Je suis vraiment vraiment vraiment désolée !Je n'arrivais pas a avoir le moral qu'il fallait pour écrire (oui je sais c bizarre ) et je n'avais pas remarqué comme le temps passait vite et je me disais toujours que je le ferais demain mais a chaque fois y'a des trucs qui venait, surtout ma liste entière de favoris qui a été subitement effacé du disque dur … mais la ça y est ! Merci de lire ma fic et n'oubliez pas de donner vos commentaires pour m'aider à l'améliorer.

REVIEW

Nimrodel de la Lorien : Je suis étonnée de ta fidélité, tu a posté une review a CHAQUE chapitre(sauf le premier) et je t'en suis très reconnaissante. Tu es même la seule pour le chapitre 15. C'est pas grave si tu n'a pas de patience, tu n'es pas la seule. Moi aussi je lis des fanfics (même beaucoup) et a chaque jour je vais toute les voir pour savoir s'il y a un nouveau chapitre et je deviens enragée quand il n'y a eu aucun update. Moi aussi j'aime beaucoup Aniel mais c pas ma faute si cette idée a germé dans mon esprit pour atterrir dans l'histoire. Pour l'atmosphère, j'avoue qu'il n'y a rien qui pourrait dire que ça a lieu dans la terre-du-milieu mais j'avoue aussi que, dans ma tête ,ça se passe un peu n'importe ou. J'invente le décor que j'ai besoin et c'est tout mais je vais essayé de me tenir a la terre-du-milieu. Et puis, je me suis fié a ce qui s'est passé a Bélénos lorsque j'y suis allée alors ça peut avoir eu quelque mauvais effets sur l'atmosphère. Oui je déteste les personnage stéréotypés, je suis enchantée que tu ai remarqué les caractères originaux.

Bonne lecture!

CHAPITRE 16 : Retour

La marche vers le village elfique fut moins pénible puisque je n'étais plus pieds nus. Analdir semblait nerveux et me demandait souvent combien il restait de jours avant d'arriver comme le ferait un enfant. Je lui répondais patiemment en regardant ce demi-elf si fort redouter seulement de mettre les pieds dans un village inconnu, surtout qu'au village où il avait combattu dans l'arène, il était entré d'une manière sûre de lui.

Il fallut environ 12 jours de marche pour que je reconnaisse enfin un endroit familier. Je commençais à croire que nous nous étions perdus. Ce fût avec joie et inquiétude que je reconnu de loin la magnifique forêt qui semblait coincée entre deux montagnes où on pouvait voir les neiges éternelles au sommet. Je m'étais arrêtée devant ce spectacle et Analdir scrutait l'horizon, cherchant ce que je regardais. À vrai dire, je regardais « tout », tout ce magnifique paysage qui semblait nous ouvrir les bras. J'eus soudainement l'envie de m'enfoncer dans cette forêt pour ne plus jamais en sortir.

…- Nous sommes arrivés ?

La question d'Analdir me sortit de mes rêveries. J'ai tourné la tête vers lui. Il avait l'air d'un enfant qui demandait s'il pouvait resté encore debout pour regarder les étoiles.

…- Oui, le village se trouve dans la forêt qui est là-bas.

…- Ah . , a-t-il dit d'un ton hésitant en tapant du sol avec ses pieds.

Je me suis mise en marche comme si mon corps n'obéissait plus. Mon esprit me disait d'arrêter, qu'il ne voulait pas y aller mais je me répétais en même temps : « Encore un pas, un tout petit pas… » Analdir me suivait en regardant de tous les côtés. Nous sommes parvenus sous le couvert des arbres. Je m'attendais à ce que des sentinelles nous bloquent le passage mais rien ne vint stopper notre route. Nous avons traversé l'arche de pierre pour entrer au cœur du village. J'ai retenu mon souffle en attendant la réaction des gens. J'ai sentie quelqu'un agripper mon poncho : c'était Analdir. Il regardait autour de lui en transpirant légèrement et semblait s'agripper à moi comme s'il craignait que je disparaisse et qu'il se retrouve seul.

Ça y est, nous étions arrivés, mais pour faire quoi ? J'avais décidé d'accompagner Analdir jusqu'ici et je l'ai fait. Mais en le regardant, aussi mal à l'aise, je me demandais si c'était une bonne idée de l'amener ici.

…- Rebonjour.

Mon sang se figea comme je reconnaissais cette voix. J'ai regardé vers elle sans oser croiser son regard. Lénëra me souriait comme si je n'avais jamais quitté le village avec son fils. Elle était resplendissante dans sa belle robe verte brodée d'or.

…- Et bonjour à vous aussi jeune homme , continua-t-elle en tendant sa main à Analdir.

Il hésita une fraction de seconde et finit par lâcher mon poncho pour serrer la main tendue de Lénëra. Elle souriait si doucement, c'était comme si rien n'était jamais arrivé. Son comportement me rendait perplexe. Analdir semblait soudainement parfaitement détendu et lançait des sourires amicaux aux passants. Je n'avais toujours pas prononcé un mot tandis que Lénëra me souriait gentiment et attendait que je lui parle. Elle finit par dire :

…- Je connais quelqu'un qui souhaiterait te voir… Dit-elle d'un ton mystérieux.

J'ai tout de suite pensé au seigneur Eïas et, justement, il descendait les escaliers qui se trouvait en face de l'arche et s'avançait vers nous. Lénëra s'est inclinée respectueusement devant le seigneur elf avant de s'éloigner. Je me suis inclinée légèrement sans le quitter des yeux. Analdir s'est incliné mais apparemment, avait oublié de se redresser. Un coup de coudes dans les côtes lui rappela se léger détail.

…- Je suis ravie de voir que tu as finalement décidé de revenir ici, et pas seule à ce que je vois. ,dit-il en désignant Analdir d'un signe de la tête. J'ai beaucoup à te dire mais avant, tu dois être impatiente d'aller voir Aniel.

Entendre ce nom me donna un grand choc. Je ne respirais même plus. Eïas me pointa la demeure de Lénëra en me lança un regard qui en disait long.

…- Viens me rejoindre chez moi ensuite, nous devons parler.

La voix d'Eïas semblait lointaine et je n'ai pas prêté attention à sa demande .Je suis restée immobile quelques seconde pour ensuite me ruer sur la porte que j'ouvris à la volée. Lénëra sortit en trombe de la chambre d'Aniel pour voir qui entrait ainsi dans sa maison. Elle s'est adoucie en me voyant.

…- Vas-y, ça fait si longtemps qu'il t'attend.

Cette remarque me déchira le cœur comme je marchais lentement jusqu' à la chambre. Aniel était étendu dans son lit aux draps blancs. Il portait une tunique légère argentée, semblable à celle qu'il avait portée le soir de la fête de l'hiver. Il semblait dormir profondément. Je me suis assise sur la petite chaise en osier qui avait été déplacée pour être au chevet du lit. Je ne pouvait détacher mes yeux de son visage. J'entendis la porte de la chambre se refermer lentement et le silence de nouveau. La respiration d'Aniel était très faible et son visage plus pâle qu'avant. Il était comme ça depuis que je l'avais carrément laissé pour mort ? J'ai enfoui mon visage dans mes mains comme je tentais de retenir mes sanglots.

…- Pardonne moi, je ne savais pas… j'étais sûre que tu …

Ma phrase s'arrêta là comme mes pleurs s'intensifiaient. Comment j'ai pu faire une chose pareille? Je me dégoûtais moi-même. Je ne valait pas mieux qu'Ercnat ou les orcs! J'aurais dû rester avec lui jusqu'au bout, oui, rester avec lui… Mais j'ai été lâche, j'ai eu peur de la réaction des autres s'ils auraient su que c'était arrivé par ma faute.

…- Comment ai-je pu faire ça ? murmurai-je en pleurant de plus belle.

Je me suis laissée choir sur le lit, le visage tout près de la main d'Aniel. Je ne pouvais me résoudre à prendre sa main, à le toucher. Je me sentais si honteuse, il doit me détester à présent. Aniel remua légèrement, sa main glissa vers mes cheveux et se mit à les caresser délicatement. J'ai relevé la tête pour le regarder, il a lentement ouvert ses yeux noirs.

…- Bonjour Wilya, je commençais à croire que tu ne viendrais jamais. ,dit-il d'une voix légèrement rauque.

Je me suis jetée à genoux entre la chaise d'osier et le lit en m'agrippant à la main chaude d'Aniel. Il a glissé son autre main contre ma joue. Ce contact me remplie de bonheur. J'ai serré de toutes mes forces sa main en essayant d'articuler un mot, une phrase, mais une boule dans ma gorge m'en empêchait. Les larmes coulaient silencieusement sur mes joues comme je souriais. J'ai appuyé ma tête contre son torse en fermant les yeux. J'entendais son cœur battre contre ma joue.

De longues minutes passèrent ainsi comme aucun de nous deux n'osaient bouger. Il finit par venir chercher mon menton et l'attira vers lui. Je le laissait faire pour ne pas rompre le contact de sa peau contre la mienne. Je me suis relevée pour m'asseoir sur le lit et me pencher vers lui comme il continuait de me guider en avant. Nos lèvres se sont touchées en un long baiser durant lequel plus rien n'avait d'importance. Le contact fut rompu lorsque nous avons du respirer. Je ne pouvais pas le quitter des yeux ni bouger. Le silence fut rompu lorsqu'Aniel se mit à tousser. Il s'est penché vers l'avant en se tenant le ventre. J'ai pris peur comme je le voyais qui suffoquait. J'allais essayer de lui demander ce que je devais faire lorsque Lénëra est entrée en tenant un bol en argent qui contenait une pâte verdâtre. Elle l'a brandie sous le nez d'Aniel en lui disant de se calmer et de respirer profondément. Je m'étais légèrement éloignée pour laisser de la place à Lénëra puisqu'elle semblait savoir ce qu'il fallait faire. La toux d'Aniel a progressivement cessée. Il s'est redressé lentement pour être sûr que c'était fini, mais un haut le cœur le prit et le fit de nouveau se courber en deux. Un liquide noir et épais commença à s'échapper de ses lèvres.

…- Vite, donne moi le seau ! m'ordonna Lénëra en me désignant un coin de la pièce.

Je l'ai ramassé maladroitement pour le lancer dans les bras tendus de Lénëra. Elle l'a donné à Aniel qui l'a remplit du liquide gluant. Il s'est ensuite laissé retomber sur son oreiller en murmurant un merci à sa mère. Lénëra l'a embrassé sur le front avant de me prendre par un bras pour que je la suive hors de la pièce. Elle referma la porte de la chambre avant de me parler.

…- Maintenant, tu dois aller voir le seigneur Eïas, tu pourras venir voir Aniel aussi longtemps qu'il te plaira une fois que tu y seras allée.

…-Vous ne m'en voulez pas ?

La question sortit de ma bouche avant même que je ne la formule dans ma tête. Lénëra sembla surprise et me demanda pourquoi elle m'en voudrait.

…-Parce que ce qui lui arrive, c'est ma faute.

Elle secoua la tête d'un air navré.

…- Ce n'est la faute de personne, c'était ce qui devait se passer.

Sur ce, elle me poussa vers la porte en me répétant d'aller voir Eïas. Je me suis retournée pour lui répondre mais elle me ferma la porte au nez.

…- Je peux savoir ce que tu faisais ?

Analdir se tenait près de la porte, le dos appuyé contre le mur de la maison et les bras croisés sur sa poitrine. Il feignait un air furieux. Je l'avais complètement oublié !

Il ne put garder son air de faux reproche et pouffa de rire en voyant mon air contrarié.

…-Ne t'inquiètes pas, je me suis bien amusé en visitant les lieux. C'est magnifique et tout le monde est poli et gentil c'est si différent.

Il se dirigea lentement vers un arbre. Il se retourna pour m'adresser un sourire malicieux et sauta à une hauteur impressionnante pour atteindre la première branche. Il s'y étendit et feignit s'être endormi. Je lui ai dit où j'allais et j'ai marché vers la somptueuse demeure. Aniel était dans un état inquiétant qui ne me rassurait pas du tout…


Voilà, je suis enfin rendue au chapitre que je rêve d'écrire depuis longtemps et il va venir assez rapidement(j'espère! Tiens, je vais même le commencer tout de suite…)

REVIEWWWWWWWWWWW! ( siouplait)