NOTE : Pour ceux qui avait lu le chapitre précédent, aller vérifier si vous aviez lu la première ou la deuxième version. J'avais publié la première environ 3 jours pour ensuite mettre une note a la place puis la 2 ième version.

Voilà, je croyais avoir plus de temps pour écrire durant les vacances mais ça a été tout le contraire, je suis débordée au secours ! En plus, je déteste le chapitre précédent ! Dans 2 semaines, je vais aller à Bélénos, un grand terrain ou tout est médiéval. Je vais y passer trois jours et j'ai essayer de me déguiser un peu comme j'imagine Wilya avec les même armes alors je vais comprendre ce que c'est de devoir voyager avec un sac avec le nécessaire pour survivre plus des armes. Ça va peut-être améliorer ma description du voyage de ce chapitre…

REVIEW

Uruviele : Merci pour tes encouragements, disons que j'en ai un peu besoin, je sais plus quoi écrire jusqu'au SUPER chapitre que j'ai hâte d'écrire.

Nimrodel de la Lorien :Oup la j'ai du recevoir ta review pendant que j'écrivais ce chapitre puisque j'avais oublié de te répondre, je suis vraiment désolée. Merci pour ta longue review. Je suis ravie que tu aimes toujours mon histoire disons que de te décevoir et ce que je redoutes le plus en postant un nouveau chapitre.

CHAPITRE 14 : Libre

Je me suis réveillée en ressentant un grand bien-être. Le soleil inondait notre abri mais le visage d'Analdir se trouvait dans une zone d'ombre. Il dormait toujours mais il semblait soucieux. J'ai pris la cape noire pour la placer convenablement sur mes épaules et je me suis assise en attendant le réveil du demi-elf. J'ai pensé à ce que j'avais laissé dans cette grotte : mes vêtements, mon arc, mon poignard … ma dignité . Une constatation m'a alors frappée : je n'étais pas assez forte.

Analdir a commencé à s'agiter dans son sommeil en marmonnant des paroles incompréhensibles. Il s'est soudainement redressé avec un air affolé. Il a regardé aux alentours, complètement perdu, pour ensuite me regarder. Son visage s'est détendu et il s'est laissé tomber sur le dos.

…-Est-ce que ça va , lui ai-je demandé, un peu inquiète .

Il a levé la tête en souriant.

…-Ça va merveilleusement bien .

Je lui ai sourit en retour en ne pouvant m'empêcher de penser que nous n'avions absolument aucune idée de ce que nous ferons. Il s'est étiré longtemps avant d'être complètement réveillé.

…-C'est curieux , a-t-il dit. J'ai mieux dormi sur des racines en une seule nuit que je n'ai dormi durant des années dans un lit.

Il semblait trouver cela drôle et sortit de l'abri pour admirer le ciel. Il semblait très heureux et je souris en le voyant comme ça mais mon sourire s'effaça rapidement comme mon regard se posa sur mon épée.

…-AHHHHHHHHHH !

J'ai hurlé en sentant mon épaule brûler comme si un tison s'enfonçait lentement dans ma chair. Analdir a sursauté comme s'il avait reçu une décharge électrique. Il est resté un instant pétrifié pour ensuite s'approcher en me demandant ce qu'il y avait. Il m'a saisi un poignet pour me rassurer et la douleur s'est amplifiée aussitôt qu'il m'a touché. Mon visage s'est crispé de douleur et il s'est reculé. La douleur s'est lentement estompée jusqu'à ce que je n'y ressente qu'un pincement. J'ai fermé les yeux de soulagement.

…- Qu'est-ce qu'il y avait ? demanda-t-il.

J'ai frictionné mon épaule en lui souriant pour le rassurer.

…- Je ne sais pas , peut-être une crampe. J'ai du dormir appuyé sur mon épaule et, en bougeant, ça m'a fait mal. , ai-je menti.

Il a acquiescé en ramassant ses affaires.

…-Il vaudrait mieux partir. Je serai plus rassuré lorsque nous serons au moins à une lieue d'ici.

…-Je suis d'accord mais où allons-nous ?

Il a aussitôt arrêté tout mouvement et fixa le vide en cherchant réponse à ma question. Il a tout laissé tomber et il est venu s'asseoir près de moi.

…- Je ne le sais pas . , finit-il par répondre.

Il fit une pause avant de poursuivre :

…- Sinon, pour la réaction de Fredjaku, tu sais le feu qui l'a brûlé de l'intérieur, tu sais ce qui s'est passé ?

Je l'ai regardé, étonnée qu'il parle de ça. Je me suis remémoré la scène. L'homme qui a d'abord commencé à transpirer pour ensuite se tordre de douleur sur le sol. Le feu lui dévorant les yeux et l'odeur horrible qui s'en dégageait et surtout la panique qui a suivit. Je me croyais dans un cauchemar qui n'en finissait plus.

…- Je ne le sais pas et je ne veux pas m'en faire avec ça. , ai-je répondu en me levant.

J'avais répondu exactement le contraire de ce que je pensais. Je voulais savoir ce qui s'était passé et je savais où je pourrais peut-être trouver la réponse. Mais je ne voulais pas y aller, du moins pas tout de suite. Je voulais aussi m'habiller convenablement. J'ai regardé la couverture grise qu'Analdir m'avait donné pour dormir et la cape noire. J'ai noué la couverture autour de la taille et j'ai troué la cape pour pouboir y passer mes bras et la porter dans l'autre sens pour faire une sorte de poncho. Analdir m'a regardé faire avec un air intrigué pour ensuite rire en voyant le résultat. Je lui ai lancé un regard noir qui l'a fait rire encore plus.

…- Bon ça va! C'est tout de même mieux que d'être à moitié nue !

Il a arrêté de rire en hystérique et s'est mis a inspecter minutieusement son sac en évitant de me regarder. J'ai essayé d'arranger un peu mieux ma tenue en réfléchissant si nous pourrions aller voir le seigneur Eiäs. Après tout, j'avais conseillé à Analdir d'aller vivre dans ce village et je voulais questionner Eiäs sur la marque que je portais à mon épaule. Il semblait en savoir beaucoup lorsque je l'avais espionné alors qu'il parlait avec Fahias.

…- Tu te souviens du village dont je t'avais parlé , lui ai-je demandé en guettant sa réaction.

Il a fait signe que oui tout en me regardant avec attention.

…- Nous y allons.

Il a sourit et s'est prestement levé, apparemment prêt à partir sur-le-champ. Il a ramassé son épée d'une seule main comme si ce n'était qu'une simple plume. Je l'ai regardé faire, impressionnée en me souvenant que je n'avais même pas réussie à la soulever la veille. La même phrase revint à mon esprit : je n'étais pas assez forte. Pourquoi ce détail m'effrayait tout à coup ? J'avais toujours penser que l'agilité surpassait la force mais aujourd'hui, je commençais à douter.

Il m'a tendue une carte de la région pour que je puisse localiser le village elfique. J'ai découvert avec découragement que nous étions à plus de 12 jours de marche. Nous avons marchés sur environ un kilomètre jusqu'à une sorte de plateau de pierre. La route s'est légèrement compliquée puisque j'était pied-nus. Analdir m'a conseillé de me faire un truc en tissus pour protéger mes pieds mais j'ai refusé obstinément, imaginant trop bien l'allure que j'aurais avec ça. Il a haussé les épaules en m'affirmant que j'allais le regretter.

J'ai du avouer qu'il n'avait pas tort lorsque je me suis écorché la plante du pied sur une pierre pointue. Il a soupiré en me disant de m'asseoir pour qu'il désinfecte ça et mette un bandage.

…- Tu aurais dû m'écouter, soupira-t-il. Tu es trop orgueilleuse tu sais ?

…- Je ne suis pas orgueilleuse, c'est juste que-

…- Oh la sale menteuse ! dit-il en riant. Si tu veux je te prête mes bottes et moi je me débrouillerai avec du tissu.

…- Non, c'est mon problème. Ça ne fait pas si mal que ça après tout.

…- Bon mais au moins, je vais utiliser le bandage pour recouvrir tes pieds, ce sera moins ridicule que ton poncho !

…- Quoi, tu ne l'aimes pas mon poncho ? Voyons n'importe qui rêverait de porter ça ! plaisantai-je en me levant comme il venait de finir.

J'ai fait quelques pas en réalisant que les bandages me faisait glisser sur la roche mais ce plateau ne devait pas être si immense. La suite s'est composé de pertes d'équilibre, de plaisanteries d'Analdir et de hâte puisque la nuit allait tomber.

Comme je l'espérais, le plateau s'est vite terminé pour donner place à une prairie. Nous l'avons traversé rapidement. Le soleil était à demi-couché et éclairait à peine. Analdir s'arrêta un moment et observa aux alentours d'un œil attentif. Il sourit et pointa le pied d'une falaise où on voyait quelques faibles lueurs. Il s'est approché.

…- Nous pourrions nous y arrêter. Je ne suis pas rassuré d'aller là mais il te faut des bottes. En plus, il fait noir, personne ne remarquera que nous sommes des demi-elfs.

Il me regardait d'un air suppliant, comme s'il désirait absolument s'y arrêter.

…- À quoi ça servirait ? Nous n'avons même pas d'argent,me suis -je exclamée, nerveuse comme la noirceur devenait presque totale.

…-Allons, il y a au moins milles opportunités pour se faire de l'argent.

…- Bon , mais tu dois me promettre qu'aussitôt que j'ai mes bottes, nous allons reprednre notre route.

…- Je te le promets . , dit-il en m'attrapant un bras et en partant à la course.

Pour ce chapitre, disons que j'essayais de faire passer du temps, il va falloir que beaucoup de temps passe jusqu' à ce qu'ils arrivent au village question de logique pour la suite de l'histoire.