Chapitre 3 : Le bal
Un bal…
Hermione était reconnaissante à Macgonagall d'organiser à un bal en leurs honneurs, bien qu'elle eût préféré une soirée plus discrète dans la tour des Griffondors. Après tout elle n'avait jamais eu de médaille pour service rendu à l'école ou autre… Ni Malfoy d'ailleurs. Elle n'avait pas envie de boire de la bierraubeurre, ni de champagne, puisque Macgonagall avait annoncé l'arriver de cette boisson moldu chez les sorciers. Elle n'avait pas tellement envie non plus de danser sous les étoiles. Le jour J, Lavande la préparait, pour la dernière touche.
« - Cesse de gigoter Hermione, soupira Lavande en tirant sur l'ourlet de la robe en mousseline. Cette traîne… Elle ne se place pas comme je le désire, et à chaque fois que tu bouges…
- D'accord, pardonne-moi Lavande, je vais rester tranquille. »
Elle se contempla dans le miroir d'un œil critique. La mode s'était simplifiée, et la longue robe en mousseline en mousseline blanche brodée d'étoiles d'or soulignait à merveille sa silhouette élancée. Elle se trouvait un peu trop grande, mais Mrs Weasley avait protesté :
« - Voyons, disait-elle, c'est merveilleux de voir une jeune fille qui n'a pas l'air d'avoir été ratatinée dans un presse à biscuits ! Elles se ressemblent toutes, ces temps-ci, avec leurs cheveux blonds et leurs silhouettes menues, des courants d'airs pleins la tête. C'est malheureux que les hommes préfèrent un jolis minois à l'intelligence ! »
Hermione avait été d'accord sur ce point au moins. Elle n'était pas une beauté conventionnelle, mais la robe blanche flattait la couleur mate de sa peau et ses cheveux bruns. Un bandeau satin doré se croisait sous sa poitrine. Des rubans étaient piqués dans ses cheveux. Lavande s'était donné beaucoup de mal pour arranger quelques boucles sur ces tempes et son front.
« - On dirait une déesse grecque, n'est-ce pas Lavande ? S'exclama Hermione.
- Hein ? Heu, en tout cas tu es magnifiques ma chère Hermione.
- Wawou ! Tu es simplement divine ! Décréta Ginny. »
Hermione ne protesta pas. L'une des vertus les plus attachantes et irritantes de Ginny, était de n'écouter que ce qu'elle voulait entendre.
Hermione rajouta un peu de rouge sur ses lèvres et ses joues, enfila de longs gants et son châle en dentelle semé de fils d'or… Elle était prête.
« - Ne prend pas cet air de martyre, ma chérie, plaisanta Ginny. Tout le monde va te complimenter.
- Ce serait merveilleux si il venait, mais j'ai cru entendre dire qu'il n'aimait pas les mondanités de ce genre, il les trouve ennuyeuses… Commença Lavande.
- De qui parles tu ? Demanda Hermione, nerveuse, alors qu'elles descendaient le grand escalier. Le rez-de-chaussée brillait de mille feux. On entendait le brouhaha des conversations. Ce soir Poudlard bourdonnait comme une ruche, un château de conte de fées.
- De Malfoy bien sûr ! Dit joyeusement Lavande. Chérie tu te sens mal ?
- Non, non… Je suis seulement un peu anxieuse.
- N'aie crainte, ajouta Ginny. Tu sera fêté par tout le monde vu comme tu es belle ! »
Hermione décida de ne plus s'inquiéter de savoir si Malfoy ferait une apparition. Elles arrivèrent en bas des marches, et beaucoup de personnes vinrent la féliciter. Certaines personnes d'années antécédentes à elle, et fit le plus grand efforts de retenir les prénoms et noms, pendant que les filles lui faisaient la bise et les garçons lui baisaient la main. Elle tenait à se montrer digne.
« - Hermione, puis-je te présenter mon cousin, Henry de Fontard… Jeune première année.
Elle sourit au petit garçon, dont les paupières étaient agitées d'un tic nerveux. Il bégayait, et elle dut faire un effort pour le comprendre. Elle lui souhaita une belle soirée, espérant qu'il s'amuserait.
- S-Sans aucun d-doute, Her-Hermione !
Il lui demanda d'inscrire son nom sur son carnet de bal, mais son cousin l'entraîna gentiment.
Sentant pointer un léger mal de tête, Hermione se tourna vers la prochaine personne. Elle tendit sa main gantée, et fut soulagée de voir q'on était presque arrivé à la fin de la queue. Bientôt elle pourrait se détendre et prendre un verre de jus de citrouille, avant de faire son devoir en ouvrant le bal.
- Zabini avait raison, Miss Granger, murmura une voix profonde.
Elle leva les yeux vers l'homme qui lui serrait la main. Malfoy… Il semblait plus grand, plus redoutable. Ses yeux bleu nuit brillaient avec une intensité rare, dans un visage aux traits acérés. Face à son silence, il arqua un sourcil ironique.
- On dirait que tu m'as oublié, petite bohémienne…
- Elle retira sa main.
- Non Malfoy. Je ne t'ai pas oublié… Tout le monde sera heureux de te voir ce soir.
- Pas toi ?
- Si tu me demandes si je suis attristée de te voir ici, ce serait mal élevé de te répondre oui.
'Comme c'est étrange songea t-elle. Il est toujours furieux de ma présence.'
Ne sachant comment se tirer de cette situation délicate, elle se tourna résolument vers la personne suivante, ce qui amusa Malfoy. Hermione fut agacée par cette attitude cavalière. Il n'avait pas besoin d'être aussi provocant. Les bonnes résolutions d'Hermione s'envolèrent. Visiblement, il la considérait encore et toujours comme une intruse. Alors qu'elle saluait Zabini, elle était consciente de la voix de Malfoy, qui parlait à Lavande.
- Je crois qu'il y a eu un malentendu entre vous, la première nuit dans vos appartements, lança Zabini, un sourire aux lèvres.
- Moi, je ne me souviens pas. Il faut m'excuser mais j'ai une mémoire très sélective. J'oublie les désagréments. »
Zabini et Malfoy partir voire d'autres personnes, laissant Le trio de filles seules. Hermione ne buvait jamais d'alcool, car la tête lui tournait vite, mais elle accepta la flûte de champagne que lui présenta Ginny. La délicieuse boisson lui pétilla le long de sa gorge.
Il faisait chaud dans la grande salle. Son visage brillait légèrement, la mousseline collait à sa peau de manière désagréable. Elle se faufila parmi les élèves et sortit dehors prendre l'air frais. Elle ignora les tiraillements de son estomac et prit une autre coupe de champagne. Pourquoi s'en priver ? N'était-ce pas une fête ? Elle sourit en entendant une jeune fille pousser un petit cri dans les jardins. Des amoureux profitaient de l'obscurité. Elle pensa à Ron, si séduisant dans sa redingote en velours bleu, souligné par les manchettes en dentelle blanche. Il avait délaissé son austère uniforme de Poudlard, pour ce magnifique pantalon qui épousait parfaitement ses longues jambes.
Pendant quelques instants, elle s'imagina mariée à Ronald Weasley. Elle n'oubliait pas sa gentillesse, et elle essayait toujours de passer le plus de temps possible en tête à tête avec lui. Ron était un vrai gentleman. Bon à sa manière, mais il pouvait se montrer doux. Pas comme Malfoy, qui était aussi peu adapté au rôle de gentleman qu'un carlin à sa mère !
Elle respira l'air humide de la nuit, elle semblait interminable. Si seulement Ron ne se contentait pas de lu sourire de loin… Il avait beau faire des crises de soit dîtes jalousies, il se montrait toujours distant quand ils étaient tout les deux, et elle ne pensait qu'à lui. Mais curieusement, la nuit, elle rêvait d'un homme aux cheveux clairs plutôt que roux, une silhouette fugitive, au visage dissimulé, une mystérieuse présence qu'elle ne pouvait identifier.
Elle porta le verre de champagne à sa bouche. Déjà terminé !
Alors qu'elle le reposait, une main lui en tendit un autre. Le liquide ambré accrochait la lumière de la lune. Surprise, elle se raidit en reconnaissant Malfoy.
« - Encore un peu de champagne, Miss Granger ?
- Non, répliqua Hermione sèchement. Je n'ai plus soif.
- Tant mieux pour moi.
Appuyé à la balustrade, il la dévisagea avec une intensité qui la mit mal à l'aise. Il vida le verre d'un trait, sans la quitter des yeux.
- Tu as beaucoup changé, Granger…
- Est-ce un compliment ou un regret ? Pardonne-moi, mais je ne suis pas habituée à des remarques aussi personnelles de la part d'un étranger.
- Nous ne sommes pas des étrangers.
Elle n'osait pas l'insulter, et provoquer une nouvelle dispute avant le début du bal.
- Nous nous côtoyons que brièvement, entre autre, nous ne sommes que de vagues connaissances.
- Quel dommage ! J'en suis attristé.
- Tu ne sembles pourtant pas très affecté. Tu caches bien tes sentiments.
Soudain, elle se rembrunit. Macgonagall lui avait apprit à parler avec franchise. Or la franchise était une qualité acceptable chez une sorcière de son rang, mais pas chez une jeune fille sans relations.
Malfoy rit doucement. Elle frissonna. Tout à coup, elle avait froid.
- Je dois rentrer. Macgo va s'inquiéter de mon absence, alors que les danses vont commencer.
- Macgo risque de se faire du mauvais sang, en effet. Je te raccompagne.
- Non !
Il afficha un sourire candide.
- hélas, ma chère demoiselle, je crains que tu ne sois obligée d'ouvrir le bal avec le second préfet. Nous ne voulons pas faire un pied de nez au protocole, n'est-ce pas ?
- Surprise, elle fronça les sourcils.
- Je n'ai pas entendu dire…
- Je suppose que tu ne sais pas tout Granger, le monde des sorciers est vaste… On nous a annoncés. Crois tu que je serai venu à ta rencontre de mon propre chef ? Nous devons ouvrir le bal, à moins que tu ne veuilles dire à tous que tu refuses…
Amusé, il attendait sa réponse. Elle était prise au piège.
- De quoi as-tu peur ? Murmura –t-il, posant une main sur son bras. Il ne s'agit que d'une danse… »
Mais elle savait que c'était bien davantage. Il lui avait lancé un défi. Il s'attendait à ce qu'elle parte en courant ou lui tombe dans les bras. Elle ne ferait ni l'un ni l'autre.
Très bien. Si cela est mon devoir. Comme tu l'as dit, il ne s'agit que d'une danse… »
Dès les premiers accords, elle réalisa son erreur. On jouait une valse ! C'était sûrement lui qui l'avait choisie, car Macgo n'aurait pas été aussi intrépide, même si la valse était rentrée dans les mœurs. Il avait trouvé cette excuse pour la tenir serré contre lui. La main dans le creux de son dos la brûlait, à travers l'étoffe de sa robe.
Comme le voulait la coutume, ils dansaient seuls pour ouvrir le bal. Des centaines d'yeux la scrutaient.
Son visage s'enflamma. Elle avait l'estomac noué. Il devait savoir que les gens allaient jaser ! Si elle se donnait en spectacle, elle perdait sa crédulité auprès des professeurs. Le visage fermé, elle essaya de garder ses distances.
Il dansait bien, la faisant tournoyer avec assurance, mais elle sentait qu'il était tendu.
Elle se concentra sur les pas. La pièce tournait autour d'elle, en un mélange de sons et de lumières. Elle avait déjà dansé la valse, mais jamais aussi serré par son cavalier.
Enfin la musique se tut. Hermione sourit d'un air crispé. Ils n'vaient pas échangé un seul mot. Les musiciens attaquèrent une polonaise, et d'autres couples rejoignirent la piste. Les sorciers avaient, étrangement gardés ces danses des siècles antérieurs.
Toujours silencieuse, elle se laissa escorter à l'autre bout de la pièce. Quand elle vit son expression ironique, la moutarde lui monta au nez.
« - S'il te plait, je voudrais te parler au privé un moment.
Sans hésiter, il la fit monter les escaliers et entrer dans un petit salon. Dumbledore avait aménagé quelques pièces pour l'occasion. Quand elle se retourna pour lui dire ce qu'elle pensait de son attitude, il l'attira brusquement à lui… Et l'embrassa. Son baiser était ardent, brutal, sans aucune tendresse.
Choquée, elle essaya de le repousser. En vain. Confuse, furieuse, elle dut admettre qu'il était plus fort qu'elle. Elle était à sa merci.
Il la lâcha aussi brusquement qu'il l'avait enlacée. Elle vacilla. Et laissa exploser sa fureur. La gifle d'Hermione le prit par surprise. Il n'eut pas le temps de l'esquiver. Elle ne lui fit pas mal, mais réussit à le mettre en colère. Il lui saisit le poignet.
- Que diable… ?
- Comment oses me ridiculiser ? S'écria Hermione. Comment oses tu détruire ma réputation, pour venger de ce qui s'est passé entre nous depuis que nous sommes dans cette école ? C'est méprisable, Malfoy, et je ne te laisserai pas me traiter ainsi !
- Tu n'es pas en position de m'interdire quoi que se soit ; Granger. Si tu ne voulais pas être embrassée, il ne fallait pas m'inviter dans un salon privé.
- J'ai seulement demandé à te voir en tête à tête pour te dire ce que je pensais de toi. Serais tu assez vaniteux pour croire que toutes les femmes rêvent de tes baisers !
Il la relâcha en riant.
- Non mais ce n'est pas moi qui ai réclamé cette valse.
Elle fronça les sourcils.
- Personne d'autre n'aurait eu cette audace, et Lavande n'aurait jamais…
- Seigneur… Lavande m'a dit que c'est toi qui souhaitais une valse avec moi. J'aurais dû m'en méfier. Pour une raison qui lui appartient, elle aimerait nous voir amis.
- Dans ce cas, je crains de la décevoir ! Tout le monde parlera de nous demain. Si tu n'as pas détruit ma réputation, tu as attisé les commérages. Tu peux être fier.
- Pourquoi ?
- Tu veux te venger de moi, c'est évident. Tu crois que je n'ai pas ma place dans cette école…
Un long moment, il la contempla, avant de hausser les épaules.
- Tu es encore plus naïve que je ne le pensais, Granger. Tu confonds la vengeance avec une motivation beaucoup plus… Prosaïque.
- Je ne comprend pas, fit-elle, incertaine.
Il lui effleura la joue.
- Pauvre petite fille d'un autre monde… Par un coup de baguette magique, le moineau s'est transformé en rossignol… Mais tu es toujours en cage. »
Il disait la vérité… Il avait deviné cette impatience dont elle n'avait parlé à personne, ce sentiment d'être prisonnière, même si elle était entourée de tendresse et d'affection.
Avec un dernier sourire narquois, il la laissa seule.
Elle pensa aux songes étranges qui hantaient son sommeil, aux envies confuses qui la réveillaient en pleine nuit. Dans ses rêves, un visage mystérieux lui promettait un plaisir ineffable, mais la laissait toujours insatisfaite.
Elle réalisa soudain que la voix qu'elle entendait en rêve était celle de Malfoy, et que les mains qui la caressaient étaient les siennes…
Alors la musiques lui parvenait à travers les murs de la petite pièce, elle resta comme pétrifiée.
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Des voix éméchées se mêlaient aux mélodies de Von Der Errond (super compositeur de musique chez les sorciers lol). Draco se dirigea vers la grande porte pour sortir prendre l'air. Pour une fin octobre, il faisait encore très chaud. Il se sentait oppressé.
Lavande avait disparu, rien d'étonnant, elle avait la sagesses de l'éviter, jusqu'à que sa colère se fût muée en simple exaspération. Il n'avait pas apprécié de passer pour un imbécile, et la réaction de la petite Granger l'agaçait. Bon sang ! Elle l'avait toisé comme s'il avait été un crapaud.
Il n'était pas assez vaniteux pour croire que toutes les femmes recherchaient ses faveurs, mais une jeune fille aurait été flattée qu'un membre important de la communauté des sorciers lui prête attention. Cette sollicitude pouvait lui offrir un pass pour ses relations. Depuis cette année, bien des mères lui écrivaient pour lui jeter leurs filles en travers de son chemin. Riche et Noble, il était un parti très envié. Mais Mlle Je-Sais-Tout avait réagi avec horreur quand il l'avait touché. Elle s'était comportée avec l'arrogance d'une beauté renommée de l'école, alors qu'elle avait une réputation de vieille fille. Certes à 18ans, on n'était pas sénile, mais il fallait montrer de l'intérêt, il fallait penser à se caser.
Le détestait-elle sincèrement ou jouait-elle à la coquette, comme certaines femmes qui feignaient l'indifférence pour mieux l'appâter ? Qu'à cela ne tienne ! ces tactiques ne marchaient pas avec lui.
Il s'accouda à la balustrade en pierre.
« - Malfoy ?
- Il se tourna vers un jeune garçon brun.
- Demalte… je te croyais ailleurs, avec l'ordre…
Le jeune homme secoua la tête avec un sourire amer.
- Je dois te parler en privé.
- Décidément, c'est la nuit des conversations en tête à tête, grommela Draco. Viens, je connais un salon où nous serons tranquilles.
Lorsqu'ils se retrouvèrent dans le salon, Draco le regarda.
- J'ai un problème. Et je pense que tu peux m'aider.
- Pourquoi ne demandes tu pas à Potter ?
Ça aurait été manquer de tact que de lui dire qu'il détestait les problèmes, surtout ceux des autres. En tant qu'espion de l'ordre, il était perpétuellement en danger.
- J'espère que ce n'est rien de grave ? Demanda poliment Malfoy.
- Non. Mais j'ai besoin de l'encrier de ton père.
- Et en quel honneur ?
- Je crois que je pourrais apprendre pas mal de chose… Dit Demalte le visage fermé.
- Bien. J'espère avoir la suite de cette histoire, tout du moins la fin.
- Tout a fait. Merci de votre confiance. »
Demalte partit, le laissant seul dans ses pensées. Puis la porte s'ouvrit, laissant le visage de Lavande passé l'embrasure.
« - Tu étais là ! T'enfuir comme ça, quelle idée ! Tu ne te sens pas bien ?
- Pourquoi cette question ?
- Tu as disparu si brusquement… Où est Hermione ?
- Je n'en sais rien ! Inutile de me regarder avec cet air soupçonneux. Je ne l'ai pas étranglée !
- Vous étiez ici tout les deux, n'est-ce pas ?
- En effet. Nous avons bavardé quelques minutes.
Elle poussa un soupir.
- J'espérais que tu veillerais sur elle… Lui as-tu fait peur ?
- Elle n'est pas femme facile à effaroucher Lavande. C'est plutôt moi qu'elle effraye.
Lavande éclata de rire.
- Elle m'enchante. Toujours désireuse de faire plaisir, avide d'apprendre… Un vrai bonheur. Je ne comprends pas pourquoi tu la détestes encore.
- A l'époque je la considérais comme une intruse à Poudlard.
- Tu as des préjugés tenaces, Draco… On doit redescendre, des personnes voudrait profiter de toi. »
Lavande scruta la foule.
- Ah, la voilà ! Allons, il est temps que tu fasses ton devoir, c'est beaucoup plus amusant que de discuter avec une bourrique comme moi… Hermione, ma chérie, où étais tu passé ? je commençais à m'inquiéter. Draco une autre danse serait la bienvenue. Les prof nous regardent et comme le… Mais où vas tu ?
Il avait suffi de voir l'expression rebelle sur le visage d'Hermione, pour décider qu'il serait mieux accueillit par des scrouts !
Il s'inclina devant Lavande.
- Je dois aller voire quelques amis. Je les préfère à des plaisirs discutables.
Il aurait dû être content d'embarrasser Hermione, mais pourquoi la trouvait-il si attirante ? Sa beauté n'avait rien d'extraordinaire. Des cheveux bruns arrangés en boucles grecques, de grands yeux marrons, une silhouette élancée, mince, avec la grâce… Mais tout cela ne l'attirait pas. Il aurait été incapable de dire ce qu'il l'attirait chez elle, et pourquoi il était furieux qu'elle le prenne de haut. Une nouvelle fois, il était à deux doigt de se mettre en colère.
- Malfoy, tu ne peux pas partir maintenant ! Sois gentil s'il te plait et plie toi aux règlements.
Le regard implacable de Draco se posa sur Hermione.
- Elle ne peut pas danser avec quelqu'un d'autre ?
- Excusez moi tout les deux, mais je n'aime pas que l'on parle de moi comme si j'étais absente, trancha Hermione. Malfoy à des choses à faire… Dit elle en pinçant les lèvres.
Brusquement, Draco offrit sa main à Hermione et lui demanda, de manière à la fois courtoise et provocante :
- Miss, veux tu me faire l'honneur de cette danse ? »
Hermione hésita… Elle ne pouvait pas refuser sans provoquer un scandale. Draco avait cédé, c'était un premier pas. Il ne le savait pas encore, mais Hermione était le genre de femme qu'il lui fallait, se dit Lavande. Sous ses airs arrogants, c'était un garçon plutôt gentil. Et il était tant qu'il pense à son avenir. Or il lui fallait une femme déterminée pour lui tenir tête.
Lavande les regarda évoluer sur la piste de danse. Elle sourit. Et aperçut Dumbledore en faire de même. Oui, ils formaient un couple parfait. Et le directeur semblait d'accord.
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La suite bientôt… Le bal, n'est pas fini et les explications sur Draco non plus… niark
