était approché en remarquant qu'une incartade avec les Serpentard s'annonçait.
- T'as un problème Black ? s'interposa Christopher Wilkes en s'avançant d'un air menaçant.
- Toi, tu en es déjà….
- On se calme là-bas ! rugit la voix du professeur Achear. Si vous n'êtes pas capables de parler sans vous battre, restez éloigner les uns des autres.
- Heureusement pour toi, Wilkes, le prof te sauve la mise, murmura Sirius de manière à ce que les profs ne l'entendent pas.
- Espèce de…
- Wilkes ! Venez ici immédiatement !
Le Serpentard s'approcha avec rage du professeur sous les yeux goguenards des Gryffondor. James eut un sourire en songeant que Sirius ne pouvait décidément pas rester tranquille deux minutes, il avait besoin d'action.
- Il faudrait trouver à t'occuper, remarqua d'un ton un peu désespéré Remus, qui devait penser la même chose.
- T'insinues quoi ? demanda Sirius en le regardant de biais.
- Mais c'est vrai que rester comme ça n'est pas très amusant ! intervint joyeusement Tara. Si on doit rester plusieurs heures ainsi, autant trouver à s'occuper !
- Et tu as quelque chose à proposer ? demanda Remus d'un ton mi-inquiet, mi-exaspéré.
James lui lança un regard un peu surpris. Ses bonnes résolutions de la veille concernant Tara semblaient s'être bien vite envolées.
- Déjà, de la musique !
Elle fit tourner sa baguette en murmurant une formule et une musique entraînante s'éleva dans le hall.
- Ensuite, un cavalier !
Tout en tournant sur elle-même, elle attrapa la main de Sirius et le plaça au centre du hall, se mettant face à lui.
- Et dernièrement, se laisser emporter, termina à sa place Sirius en lui faisant un sourire séducteur et en commençant à danser avec elle.
James rigola avec quelques autres du jeu de son ami et finit par s'incliner de manière aristocratique devant Morine Johnson, qui se trouvait près de lui.
- M'accorderez-vous cette danse, gente dame ?
- Y'a pas de raisons que non ! rit la jeune fille en se laissant entraîner.
- Et si on n'a pas envie de danser ? répliqua dédaigneusement Nelly Dinissier.
- Mais personne ne t'oblige à prendre part, répondit Millea Stimpson en allant chercher Youri Destov, à Serdaigle, pour danser également.
Très vite, plusieurs couples se formèrent tandis que d'autres, plus timides, regardaient juste leurs camarades évoluer, battant parfois la mesure de leurs mains.
Vingt minutes étaient passées lorsque la cloche retentit de nouveau, annonçant que Gerald Hargow venait de terminer le parcours, et ce fut au tour de Christopher Wilkes, suivi de quelques minutes par un cinquième année de Serdaigle.
Les élèves se succédèrent ainsi, ceux restant passant de leur petite fête dansante à une discussion animée avant que certains décident de raconter des histoires pour s'occuper.
Sirius fut appelé en cinquième, après Nelly Dinissier qui avait mis près de quarante minutes à terminer l'épreuve. James le regarda partir avec un clin d'œil. Lui et Remus savaient qu'il allait être le meilleur, il ne pouvait en être autrement, Sirius était un virtuose de la métamorphose et ils s'en étaient rendus compte très rapidement après leur rencontre.
Cela prit d'ailleurs exactement dix minutes et treize secondes avant que la cloche ne sonne et les professeurs hésitèrent un instant, se demandant s'il n'y avait pas une erreur.
- Heureusement que c'est Sirius le meilleur, même si tu arrives deuxième – ce qui risque fort d'arriver – tu auras moins matière à revendiquer ta performance, remarqua Remus avec amusement.
- Je ne vois vraiment pas de quoi tu parles, assura James en prenant un air vexé.
Il ne resta bientôt plus que neuf élèves de chaque année et James désespérait de passer avant la pause de midi. Tara avait été appelée une vingtaine de minutes auparavant, Anne Sinclair, une Serpentard, venait de pénétrer derrière la tenture – elle serait la dernière cinquième année pour la matinée – et les professeurs attendaient de voir le temps qu'allait mettre la Gryffondor pour décider de tirer encore un élève au sort ou non. La cloche qui résonna une minute après le départ de Sinclair leur permit d'opter pour la première solution et Mme Cure attrapa un nouveau papier.
- Potter, James, Gryffondor !
- Sérieux ? Wha ! C'est pas trop tôt ! A tout à l'heure Remus !
- Après manger, soupira son ami en souriant malgré tout. Bonne… Non rien, pas comme si t'en avais besoin.
- Touché ! rigola James avant de rejoindre rapidement le professeur devant la tenture.
- Prêt, monsieur Potter ?
- Et depuis un moment !
- Alors le chronomètre est lancé, annonça la femme en lui dégageant la tenture pour qu'il passe dessous.
A son étonnement, il se retrouva devant une porte sans le moindre mur autour, et il n'y avait pas de plafond au-dessus de lui. En fait c'était comme si quelqu'un s'était amusé à planter une porte devant le château, dans le parc.
Il s'approcha et un sourire amusé se dessina sur ses lèvres alors qu'il portait la main juste à côté, dans le vide.
- Commoveo moror, murmura-t-il pour lui-même au moment où sa main rencontrait une résistance dans l'air. Bon, c'est pas le tout, mais j'ai pas toute la matinée, ajouta-t-il en sortant la baguette et observant la porte.
C'était une porte tout à fait banale, avec un loquet et une serrure. D'un geste machinal, James enclencha le loquet alors qu'il s'agenouillait pour regarder au travers de la serrure. Évidemment, la porte ne s'ouvrit pas, et il ne voyait rien dans le trou.
- Si c'est ça qu'ils trouvent difficile, se moqua-t-il en jetant un coup d'œil autour de lui pour finalement trouver ce qu'il cherchait : une simple pierre.
Il pointa sa baguette vers la serrure en murmurant une formule puis une nouvelle en pointant cette fois la pierre. Sous l'effet du rayon, celle-ci commença à rétrécir et à se déformer pour finalement donner une lourde clé en métal qu'il fit tourner dans la serrure, débloquant le loquet.
La seconde "pièce" était plus vaste que la première, la porte se trouvant derrière une vaste étendue lisse et blanche. James voulut poser un pied dessus et réussit de justesse à revenir en arrière avant de s'étaler douloureusement sur la glace. Il métamorphosa ses chaussures en patins à glace et glissa tranquillement jusqu'à la porte suivante tout en se disant que la suite risquait de se compliquer, connaissant son professeur de métamorphose et au vu du temps mis en moyenne par les élèves pour traverser le parcours.
Durant quelques minutes, d'autres épreuves du type des premières se succédèrent. Il se retrouva devant un parterre d'insectes grouillants qu'il transforma en lourds pavés, face à un épais mur qu'il changea en aqueduc, dut traverser un petit lac en créant une barque à partir d'un bout de bois et faire de lianes particulièrement agressives de simples cordes.
A un moment donné, il se retrouva face à une épaisse forêt. Assez sceptique vis-à-vis de cette épreuve, il entreprit de la traverser mais lorsqu'il poussa la porte devant laquelle il se retrouva, ce fut pour découvrir la pièce précédente.
- D'accord, c'était trop simple de juste la traverser, murmura-t-il tout en réfléchissant à la marche à suivre.
Il pouvait très bien changer les arbres en herbe ou en fleurs, pour dégager le terrain et ainsi éviter de faire demi tour par mégarde, mais cela allait lui prendre trop de temps vu la grandeur apparente de la forêt, il devrait s'y reprendre à plusieurs fois. Il se souvint soudain du dernier cours que le professeur McGonagall leur avait donné sur les métamorphoses fusionnelles. Pour le moment, ils n'avaient essayé qu'avec de petits objets, mais cela lui avait toujours semblé trop facile, c'était l'occasion d'exercer de manière plus approfondi.
Levant sa baguette, il décrivit un large cercle devant lui avant d'exécuter une forme de croix tout en prononçant la formule.
- Mitis stensia !
Les arbres se contractèrent et se rapprochèrent les uns des autres pour ne former qu'un seul bloc dont la forme n'arrêtait pas de changer et James appliqua un nouveau mouvement de baguette.
- Fixemorphe !
Un immense pont se retrouva alors devant lui, menant à la sortie. Il n'était pas entièrement formé et des branches dépassaient de ci de là mais James était quand même assez fier de lui.
Il ne put s'empêcher d'avoir un mouvement de recul en ouvrant la porte suivante comme il se retrouva face à un puissant brasier dont les flammes ronflaient et crépitaient bruyamment. Il pouvait apercevoir la porte de l'autre côté mais n'allait avoir d'autres choix que de traverser le feu.
S'il avait pu métamorphoser les flammes en elles-mêmes, il n'y aurait pas eu de problème, mais les métamorphoses élémentaires, surtout celles de l'air et du feu, qui étaient inconsistants, relevaient d'un niveau bien trop élevé, même pour lui ou Sirius. Avec de l'eau, il aurait pu éteindre l'incendie, mais il n'avait pas d'objet assez gros pour pouvoir étouffer ce feu. Mais il pouvait se protéger…
Avec un sourire, il défit sa cape et l'enroula autour de sa tête, puis il rabattit ses manches sur ses mains en faisant en sorte de pouvoir tenir sa baguette et après s'être assuré qu'aucune partie de sa peau n'était exposée à l'air libre, il prit plusieurs profondes inspirations avant de lancer dans un souffle un sort qui transforma ses vêtements en une protection aqueuse qui englobait tout son corps. Il se dépêcha de traverser la pièce et de franchir la porte avant d'extirper son visage de l'eau pour reprendre son souffle et retrouver ses vêtements d'un coup de baguette magique.
Le nouvel environnement était serein : une petite prairie fleurie qui n'opposa aucune résistance lorsque le garçon la traversa. Malheureusement, ce ne fut pas le cas de la porte qui, comme la première, était fermée à double tour. Il n'y avait aucune pierre à transformer ici mais James finit par apercevoir, quelques mètres au-dessus du sol, un socle transparent suspendu dans le vide dans lequel reposait la clef.
Un instant il pensa aux animagus mais de un, le sien n'était pas un oiseau, de deux, il n'aurait jamais pu s'en servir sachant que de nombreuses personnes l'observaient. Après un instant de réflexion, il transforma les pâquerettes présentes en piliers de différentes hauteurs sur lesquels il monta pour récupérer la clef et passer à la salle suivante, glissant par automatisme la clef dans sa poche.
Il y avait cette fois-ci des murs autour de lui, un peu comme une arène à ciel ouvert qui apportait une certaine obscurité sur ce nouveau terrain. James ne put s'empêcher de penser que l'ambiance de l'arène était assez lugubre et commença à avancer prudemment vers son centre. A plusieurs reprises, il lui sembla entendre un bruit insolite, mais lorsqu'il s'arrêtait, seul le silence l'entourait. Il était à mi-chemin entre le centre et la sortie lorsqu'il entendit distinctement un grognement et une respiration haletante. Ce ne fut que de justesse qu'il s'écarta de la trajectoire d'une énorme masse de fourrure rugissante.
Un lion immense lui faisait maintenant face en grognant, l'air menaçant, et James retint son réflexe de lui lancer un sortilège. Il avait beau savoir que les professeurs maîtrisaient la situation, il n'en restait pas moins que se retrouver face à un prédateur énervé n'avait rien de rassurant.
James voulut utiliser sa baguette mais le lion choisit le même moment pour lui sauter dessus et le garçon se jeta sur le côté, évitant de nouveau le félin et se remettant rapidement sur pieds pour lui faire face. L'animal était cependant plus rapide qu'il ne le pensait car lorsqu'il le chercha, il se rendit compte qu'il avait disparu. Il resta à l'affût du moindre bruit tout en avançant vers la porte et parvint à poser sa main sur la poignée… pour se rendre compte qu'elle ne s'ouvrait pas et n'était munie d'aucune serrure. Il n'eut cependant pas le temps de s'interroger d'avantage comme le lion refaisait son apparition, percutant le garçon et lui faisant lâcher sa baguette.
Durant quelques instants, James dut jouer de feinte et compter sur sa rapidité et sa souplesse pour échapper à la bête, réussissant finalement à récupérer sa baguette. Il lança le sort au moment où le lion lui sautait dessus et se retrouva vite empêtré dans la pelote de tissu en laquelle il l'avait transformé. Se dégageant du mieux qu'il pouvait, il réalisa que la porte s'ouvrait désormais et passa le seuil en espérant qu'il arrivait au bout, d'abord parce que le temps écoulé devait avoir passé depuis peu la barre des dix minutes et ensuite parce qu'aussi divertissantes soient ces épreuves, il aurait préféré être avec Sirius pour en rire en les traversant, ce n'était pas si amusant de faire tout cela seul.
Des moineaux voletaient dans l'espace suivant, tout aussi vide que l'environnement de la prairie, et la porte était à nouveau fermée à clef, sauf que cette fois-ci, non seulement il n'y avait pas de pierre, mais en plus aucun passe-partout à l'horizon. Se souvenant qu'il avait gardé la dernière clé, il la glissa dans la serrure et eut confirmation qu'elle n'ouvrirait rien.
Un instant sceptique, il voulut modifier sa clé pour la faire correspondre mais le sortilège ne marcha pas, sans doute était-ce cela dont parlait Dumbledore lorsqu'il avait dit que certains charmes seraient bloqués. Le Gryffondor finit par s'agenouiller devant la porte et, les sourcils froncés par la concentration, il replaça la clef dans la fente avant d'appliquer une formule à l'ensemble. Il dut s'y reprendre à plusieurs fois mais finit par modifier la configuration de la serrure pour la faire correspondre à la clef et ouvrit la porte.
A peine s'était-elle entrebâillée qu'il entendit des cris et des applaudissements avant même de réaliser qu'il était arrivé au terrain de Quidditch, où toute l'école était réunie. Deux écrans immenses envahissaient le ciel, montrant ce qui se passait dans les parcours, surmontés par des chronomètres dont le sien lui indiqua qu'il avait mis treize minutes et quarante et une secondes pour l'achever.
- T'as fait ça en chef James ! s'exclama Sirius en surgissant devant lui pour lui faire une accolade.
Avec un sourire resplendissant, James s'inclina devant les spectateurs en prenant une pause assez comique avant de suivre son camarade là où les autres participants se trouvaient déjà.
- Pas mal du tout le coup de la dernière serrure, personne n'avait gardé la clé, remarqua Sirius en rigolant, et tu as le meilleur temps !
- Après toi, nota James avec un sourire fier. C'était pas si compliqué leur parcours…
- Parle pour toi monsieur le surdoué, intervint Tara en s'accrochant à son bras. Pour nous autres, communs des sorciers, il nous a fallu plus de temps et des métamorphoses moins évoluées pour nous en sortir.
- En fait, il y a très peu de personnes à ne pas avoir eu de pénalités, grimaça Morine Johnson. A part toi, Black et Hargow, pour le moment, on a tous eu au moins une pénalité, ne serait-ce que pour la dernière porte où on a quasiment tous fini par utiliser Alohomora.
- Tara a bien essayé de métamorphoser un oiseau en clé mais…
- Au moins j'ai eu l'oiseau ! Sauf que la clé avait des ailes et j'ai jamais réussi à l'attraper, rigola la jeune fille.
Une nouvelle ovation accueillit la sortie d'Anne Sinclair de la traversée.
- Pas mal, elle a un temps moyen mais elle n'a eu qu'une pénalité, remarqua Youri Destov.
- Les épreuves reprendront dans trois quarts d'heure, annonça la voix puissante de Dumbledore. Un repas rapide vous est servi dans la Grande Salle. A tout à l'heure.
- Ça doit quand même pas être drôle d'être bloqué toute la journée, remarqua Peter comme ils traversaient le hall, où ne se trouvaient plus le restant des participants.
- Tant qu'ils sont plusieurs, ça va, remarqua James, mais après, c'est sûr qu'ils vont singulièrement s'ennuyer.
Tout en mangeant, James demanda des précisions à Sirius sur la façon dont s'était déroulée l'épreuve pour lui.
- Les mains dans les poches, répondit Sirius avec un sourire en coin. J'entrais, je métamorphosais, je sortais, pas plus compliqué. J'ai transformé le lion en chaton et pour la seconde salle avec clé, j'ai métamorphosé une fleur en arbre pour grimper dessus. Le coup de l'aqueduc était pas mal vu, j'ai opté pour une brique. Et pour la partie sur la glace, j'ai transformé la glace en terrain herbeux, d'autres ont utilisé des chaussures à crampon
- Et la dernière épreuve ? Tu n'avais pas non plus la clé ? Tu t'es servi d'un oiseau ?
- C'était vraiment impressionnant ! intervint Peter, les yeux écarquillés. Mais j'aurai juré qu'il s'agissait d'un sortilège…
- Peter, il faudrait que tu apprennes à faire la différence entre un sortilège de disparition et une métadiffusion.
- Une métadiffusion ? s'exclama James, surpris. T'as transformé la porte en air ?
- Ouais, même les profs en étaient bouche bée, se moqua Sirius. Mais bon, je serai bien incapable de faire la métamorphose inverse. Et puis ils ont été aussi impressionnés par la manière dont tu t'es tiré de l'épreuve du feu.
- A mon avis, t'auras aucun souci avec les métamorphoses élémentaires si on les aborde en septième année, constata James en souriant. Il y a eu des parcours… comiques ?
- Ouais, c'est bien dommage que vous n'ayez pas vu Nelly Dinissier s'échiner là-dedans, s'esclaffa Peter. Déjà la première porte, elle a eu du mal pour la clé, ensuite elle a failli s'évanouir lors de la pièce des insectes et comme elle a transformé les bestioles en papillons, il y en avait partout et elle ne voyait plus rien, elle s'est emmêlée dans les lianes, a piqué une crise dans la forêt et finalement, elle n'a quasiment utilisé que des sorts, ça m'étonnerait qu'elle ait un très bon score.
- Et Wilkes ? se renseigna Sirius, espérant qu'il s'était ridiculisé.
- Ça a été, il n'a eu que deux pénalités : avec le feu et à la dernière porte. C'est surtout à ces épreuves qu'il y a eu des pénalités d'ailleurs, avec la salle de la forêt.
- En tout cas pour le moment, c'est vous les meilleurs dans votre année, annonça Justin Hilton en mordant dans une cuisse de poulet.
- On connaît les scores ?
- Non, et ils seront tenus secrets jusqu'à la fin du concours. Tout ce qu'on peut savoir, ce sont les noms des cinq premiers par épreuve et par année et seule la couleur de notre badge nous dira si on est plus vers les meilleurs ou plus vers les retardataires, pas très précis, quoi.
Ils continuèrent à discuter ainsi tout le long du repas, James profitant des compliments des autres comme Sirius semblait peu s'en soucier.
Les épreuves reprirent à l'heure dite et James put voir l'excellente organisation des professeurs. Non seulement on pouvait voir la progression des élèves dans le parcours, mais en plus tout ce qu'ils disaient était retranscrit afin que tout le monde puisse connaître les sortilèges utilisés.
De manière plutôt ironique de l'avis de James, Lily Evans passa en même temps que Gary Boot. Elle avançait dans les épreuves avec une grande aisance et le garçon fut très amusé de sa témérité lors de sa rencontre avec le lion. Comme il ne cessait de bouger, elle n'hésita pas à attendre qu'il lui saute dessus et le dernier moment pour le métamorphoser en lapin. Quant à la dernière porte, elle utilisa la même technique que Tara mais parvint à avoir une clé entière. Elle n'eut aucune pénalité et mis quatorze minutes à tout passer. Gary Boot pour sa part, mit un quart d'heure et eut une pénalité – il fallait dire aussi que sur le parcours des cinquième année, il n'y avait pas encore eu un élève à ne pas avoir de pénalité.
Evan Rosier eut également un parcours impeccable mais mit près de vingt-cinq minutes et Terence Hill fit bien rire tout le monde lorsqu'il se trompa dans sa métamorphose pour le lion et le changea en une espèce d'hybride entre un chat, un chien et un lapin tout à fait inoffensif qui se mit à lui courir après pour réclamer un câlin. Il fut obligé de lancer un sortilège d'éjection sur la créature qui lui léchait le visage avec un enthousiasme un peu trop grand et de se précipita dans la salle suivante pour lui échapper.
Remus passa un peu après seize heures. Bien que la métamorphose n'était pas, et de loin, sa matière de prédilection – ce que ses amis comprenaient parfaitement – ils lui faisaient confiance pour leur offrir un beau parcours. Il n'eut par ailleurs pas grand mal au début, si ce n'est que de l'avis de Sirius, il réfléchissait trop. Dans la forêt, de manière plutôt ennuyante pour les professeurs, il n'eut pas le moindre mal à trouver directement la sortie, ce qui fit pas mal rigoler les élèves comme Remus s'interrogeait tout haut de l'intérêt de cette épreuve où il n'avait pas eu recours à la métamorphose. Heureusement, les autres élèves mirent cela sur le compte d'un excellent sens de l'orientation sans chercher plus avant pourquoi Remus avait trouvé si facilement la sortie – et après tout, il avait un excellent sens de l'orientation.
Le seul moment où il ne trouva d'autres moyens que d'utiliser un sortilège fut lors de l'épreuve du feu, comme la majorité des élèves, et il finit par l'éteindre en faisant apparaître une averse. Il se servit de la même méthode que Sirius pour atteindre la clef penchée en hauteur et fut le plus rapide de tous pour contrer le lion, qu'il avait repéré de manière quasi instantanée en pénétrant dans l'arène. Il utilisa cependant une métamorphose différente des autres puisqu'il énonça la formule de réversion, à l'étonnement général.
- Pas mal joué, s'exclama Evans, surprise, en voyant le lion se transformer en une majestueuse statue en cuivre. Je n'avais pas réalisé mais les professeurs n'ont pas fait venir un lion ici, c'est juste une statue que McGonagall a transformée.
- Je me demande s'il va s'en sortir pour la dernière porte, murmura Sirius en observant sur l'écran son ami entrer dans la dernière salle du parcours.
Un moment il resta immobile à observer les alentours puis, comme la plupart l'avaient fait, avança vers la porte pour essayer de l'ouvrir.
« J'aurai dû garder la dernière clé », soupira-t-il pour lui-même, déclenchant les rires de ses amis en l'entendant avoir la même idée que James.
Accroupi face à la porte, il se mordillait la lèvre inférieure, les yeux légèrement plissés dans le vague, comme toujours lorsqu'il réfléchissait. Il finit par redresser la tête, regarder les moineaux, puis la serrure, puis de nouveau les moineaux et se redressa pour regarder la porte sur le côté, comme jugeant de son épaisseur.
Les spectateurs crurent d'abord qu'il allait également transformer un oiseau en clé, mais au lieu de pointer sa baguette sur un moineau, il la dirigea sur la serrure, très concentré.
- Encer dédalae !
James ignorait totalement ce sortilège mais les yeux amusés de Sirius lui disaient que ce n'était pas son cas.
- Que fait-il ?
- Il modifie le système d'ouverture, déclara Sirius. C'est une métamorphose qui n'est pas vraiment complexe mais qui demande du temps pour parvenir au résultat escompté. Notre Lunard a vraiment une trop grosse tête, faudrait qu'il arrête d'autant cogiter, ajouta-t-il avec un clin d'œil.
Il fallut en effet près d'une minute avant que Remus ne se relève, l'air satisfait, mais au lieu d'ouvrir la porte, il essaya cette fois de viser les oiseaux et après plusieurs essais infructueux, il en toucha un qu'il rattrapa de justesse en le métamorphosant en… musaraigne.
- Ça m'étonnerait qu'elle soit ravie d'être tenue en mains par… lui, remarqua James.
- D'un autre côté, c'est un bon moyen de la faire entrer dans le mécanisme.
- Mais pourquoi il a fait ça ?
- Tu ne connais pas ce système d'ouverture, Peter ? Regarde, tu vas comprendre.
Remus apporta le rongeur à la porte sous le regard incrédule des autres élèves et la fit entrer dans le trou qui avait remplacé celui de la serrure. On entendit un moment les grattements des petites pattes dans le chemin qui avait été creusé à même le bois puis un cliquetis et la porte s'ouvrit.
- C'est la bestiole qui pousse le bouton d'ouverture, expliqua Sirius en applaudissant bien fort avec tout le monde.
- Que voilà un magnifique spectacle ! s'exclama James lorsque Remus arriva près d'eux, le chronomètre annonçant vingt et une minutes trente-cinq. Mais pour le dernier, tu t'es pas un peu compliqué la vie ?
- J'avais pas le choix, grimaça Remus. Je sais que jamais je n'aurai réussi à changer les oiseaux en clé, tout au plus une avec des ailes que j'aurai jamais réussi à attraper, et quand j'ai modifié le système d'ouverture, j'ai réalisé que je ne pouvais pas le rendre externe et donc impossible de me contenter de mettre un bouton à tourner, alors j'ai laissé le seul mécanisme interne qui me venait à l'esprit et qui me permettait d'ouvrir sans clef.
Sirius a raison, tu cogites trop ! rigola James en lui ébouriffant les cheveux. Il en reste pas beaucoup à passer avant notre triomphe, à Sirius et moi, j'ai hâte que ça finisse, ajouta-t-il, les yeux brillants.
Sirius passa une grille de notation à Remus.
- Y'a plus beaucoup de scores à donner mais bon. Il suffit d'écrire tes notes là-dessus, elles disparaissent après coup pour se retrouver chez les profs, expliqua-t-il. Apparemment, on connaîtra les vainqueurs de l'épreuve une dizaine de minutes après que les derniers soient passés.
- Tout de même, cette façon de noter n'est pas mal mais un peu trop subjective, remarqua Remus. Il suffit qu'un élève soit détesté ou au contraire populaire pour fausser les résultats.
- Mais c'est justement ça ! intervint James. Il ne s'agit pas que de performance mais aussi de popularité. On recherche les deux meilleurs élèves du collège, les plus appréciés, tout simplement !
Remus ne répondit pas mais resta sceptique.
Les derniers à passer furent Millea Stimpson pour les quatrième année et Forrest Mograf pour les cinquième. Tous deux eurent un parcours d'assez bon niveau bien que Forrest mit une minute de moins que Stimpson à finir.
Les dix minutes qui suivirent ces derniers passages furent comblées par des conversations surexcitées sur les pronostics des résultats – on avait évidemment quelques idées mais certains classements n'étaient pas si évidents – et des commentaires sur les parcours. Le silence se fit lorsque Dumbledore se leva pour parler.
- Tout d'abord, je tiens à féliciter tous les participants pour leurs très belles performances et le spectacle qu'ils nous ont offerts, vous avez tous été excellents. Mais, évidemment, certains ont été meilleurs que d'autres. Je vais maintenant vous donner les noms des cinq meilleurs scores pour chaque année. Pour les quatrième année, en cinquième position, Gerald Hargow !
Le Serdaigle eut un sourire satisfait sous les applaudissements de la foule.
- En quatrième position, Evan Rosier !
La maison Serpentard applaudit avec force le garçon qui affichait un air plutôt neutre alors que certains Gryffondor le huaient.
- En troisième position, Lily Evans !
Gryffondor hurla sa joie, persuadée maintenant des deux derniers vainqueurs.
- En deuxième position, James Potter, et en première position, Sirius Black !
Un tonnerre d'applaudissement accueillit cette annonce. Sirius se contentait d'avoir un sourire goguenard mais James envoyait des baisers à la foule, extrêmement fier de lui.
- On est les meilleurs, mon pote ! s'exclama-t-il en passant un bras autour des épaules de Sirius.
- Je regrette juste qu'on n'ait pas pu passer en duo, répondit Sirius.
- Tu lis dans mes pensées, répliqua James avec un clin d'œil.
La fête battit son plein une partie de la soirée dans la maison Gryffondor, mais comme il restait encore les épreuves des sixième et septième année le lendemain, ils ne purent se coucher trop tard. Chez les cinquième année, du premier au cinquième, le classement avait été le suivant : Elsa Keeper, Serdaigle Conrad Forester, Serpentard Gary Boot, Gryffondor Anne Sinclair, Serpentard et Forrest Mograf, Poufsouffle.
Les épreuves du lendemain furent un spectacle impressionnant, certains septième année maîtrisant les métamorphoses élémentaires. Les Maraudeurs furent satisfaits de constater que Franck Londubat gagna la première place de son année, devant Lucius Malefoy – le regard du Serpentard envers le Poufsouffle valait toutes les victoires du monde.
L'excitation des épreuves retomba lentement au cours de la semaine qui suivit et on songea bientôt à se préparer pour l'épreuve de potion, qui aurait lieu d'ici un peu plus d'un mois.
A suivre…
RAR : (apparemment, ce ne sont pas les RAR qui sont interdites mais juste les notes d'auteurs, les updates qui ne sont pas des chapitres en fait, alors je laisse les RAR en fin de chapitres -) )
AndromedaLN : ah ben ça ! Moi je veux bien faire des RAR, mais sans review, j'ai du mal, j'avoue. C'est un peu la matière de base, tu vois ? C'est une sorte de concept : review = RAR. Les reviews sont aux RAR ce que la laine des moutons est aux pulls… (c'est émouvant ce que je dis /verse une larme/) Pour Tara, fallait qd même pas croire qu'elle était invincible et inébranlable, lol, c'est quand même un être humain, quelque part… Ooooh ! Mais c'est pas ma faute pour Sirius ! Il est trop proche de son animagus, c'est pas comme si j'y étais pour qqch ! Si ? Ah ? Bon… Mais puisque tu as trouvé ça drôle, l'affaire est close ! :-P Naaaaaaaaaaan ! Millea est comme une petite abeille, elle va à droite à gauche en flirtant (lol) alors je risque pas de la caser de sitôt ! Voldoudou… Ceeeeeeeeeeeertes… Bref ! Ben il nous prépare comme d'hab : « a veux conquérir le monde, a veux vaincre la mort, et a blablabla… » Et dans l'ombre… C'est peut-être le prof ou peut-être pas… Après tout, avec moi, les choses ne sont pas toujours ce qu'elles semblent être, non ? Enfin j'espère MDR ! (et le prof s'appelle Jugson lol). Gasp ! J'ai vraiment hâte que Lola revienne faire la HPA, paske toi t'es inhumaine ! :'( De tte façon je t'écoute pas, na ! le chapitre est là quand il est là, point barre ! (boude) allez ! gros bisous ma LN adorée -)
Ilys : Saluuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuut Lulu ! … Ben quoi ? ça rime, non ? C'est le plus important… Pff ! Jamais contente, ah là là ! En tous cas, j'espère bien que tu es reviendue pour de bon /regard suspicieux/(Bon, c'est peut-être pas en t'appelant Lulu que je vais t'inciter à rester reviendue, faut dire aussi… m'enfin passons !) viiii ! Merci pour l'inspi (aah ! ça y va les rimes ! Ce que je te disais !) Maintenant j'ai deux muses, ce qui aide un peu au cas où une aurait des défauts de fonctionnement… C'est que ça demande de l'entretien ces bêtes là -) Ah, et au fait, n'essaie pas de faire semblant d'être modeste, je vais finir par m'inquiéter moi, et pis est-ce que je me cache de ma vanité moi, hein ? Nan mais quelle idée ! Tiens… C'est marrant mais à chaque fois que je lis tes reviews, j'ai tendance à oublier qu'il y a un de mes chapitres à la clé… C'est l'effet Ilys, qui lisse les faits ! /silence total, lourd et pesant/ Ben quoi ? Pff ! Si on n'a même plus le droit de faire des jeux de mots à deux noises cinquante, moi, je dis plus rien, na ! (mais comme c'est l'un de tes plus grand rêve, je vais continuer à parler, rien que pour t'embêter, gnark !) Je disais donc /ignore le gémissement de supplice d'Ilys… je ne dirai pas que ça rime, je ne dirai pas que…/ ou plutôt tu disais donc que James était remonté dans ton estime. Profites en, ça durera pas éternellement, idem pour Sirius, mais lui, je crois que quoi qu'il fasse, t'arrivera tjs à lui trouver des circonstances atténuantes lol. Hey ! Cette review est une review historique ! Ce fut le déclencheur de nos soirées (et journées) MSN, tu te rends compte ? /se sent très émue et verse une larme/ Et tous ces points communs qu'on s'est trouvés, que de bons souvenirs (le rouleau de vingt km de longs et la centaine de stylos vidés de leur encre en témoignant) Bon allez ! Si je continue, ce chapitre va vraiment avoir beauuuuuuuuuuuuuuuuucouuuuuuuuuuuuuuuuuuup de retard (déjà qu'il en a :-S alors ze te fais de gros bizoux sur les deux joues (d'abord !)
Raziel Tepes : Du suspense ? Où ça ? Où ça ? Où ça ? lol, nan, sérieusement, même si j'espère en avoir le minimum du minima sur ma fic (ce dont je doute fort lol) il n'y en a pas à ce niveau. Il s'agissait bel et bien de la nouvelle farce des Maraudeurs. La raison pour laquelle on les voit pas à la fin, c'est parce que j'étais sur le point de vue de Severus, tout simplement -) Pour ce qui est de Lupin et Tara, en effet, les contacts se multiplient, mais ça risque d'être un peu aléatoire par la suite de l'année, m'enfin vous verrez bien. Héhé… voici la suite !
audery : Auuuuuuuuuuuuuuuuuudreeeeeeeeeeeey ! /plein de petits cœur volettent en direction d'Aud/ Tu sais que tu me manques aussi ? /regard larmoyant/ faut dire aussi que j'ai passé un super séjour avec toi et Nico :-) alors va falloir qu'on remette ça :-P Tu vas rire (ou peut-être pas) mais lorsque j'ai écrit la scène entre Anne et Severus, je me suis dit « Aud va râler paske Anne avait une excellente occaz de sauter sur le pauvre petit Sev sans défense ». Comme quoi, je te connais pas si mal que ça lol. Et si Anne a mis le costume, ce n'est pas parce que ceux des années supérieures l'ont demandé mais tout simplement parce qu'elle en avait envie -) Les mouchoirs, je me les garde, paske j'ai un rhume carabiné là, et mon stock diminue dangereusement :-S Viens ici que je te fasse un grooooooooooooooooos bisou plein de microbes ! hé ! mais… Audrey ! Reviens ! Ze t'aime moiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !
Kimmy : Salut Kimmy ! Merci beaucoup pour ta review ! Je continue ma fic, pas de soucis, mais vite… euh… ben… voilà quoi… disons que c'est une autre affaire lol. biz !