Voilà un nouveau chapitre tout chaud tout frais. J'ai eu quelques difficultés parce que l'histoire était déjà écrite en grande partie et j'ai eu soudain une inspiration qui a tout modifié le cours de l'histoire alors je risque de poster moins souvent mais pas de panique. Il vaut mieux attendre quelques jours de plus pour avoir un beau chapitre plutôt que de l'avoir a tous les jours et qu'il soit pourri. Donnez moi vos commentaire sur ce qui est bien et ce qui ne l'est pas ça compte beaucoup pour moi. Merci a tous ceux qui lisent mon histoire et merci a tous ceux qui m'on reviewé et qui , je l'espère, continueront.
REVIEW
Nimrodel de la lorien : Ouais il avoue ses sentiments vite mais c'est fait exprès ne t'en fait tu vas bientôt comprendre. J'adore tes reviews, elles m'aident a corriger mon récit.
La fête
Il me conduisit chez lui. Sa mère lisait un livre, assise sur un grand fauteuil. Elle leva les yeux de son livre pour nous regarder entrer.
…-Je te dis bonjour pour la deuxième fois Wilya, je m'appelle Lénëra. » déclara-t-elle en s'approchant de moi.
Elle remarqua alors la chaîne d'Aniel a mon cou et me serra dans ses bras. Elle me lâcha après qu'Aniel lui ai dit que nous voulions allés a la fête de l'hiver. Elle s'éloigna et me regarda
Après un moment, elle annonça :
…-Oui, je vois très bien quelle robe lui irait parfaitement. Vas-te préparer Aniel, je vais tout arranger.
Aniel partit dans sa chambre et Lénëra se tourna vers moi aussitôt qu'il eût fermé la porte. Elle prit délicatement mon bras droit et défie le bandage. Satisfaite de la guérison, elle me poussa ensuite dans la pièce d'a côté ou se trouvait une baignoire. Elle me montra l'emplacement des serviettes et sortit. Je me suis glissée avec satisfaction dans l'eau chaude et parfumée. Je ne me souvenais plus de la dernière fois que j'avais pris un bain. Il me fallut beaucoup de temps pour nettoyer mes ongles et surtout démêler mes cheveux. Alors que je sortais du bain, j'entendis la voix de Lénëra derrière la porte :
…-As-tu terminé ?
…-Euh oui ! Vous pouvez entrer ! » répondis-je en plaçant mes cheveux devant mes épaules pour cacher la marque.
Elle entra en tenant une robe blanche dans ses bras. Elle portait une jolie robe bleu et blanche. Elle m'aida a me sécher et me tendit ensuite le vêtement qu'elle avait emporté. Elle m'informa que c'était juste pour apprendre a danser. Celle que je porterai sera verte. Je l'ai enfilé et elle m'a demandé de la suivre dans la bibliothèque. Elle m'a patiemment appris quelques danses. Alors qu'elle m'apprenait la danse de l'hiver, Aniel sortit de sa chambre. Il portait une tunique argentée. Lénëra cessa de danser et complimenta son fils sur le choix de ses vêtements. Aniel bafouilla quelques mots en rougissant légèrement. Lénëra lui dit d'aller seul a la fête, que nous le rejoindrons plus tard. Il saisit une cape posée près de la fenêtre et sortit dans la nuit fraîche. Lénëra sourit et alla dans une autre pièce qui devait être sa chambre. Elle sortit avec un robe verte aux manches argentées. Je l'ai pris et je suis allée l'enfiler dans la salle de bain. Lénëra dut m'appeler pour que je la rejoigne puisque je ne voulais plus quitter le miroir de la salle de bain. Elle me tendit de petits souliers de cuirs que je m'empressai de mettre.
Ensuite venait la partie difficile selon elle. Elle me fit asseoir sur un petit banc pour me coiffer. Elle fit quelques petites tresses et ramena mes cheveux en haut de ma tête et laissa les tresses et quelques mèches retomber sur ma nuque. Elle ajouta une chaîne d'argent qu'elle entremêla dans mes cheveux. Lorsqu'elle eût terminé, elle me montra un miroir. Je n'en revenait pas. Je lui ai sauté au cou en la remerciant milles fois. Elle me pressa ensuite d'enfiler une cape verte qui allait parfaitement avec ma robe. Nous sommes ensuite parties.
La fête a lieu dans la Salle du feu. Il existe en tout quatre salles représentant chacune une saison. La fête de l'hiver débute dans la salle du feu, qui représente l'automne et se termine dans la Salle de l'eau, qui elle représente l'hiver. Il y a aussi la salle de l'air pour l'été et celle de la terre pour le printemps. », expliqua Lénëra tout en marchant d'un pas rapide.
Je n'écoutais qu'a moitié. J'étais très nerveuse, ma timidité ne m'avait jamais dérangée lorsque j'étais seule dans la forêt avec mon frère. Et jusqu'à maintenant, j'avais toujours réussie a la cacher sous un air bête et solitaire. Mais a présent, toutes ces personnes que je ne connais pas, toutes ces coutumes que j'ignore.
…-Ne t'inquiètes pas, tout va bien se passer. » dit Lénëra , qui avait remarqué mon appréhension.
Je lui ai sourit bien que je n'était pas rassurée du tout. Elle accéléra le pas en apercevant l'entrée de la Salle du feu. Je suis entrée mais je me suis arrêtée sur le seuil. C'était si beau ! Le plafond était très haut et la salle immense. Les murs et le plafond étaient faits de pierre avec des reflets rouges provoqués par les torches qui s'alignaient le long des murs latéraux. Puis mon regard se porta sur le sol, de petites tables étaient placées autour d'un espace désert. Environ deux cents elfs y étaient assis et mon cœur se serra. Lénëra toussota et me sortit de ma torpeur, je bloquais la porte et quelques elfs attendaient patiemment que je daigne m'écarter. Je me suis rapprochée de Lénëra en rougissant. Je m'attendais a des remarques désobligeantes mais aucune insultes n'arriva, seulement quelques bribes de conversations sur la soirée. Aniel se leva de l'une des tables pour nous faire signe. Il était en compagnie d'un elf a la chevelure noire. Nous l'avons rejoint et il nous a présenté son ami. Il s'appelait Darohir, c'était le fils d'Eiäs. En entendant cette nouvelle, je balayai la salle du regard pour y trouver le seigneur. Je ne pus le trouver et je décidai d'observer Aniel qui parlait de son enthousiasme quant a la suite des événements.
La discussion a continué un bon moment jusqu'à ce qu'un groupe d'elfs se détachent des l'ensemble de tables et se dirigent vers un petit estrade ou les attendaient quelques instruments de musique. Darohir se leva avant même que la douce musique n'emplisse la salle et me tendit sa main :
…-M'accordez-vous cette danse ?
J'ai regardé Aniel qui se dépêcha de se lever également et invita sa mère. J'ai a nouveau regardé Darohir qui attendait, la main tendue .J'ai acquiescé en lui prenant la main. Je me suis levé et il m'a entraînée parmi les autres elfs qui tournoyaient sur les dalles. Eiäs et d'autres elfs de hauts-rangs venaient de s'asseoir sur des fauteuils de bois au bout de la salle et observaient la danse avec satisfaction. La musique était douce a mes oreilles et me faisait du bien au cœur. Lénëra m'adressa un sourire par-dessus l'épaule d'Aniel. Darohir ne disait rien, il se laissait bercer par la musique. Je vis qu'Eiäs me regardait avec un regard étrange. Darohir remarqua aussi l'expression de son père et me regarda du même air. Ses yeux me scrutèrent et s'arrêtèrent sur mon collier. Il s'éloigna en s'excusant. Il alla rejoindre Aniel qui cessa de danser, le visage inquiet par l'expression de son ami. Ils se parlèrent et Aniel éclata de rire et dit quelque chose a Darohir en posant sa main sur son épaule. Lénëra souriait de toutes ses dents en écoutant la conversation des deux garçons. Je ne savais pas comment réagir. Darohir commença alors a danser avec Lénëra et Aniel commença a marcher dans ma direction. La musique cessa alors qu'il devait être a mi-chemin. Le seigneur Eiäs se leva et invita tout le monde a aller manger dans la Salle de l'eau. Aniel haussa les épaules avant de suivre les autres. La salle était aussi magnifique que la précédente. Les murs gris étaient longés par de petits ruisseaux et des petites cascades d'eau coulaient doucement sur les murs. Un plafond de verre laissait passer la lumière des étoiles et toutes la pièce était éclairée par le reflet de l'eau.
Lénëra me fit signe de la rejoindre a l'immense table de chêne. Darohir et Aniel ne semblaient pas être dans la salle. Je me suis assise a côté de Lénëra qui me servit une coupe d'hydromel. Je lui murmurai un « merci ! » et but une gorgée. J'ai reposé la coupe et je me suis tournée vers elle.
…-Lénëra ? Pourquoi Aniel m'a donné ce collier ?
…-Avant de te répondre, j'ai aussi une question a te poser.
…-Allez-y
Elle respira profondément et me demanda :
…-Aimes-tu mon fils ?
La question me laissa bouche bée. Une gifle ne m'aurait pas moins surprise.
…-Je… euh… Je…
Je regardais autour de moi, cherchant un moyen de me sortir de ce mauvais pas. Je ne savais pas vraiment comment je me sentais par rapport a lui. Je trouvais cela étrange qu'il tombe si vite amoureux, je me demandais si ce n'était pas qu'une petite histoire éphémère. Je vis alors Aniel, Darohir et Eiäs entrer dans la salle. Je me suis ensuite retournée vers les yeux patients de Lénëra.
…-Oui, finis-je par répondre. Oui je l'aime.
Elle sourit de satisfaction et but une gorgée de sa coupe avant de répondre a ma question. J'attendis qu'elle me parle en me demandant encore pourquoi avais-je répondu oui, je ne savais même pas comment savoir quand on était amoureux. Elle déposa sa coupe et porta sa main a son cou pour y prendre une chaîne presque identique a la mienne.
…-Mon époux m'a offert ceci lorsqu'il est tombé amoureux de moi. Il a fait une chaîne presque identique pour Aniel quand il était petit. Aniel doit l'offrir a celle qu'il aime. Et il l'a enfin trouvée.
Elle versa un larme de joie. J'ai touché du bout des doigts l'anneau en pensant a tous cela. De toute évidence Aniel était amoureux de moi mais pas si vite, l'amour n'arrive pas comme cela.
…-Ou est votre époux maintenant , demandai-je pour changer de sujet.
…-Oh il s'est joint à la troupe des aigles noirs, c'est une bande de guerriers, une centaines environ, qui sillonnent les forêts et les vallées et tuent toutes les créatures malfaisantes qu'ils croisent. Je ne lui en veux pas d'avoir fait ce choix, tout ce que je lui reproche c'est de ne pas avoir attendu de voir son fils grandir, Aniel n'avait que 4 ans lorsqu'il est parti…
Je ne l'écoutais qu'a moitié, encore perdu dans mes questionnements. Deux bras se posèrent autour de mes épaules et une tête se pencha et m'embrassa sur la joue, coupant court a mes interrogations. J'ai tourné la tête pour voir Aniel qui me regardait tendrement.
…-Alors, tu t'amuses , me demanda-t-il, toujours penché près de mon oreille.
…-Oui, c'est magnifique.
Il releva la tête et remarqua les trois chaises vides en face de Lénëra et moi. Il me lâcha et alla de l'autre côté de la table. Il dut faire tout le tour de l'immense table, ce qui lui prit plusieurs minutes. Il s'arrêta rendu au bout pour parler un peu avec Darohir qui était assis a côté de son père. Pendant ce temps, j'ai observé les autres elfs qui prenaient place au bout opposé de l'endroit ou Aniel s'était arrêté un instant. Je reconnu Fahias qui était avec une jeune elfe qu'il tenait dans ses bras. C'était sûrement sa fille. Puis, le silence s'installa. Eiäs s'était levé et attendait que tout le monde soit assis. Il prononça alors d'une voix forte :
…-C'est en ce jour que commence la blanche saison. Ce soir, nous festoierons ici, dans la Salle de l'eau et de la glace, l'arrivé du froid.
Il s'assit et les discussions reprirent. Tous les autres se prenaient différents mets disposés ça et la sur la table. Je me servit plusieurs fois tant tout était délicieux. Aniel leva son verre et Lénëra fit de même. Ils me regardèrent et je les ai imités.
…-Almiens ! s'est exclamé Lénëra. (Santé !)
…-Almiens ! a dit Aniel en même temps que moi.
Puis, nous avons vidé nos verres. Après un moment, l'elfe a ma droite m'adressa la parole :
…-Bonsoir, je m'appelle Mîriel, et vous ? me demanda-t-elle , poliment.
…-Wilya.
…-Je suis enchantée de faire votre connaissance. Vous venez d'arriver ici je crois ?
…-Oui, il y a quatre jours, répondis-je, commençant a trouver cette conversation quelque peu ennuyeuse.
Je renversai par inadvertance ma coupe d'hydromel que je venais a peine de remplir. Le liquide commença a descendre vers l'autre bout de la table et je le suivis du regard en essayant d'imaginer quel serait le pauvre qui le recevrait sur ses vêtements.
…-D'ou venez-vous ? continua de questionner Mîriel sans remarquer ma gaffe.
…-De Taurël.
Je soupirai en voyant un elf prendre une serviette et éponger le liquide avant qu'il ne quitte la table. Je pris aussi la mienne et j'essuyai le dégât devant moi.
…-Ah oui, je connais. continua la pie tout en me regardant faire. Depuis quand êtes-vous partie ?
Je réfléchi un instant avant de répondre :
…-Environ 23 jours.
Elle faillit s'étouffer avec la pomme qu'elle venait tout juste de mordre. Elle m'agaçait avec toute ses question. Non ! Elle m'exaspérait ! Je remplit encore une fois ma coupe tout en prenant soin de ne pas en renverser une seule goutte.
…-Vous avez fait toute cette route en 23 jours ,s'exclama-t-elle en criant presque.
Aniel , Lénëra ainsi que la plupart des elfs près de nous se turent brusquement et nous dévisagèrent. Je n'aimais pas du tout être le centre de l'attention et je sentis ma nervosité revenir.
…-Excusez-moi, marmonnai-je en me levant. Je m'accrochai dans la table et je renversai ma deuxième coupe.
J'observai le liquide reprendre sa course et je sortis de la Salle de l'eau pour rejoindre celle du feu. Je me suis assise a l'une des chaises en regrettant ma réaction. Aniel me rejoignit et vint s'asseoir a côté de moi.
…-Pardonne Mîriel, c'est une elfe très curieuse et elle aime poser des questions aux étrangers. Au fait, tu me dois une danse , finit-il en se levant.
J'avais envie de réconfort et je me laissai tenter par cette occasion. Je décidai de ne plus me questionner sur mes sentiments, pas pour l'instant. Je me suis approchée de lui et il mit ses mains sur ma taille et il m'a doucement attirée contre lui. J'ai appuyé ma tête contre son épaule. Il sentait bon et il chantait une douce musique pour remplacer les musiciens qui mangeaient encore dans la salle de l'eau. Des bruits de chaises que l'on déplace et des voix se firent entendre. Nous nous sommes séparés alors que les autres pénétrèrent dans la Salle du feu. Quelques elfs prenaient une chaise et la plaçait de façon a former un cercle au milieu de la salle alors que les autres allaient finir la soirée dehors sous la nuit étoilée. Lénëra s'assit dans le cercle et nous plaça deux chaises a ses côtés. Nous l'avons rejointe et les musiciens qui étaient restés ont apportés leurs instruments avec eux dans le cercle. La douce musique commença. Quelques elfs ,qui étaient restés mais qui ne prenaient pas place dans le cercle, s'étaient placés aux tables et discutaient doucement. Dans le cercle, une elfe dansait a un rythme endiablé en tenant un ruban blanc dans ses mains. A la fin de la chanson, l'elfe salua et alla s'asseoir. Je me demandais si la soirée était terminée mais Lénëra se leva a son tour. Une nouvelle musique commença et elle se mit a danser. Elle dansait si bien ! Ses gestes étaient doux et gracieux. En dansant, elle s'approcha de moi et me tira par la main pour me forcer a me lever.
…-Aller, danse. Tu connais cette danse, c'est la danse du soleil et de la lune , m'encouragea-t-elle en me faisant tournoyer avec elle.
Je dansais maladroitement en tentant de suivre le rythme. Elle me sourit et me murmura a l'oreille :
…-Écoute la musique qui joue dans ton cœur. Oublie que tous les autres te regardent.
J'ai suivi son conseil et j'ai commencé a me détendre. Ma danse devint moins saccadée mais n'égalait pas du tout celle de Lénëra. Celle-ci quitta justement discrètement le cercle et alla reprendre sa place sur la chaise près d'Aniel. En me rendant compte que j'était maintenant seule, je sentis mes joues brûlées et une vague de chaleur m'envahit.
…-Allez, ne sois pas timide , m'encouragea Aniel en tapant dans ses mains.
J'ai dansé jusqu'à la fin de la chanson dont je croyais que je n'en verrait jamais la fin. Après, une autre elfe a pris ma place et j'ai regagné ma place comme si c'était une bouée de sauvetage. J'aurais voulu que cette soirée ne s'arrête jamais, mais déjà plusieurs elfs se levaient pour partir.
…-Nous devrions partir nous aussi, me glissa Aniel. Nous partons a l'aube.
…-Oui, tu as raison.
…-Au fait, ou allons-nous ?
…-Je ne sais pas. Nous devrons retourner la ou tu m'as trouvé.
Il hocha la tête et nous sommes retournés chez lui.
