Voilà je suis allé a Bélénos et il s'est passé pleins de trucs bizarres a l'arène, comme un meurtre avec l'assassin assis a côté de moi (dieu que j'ai eu peur lol), je compte m'en servir pour ce chapitre alors si vous trouvez cela invraisemblable sachez que ça s'est vraiment produit comme ça  et je vous en prie pardonnez moi pour la longue attente je n'avais pas remarqué que ça faisait si longtemps que je n'avais pas updater !

REVIEW

Nimrodel de la lorien : Oula ta review est étonnante, répondons par catégorie. Tu me rassures, je croyais avoir loupé ta review. Pour les noms, je les inventes au fur et a mesure que j'en ai besoin, sauf pour les personnages importants, la leurs noms était inventés depuis longtemps. Pour le feu, je vais te dire que'' La patience est une vertue''.

Tu as hâte d'avoir des nouvelles d'Aniel ? Qu'est-ce qui te dis qu'on va le revoir ? Mais non ne pleure pas, je peux au moins te dire qu'on va en entendre parler… Je préfère ne pas me prononcer puisque je ne suis pas encore sûre pour cette partie de l'histoire. Mais avec cette review tu va faire sauter mes statistiques pour le nombres de mots par chapitre ! lol Pour le chandail, bien sur sans fil mais je sais pas j'imaginais nouer deux coins dans chaque côté mais tu as raison, c'est mieux un poncho Mais j'imaginait un poncho avec les quatre coins noués en paires pour former des manches. Et oui c'est un chapitre de transition, ça paraît tant que ça ? j'espère qu'il n'est pas inintéressant. Alors voilà bonne lecture !

CHAPITRE 15 : Étrange nuit

Nous sommes entrés dans le village avec une facilité presque inquiétante. Analdir s'est arrêté au beau milieu de la place publique et regardant autour de lui. Je restais à debout en regardant les gens avec méfiance. Nous avions pris soin de dissimuler nos oreilles pointues avec un bandeau, geste qui me rappela mon enfance. On me dévisageait également à cause de mon accoutrement pour le moins original. Une clameur est soudainement parvenue à nos oreilles. Elle semblait venir du centre de la place. Un attroupement s'était rapidement formé autour d'un homme qui hurlait une annonce :

…- J'ai le plaisir de vous annoncer que l'avant-garde offre, ce soir même, un spectacle à l'arène. Il y aura différents concours ainsi que des prix . Les participants n'ont pas à payer pour leur participation et pour les spectateurs, le prix et de 1 écu. Venez nombreux à cette soirée de festivités !

Il s'est mis en route aussitôt suivi par une bonne partie de la foule.

…- La voilà notre opportunité ! s'est exclamé Analdir en rattrapant la foule.

…- Oui, si on gagne. , ai-je répondu en songeant que je devrai participer pour pouvoir entrer puisque nous n'avions pas d'argent.

Je m'attendais à une arène immense mais elle s'avéra petite et ne pouvait contenir pas plus d'une centaines de personnes. Ce détail me rassura comme nous attendions pour entrer. L'homme à la porte nous montra où nous diriger pour voir la liste des différents concours. Analdir l'a parcourut rapidement en notant ceux auxquels il participerait sur un parchemin. Il s'est ensuite fait un devoir de me nommer tous ceux qui pourrait m'intéresser :

…- Il y a des combats à mains nues .

…-Ne me regardes pas comme ça ! Je ne sais pas me défendre sans armes.

…- Celui ou celle qui mangera le plus de patates crues ?

Mon air dégoûté lui donna bien vite la réponse.

…- Tir à l'arc ?

…- Ça oui !

Il a noté sur le parchemin comme je jetais un coup d'œil à sa liste. Il avait choisi presque tous les concours !

…- Concours de poésie ?

…- Bon ça va pousse toi , ai-dit en riant. Tu ne vas pas tous me les lire un à la suite des autres ?

J'ai lu la liste en songeant que certains concours étaient carrément stupides. Il n'y avait pas d'autres concours où je risquerais d'avoir une chance de gagner. Analdir a hausser les épaules lorsque je lui ai dit que je ne participerais qu'au tir à l'arc . Il est aller porter nos parchemins avec nos noms au responsable des concours et il est revenu s'asseoir dans les gradins avec moi. Les gradins se sont remplis petit à petit et on a allumé des torches ici et là et le présentateur qui avait annoncé au village alla se placer au milieu du cercle au centre de l'arène. Il a levé les bras en l'air pour demander le silence qu'il obtint assez facilement.

…- Bienvenu à tous, ce soir vous pourrez assister à des spectacles passionnants, je ne vous ferai pas languir davantage, commençons par le premier concours : combat à mains nues !

La foule a acclamé bruyamment comme on nommait le nom des deux premiers participants. Un homme ne portant rien de plus qu'un pantalon de toile beige s'est avancé aussitôt acclamé puisqu'il était le champion encore imbattu. Un ninja vint rapidement le rejoindre et se plaça dans une pose étrange en attendant que le combat commence. Le champion était seulement debout bien droit et semblait extrêmement concentré.

…- Allez-y ! s'exclama le présentateur qui courut se mettre dans les gradins pour ne pas gêner les combattants.

Un gong sonna le début du combat. Le ninja se débrouillait bien mais fut vite sortit du cercle de sable tracé dans le sol. La deuxième manche s'enclencha et le ninja se retrouva la tête en bas levé par le champion qui ne fit que marcher vers le cercle et le déposa sur le sol avec un pied en dehors. (oui ça s'est vraiment passé et j'étais assez impressionnée ) Il avait perdu deux des trois manches donc il avait perdu. Il a salué poliment son adversaire et il est allé s'asseoir dans les gradins. Le présentateur revint de nouveau et déclara d'une voix forte :

…- Le deuxième adversaire sera : Analdir fils de …

Il plissa les yeux et regarda le parchemin étrangement.

…- Analdir ! conclut-il en cherchant des yeux qui s'avancerait.

Analdir s'est levé en ayant pas l'air rassuré mais il a marché d'un pas sûr jusqu'au centre.

…- Les armures sont interdites pour ce type de combat. , avertit le présentateur.

Analdir s'est approché du rond de boit qui délimitait l'arène de combat et a commencé à détacher les différentes courroies. Son armure tomba vite en morceaux sur le sol, accompagné de sa cotte de mailles, il ne lui restait que son pantalon. Je fus surprise de constater les muscles de ses bras , je croyais que c'était l'armure qui le faisait paraître plus musclés mais je découvris que ce n'était pas le cas.

Le gong sonna de nouveau et Analdir a chargé le champion qui resta ferme sur ses pieds. Les deux tentaient de saisir les bras de l'autre comme ils tournaient en une danse étrange. Le sable volait autour d'eux comme Analdir se pencha brusquement et tira sur les genoux du champion qui tomba à la renverse mais se releva bien vite et fonça sur Analdir qui semblait pris par surprise. Il le reçut de plein fouet et fut éjecté du cercle, le souffle coupé. Il se releva comme s'il ne sentait pas la douleur comme on voyait une ecchymose se former sur sa poitrine. Le gong sonna la deuxième manche mais le champion attendit qu'Analdir attaque le premier pour le laisser reprendre son souffle. Je ne pus m'empêcher de l'admirer par ce geste. Analdir l'a remercié d'un signe de tête avant de tenter de nouveau une attaque. L'homme refit le même geste qu'avec le ninja et Analdir se retrouva la tête en bas. Je priai pour que son bandeau ne tombe et je me raidis en voyant l'expression étonné du champion comme il leva Analdir avec une facilité étonnant. Son visage s'est adouci et il a marché vers la limite du cercle en faisant semblant de trouver Analdir lourd. Il l'a laisser tombé sur le sol et la foule a applaudis. Je ne détachais pas mes yeux du champion comme il tendait sa main à Analdir pour l'aider à se relever. Ils ont échangé de brefs paroles et je me suis détendue en voyant le demi elf revenir dans les gradins avec son armures dans les bras pour s'asseoir à mes côtés.

…-Je crois qu'il sait que je ne suis pas humain, a-t-il simplement déclaré avec un sourire vaguement amusé.

J'ai acquiescé comme le troisième adversaire s'avançais vers le champion. Il fut mis à terre rapidement et traîner par les pieds jusque hors du cercle. La deuxième manche fut aussi rapide que la première et l'adversaire retourna la tête basse s'asseoir sous les hués de la foule. Analdir enfilait son armure méthodiquement sans détacher ses yeux du combat.

Il y eut ensuite le concours de poésie qui s'avéra tordant comme certains utilisaient des mots qui n'existait même pas et qui furent disqualifiés. Le gagnant fut un être étrange qui disait toujours le même mot : ''chlipa '' . Lorsque j'ai vu que l'on plaçait 4 cibles au centre j'ai senti ma gorge se nouer.

…- Les participants pour le tir à l'arc sont priés de venir se présenter.

Je me suis levée et j'ai enjambé le premier gradins mais une main m'a saisi le bras en me tirant vers l'arrière. Analdir me sourit en me tendant mon arc qu'il avait sortit de son sac.

…- N'oublie pas ça , a-t-il dit en m'adressant un clin d'œil moqueur.

Je me suis sentie rougir comme je serrais mon arc contre moi. Argh! Si seulement j'avais des vêtements décents, ce serait moins embarrassant ! Et pourquoi ne me l'avait-il pas donné avant que l'on ne parte de la grotte ?

…- Voilà les règles, vous tirez une flèche au centre de la cible à chaque fois que le gong sonne, le dernier à manquer la cible a gagné. Compris ? Alors c'est partit !

Nous nous sommes placés sur une ligne, j'ai pris la deuxième cible pour ne pas être près des gradins. Nous avons tous encoché une flèche et attendîmes le gong qui sonna rapidement. Les flèches sifflèrent et atteignirent toutes leurs cibles. Le gong a sonné six fois avant qu'un des concurrent rate le centre de peu et fût disqualifié. Il y avait un silence tendu dans la foule comme si le temps s'était arrêté. Le gong sonna encore treize fois jusqu' à ce que le concurrent à ma droite rate la cible et partit en jurant. J'ai regardé le dernier concurrent qui me sourit malicieusement. Il avait les yeux bruns et de magnifique cheveux roux. J'ai détaché mes yeux de lui pour me concentrer sur la cible. Le gong sonna et nos flèches ne ratèrent pas. Il a rit doucement sans quitter la cible des yeux.

…- Je crois que ça va être long . , dit-il d'une voix rauque mais douce à la fois.

Le gong sonna je ne sais combien de fois mais l'impatience de la foule commença à paraître. J'ai regardé de nouveau la cible mais j'ai remarqué le bracelet rouge à mon poignet. Je me suis alors demandé pourquoi je ne l'avais pas encore enlevé. J'ai vérifié mon autre poignet pour y voir le bracelet blanc. Le gong sonna et j'ai tiré ma flèche sans regarder la cible. Ma flèche semblait être exactement sur la limite du cercle rouge du centre de la flèche. Un juge s'approcha de ma cible et observa attentivement ma flèche. Il finit par faire signe que ça allait comme on retirait nos flèches des cibles.

…-Alors, on est déconcentrée , demanda l'homme aux cheveux roux d'une voix amusée.

Je ne lui ai pas répondu comme le gong sonnait de nouveau. J'ai raté complètement la cible. Le rouquin hurla de joie en saluant la foule, ce qui m'irrita considérablement. Je suis remontée dans les gradins sous les applaudissements d'Analdir qui tentait de me remonter le moral. Je me suis assise en regardant le rouquin m'adresser un clin d'œil avant de regagner sa place. J'ai arraché le bracelet blanc que j'ai jeté à terre. J'ai saisi le rouge mais j'ai arrêté mon geste. Je me suis souvenue de la femme qui portait un bracelet rouge comme moi. La nuit où nous nous étions enfuis Analdir et moi, j'avais cru apercevoir un mouvement près de l'entrée. Je ne m'y était pas arrêtée mais maintenant que j'y pensais, le mouvement semblait moins flou à mon esprit. C'était une silhouette qui semblait longer la paroi…

Analdir se leva en me sortant de mes pensées. Il a alla rejoindre une douzaine de participants qui étaient assis sur le sol avec chacun un bol de patates crues devant eux. Analdir a pris le sien et s'est assis pour être face à moi. Le concours consistait à manger tout le bol sans être malade et surtout, le plus rapidement possible. Le gong a sonné le début du concours sous l'œil amusé du présentateur. Analdir se remplissait la bouche et mâchait avec peine en regardant où en étaient ses concurrents. J'ai détourné les yeux d'un air dégoûté comme l'un des participants se leva pour aller vomir un peu plus loin. Il fut disqualifié. Les autres participants grimaçaient de dégoût à chaque bouchée. Analdir en était à la moitié de son bol lorsqu'il pris une pause en détachant les courroies de son armure qui lui enserraient la taille. Il a semblé soulagé et il a recommencé à s'empiffrer. Il sembla alors réaliser quelque chose et il s'est levé en faisant signe qu'il ne continuait pas. Il est venu me rejoindre.

…- Qu'est-ce qu'il y a , lui ai-je demandé d'un air inquiet.

…- Je me souvenu qu'il y avait aussi le concours de combat à l'épée, si j'avais continuer à manger cet horreur, je n'aurais plus été en état de combattre. , m'a-t-il expliqué en me tendant un morceau de patate.

J'ai d'abord refusé d'y goûter mais il a insisté. J'ai croqué le morceau en recrachant presque immédiatement.

…- Tu comprends maintenant , a-t-il rit.

Je ne trouvais pas ça drôle du tout et j'ai regardé les autres participants avec pitié. Ils en avaient mangé beaucoup et le goût était vraiment amer. La plupart furent malades avant de terminer leur bol, un seul y parvint : celui qui avait gagné les combats à mains nues. Il se leva lorsqu'il eût terminé en ayant l'air parfaitement bien malgré la quantité surprenante de patates mangées. Le présentateur s'avança avec d'autres organisateurs pour ramasser les bols non-terminés. Ils les partagèrent dans la foule pour que les spectateurs puissent y goûter. Il a ensuite annoncer les combats à l'épée.

Un homme se leva avec assurance. Il portait un manteau noir et son visage était caché par un masque blanc. Il se prénommait Dreik et attendait patiemment son adversaire comme on annonçait les règles. On interdisait les coups mortels et les sorts. Un adversaire s'avança et fit face à Dreik. Le combat a commencé a un rythme rapide comme les adversaires s'adressaient des coups de plus en plus précis. Le bruit des lames entrechoquées fut soudainement coupé par un sort lancé par Dreik :

…- Brise-lame !

La lame de son concurrent se brisa en deux comme Dreik se mettait une main sur la bouche en réalisant qu'il venait de désobéir aux règlements. Il s'est immédiatement repris en rangeant sa lame. Son concurrent le pardonna mais pas la foule qui se mit à le huer. Un homme à côté de mois se mit à l'insulter comme la foule lançait à Dreik les patates crues auparavant distribuées.

…- Ton père et ta mère devaient être frère et sœur pour donner un enfant aussi stupide , cria l'homme à mes côtés.

Dreik leva aussitôt les yeux dans sa direction en tentant de grimper dans les gradins pour lui faire regretter ses paroles. Des gardes l'en empêchèrent comme l'homme poursuivait :

…- Ton arbre généalogique, c'est un tronc !

Dreik, révulsé de colère, a quitter l'arène en proférant des menaces. Nous étions assis sur le gradin le plus haut qui devait se trouver à environ 1,5 mètre de hauteur. Il n'y avait qu'une simple planche à l'horizontale pour empêcher les spectateurs de tomber derrière. Dreik tenta de faucher celui qui l'avait insulté en y glissant son épée. L'homme le remarqua et s'avança d'un gradin en riant. J'ai regardé Dreik pour m'assurer qu'il ne me voulait pas de mal. Il est partit dans les bois comme les combats reprenaient. L'adversaire de Dreik alla chercher une autre épée et battit tous ses adversaires facilement. Le tour d'Analdir arriva enfin. Il s'avança, confiant, en tenant sa lourde épée d'une main.

Le gong a sonné comme les deux lames s'entrechoquèrent dans un bruit mat. Analdir semblait posséder et la force, et l'agilité. Il se déplaçait avec l'agilité d'une panthère et ses coups faisaient plier son adversaire comme il tentait de les bloquer inutilement. Un homme vint prendre la place à côté de moi. Je lui ai jeté un rapide coup d'œil. Il était entièrement vêtu de noir et cachait son visage en tenant un bout de tissu . Je me suis mise sur mes gardes en le trouvant suspect mais je ne lui ai plus fait attention en reportant mon attention sur Analdir. Lui et son concurrent furent rapidement à bout de souffle et en sueur. Analdir ne put esquiver un coup porté à sa tête. Une mince blessure saignait sur son front, tout près de ses cheveux. Il frappa ensuite son adversaire en le touchant à l'épaule ce qui le fit abandonner en déposant un genoux à terre. Analdir le salua comme la foule l'acclamait. Il me regarda en souriant. L'homme à mes côtés s'est levé rapidement pour s'avancer d'un gradin. Je l'ai suivi des yeux un moment mais j'ai regardé Analdir. Une clameur s'est élevée près de moi comme presque toute la foule s'est levé à la poursuite d'un homme. Lorsque les gradins se furent presque vidé, j'ai alors remarqué que l'homme qui avait insulté Dreik gisait couché sur le banc, la gorge en sang. L'homme en noir était un assassin qui faisait parti de la bande de Dreik. Je me suis trouvée idiote de ne pas y avoir pensé en le voyant se lever un peu plus tôt. Un guérisseur s'est précipité sur lui pour bander sa gorge.

Analdir semblait inquiet mais il n'a pas suivit la foule qui poursuivait l'assassin. Il est allé chercher son prix et m'a ensuite fait signe de le rejoindre près de la porte de l'arène. Il a secoué sa bourse en m'annonçant fièrement :

…- Tu les veux quelle couleur tes bottes ?

Je lui ai montrer un sourire de gratitude comme nous nous approchions de la rue des artisans. Il a lu un écriteau et s'est approché d'une porte.

…- C'est ouvert à cette heure-ci , lui ai-je demandé, étonnée.

Il a poussé la porte qui grinça. Il s'est approché d'un comptoir derrière lequel s'affairait un artisan.

…- Où ai-je bien pu mettre ça , grogna-t-il en cherchant dans les tiroirs derrière le comptoir.

…- Excusez-moi de vous déranger mais j'aurais une commande urgente pour vous. ,dit poliment Analdir en se penchant au dessus du comptoir.

L'artisan se releva brutalement en frappant accidentellement la mâchoire d'Analdir avec sa tête. Il se confondit en excuse comme Analdir toucha sa mâchoire d'où s'échappait un filet de sang. Pour ce faire pardonner, l'artisan accepta la commande d'Analdir malgré l'heure tardive. Il prit la mesure de mes pieds et partit ensuite dans son atelier derrière la boutique. Nous nous sommes assis sur des fauteuils placés contre le mur pour attendre. L'artisan venait quelquefois vérifier si la taille était exacte. Il finit par nous dire :

…- Il y a une boutique de vêtements près d'ici, la propriétaire est une amie, je pourrais lui demander de vous faire quelque chose, elle accepterait j'en suis certain.

Sa remarque me fit rougir comme je tentais de replacer la cape qui m'avait glissée de l'épaule. Analdir a refusé l'offre de l'artisan qui est retourné dans son atelier.

…- Nous en avons suffisamment assez pour des bottes mais pas pour des vêtements. , a-t-il soupiré en s'excusant.

…- Ne t'en fait pas, ce n'est pas grave. , lui ai-je assuré en défaisant les bandages qui enveloppaient mes pieds.

L'artisan ressortit après plus de deux heures de travail en tendant le résultat de ses efforts. Il m' a lui-même mis les bottes aux pieds en s'assurant qu'elles m'allaient parfaitement. Analdir le paya plus qu'il n'en demandait et nous sommes sortis dans la nuit. Nous avons décidés de commencer tout de suite le voyage vers le village qui semblait tant faire rêver Analdir. J'appréhendais mal l'idée d'y retourner mais je lui devait bien ça. Après tout, je n'avais qu' à y aller avec lui et aussitôt qu'il s'y sentira à l'Aise, je n'aurai qu' à partir mais pour faire quoi ? J'avais complètement perdu la trace de Lanëmyr…