Aucun des personnages ne m'appartiens, pas même l'histoire, qui appartiens à Rosemary Rogers, écrivain américain, écrivant des romans d'amour.

Pourquoi ai-je choisi d'assembler ses deux histoires ? Et bien la relation liant l'héroïne de R. Rogers et son amant est de même nature que Draco et Hermione.

Un séducteur diabolique

« - Et bien ! S'écria Mcgonagall. Vous voilà enfin Miss Granger. Votre homologue est déjà dans ses appartements. Cela fait une demi heure que je vous attends. Votre mot de passe est « pino », choisi par M. Malfoy. Je pense que vous êtes épuisé, M. Malfoy vous tiendra au courant des évènements. Au revoir Miss Granger. »

Mcgonagall la planta devant le tableau, elle se dit que Malfoy se fera le plaisir de tout lui expliquer, sarcasmes comprit. Elle entra dans la salle commune des préfets, impressionnée par la splendeur de la pièce, elle s'immobilisa. Tout était propre et reluisant. Elle avança, ses pas claquant sur le marbre blanc. Elle était seule, le feu crépitait et le tic tac d'une imposante pendule dorée lui comptait les minutes. Au centre un épais tapis à ramages colorés recouvrait le sol. Des canapés et fauteuils invitaient à la détente. De lourds rideaux encadraient à merveille les fenêtres, révélant un ciel grisâtre et maussade pour ce début septembre. L'été était bien parti.

Elle s'approcha alors d'un tableau disposé sur le côté de la cheminée. Le peintre avait dessiné une scène où s'incarnaient les quatre fondateurs. Elle effleura le cadre du doigt :

« - Le serpent, le lion, l'oiseau et le blaireau… »

Surprise par la voix masculine dans la contemplation de l'œuvre, elle pivota. Malfoy s'avança d'un pas, ne reconnaissant apparemment pas Hermione. Comme il était à contre jour ; elle discernait mal son visage. Pour une raison étrange, le cœur battant, Hermione pense à s'enfuir :

« - Cette peinture est de Sir John Agmond. Admirative ? Que fais tu là ? Qui es tu ? Ici, se sont les appartement des préfets ! Dit-il mauvais. Alors dans tout les cas, tu dégages, c'est interdit ! »

Bouleversée, Hermione retint son souffle. Comment réagir à une pareil insulte ? Elle était fatigué, épuisé. Il s'approcha encore :

« - Tu n'es pas le genre de personne à prendre le thé ? Je suppose que tu es venu visité, continua t-il d'un air méprisant. Non ? Petite bohémienne…

Elle fit un mouvement pour s'en aller.

- Ah Non ! Gronda t-il. Ce n'est pas une bonne idée. Tu vas rester tranquille, je vais appeler le professeur Snape… »

Il la prenait vraiment pour une autre ! Pour une touriste ! Si elle n'avait pas été si épuisé et effrayé, elle lui aurait tout de suite rie au nez et envoyé une remarques acerbes. Mais une boule restait coincée dans sa gorge. Elle le dévisagea en silence. Même lorsqu'il avança, elle ne bougea pas, sentant la chaleur de son souffle. Jusqu'à ce qu'il pose une main sur elle sur elle. Il lui effleura simplement l'épaule, sans violence, mais le souvenir de ce rat de Malfoy revint d'un seul coup. Galvanisé par la rage et la colère, elle le repoussa de toutes ses forces. Puis par surprise, il se plia en deux de douleur. Le souffle court, au bord de l'hystérie, elle siffla entre ses dents :

« - Je t'interdit de me toucher ! Je ne sui pas un jouet !

Espèce de petite morveuse… »

Frappé par la férocité de son regarde, elle recula d'un pas. Quelqu'un l'entendrait il, si elle hurlait ? Elle voulut de nouveau s'enfuir, mais il la saisit et la plaqua au mur. Elle poussa un cri strident, lui décocha un coup de pied. Avec un juron, Malfoy la retint aux épaules, l'épinglant comme un papillon au mur.

« - Pour une garce, tu fais preuve d'un instinct de survie remarquable, grimaça t-il.

Je ne suis pas une touriste, ni une garce !

Elle essaya de la gifler. Il lui emprisonna les poignets. La douleur la fit gémir.

Calmes toi bon sens ! Je ne te veux aucun mal, mais ce sera inévitable si tu continue à gigoter. Retirons ce chapeau ridicule, que je puisse voir ton visage… »

Il défit la nœud et lui arracha le bonnet. Sa longue natte se défit, éparpillant une chevelure dense autour de son visage. Furieuse, elle refusa de lever les yeux. Il s'appuya sur elle pour mieux la maintenir. Elle avait peine à respirer. Leurs visages n'étaient qu'à quelques centimètres l'un de l'autre. Elle reconnut l'odeur du jus de citrouille.

Sous les fins sourcils, se dessinaient des yeux sombres, des abîmes d'acier sans fond. Il la dévisageait :

« - Granger ? Demanda t-il sous la surprise »

Il relâcha quelque peu son étreinte, elle en profita pour lui échapper, se précipitant dans sa chambre. Elle voulu claquer la porte, mais Malfoy mit son pied. Il était appuyé contre la chambranle de la porte, ses lèvres esquissant un sourire moqueur. Elle le fixa le plus méchamment qu'elle pue, et s'aperçut quand réalité ses yeux étaient bleus marine. Il s'inclina d'un air ironique, puis parti lui-même dans sa propre chambre. Hermione s'allongea sur son lit, épuisée elle s'endormit les larmes aux yeux.

Elle se réveilla une heure plus tard, et se permit d'entrouvrir sa porte. Torse nu, il était assis dans un fauteuil rédigeant une note. Il portait un pantalon noir, assez proche du corps et un bandage lui entourait une partie du ventre. La lumière jouait avec ses épaules musclés ; puis elle se rappela de son grognement de douleur quand elle l'avait brusquement repoussé. Comment avait il été blessé ? Elle frémit et frotta ses poignets endoloris. Il l'avait vraiment effrayé…Elle referma la porte n'osant le déranger et par là, attirer ses foudres.

Quand à lui, il avait bien sentit que la porte de Granger s'était entrouverte. Il n'avait pas bougé, pour lui laisser le temps de l'observer. Malgré les origines de Granger, Malfoy ne pouvait s'empêcher d'être narcissique. Il aimait qu'on le remarque, qu'on l'observe, qu'on le voit, qu'on le trouve beau et intelligent. Malfoy se remémora son entrevu houleux avec Granger. Comment n'avait il pas pu remarquer que s'était elle ? Bon il est vrai qu'elle portait un stupide chapeau, mais tout de même, le fait est là ! Il avait beaucoup hésité sur son identité lorsqu'il lui avait retiré ce chapeau ridicule. Il avait vu une grande masse de boucles encadrer le visage de la jeune fille, les pommettes rouges de fureur et de frustrations, de grands yeux orangé le foudroyer du regard, lui-même indigné. Oui, c'est ça, il avait vu une jeune femme indigné et outragé. Elle avait un tout petit nez bien droit, en harmonie avec son visage ovale. La courbe de sa mâchoire était tout à fait délicieuse, et son grain de peau parfait. Et puis, il y avait cette bouche pulpeuse, magnifique, dans les tons bruns, bien dessiné. Aucun artifice de maquillage ne venait troubler la perfection de se visage. Comment n'avait il pas vu Granger comme ceci avant aujourd'hui ? Comment trouver belle cette femme alors que il la haït ? Malfoy chassa très vite ses mauvaises pensées, Granger reste Granger, elle ne mérite même pas son lit. Et puis, Elle va bien vite l'énerver avec ses manières de première de classe dans les jours à venir.

( petite partie de moi)

Voilà une semaine qu'ils étaient tous rentrés à Poudlard, leur école de sorcellerie, leur second foyer. La demande de travail personnelle était plus grande, laissant pour cela plus de moments libres dans la journée. Hermione était allongé sur son lit, elle avait réussi à esquiver Malfoy durant une semaine, mais bientôt approchait la réunion des préfets, et cela ne la transportait pas beaucoup d'y assister. Elle sortit de sous son oreiller, un petit objet tout rond, relié avec des sortes d'écouteurs. Elle s'était fabriqué un baladeur CD, sous autorisation du directeur, afin d'écouter sa musique en travaillant. Elle mit le casque sur sa tête et alluma le baladeur par un sort. Au moment où la musique arrivait à ses oreilles, Malfoy entra dans leur salle commune. Hermione se mit à fredonner les paroles de la chanson, Malfoy intrigué colla son oreille à la porte :

« Hummm, hum… Qui pourraa, m'ouvrir les yeux… Qui saura me dire lequel des deux. Je désire… Lequel j'admire… Qui m'attire, qui me fera choisir entre l'espérance et un empire… Entre un regard sans faille et le sourireeee… Moi j'aimerais pouvoir aimerrr. Aimer les yeux fermé, pouvoir partagerrrr… ETTT L'amourrrr etttt L'amitiééé. Aimer dans le plaisiir. Sans avoir à choisir. Hummm, ohoooohooo. Humhumhuumm… »

Malfoy fut très surpris de la voix cristalline de Hermione, douce, fluttée. En écoutant les paroles, il trouva d'abord très stupide, cette chanson qui devait être moldu, puis ''un regard sans faille'' l'avait amusé. On aura pu croire qu'elle chantait tout d'abord pour elle ; puis pour Potter et Weasley… Mais ce ''regard sans faille'' lui faisait penser à lui, ainsi que l'empire. Potter aurait pu représenter l'espérance des moldu et son St Sourire… Draco s'aperçu qu'il était parti très loin dans son imagination, et secoua sa tête. Puis il toqua fort à la porte.Hermione se releva d'un coup, en retirant brusquement son casque, et émit un faible« - Oui ? » :

« - Ce n'est pas parce que je n'aime pas tes vocalises Granger que je te dis ça, mais ton hésitation entre Weasley et Potter m'exaspère… Dit il mis amusé par la réaction violente des joues de la jeune femme, mis énervé par son air hautain.

Comment ? Co-Comment peux tu dire ça ? Harry et Ron sont mes amis ! Tu entends ? Et puis merde, je n'ai pas à me justifier à tes yeux Malfoy ! Hurla Hermione rouge de honte.

Bien ! Bien jeune fille… En tout cas jolis timbres de voix petite fille, la nargua t-il.

Dégaaaageeee ! Hurla Hermione en lui jetant un chausson au visage, puis tout ce qu'elle trouva bon à jeter.

Vexé ? Riait Draco, en esquivant les diverses objets pendant sa fuite vers sa chambre.

Si tu ne voulais plus m'entendre, t'avais qu'à m'arrêter avant ! Hurla de plus belle Hermione. »

Puis Malfoy rejoignit sa chambre et ferma la porte, entendant toujours les jurons et insultes d'Hermione. « - Pfiouuuu. Quel dragon cette nana ! ».

La réunion des préfets arriva bien trop vite pour Hermione. Elle se trouvait le soir même. Un samedi à Poudlard comme les autres s'annonçait, sauf que la chaleur atteignait des summum, une véritable canicule, tous avait les chemises ouvertes un maximum, les manches retrousser :

« - Rhaaaa… Trop chaud ! Se plaignit Hermione. Et puis cette réunion à la con !

- Aller Hermione ! Courage, de toute façon tu savais que ça allait être barbant d'être préfets ! Débita Ron

Merci Ron de me remonter le moral, en plus il fait vraiment trop chaud ! Je suis totalement en sueur ! Dit Hermione en roulant des yeux.

De rien, bah ça va être désagréable c'est sûr, en plus vous êtes obligé d'être en tenu réglementaire! Fit Ron le grand sourire aux lèvres.

T'inquiètes pas Hermione, tout ira bien , de toute façon il y a Mcgo ! Mange un peu, tu n'as rien avalé depuis tout à l'heure ! Dit Harry gentiment.

Ouai t'as raison, y a pas de raison, mais cette chaleur, c'est tout bonnement insupportable, et puis je pourrais toujours fait semblant d'écouter ! Elle éclata de rire, ainsi que Harry sous les yeux vide de Ron. »

Ils continuèrent sur une conversation anodine, Ron et Harry en vinrent au Quidditch. Hermione les regardait parler avec autant de passion de leur sport, Harry avait les yeux brillant et le sourire suspendu aux lèvres ; Ron gesticulait et faisait de grand gestes avec ses bras. Ses amis. Elle les détailla plus intimement, commençant par Ron. Elle avait toujours eu le sentiment d'aimer Ron. Elle le regardait simplement, il était très grand, et large. Son visage était fin, le nez étroit, de belle lèvres rouges, assez rare pour un garçon. Il avait un très beau sourire… Ses tâches de rousseurs ne faisaient qu'accentuer la particularité de sa beauté.

Puis elle tourna les yeux vers Harry. Lui était plutôt d'une beauté classique. De grand yeux vert, d'un vert si éclatant, reflétant ses joies, ses peines, sa colère… Il avait le nez légèrement busqué, qui surplombait une grande bouche, au lèvres fines mais appétissantes. Il était plus petit que Ron, et d'une musculature beaucoup plus fine. Probablement dû à leurs postes différents au Quidditch. Puis elle regarda les mains de Ron, gigoter… De grandes mains, des mains d'hommes. Puis Harry se mordilla la bouche devant le récit de Ron. Elle se retourna de nouveau vers Ron, regardant ses cuisses, son dos. Elle revint de nouveau sur Harry, il se passait une main dans les cheveux. Elle se sentit très mal à l'aise, sentant le rouge lui monter aux joues. Harry tourna ses yeux sur elle. Elle fixait sa bouche :

« - Hermione ? Demanda Harry sur un ton chaud et rauque, pas sur le ton qu'il utilisait pour sa meilleure amie.

Hein ? Ho pardon… Excusez moi, je vais… Je me rend à la bibliothèque ! Bégaya t elle, rouge pivoine, ses mains moites. »

Harry et Ron la regardèrent quitter la grande salle, puis il se fixèrent tout les deux :

« - Tu as vu comment elle nous reluquait ? Lança Ron au bout d'un moment, la stupeur passé.

Ouai… C'est bizarre. Peut être pensait elle à quelqu'un d'autre, et… Et elle nous fixait ? Proposa Harry, gêné.

Je pense pas tu vois… Je me sentais à poil ! Harry explosa de rire.

Ouai, ouai… hahahah. Vraiment Ron ! Enfin bon, faut dire qu'on à grandit, toi-même t'as remarqué qu'elle a bien poussé Hermione, non ? Demanda malicieusement Harry.

C'est sûr ! Sourit Ron. Pour sûr qu'elle est bien belle la meilleure amie ! Et puis elle a surtout poussé d'ici ! Ron montra son thorax, en riant.

Ron ! Si ta mère te voyait ! Gronda gentiment Harry. Bref j'avoue que j'ai du mal à la regarder comme une amie, une fille quelconque !

C'est vrai, je suis même gêné tu vois. Je me sens moins à l'aise, j'ose pas parler de tout devant elle, et je ne me confie plus sur mes états d'âme et petites amies… »

Harry leva un sourcil comme signe d'acquiescement. Hermione était devenue bien jolie, dommage qu'elle soit leur amie, pensa Harry.

Hermione courut se réfugier dans ses appartements. Elle avait si honte ! Elle ! Hermione Granger avait commencer à fantasmer… Oui c'est ça ! fantasmer sur ses amis ! Même Fantasmer tout court ! « - Ho mon Dieu ! » dit Hermione. Où allait elle comme ça ? Il fallait qu'elle redevienne sérieuse. Elle se posa sur la canapé de la salle commune. Elle ferma les yeux, et ne pu s'empêcher d'imaginer comment embrassait Harry, se rappelant de se petit mordillement de lèvres. Elle se leva, remis en ordre ses jolies boucles de son épaisse chevelure et fila dans sa chambre. La réunion des préfets était pour bientôt, il fallait tout préparer. Elle avait le pressentiment que la vieille Mcgo préparait un coup foireux…