Auteur : Choupette
Titre : Pour toujours
Disclaimer : G-boys pas à moi, les mioches si.
Avertissements : Rien de particulier.
Couples : 4 x H, W x S, Heero x personne, Trowa x personne, Claire x Thomas.
Je n'ai pas le temps de dire grand chose. Donc je vous souhaite une bonne lecture.
Joyeux noël à tous.
Chapitre 4
Heero regardait le plafond où dansaient la lumière de la lune et l'ombre des arbres, agités par le vent. Sa blessure l'empêchait de dormir, même si elle était sans gravité. La balle lui avait juste effleuré le front, laissant un sillon rouge le long de sa tempe. Ça l'avait un peu sonné sur le coup, mais il avait vite repris connaissance au grand soulagement des enfants qui n'auraient pas supporté de perdre encore un être cher. Il les revoyait pleurant au dessus de lui, criant son nom pour qu'il se réveille. Ils l'avaient ensuite serré dans leur petits bras, en lui faisant promettre de ne jamais les abandonner. Chose qu'il désirait tout autant qu'eux. Il avait mal rien que de penser que lorsqu'il retrouverait Duo, il devrait s'en aller et les laisser. Il ne préférait pas y penser et pour le moment il était très concentré sur sa tête en forme d'ampoule à cause des bandes qui l'entouraient.
Par ailleurs, les questions se bousculaient dans sa tête. Pourquoi avoir engagé un professionnel pour abattre Liam et Axelle ? Personne d'autre n'avait été touché, ce qui signifiait que c'était un tireur expérimenté, surtout à la distance à laquelle il avait tiré. De plus, il avait été voir sur le toit de l'immeuble, il n'y avait aucunes traces et personne n'avait vu monter quelqu'un. Pourtant, il s'agissait d'un immeuble d'habitation, avec beaucoup de passage, mais rien. Heero ne connaissait que deux personnes en dehors de lui, capables de faire ça : Duo et Trowa. Et il était impossible que ce soit eux. Duo était techniquement mort et parfaitement incapable de tirer sur son propre sang et Trowa était actuellement en Russie et puis il faisait partie de la "famille".
Le tireur avait donc du suivre un entraînement très spécial aux vues de ses prouesses, il s'agissait sûrement d'un militaire. Qui pouvait vouloir la mort de ces deux enfants qui n'avaient jamais fait de mal à personne ? Duo avait d'abord eu un accident, et maintenant ça… mais pourquoi ? Cela avait-il un rapport avec leur passé de pilote de Gundam ou avec la vie actuelle de l'Américain ? La L.A Corporation peut-être… Harris lui avait clairement dit que l'entreprise n'avait aucun ennemi et que Duo mort, elle ne revenait qu'aux quatre pilotes. Il avait déjà fouillé cette piste sans rien trouver. Il ne comprenait plus rien. Duo n'avait apparemment aucun ennemi et l'enquête sur l'explosion du bateau indiquait clairement qu'il s'agissait d'un accident. Heero n'était pas dupe, une explosion était extrêmement facile à créer, mais quand même…
Le seul lien qu'il pouvait rester entre la famille Maxwell et les tueurs était la mère des enfants. Une femme que Duo, vu l'âge des enfants, avait du connaître pendant la guerre. Cela pouvait être n'importe qui : une conquête d'un soir rencontrée dans un bar, une boîte de nuit, une femme appartenant aux Sweepers ou aux preventers… Cette hypothèse semblait donc être à écarter. Heero se prit la tête entre ses mains, il n'avait aucun mobile, ni aucun suspect.
Le bruit d'une porte que l'on entrebâille le sortit de ses pensées. Liam se glissa dans la chambre et s'approcha doucement sur la pointe des pieds. Heero devina la silhouette d'Axelle dans le couloir, mais ne bougea pas.
« Heero ? Tu dors ?
- Non.
- Je… Enfin… Axelle et moi… On n'arrive pas à dormir… Vu que ton lit est trop petit, tu… ne voudrais pas venir dormir avec nous ? On sera sages comme des images, c'est promis. »
Liam, tout penaud, se triturait les mains et regardait par terre en attendant la réponse. Heero passa une main dans les cheveux blonds avant de se lever et de se laisser entraîner vers la chambre de Duo, encadré par les deux gosses. Il comprenait parfaitement ce que c'était d'avoir peur, autrefois il n'y avait personne à ses côtés pour la faire disparaître, jusqu'à ce que Duo entre dans sa vie. Arrivé sur le pas de la porte, il hésita avant d'entrer, mais se laissa guider. Dans la pénombre, il ne vit que les contours des meubles et celui d'un lit immense. Tous trois se glissèrent entre les draps et les jumeaux se blottirent tout contre lui. Il ne fallut pas longtemps pour qu'ils s'endorment, se sentant enfin en sécurité.
Décidément, ils étaient une énigme à eux seuls. Ils avaient besoin d'affection et de protection, mais pouvaient se montrer si froids, si mystérieux. Tellement mûrs, tellement enfants. Heero savait qu'ils lui cachaient quelque chose. À vrai dire, il pensait que Liam et Axelle savaient pourquoi Duo avait disparu et pourquoi on essayait de les tuer. S'ils avaient eu peur aujourd'hui, ils n'avaient pas été surpris. Quelqu'un en état de choc aurait demandé « Qui ? » ou « Pourquoi moi ? », mais ils s'étaient contentés de rester silencieux. C'était comme s'ils gardaient un terrible secret et n'avaient personne à qui se confier, en qui croire. Heero espérait qu'ils lui parleraient, le fait qu'ils l'autorisent à entrer dans la chambre de leur père signifiait déjà beaucoup pour lui.
Heero enfonça sa tête dans l'oreiller, respirant l'odeur de Duo. Cette fragrance fruitée et fraîche lui avait tant manqué. Il se rappelait les planques, leur chambre qui sentait son shampooing, qui imprégnait jusqu'à son débardeur vert. Il se laissa porter par ses souvenirs, comme s'il était à côté de lui. Il ferma les yeux sur la vision d'un ange aux cheveux dénoués. Pour une fois, il s'endormirait le cœur léger et l'esprit tranquille.
-/-
Lorsqu'il se réveilla, les enfants étaient déjà levés et une bonne odeur de café embaumait la maison. Le soleil filtrait au travers des rideaux et se déversa dans la chambre quand il tira sur les tentures d'un bleu sombre. La fenêtre donnait sur une terrasse recouverte de fleurs et de plantes. Il y avait une table et trois chaises. Heero se dit qu'il devait être agréable de manger là le soir, alors que le soleil se couchait derrière la maison. Il n'y avait que la forêt à perte de vue. C'était bien plus agréable que chez lui où il pleuvait deux jours sur trois.
Son regard erra sur la pièce. Les murs étaient d'un jaune pâle, sur lesquels contrastait une frise bleue marine. Tout était simple : le lit, une commode, une penderie, deux tables de chevet. Des photos, encore des photos, recouvraient la commode : les pilotes et leurs Gundams, les pilotes devant le palais de Réléna avec elle, son frère et Lady Une, encore une où ils étaient à l'hôpital autour du lit de Wufeï qui avait été gravement blessé lors de leur dernière bataille. Comme d'habitude, ce dernier faisait la grimace et menaçait Duo qui lui faisait un gros câlin. Liam et Axelle lorsqu'ils étaient bébés, dans les bras de Duo. Mais sur presque toutes ces photos, il y avait quelque chose de différent : Heero était présent, ce qui le soulagea au-delà des mots.
Il soupira, laissant sa main glisser sur le bois sombre de la commode, remarquant le travail magnifique, exécuté sur cet objet. C'était comme si on lui avait mis un ordinateur sous le nez, il ne pouvait pas s'empêcher de regarder. Il faudrait qu'il demande à Duo, qui lui avait fait. Il chercha une quelconque marque de fabrique jusqu'à remarquer deux petites ailes, gravées dans le bois. Il sursauta, regardant le meuble plus en détail. Quel idiot ! Les deux ailes représentaient le Wing. Il avait fait ce meuble, il n'avait pas reconnu son propre travail. Il fit le tour de la pièce, à moitié abasourdi, tous les meubles sortaient de son atelier. Il se rappelait maintenant, c'était les premiers qu'il avait vendu. Ses jambes se mirent à trembler et il tomba à genoux sur la moquette. Cela représentait tellement à ses yeux.
Duo ne l'avait pas oublié, il ne l'avait jamais effacé de sa mémoire. Au contraire, il l'avait observé tout comme il l'avait fait avec les autres. Une larme coula le long de ses joues. Toute sa peur, celle de n'avoir été qu'une connaissance parmi tant d'autres, s'envola d'un seul coup. Duo ne l'avait pas fui, Duo avait du partir et les abandonner. Il avait été contraint, mais pourquoi ? Heero pleurait de tout son saoul si heureux de savoir enfin que Duo avait pensé à lui chaque jour depuis 10 ans.
Il se raccrocha au lit pour se relever, encore tremblant, et son regard se porta sur la table de chevet. Une nouvelle photo fit bondir son cœur de joie. Duo se tenait derrière lui, les bras passés autour de ses épaules, il y avait tant de gaieté dans les améthystes. Heero se rappelait quand avait été prise cette photo. Duo et Quatre l'avaient pris par surprise alors qu'ils déjeunaient chez Réléna un peu avant que sa maladie ne soit diagnostiquée. Lorsqu'il avait senti son corps contre le sien, il s'était instantanément figé, lui donnant une tête de parfait imbécile.
Seule cette photo et un livre de Ryû Murakami1 se trouvaient sur la table de chevet, mais Heero remarqua, grâce à la poussière, qu'il manquait deux cadres. Il essuya ses larmes d'un geste rageur. Décidément, il finirait par les étriper ces mioches avec toutes leurs petites cachotteries !
« Heero !
- J'arrive ! »
Heero alla dans la salle de bain, adjacente à la chambre. Il se regarda dans la glace, ses yeux étaient rouge, sa peau trop pâle. Il n'avait pas du bouger de la nuit car ses cheveux étaient aplatis d'un côté et lui faisait une crête sur le dessus du crâne. En gros, il avait une tête de déterré. Il se passa une main dans les cheveux, puis de l'eau sur le visage. Il retint en juron en se cognant au placard, lorsqu'il releva la tête. La glace s'ouvrit, lentement. Heero s'apprêtait à la refermer lorsque quelque chose attira son attention. Il ouvrit le placard complètement et resta figé quelques secondes.
Il y avait des dizaines de flacons de médicaments, du Prozac, des calmants, tout ce qui pouvait aider à dormir, éviter les cauchemars. Heero avait rarement vu autant de médicaments pour une seule personne. La guerre avait du laisser de profondes traces dans le cœur de Duo, à moins que ça ne soit ses ennuis actuels. Encore une pièce de plus à ajouter au puzzle de la vie de l'Américain. Heero commençait à se dire qu'il ne valait peut-être mieux pas découvrir tous les secrets qui l'entouraient, qu'il était peut-être mort et qu'il fallait le laisser reposer en paix, qu'il s'était assez battu. Il referma la porte en silence, encore un peu plus triste pour son ami, et descendit à la cuisine.
Comme chaque matin, le déjeuner se passait en silence, Liam dévorait son 9è pan cakes, Axelle en grignotait un 2è, Heero buvait son café. Le jeune garçon fredonnait une chanson enjouée, essayant constamment de redonner le moral à tout le monde. Axelle dodelinait de la tête prête à se rendormir le nez dans l'assiette.
« Ax ?
- Hum.
- On a même pas présenté nos condoléances à Mme. Morgan.
- C'est vrai, mais elle ne l'a pas fait pour papa non plus.
- C'est pas pareil. Papa, on a pas retrouvé son… Enfin, il est encore vivant. »
Liam avait failli le dire. Ils n'avaient pas retrouvé son corps, c'était bien la dernière chose qui les faisait encore espérer. La mort de Duo devenait de plus en plus réelle, de plus en plus palpable et même Liam en prenait désormais conscience. Axelle regardait son frère et Heero n'avait jamais vu tant de haine sur ses traits. Comment avait-il pu croire une seconde que leur père était mort ? La cuillère qu'elle tenait dans la main se pliait en deux au fur et à mesure qu'elle essayait de se clamer. Heero la regardait sans un mot.
Pendant la guerre, il avait pu voir ce que le natté appelait le Shinigami. Heero voyait en Liam et Axelle les deux facettes de Duo. Axelle sans avoir des envies de meurtre, ni des crises de folie furieuse avait un instinct presque animal et tant qu'elle croirait que son père était en vie, Heero chercherait encore et encore. Liam n'osait plus lever les yeux vers sa sœur tant il avait honte. Mais il fallait bien s'attendre au pire, la vie n'était pas un joli conte de fée. Heero se racla la gorge et détourna la conversation.
« Qui est M. Morgan ?
- Papa avait un garde du corps, mais c'était surtout une présence, un ami pour ne pas se sentir seul lorsqu'il était en déplacement. À part M. Harris et nous, papa avait très peu d'amis. Je pense même qu'il n'en avait aucun.
- De quoi est-il mort ?
- Noyé, je pense, son corps a été rapatrié peu après l'accident par l'armée.
- Par l'armée ?
- Oui.
- Tu es sûre qu'il était en Malaisie !
- Oui, pourquoi ?
- Son nom ne figure pas sur la liste des passagers du bâteau. »
Devant les yeux incrédules des jumeaux, Heero s'en alla dans le salon et alluma son ordinateur. Les enfants le suivirent, Liam avait encore un Pan Cakes entre les dents et du sirop d'érable coulait sur son menton, mais il n'en avait que faire. Ils s'installèrent dans le salon et Heero pianota sur son ordinateur jusqu'à trouver la liste des passagers. Il la relu plusieurs fois.
« Non, pas de Morgan. Le seul nom qui n'ait pas de consonance asiatique, c'est Hanson.
- Ça voudrait dire qu'il n'était pas sur le bateau lorsque celui-ci a quitté le port de Georgetown.
- Hn.
- Alors, il est peut-être encore en vie ! Et ça voudrait dire que papa…
- Liam, ne tire pas de conclusions hâtives, papa, lui, il était sur le bateau. De plus, le corps de Morgan a été rapatrié juste quelques jours après l'accident. C'est M. Harris qui nous a dit que les forces armées s'en étaient chargées elles-mêmes.
- C'est vrai.
- Attendez deux secondes. »
Heero se concentra et lança une recherche via les journaux locaux de Georgetown. Beaucoup ne relataient que l'accident, jusqu'à ce qu'il tombe sur ce qu'il voulait.
« Un homme retrouvé assassiné dans une ruelle près du port. Il aurait été retrouvé par deux pêcheurs avec cinq balles tirées à bout portant en pleine poitrine. »
Heero continua de lire l'article. Les enfants qui ne voyaient pas bien l'écran attendaient sagement qu'il se décide à leur parler.
« Il s'agit bien de M. Morgan. Il a été assassiné et quelqu'un à du prendre sa place sur le bateau.
- Mais pourquoi ? Faire exploser le bateau ne suffisait pas ? »
Heero tiqua à cette phrase.
« Faire exploser le bateau ? Comment ça ? Axelle, tu es en train de me dire que c'était prémédité.
- Euh…
- Ax a raison sinon pourquoi Morgan aurait été assassiné ? »
Heero les regarda soupçonneux. Jusqu'à présent, l'explosion du bateau n'avait été qu'un accident et Duo avait péri noyé. Aujourd'hui, on essayait de tuer les enfants, ceux-ci n'en étaient pas surpris et en plus ils savaient déjà que Duo avait été la cible d'un assassin. Heero commença à s'énerver, il ne fallait pas le prendre pour un imbécile non plus !
« Ok, maintenant vous allez tout m'expliquer !
- Comment ça ?
- Je suis sûr que vous savez pourquoi ce bateau a explosé et pourquoi on vous a tiré dessus.
- Mais non ! Comment veux-tu qu'on le sache ? On est pas devins.
- Alors pourquoi êtes-vous si sûrs qu'il s'agit d'un assassinat ?
- Parce que… Ben...
- Parce que Papa ne serait pas assez con pour mourir dans un accident à la con ! »
Heero se retourna vers Liam, ce dernier avait les larmes aux yeux. Les poings serrés, il était debout, droit comme un I. Il tremblait de tout son corps et Heero s'en voulu d'avoir cherché à les forcer à dire ce qu'ils savaient. Il prit Liam dans ses bras et lui caressa les cheveux. Après tout, ils ne savaient peut-être rien. Il était arrivé aux mêmes conclusions lui-même et ce avant même l'attentat de l'école. Pourtant, il voulait savoir, il devait savoir. Quelque chose d'autre le gênait. Que venait faire l'armée là-dedans ? Au moment où il allait ouvrir la bouche le téléphone sonna et il alla répondre.
« Allô.
- M. Yuy, c'est Adrian Harris, j'appelais pour savoir si tout allait bien, après ce qui s'est passé hier. Comment vont les enfants ?
- Ça va… Par contre, j'ai quelque chose à vous demander. J'ai peut-être une piste pour Duo et je dois aller en Malaisie, je dois mettre la main sur le dossier concernant l'autopsie des corps qui ont été retrouvés.
- Mais pourquoi ?
- Une intuition.
- Vous ne pouvez pas le faire d'ici.
- Je n'arrive pas à pirater l'ordinateur du commissariat de Georgetown et… Axelle non plus. »
Le Japonais jeta un regard noir à la jeune fille qui fit semblant de ne rien voir, mais il savait pertinemment qu'elle avait fouillé son ordinateur, pour pirater le système et obtenir des informations.
« Est-ce que vous pouvez venir chercher les enfants et les emmener chez Quatre, je ne pense pas qu'il y ait de problème.
- Oui, bien sûr. Quand dois-je venir ?
- Maintenant.
- Bien. À tout de suite. »
Heero raccrocha et ordonna aux enfants d'aller faire leurs bagages. Il ne voulait pas les laisser sans surveillance et Harris ne se révélerait pas être un bon garde du corps. Il voulait aller voir sur place et se renseigner sur Hanson qui avait sûrement pris la place de M. Morgan sur le bateau et il voulait savoir pourquoi. Liam et Axelle quoiqu'ils sachent ne lui diraient pas et il ne servait à rien de les questionner. Il allait rejoindre Trowa et tous deux iraient en Malaisie enquêter. Il espérait seulement que son ami puisse l'aider.
Lorsque Harris arriva, les enfants lui firent un monstrueux câlin avant de monter dans la voiture. Ils lui firent des signes jusqu'à ce que le véhicule disparaisse. Il ne savait pas ce qui l'attendait en Malaisie, mais il reviendrait… ne serait-ce que pour eux.
1 Les bébés de la consigne automatique. C'est très glauque et pessimiste à souhait, mais c'est un très beau livre, prenant. Si vous avez l'occasion, foncez ! Si vous habitez en Charente-Maritime ou dans les Bouches du Rhône, je peux aussi vous le prêter…
