OUUUUUUUIIIIIIII les vacances d'été sont enfin arrivées, je vous souhaite a tous de belles vacances et beaucoup de soleil!

REVIEW :

Nimrodel de la Lorien : Quel commentaire? Je suis ravie que tu désire connaître la suite, j'ai eu de la difficulté pour ce chapitre, j'espère que tu aimeras! Pour Aniel, disons que son destin n'est pas encore clair a mon esprit…

Uruviele : Merci mais la je crois que je vais devoir essayer d'arrêter de finir mes chapitre avec un suspense ou je vais me faire lancer des tomates. J'espère que tu aimeras ce nouveau chapitre!

CHAPITRE 12 : Enfer

…-Bonjour !

Mon cœur faillit sortir de ma poitrine. J'ai rapidement tourné la tête au risque de me briser le cou pour voir qui me parlait. Une femme me souriait gentiment. J'ai regardé ses bracelets, elle portait un jaune et, sur l'autre bras, un blanc et un bleu. Sa robe ressemblait à la mienne. Elle était bleue et son haut lui couvrait tout le ventre et les épaules. Je me suis relevée.

…-tu es nouvelles? Me demanda-t-elle en observant mes poignets. Ercnat ne t'a pas encore donné ton autre bracelet! C'est curieux, d'habitude, il ne laisse personne déambuler dans les couloirs avant qu'il n'ait vérifié.

…-Avant qu'il n'ait vérifié quoi ?

Elle sembla mal-à-l'aise.

…-Vérifié son… Mais, j'y pense, je ne me suis même pas présentée! Je m'appelle Yvie et toi?

''Elle n'a pas répondu à ma question. '' J'ai décidé que ce n'était pas important.

…-Où est la sortie? Demandai-je rapidement.

…-La sortie ? Mais je ne sais pas! Pourq-

Elle se tut brusquement. J'ai suivi son regard vers le fond du couloir par lequel j'étais venu. Ercnat approchait d'un pas rapide. Il posa ses yeux gris sur moi. Je crois que je n'ai jamais eu aussi peur de quelqu'un. Yvie baissa la tête et resta ainsi en tremblant. J'ai mis plusieurs secondes avant de pouvoir bouger. J'ai regardé derrière moi. La salle était pleine et il n'y avait qu'un mince espace entre les murs et les convives pour tenter de fuir. J'ai alors fait un geste que je regrette encore aujourd'hui : j'ai baissé la tête devant lui. Il a été surpris par ce geste inattendu. Il s'est approché prudemment. Je ne pouvais voir que ses pieds. Tout mes muscles étaient tendus, prêt à l'attaque s'il osait me faire du mal. Il est resté immobile pour s'assurer que je resterais ainsi et que je lui obéissais. Après un long moment, il a déclaré :

…-Tends ton bras gauche.

J'ai immédiatement obéis sans relever la tête.

…-Je t'avais assigné un bracelet rouge, mais, après ce que je vois, je n'en suis plus aussi sûr.

Il resta silencieux un moment. J'attendais, mon bras tendu me faisait de plus en plus mal.

…-Yvie, je vois qu'elle apprend vite en ta compagnie. Tu t'occuperas d'elle les premiers jours.

…-Oui monseigneur, répondit Yvie d'une voix tremblante.

…-Bien, pour le bracelet maintenant…

Il saisit mon poignet et m'attira contre lui. ''AH NON! LE JEU EST TERMINÉ!'' Je l'ai poussé pour ensuite foncer vers le fond de la salle. Les hommes qui n'étaient pas saouls voulurent me saisir. Il me fallait une arme. J'ai ramassé un balai pour m'en servir comme d'une épée. Ça a fait rire quelques hommes jusqu'à qu'ils reçoivent un coup. Je me disais que ça ne servait à rien, même si je les assommais tous, je ne pourrais pas retrouver mon chemin des ce dédale de couloirs. ''Les pensées sont les pires ennemies des escrimeurs. Elles empêchent la concentration. '' Une main saisit mon épée improvisée. D'autres l'imitèrent aussitôt et je dû leur abandonner mon balai. J'alternais ensuite de coups de poing et de pied. J'ai vite commencé à m'essouffler. Je commençai à voir des étoiles. Un coup de pied à mon estomac me fit plier en deux. Deux hommes me saisirent chacun un poignet et appuyèrent sur mes omoplates de leur main libre. Ils appuyèrent sur mes coudes avec leur genoux et je dû m'agenouiller pour ne pas me faire casser les deux bras. Les autres se dispersèrent et retournèrent vite à leur repas. Ercnat s'approcha. Je me suis relevée mais on m'a vite remise sur le sol. Il s'accroupit et me releva le menton d'une main rude. Il la recula rapidement alors que je tentais de le mordre. Il se mit à côté de moi et attacha le bracelet rouge à mon poignet gauche. Il se recula.

…-Atal, dit-il en se tournant dos à moi.

L'interpellé était assis à la table. Il se retourna avec un morceau de viande d'une taille impressionnante dans la bouche. Il fit signe à son chef d'attendre qu'il avale. La tension dans mes bras me faisait mal. J'ai tenté de détendre les muscles de mes bras mais, j'avais trop peur pour me détendre. Atal se leva et vint s'incliner devant Ercnat.

…-Où est ton fils ?

…-Je crois qu'il est près de l'entrée.

…-Vas le chercher, il est le seul à pouvoir dompter cette sauvage.

L'homme s'inclina et j'ai observé attentivement quelle direction il prenait. Il disparut à une intersection et j'ai reporté mon attention sur l'homme aux yeux de glace.

…-Dans une des pièces sud et ne la touchez pas ! dit-il en allant se prendre une coupe de vin sur la table.

Les deux hommes me firent me mettre debout. Il tenait chacun un bras et m'entraînèrent dans des couloirs de plus en plus sombre. Le son de nos pas se répercutait sur les parois. Nous nous sommes arrêtés devant une porte. Ils l'ont ouverte pour dévoiler une pièce carrée. Trois torches brûlaient sur chaque mur. Ils m'ont poussée vers un curieux objet. C'était une planche de bois avec des sangles pour les poignets et les chevilles. Il y avait un mécanisme étrange relié aux chevilles. Je ne voulais pas savoir à quoi il servait. Un des hommes m'a encerclé les bras avec les siens alors que l'autre m'attrapait par les chevilles. Je lui ai cassé le nez avec un coup de pied mais il n'a fait que resserrer sa prise. Ils m'ont couchée brutalement sur la planche. Un m'a maintenue allongée en appuyant sur mon cou tandis que l'autre tentaient d'attraper mes jambes en recevant plusieurs cou. La pression sur ma gorge m'empêchait de respirer. Lorsque j'ai commencé à manquer d'air, j'ai cessé de me débattre. L'homme a desserré sa prise et j'ai pu respirer une gorgée d'air. L'autre a attaché les sangles de mes chevilles et ensuite mes poignets. J'haletais difficilement alors qu'il sortaient de la pièce en refermant la porte.

Quand j'eus repris mon souffle, j'ai regardé autour de moi. Il y avait un fauteuil dans un coin et des serviettes accrochées aux murs. Je me suis forcée au calme. Le visage d'Aniel apparu dans mes pensées et je ne pus retenir un sanglot. La chaîne d'Aniel! Je ne la sentais pas à mon cou! J'ai essayé de bouger pour vérifier si je l'avais encore mais je ne réussis qu'à m'étirer u muscle de mon dos. J'ai regardé le plafond. Soit le temps s'étirait, soit j'était effectivement là depuis une heure. Je tendais l'oreille, il n'y avait aucun bruit. J'ai soupiré de soulagement. La porte s'est ouverte en me faisant sursautée. Je n'avais pourtant entendu personne approcher. Un homme aux cheveux noirs est entré en tenant un fouet. En voyant l'instrument de cuir, j'ai tourné la tête dans la direction opposée en fermant les yeux. J'ai entendu quelque chose tomber sur le sol mais je n'ai pas ouvert les yeux et encore moins tourner la tête pour voir de quoi il s'agissait. J'avais tellement peur!

Je sentis sa main effleurer mon poignet. Je ne pus retenir un cri de surprise tant il se déplaçait silencieusement. Je sentis la sangle, qui enserrait mon poignet, se détendre. J'ai ramené mon bras contre ma poitrine alors qu'il détachait mon autre poignet. Je l'ai regardé tandis qu'il contournait la planche de bois sans me regarder. Il est allé s'asseoir sur le fauteuil en fixant le sol. Je me suis redressée en frictionnant mes poignets. Je l'ai observé des pieds à la tête. Il portait une tunique de tissus vert avec un pantalon brun. Il n'avait pas de bottes et une cape noire était accrochée à un crochet. Il avait un visage différent des autres humains. Ses longs cheveux noirs laissaient entrevoir une oreille légèrement pointue. J'ai détaché mes cheville et je me suis ensuite assise plus confortablement.

…-Comment tu t'appelles? Demanda-t-il d'une voix enjouée.

Je ne lui ai pas répondu, je me contentais de le regarder froidement. Il n'en fut pas offensé et se contenta de hausser les épaules en disant :

…-Il va falloir rester ici au moins quatre heures pour que les autres croient que j'ai fait ce qu'ils attendaient. Le temps passera plus vite si nous discutons.

…-Je ne veux parler à personne.

Nous sommes restés de longues minutes dans un silence complet. J' ai observé le fouet qui gisait sur le sol. Il était couvert de sang séché. J'ai ensuite observé l'homme qui n'avait pas bougé du fauteuil et qui continuait de fixer ses pieds. Il s'est alors mit à chanter tout bas une chanson qui semblait être elfique. Je l'ai écouté attentivement et Aniel apparut dans mes pensées avec son sourire si doux. J'ai porté ma main à mon cou pour serrer le petit anneau mais mes doigts se refermèrent sur le vide. J'ai éclaté en sanglot au grand désarroi de l'homme qui s'est levé d'un bond de son fauteuil pour s'approcher de moi. Je me suis recroquevillée contre le mur en le regardant avec des yeux effrayés. Il s'est immobilisé.

…-N'aie pas peur, je ne te ferai aucun mal. Pourquoi est-ce que tu pleures? Demanda-t-il en retournant s'asseoir sur le fauteuil sans me tourner le dos.

…-Ce n'est rien, j'ai seulement peur. Ai-je menti en essayant de contrôler mes pleurs.

…-Je m'appelle Analdir, et toi?

…-Wilya.

…-Je suis ravi de faire ta connaissance.

J'ai hoché la tête en essayant de sourire. Il s'est levé pour aller prendre sa cape sur le crochet. Il s'est avancé lentement sans faire aucun gestes brusques. C'était si étrange comparé aux autres hommes de cet horrible endroit. Il l'a déposée sur mes épaules et est ensuite retourné s'asseoir.

…-Merci, vous êtes si gentil comparé aux autres.

Il eût un sourire navré.

…-Il y en a d'autres comme moi. Nous sommes un espèce de clan de mercenaires. Le père d'Ernat l'a fondé il y a longtemps et, lorsqu'il est mort, son fils a pris la relève. Il y a des patrouilles qui sont chargé de recruté de nouveaux membres et de ramener des femmes.

Je l'écoutais, horrifiée.

…-Certaines de ses pauvres femmes servent d'esclaves alors que d'autres, comme toi, servent à amuser les hommes.

J'ai vu qu'il portait un bracelet bleu.

…-Et les bracelets? Ai-je demandé en observant les miens.

…-Les femmes ont un bracelet au poignet gauche. C 'est pour le caractère. Un jaune signifie qu'elle est soumise, un orange signifie qu'elle ne se laisse pas faire mais qu'elle ne se bat pas et un rouge signifie : attention danger, il sourit à cette remarque comme s'il eût s'agit d'une blague.

Voyant que je ne riais pas du tout, il a continué ses explications :

…-L'autre poignet indique le rang. Voici l'ordre : blanc, bleu, vert, mauve, brun, noir, argent et or. Un homme portant un bracelet or peut toucher à toutes les femmes, mais il n'y a qu'Ercnat qui en porte un. Un homme avec un bracelet vert ne peut toucher qu'à celles qui ont un blanc, un bleu ou un vert.

…-Mais c'est dégoûtant!

…-Je sais, mais j'ai quelques hommes à moi qui sont ici. Ils sont tous gentils et, si tu as besoin d'aide, va les voir. Pour les reconnaître, regarde leur botte droite. Leur lacet ne monte pas jusqu'au dernier trou de la botte.

J'ai acquiescé en enregistrant bien cette information.

…-Comment tu t'es retrouvé ici, tu n'est pas méchant, alors pourquoi es-tu venu ici?

Il hésita avant de répondre. Je pouvais voir ses poings se refermer en tremblant.

…-C'est mon père. Il a tué ma mère parce qu'il ne voulait avoir le déshonneur d'avoir aimé une elfe. Il n'a pas voulu me tuer moi alors il m'a emmené ici avec lui. Il connaissait déjà Ercnat et il savait qu'Ercnat ne le jugerait pas. J'ai passé mon enfance dans l'aile Nord à m'entraîner au combat pour pouvoir un jour partir d'ici.

Je suis restée silencieuse, ne sachant pas quoi dire pour le consoler. Il s'est calmé et m'a sourit en me demandant :

…-Y a-t-il autre chose que tu veux savoir?

J'ai réfléchis :

…-Où mettent-ils ce qu'ils volent aux femmes?

Il fut surpris et me demanda ce que je voulais récupérer.

…-Il y a une chaîne d'argent avec un anneau d'or qui m'avait été offert par quelqu'un avant sa mort et aussi une épée que mon frère m'a faite.

…-Pour la chaîne, je vais essayer de te la récupérer mais pour l'épée, c'est presque impossible. C'est trop gros et je ne pourrais pas la cacher.

…-Je voudrais aussi savoir si tu peux m'aider à partir d'ici.

…-Je suis désolé mais si je me faisait prendre, toute ma bande pourrait être démasqué et les femmes que nous aidons seraient laisser à elles-mêmes, je ne peux pas faire cela.

…-Tu peux au moins me dire où est la sortie ?

Il réfléchit un instant et se dirigea vers une petite armoire que je n 'avais pas remarqué. Il en sortit un bout de parchemin sur lequel je pouvais voir des traits. Il me le tendit et je l'ai observée attentivement. Il s'agissait d'une carte des différentes galerie. Il y avait deux sorties.

…-Où sommes-nous sur la carte?

Il s'approcha et me pointa un endroit qui se situait exactement à égal distance des deux sorties.

…-Tu ne peux évidemment pas l'emmener avec toi puisque tu pourrais te faire prendre alors mieux vaut que tu l'apprennes par cœur, dit-il en soupirant.

''Pourquoi semble-t-il si triste tout à coup?'' pensai-je en cessant d'observer le précieux bout de parchemin. Il sembla lire ma question dans mes yeux et me dit :

…-Si tu réussis, tu seras libre, et moi je serais toujours ici.

…-Viens avec moi! On pourrais partir tous les deux, tu connais cet endroit, pourquoi tu ne t'es jamais enfui auparavant ?

Des larmes lui montèrent aux yeux et il ne chercha pas à le cacher.

…-Jusqu'à maintenant, je croyais être le seul demi-elf qui existait! Mais maintenant que tu es là, je sais que je ne suis plus seul. Mon père m'a tellement répété que j'était une erreur de la nature, qu'ailleurs, tout le monde me rejetterais pour ce que je suis. Mais toi qui est aussi une demi-elfe, comment se comporte les autres avec toi?

''C'est donc ça le problème!'' pensai-je en cherchant comment le convaincre.

…-Disons que les Hommes ne semble pas beaucoup aimer les demi-elfs.

Il baissa la tête en soupirant.

…-Mais, continuai-je pour l'encourager, les elfs semblent plus tolérants et je connais un endroit où tu pourrais être accueilli à bras ouvert. Si tu m'aides à partir d'ici, je t'y conduirai, c'est une promesse !

Une lueur d'espoir brilla dans ses yeux mais ses sourcils se froncèrent comme si quelque chose l'embêtait.

…-Je… Je dois y penser et en discuter avec mes hommes. Oh et pendant que j'y pense, je t'ai seulement dit comment reconnaître mes hommes mais, si tu a besoin d'aide, alors tu croises les bras et l'un d'eux est censé venir te voir. Et si jamais tu me vois faire du mal à quelqu'un ne t'en fais pas, on joue le jeu. D'ailleurs, il faudrait que tu te frotte les poignets et les chevilles pour que se soit enflé comme si tu avais dû te débattre.

J'ai pris une sangle et je l'ai frotté sur mes poignets presque jusqu'au sang. J'ai ensuite pris la carte et j'ai essayé de mémoriser chaque couloir et galerie. Après un long moment, Analdir m'a dit que ça devait faire au moins trois heures que nous étions là et que je pouvais partir. Je l'ai regardé avec un air terrifié. Je ne voulais pas retourné là-bas. Et encore moins revoir Ercnat. Il posa une main rassurante sur mon épaule et me dit de ne pas m'inquiéter, qu'il me donnera sa réponse très bientôt et que ses hommes savaient que je venais d'arriver et qu'ils m'aideraient. Je l'ai remercié et je suis sortit lentement de la pièce. Il m'a pointé la direction à prendre et j'ai commencé mon chemin parmi les couloirs sombres.

Je suis arrivée de nouveau dans la grande pièce avec la table. Elle était toujours aussi bondée qu'avant et je ne savais trop où aller. Je sentis mon estomac gronder et je croisai les bras dessus pour tenter d'étouffer le bruit. Un homme s'est aussitôt approcher de moi. J'ai reculé vers le mur en tremblant. Je me suis alors souvenu du lacet de sa botte. J'ai rapidement baissé la tête pour voir que son lacet droit était effectivement lacé jusqu'à l'avant-dernier trou. J'ai soupiré de soulagement et l'homme m'a saisi le bras pour s'approcher de mon oreille. Je me suis raidie mais il n'a rien fait d'autre que de me demander ce qu'il y avait. Mon estomac répondit avant moi en lançant une plainte. Il sourit et m'entraîna brutalement vers la table. Il m'assit sur ses genoux et m'ordonna de manger et qu'ensuite, de le suivre jusqu'à sa chambre. Je commençais à douter des paroles d'Analdir. J'ai mangé sans me faire prier sous le regard amusé d'Yvie qui mangeait un peu plus loin. L'homme me chargea ensuite sur son épaule et pris la direction de sa chambre. Dès qu'il eût refermé la porte, il me déposa à terre et me sourit gentiment.

…-Bonjour, vous êtes nouvelle?

…-Oui, répondit-je timidement.

…-Si vous voulez, vous pouvez passer la nuit ici, c'est moins dangereux qu'avec un des hommes d'Ercnat.

Ma gorge s'assécha à cette demande. Pouvais-je vraiment lui faire confiance? Il sourit toujours en répondant :

…-Si ça peut vous rassurer. Je vous laisse le lit et je dormirai sur le canapé. Je peux même vous donner une dague pour que vous vous sentiez en sécurité.

Le fait qu'il me prête une arme me rassura et j'ai acquiescé en le remerciant au moins quatre fois. Il a détaché sa dague de sa ceinture et me la tendit dans son fourreau noir comme l'ébène. Je l'ai prise d'une main tremblante.

…-Je vais prendre le canapé, merci encore de votre aide., lui dis-je en allant m'asseoir.

Il allait répondre lorsque l'on frappa à la porte de trois coups rapide et d'un lent. L'homme sourit et alla ouvrir à Analdir qui fut surpris de me voir là.

…-Bonjour, viens avec moi faire le tour de garde, j'ai à te parler. Vas aussi chercher les autres et retrouvez moi à l'entrée ouest.

Il m'a fait un signe de la tête avant de partir. L'homme a refermé la porte et est allé chercher sa cape noire.

…-Bonne nuit, dit-il en sortant rapidement.

Je me suis couché sur le dos en prenant la couverture qui traînait au bout du canapé. Je me suis rapidement endormie en tenant contre moi la dague. Je ne me suis même pas réveillée lorsque l'homme est revenu et qu'il s'est couché. Je me suis réveillé avec des courbatures mais prête à affronter une autre journée dans ce lieu horrible. Je n'ai pas osé me levé tout de suite de peur de réveiller celui qui m'avais aidé. Il s'est levé peu de temps après moi et il est partit tout de suite de la chambre sans m'adresser un mot. Il semblait fâché mais je ne me suis pas inquiétée. Je me suis étirée en baillant pour ensuite prendre la direction de la salle. Il devait être tôt puisqu'elle était presque déserte. Je n'avais pas tellement faim mais je me suis forcée à manger le plus que je pouvais pour ne pas avoir faim de nouveau durant la journée. Analdir est entré dans la pièce en compagnie d'un homme et ils se sont séparés en arrivant à la table. Analdir s'est assis en face de moi. Il s'est penché et m'a murmuré :

…- C'est d'accord, on part demain durant la nuit, dit-il en me tendant la chaîne d'Aniel par dessous la table.

Je me suis retenue de lui sauter au cou. Il s'est ensuite pris une pomme et il est parti rejoindre son ami au bout de la table. J'ai regardé les autres femmes qui étaient présentes et je me sentie coupable de les laisser là mais je ne pouvais pas non plus rester ici. ''Je trouverai un moyen de venir les libérer!'' me promis-je en buvant un verre de lait de chèvre. J'ai ensuite penser a mon épée que je devais récupérer.


Ouf, désolée pour le retard, disons que j'avais une énorme panne d'inspiration et pour ce chapitre, contrairement aux autres, je devais m'assurer que le reste de l'histoire fonctionne quand même.