Auteur : Choupette
Titre : Pour toujours.
Disclaimer : G-Boys pas à moi, les autres si.
Couples : Si vous ne le savez pas encore c'est qu'il y a un problème.
Avertissements : Aurais-je enfin des lectrices heureuses ?
Voilà enfin l'épilogue ! (grand ouf de soulagement de toutes les lectrices). Lol. Je sasi pas s'il vous plaira et comblera vos espérances (vais encore recevoir des menaces moi), mes de toute manière je vous souhaite à toutes et tous une superbe année. Voilà.
Merci à Lu pour sa review à laquelle je ne peux pas répondre, ainsi qu'à toutes les revieweuses anonymes. Les autres... ben elles savent déjà que je les aime. lol
Bonne lecture.
Épilogue
La cloche de la porte d'entrée tinta gaiement dans le magasin. Il semblait n'y avoir personne, seul le bruit d'une scie prouvait qu'il y avait de la vie dans cette maison perdue en pleine campagne. Heero leva le nez de son travail, il était rare que des clients viennent le voir jusqu'à l'ébénisterie, d'habitude tout se faisait sur commande et il n'avait jamais affaire avec les gens. Tout passait par ordinateur. Heero arrêta son travail, trop curieux de savoir qui c'était. Quatre était déjà venu le voir une fois, mais il l'avait prévenu longtemps à l'avance de peur que sa présence ne gêne et il le voyait mal faire une visite surprise. Le mois de septembre tirait sur sa fin maintenant et l'Écosse n'était pas une destination privilégiée à cette époque de l'année, à moins d'aimer la pluie, le vent et… encore la pluie ou d'être masochiste. Il s'épousseta un peu, littéralement couvert de sciure de bois et sortit de son atelier.
Des voix résonnaient dans le magasin. Lorsqu'il passa la porte deux minis tornades se précipitèrent sur lui. Il n'eut pas le temps de parer cette attaque que ses deux sangsues préférées lui faisaient déjà un énorme câlin.
« Heero ! Comment ça va ? Tu es content de nous voir ? On avait dit qu'on viendrait ! C'est trop cool ici ! Je vais avoir pleins de chose à regarder.
- Bonjour Liam. Oui ça va. Oui je suis content de vous voir et je suis content que ça te plaise ici. Salut Axelle.
- Heero.
- Fatiguée, on dirait.
- Il parle depuis qu'on est partis et papa m'a interdit de l'assommer. »
Le cœur de Heero fit un bond dans sa poitrine. Duo était là ! En y réfléchissant c'était évident, mais… il faut le dire, il avait un léger temps de retard. Il avait beaucoup de mal à y croire. Il y a longtemps qu'il n'espérait plus. Les vacances d'automnearrivaient et il n'avait toujours pas eu de nouvelles depuis son départ, même par Internet. Il avait peur que les enfants lui en veuillent, que Duo ne désire plus jamais lui parler. Mais ils étaient là. Il leva les yeux et tomba sur son regard couleur crépuscule. Duo semblait beaucoup mieux, il avait repris un peu de poids, son visage était détendu, serein. Un sourire illumina son visage.
« Bonjour Heero.
- …
- J'aiavancé la date des vacances scolaires. Je me suis dit qu'après tout ce qui était arrivé… Enfin, ils avaient tellement envie de te voir… »
Le cœur de Heero se pinça, il n'était venu que pour ça alors. Juste pour qu'ils le voient.
« Et puis, moi aussi j'avais envie… Enfin, j'avais surtout quelque chose à te dire. »
Le cerveau du Japonais enregistrait lentement toutes les informations. Il voulait lui parler ! De quoi ? Cela avait sûrement un rapport avec ce qui s'était passé à l'aéroport il y a trois mois. Oh mon Dieu ! Il commença à paniquer, il ne voulait pas entendre ce que Duo avait à lui dire. D'un autre côté, il voulait savoir, peut-être que Duo ressentait la même chose que lui… ou pas. Il valait mieux ne pas savoir, non ? Oh et puis si ! Tant pis ! Il faudrait bien qu'il l'affronte un jour… Un jour, oui, mais pas aujourd'hui si possible.
« Heero ?
- Hn.
- Tu as entendu ce que je viens de te dire ?
- Hai.
- Liam, Axelle vous pourriez…
- Yes, on s'casse.
- Liam, je t'ai déjà dit…
- Pardon papa. Ne voulant pas vous importuner plus longtemps, nous nous éclipsons un moment. »
Les jumeaux éclatèrent de rire avant de partir en courant explorer la maison et l'atelier. Duo et Heero étaient plantés comme deux piquets, silencieux. Heero restait stoïque, tandis que Duo semblait faire un remake de la danse de Saint Guy 1. Le natté finit par se décider et avança vers Heero jusqu'à n'être qu'à quelques pas de lui.
« Tout d'abord je tenais à m'excuser…
- Tu n'as pas à le faire. Je…
- Heero je voudrais que tu m'écoutes… J'aurais jamais cru te dire ça un jour, mais… Si tu pouvais te taire jusqu'à ce que j'ai fini ça m'aiderait beaucoup.
- …
- Bien. Je m'excuse si je t'ai fait du mal en partant il y a dix ans et je m'excuse pour ce qui s'est passé il y aun mois. J'ai voulu régler toutes mes affaires avant de venir pour une durée indéterminée, à vrai dire j'ai pris un mois de vacances pour… pour… je ne sais pas trop… En ce qui concerne Léna et les enfants… S'il y avait eu une autre solution, je te jure que je ferais tout mon possible pour retourner en arrière, pour ne pas avoir à te quitter. Tu sais Léna et moi au départ on se détestaient… Et ça, parce qu'on aimait tous les deux la même personne... toi.Lorsque je suis parti il y a dix ans, ce que j'ai le plus regretté, c'est de te laisser derrière moi. J'ai toujours voulu te le dire… Je n'ai pas su comment réagir à l'aéroport car tu m'as pris par surprise. Je n'avais jamais pensé que mes sentiments puissent être réciproques et je crois que tu es le seul qui ait jamais réussi à me faire taire de la sorte.
- …
- Heero, je t'aime et j'espère que plus jamais je ne te ferais souffrir. Je suis vraiment désolé… Je… Si tu savais à quel point je me suis haï lorsque j'ai réalisé toute la douleur que tu avais du ressentir lorsque je n'ai pas répondu à ton baiser… Je… »
Les yeux de Duo étaient voilés par la tristesse, Heero ne le laissa pas finir. Il passa ses bras autour du cou de Duo et l'embrassa avec fougue. Duo, cette fois-ci, lui répondit, trop heureux d'avoir une seconde chance. Le natté glissa ses bras autour de la taille de son amour. Il était tellement heureux. Le temps s'arrêta pour eux, juste pour qu'ils soient ensembles un instant, seuls au monde. Quelque chose de doux effleura la joue de Heero. Il recula pour voir les yeux de Duo pleins de larmes, l'une d'entre elle s'était égarée sur son visage et coula jusque sur ses lèvres. Il goûta cette perle salée, preuve de l'amour de Duo et lui sourit.
« Ça veux dire que tu me pardonnes ?
- Pas pour tout, mais pour les grandes lignes oui. Mais tu ne vas pas t'en tirer comme ça je peux te l'assurer. Il va falloir que tu te fasses pardonner.
- Si j'avais su…
- …
- Je serais venu plus tôt.
- Baka. Je t'aime Duo.
- Moi aussi, mon amour… Pour toujours. »
-/-
-/-
David se tenait face à une fenêtre donnant sur le paysage autour de la base : de la neige à perte de vue. On venait de lui annoncer la nouvelle. Il venait de devenir colonel. Cela lui semblait irréel. Il avait donné quelques ordres, affronté les regards compatissants et résignés de ses hommes, avant de se réfugier dans les quartiers de son ami… Ses quartiers désormais. Vingt ans d'amitié venaient d'être balayés d'un seul coup. Tout ça à cause d'eux, de ceux qui prétendaient être ses amis. Ils l'avaient tué, ils continuaient à vivre. Une fureur le consumait peu à peu, il avait envie de tout détruire, de les briser un par un.
Il se rappelait sa rencontre avec Trowa chez les mercenaires. Lui n'avait pas vraiment combattu, il était juste une aide de camp, mais il était le seul enfant du camp avec le Français. Même le caractère froid de son ami n'avait pu résister à l'envie d'être avec quelqu'un de son âge. Il l'avait ensuite suivit lorsqu'il avait pris cette navette, il était resté à ses côtés jusqu'à la mort du vrai Barton. La guerre les avait séparé jusqu'à il y a presque dix ans. Le plus pur des hasards les avait réunis dans cette base. Et maintenant : plus rien… Ou plutôt : juste une stèle gravée. Il venait de perdre son frère. D'un geste rageur, il envoya balader les quelques objets qui ornaient la commode. Il s'appuya au mur et se laissa glisser au sol, ramenant ses genoux contre sa poitrine, y enfouissant sa tête. Au bout de quelques minutes, des bruits de pas sur la moquette, lui firent ravaler ses larmes et relever sa tête.
« Dada ?
- Coucou mon poussin. Tu ne dors pas ?
- Bruits. T'as fait tomber ?
- Oui, j'ai tout mis par terre.
- C'est pas bien. Papa va te gronder. »
David attrapa le petit bout de chou dequatre ans qui se tenait devant lui. Il commença à caresser les cheveux châtains de son filleul. Les yeux verts / mordorés le regardaient avec curiosité, un pouce dans la bouche, un doudou à la main, il était vraiment adorable.
« L'est où papa ?
- Il est partit Emerick.
- Y reviendra quand ?
- Il… Il ne reviendra pas mon ange.
- Pourquoi ?
- Des méchants l'ont emmené… Pour toujours. »
1 Pour ceux qui ne savent pas ce que c'est, la danse de Saint-Guy, c'est lorsque l'on est hésitant, que l'on marche d'un pied sur l'autre, ou alors qu'on a envie d'aller aux toilettes ce qui n'est pas le cas de Duo ici. Je le vois mal dire à Heero : "Où sont les toilettes ?" au lieu de "Je t'aime."
Voilà, c'est vraiment terminé. Alors il y aura une suite qui est prévue pour les vacances de février, mais n'ayant aucune inspiration, je suis dans la merde ! Je ferais tout ce que je peux, c'est promis. Je souhaite une bonne année à tous le monde, même ceux qui ne liront pas ce message. Tous mes voeux pour cette nouvelle année, que tous les lecteurs continuent de s'éclater sur ce site et que tous les auteurs aient beaucoup d'inspiration.
Gros bisous. Chou (qui voulez-vous que ça soit, la mère noël !)
