Bonjour, ce chapitre a été long a écrire et je m'en excuse. Les examens de fin d'années prennent presque tout mon temps. J'espère que vous apprécierez et merci beaucoup a tous ceux qui lisent mon histoire!
REVIEW
Uruviele : Ouais une nouvelle! Bonjour! Eh oui la vie est injuste mais disons que pour Aniel, je ne suis pas encore sûre de son destin… Disons que j'ai ma petite idée!
Nimrodel de la Lorien : Cette histoire se situe bien après la quête de l'anneau, disons 1000 ans après? C'est pour cela qu'il n'y a pas beaucoup d'elf. Certains sont revenus de Valinor par curiosité ou par besoin d'aventure. Pour les reviews anonyme, je ne savais pas que j'avais coché la petite case, c'est réglé maintenant merci!
Remords
''Plus vite, il faut aller plus vite!'' Cette seule phrase hantait mes pensées. Je serrais Aniel très fort contre moi alors qu'Acha galopait comme un fou. Il s'épuisait mais ne ralentit pas. La route semblait devenir plus longue à chaque mètre parcouru. Aniel se mit soudainement à s'agiter. Il regarda aux alentours avec un air complètement perdu. Il me regarda et posa sa main sur la mienne qui lui serrait la taille.
…-Qu'est-ce que tu fait? Murmura-t-il en fermant les yeux.
Le contact de sa main sur la mienne me réconfortait mais sa question me ramena vite à l'urgence de la situation.
…-Je te ramènes chez toi, quelqu'un pourra t'y soigner.
…-Arrêtes. Ça ne… servira à rien. Dit-il avait de perdre conscience à nouveau.
J'avais envie de le secouer pour le forcer à se réveiller et m'écouter. J'ai préféré ne rien faire et espérer. J'ai serré Aniel plus fort et j'ai engouffré mon visage dans ses cheveux. Mon cœur s'est soudainement arrêté. J'ai posé ma main à plat sur son torse. Il n'y avait aucun mouvement. Il ne respirait plus!
…-Non! Acha plus vite!
Le cheval obéit alors que Nahar avait accéléré le pas pour nous devancer de plusieurs mètres. Il traversa la clairière bien avant Acha et pénétra dans la forêt qui cachait le village.
''Les sentinelles!''
…-Acha! Arrêtes!
La pauvre bête ne se fit pas prier et s'arrêta. Je réfléchis à toute vitesse. Aniel allais mourir par ma faute. Il était même déjà mort, il ne respirait plus et son cœur ne tiendra pas longtemps. Je suis descendue d'Acha. J 'ai placé Aniel de façon à ce qu'il ne tombe pas et Acha est partie au galop. Je me suis approchée pour voir ce qui se passerait. Acha a pénétré dans la forêt plus lentement que Nahar. Une voix lui a ordonné d'arrêter et quatre elfs se sont approchés, arc en main. L'un d'eux a reconnu Aniel et a hurlé aux autres quelque chose que je n'ai pas compris. Un des elf a vu Nahar et a rapidement grimpé sur son dos pour ensuite partir vers le village. Les trois autres ont transporté Aniel à pied. Je lui ai dit adieu en repartant loin, très loin de cette forêt. J'imaginais Lénëra qui pleurait la mort de son fils en me maudissant de l'avoir tué. J'aurais voulu mourir, mais Lanëmyr avait besoin de moi, je ne pouvais pas l'abandonner lui aussi. J'aurais voulu pleurer, mais je n'avais pas le temps , je pleurerai plus tard, quand mon frère sera là pour me consoler.
L'hiver a passé lentement, trop lentement. Chaque jour ressemblait au précédent et j'errais dans divers endroits, sans repères. L'hiver fit place au printemps et je me demandais si Lénëra participait à la fête du printemps et si elle dansait. En pensant à cela, j'eus soudainement l'envie de danser. Sous les arbres bourgeonnant, je dansais, oubliant temporairement tout ce qui m'entourait. Un bruit attira mon attention, quelqu'un applaudissait à un rythme lent. Je me suis immédiatement arrêtée. Je cherchais la source du bruit lorsqu'il cessa. Un mouvement rapide sur ma gauche me fit sortir mon épée. Un autre sur ma droite, suivi de plusieurs qui ne cessait de devenir plus nombreux. Des formes noires bougeaient autour de moi. Je tournais sur moi-même, ne sachant plus où regarder. Je sentis un pincement suivi d'une brûlure sur ma cuisse. J'ai porté ma main là par réflexe. Je sentis une tige sous mes doigts. Je l'ai arraché en observant curieusement l'objet : une minuscule flèche de bois. Une cague de chaleur m'envahie. Je suis tombée à genoux en tenant toujours le dard. Je regardais le sol en tenant mon ventre d'une main. Deux bottes noires sont entrées lentement dans mon champ de vision. J'ai levés les yeux. Un homme entièrement vêtu de noir se tenait devant moi. Il portait un capuchon et un morceau d'étoffe noire recouvrait son visage, ne laissant voir que ses yeux. En croisant son regard, j'eus un frisson. Ses yeux bleu-gris, froids comme la glace, me regardait, attendant impitoyablement que le liquide, que contenait la fléchette, ne fasse son effet. Ses yeux n'exprimaient aucune émotions tandis que je tombais sur le côté. Je sombrai dans un sommeil hanté par ses yeux froids.
J'ouvris brusquement les yeux alors que quelqu'un me plongeait dans une bassine d'eau. Une femme assez costaude me frottait férocement avec un tissus rugueux. Ma peau devenait rouge sous ce traitement brusque. La femme me versa une huile dans les cheveux et frotta vigoureusement. Chaque fois que je cherchais à échapper à son emprise, elle me ramenait près d'elle en me tirant par les cheveux. Elle rinça l'huile en me versant un seau d'eau glacé sur la tête. Je me trouvais dans une pièce noire, éclairée de quelques torches. Une lourde porte de fer se trouvait à l'autre bout. La femme me laissa pour aller chercher une grande serviette. Je me suis levée rapidement. J'ai réalisé que mes cheveux avaient été coupés aux épaules. Je venais de sortir de la baignoire alors que la femme m'enroula dans la couverture et me sécha. J'étais terrifiée en serrant fortement la serviette. La femme se dirigea vers la porte et cogna. La porte s'ouvrit lentement et un homme entra. Il s'approcha de moi et je retins un cri en voyant ses yeux. C'était l'homme au regard glacial. La femme gardait la tête baissée devant cet homme qu'elle semblait craindre avec raison.
…-Laisse tomber la serviette, ordonna-t-il avec un sourire en voyant mon visage changer de couleur.
Je ne bougeais pas d'un pouce. Je sentis mes jambes trembler derrière la serviette que je resserrais autour de mes épaules. L'homme fit un signe de tête à la femme en gardant son sourire. Elle empoigna un coin du tissu et tira d'un geste sec. La serviette me glissa des mains comme je poussais un cri de surprise. La femme me força à me redresser et s'éloigna ne s'inclinant devant l'homme. Il s'approcha de moi et tourna autour de moi. Je tentais de me cacher avec mes bras.
…-Garde tes bras le long de ton corps, dit l'homme d'une voix tranchante.
J'obéis en sentant les larmes me monter aux yeux. Il tourna encore quelques instants avant de sortir lentement de la pièce. Quelqu'un jeta un vêtement rouge dans la pièce avant de refermer la porte. La femme le ramassa et me le jeta.
…-Enfila ça, dit-elle en me regardant d'un air sévère.
J'ai enfilé le vêtement comme elle me l'avait ordonné. C'était une jupe dont les côtés étaient coupé par deux fentes qui montaient presque jusqu'à la taille. Le haut était composé de deux rectangles de tissus reliés ensemble par de petites ficelles rouge qui s'entrecroisaient dans mon dos et un peu sur le devant entre les deux rectangles. Alors que j'observais cette nouvelle tenue que je détestais énormément, la femme s'approcha d'une étagère et revint avec deux flacons. Elle en posa un sur une petite table et ouvrit l'autre. Une odeur de fleur s'en échappa aussitôt lorsqu'elle versa un liquide jaunâtre dans ses mains. Elle passa ses mains dans mes cheveux. Lorsqu'elle eut fini, elle se lava les mains dans l'eau de la baignoire. J'ai passé ma main dans mes cheveux. C'était répugnant, ils étaient collants et gluants. Je la vis s'approcher avec l'autre flacon en main. Je ne pus retenir une grimace de dégoût en imaginant son contenu. Elle en versa dans sa main et je pus constater que le liquide ressemblait à de l'eau. La femme saisit ma main et étira mon bras. Elle le badigeonna du liquide étrange et fit de même pour l'autre et pour mes jambes. Une odeur épicée parvint à mes narines et me piqua la gorge. Je la laissait faire, je voulais sortir de cette pièce le plus vite possible. Un peu d'espoir m'envahit lorsqu'elle alla de nouveau frapper à la porte en me faisant signe d'approcher. Lorsque la porte s'ouvrit lentement, j'eus la pensée idiote de croire qu'elle donnait sur la forêt ensoleillée. Quel choc de réaliser qu'elle donnait sur un étroit couloir taillé dans le roc.
…- Oh, mais c'est qu'elle a l'air terrifiée, dit l'homme aux yeux de glace d'une voix moqueuse.
Il était appuyé, le dos au mur, à côté de la porte qui se referma en grinçant.. Je ne lui répondis rien. Ses yeux me paralysaient. Il rit et fit un pas dans ma direction. Je me suis automatiquement mise en position de défense. Il s'immobilisa et plongea sa main dans sa poche. Il en sortit un petit ruban blanc.
…-Tends ton bras droit, je vais t'expliquer comment ça fonctionne ici, dit-il.
Je lui ai jeté un regard noir alors que je tendais fébrilement mon bras. Il attacha le ruban à mon poignet.
…-Tu ne dois jamais retirer ce bracelet, il détermine ton rang. Viens, je vais te faire visiter. Souviens-toi bien du chemin pour venir ici, tu dois y venir tous les trois jours.
Il me prit par le bras et m'entraîna dans différents couloirs.
…-Ici, nous avons les chambres des femme. La plupart du temps, il n'y a personne ici, mes hommes préfèrent qu'elles dorment avec eux.
Le couloir était sombre et il y avait dans les côtés des ouvertures. J'ai regardé à l'intérieur de l'une d'elles pour y voir qu'il n'y avait rien dedans, ce n'était qu'un trou de forme carré d'environ deux mètres de haut.
…-Continuons la visite, poursuivit-il d'une voix enjouée, comme s'il me faisait visiter le plus merveilleux des endroits.
Je le laissait me guider à travers ce labyrinthe, espérant apercevoir la sortie. Je réalisai alors que ce monstre m'avait tout volé, y compris l'épée que m'avait faite Lanëmyr! Je me suis brusquement arrêtée. Voyant que je résistais à sa prise, l'homme s'est retourné.
…-Où sont mes armes , lui ai-je demandé, furieuse.
…-Ce sont MES armes maintenant.
Il voulut poursuivre sa route, mais je restais les pieds cloués au sol. Il soupira et tira brusquement mon bras. Je perdis l'équilibre et il en profita pour attraper mon autre bras et le ramener dans mon dos avec l'autre qu'il tenait déjà. Il les remonta lentement jusqu'à ce que je doives me mettre sur les orteils pour diminuer la douleur. Il engouffra son visage près de ma nuque et embrassa lentement la peau parfumée. J'ai réfléchi pour me sortir de cette situation plus qu'inconfortable. Je me suis rappelée les différentes leçons de combat de mon père. J'ai levé un genoux pour donner un violent coup de pied dans le genoux de l'homme. Je n'avais pas d'équilibre puisque j'étais sur les orteils. La puissance de mon coup en soufra , aussi, la jambe de mon bourreau de se brisa pas mais il tomba sur le sol en grognant de douleur. Je ne perdis pas une seconde pour m'élancer dans les couloirs. Je ne vis personne durant quelques couloirs. J'ai soudainement croisé une femme en tournant un coin. Elle m'a regardé passer sans bouger. Je ne fis pas attention à elle et j'ai continué à courir. Le contact de mes pieds nus sur le sol glacé me fit frissonner. Je me suis doucement arrêtée, tendant l'oreille. J'entendis une clameur parvenir d'un couloir sur ma gauche. Je me suis approchée à pas feutrés, essayant de calmer ma respiration qui était devenue saccadée. J'ai rapidement aperçu une salle immense. Une table massive occupait presque toute la salle qui était bondée. J'ai remarqué des tonneaux près de l'entrée et je me suis dissimulée derrière. La salle était remplie de victuailles, de tonneaux de bière et de richesses. J'ai rapidement cessé d'observé le décor pour regarder les gens qui s'y trouvaient. Plusieurs hommes buvaient et mangeaient en riant tandis que d'autres portaient toute leur attention à des femmes assises près d'eux. Certaines se débattaient alors que d'autres se laissaient faire docilement alors que les hommes les caressaient et les embrassaient. Les hommes portaient tous un bracelet semblable au mien mais certains étaient brun, vert, mauve, etc. Les femmes aussi en portaient mais certaines en avait plus qu'un sur un bras et un seul sur l'autre. J'ai regardé plus attentivement les bracelets pour remarquer que celles qui portaient un bracelet orange tentaient de repousser les hommes tandis que celle avec un bracelet jaune se laissaient faire.
J'entendis un homme hurler puis le cri perçant d'une femme. L'homme la tenait par les cheveux et la jeta par terre. Elle portait cinq bracelets sur un bras : un blanc, un bleu, un vert, un mauve et un brun. Sur l'autre bras, elle portait un bracelet rouge.
…-Elle m'a mordu, hurla l'homme en la giflant brutalement.
…-Va la punir ailleurs, tu vois pas qu'tu nous déranges, lui répondit quelqu'un assis à la table.
L'homme chargea la femme sur son épaule et disparut dans une allée adjacente à la salle. Je me sentis pâlir et mon désir de quitter cet endroit amplifia. Peu importe mon épée, je devais partir au plus vite!
…-Bonjour, dit une voix derrière moi.
Voilà donner moi vos commentaires et si vous détester dite le moi et j'enlèverai ce chapitre!
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