Bonjour à tous ! Et bien je suis heureuse que vous appréciez encore et toujours ma petite histoire (enfin qui est à JK et Rosemary n'oublions rien ;) !). Petite précision pour les lecteurs : où : et bien à Poudlard, pendant un bal. Quand : « à 17ans, on était pas sénile », donc pendant la 7e année. Voilà pourquoi cette histoire n'est pas un spoiler, sachant que j'ai lu le 6e tome. Merci encore à vous ! Ps : Un grand merci à Enora, qui me fait rire, et me motive énormément !

Chapitre4

Petit rappel : Malfoy et Granger évoluent sur la piste de danse.

Pour Hermione, se fut l'humiliation suprême, l'insulte qui couronnait cette odieuse soirée. Et c'était la faute de ce beau diable, qu'on appelait Malfoy. Oui, c'était un beau diable, cette beauté tranchante, ce charisme, cette insupportable méprise… Elle aurait dû refuser cette danse. Mais pour rien au monde, elle ne voulait provoquer un scandale. C'est pourquoi elle dansait avec Malfoy, alors qu'elle s'était juré plutôt, de ne plus jamais le laisser la toucher… Heureusement c'était un quadrille, elle n'avait pas à supporter ses bras autour d'elle comme lors de la valse.

Elle ne s'était pas encore remise de sa révélation. C'était donc lui, l'homme mystérieux qu'elle voyait en rêve. Les pas compliqués de la danse les empêchaient d'avoir une conversation. Elle fut agacée de voire les autres que les autres filles étaient émoustillées par la présence de son cavalier. Elles lui lançaient des œillades, riaient bêtement et le frôlaient à la première occasion. Quelles sottes ! Contrairement aux autres hommes, que ces simagrées flattaient, Malfoy se montrait poli, mais distant. Ils se touchèrent la main, avant de s'écarter à nouveau. « Bien sûr, il a l'habitude des femmes qui se jettent à ses pieds ! » songea t-elle. Elle s'aperçut qu'il la scrutait de son regard incisif. Un frisson la parcourut. Elle perdit sa concentration, et trébucha. « Ressaisis-toi ! » se gronda t-elle. Il ne méritait pas qu'elle pense à lui. Les années l'avaient changé mais, hélas, pas en mieux !

On parlait encore de sa liaison avec la scandaleuse Marie, une ancienne élève de Poudlard maintenant. Le copain cocu était couvert de honte, et Malfoy s'en était sorti indemne. Le quadrille termina, et elle voulut s'éloigner, sans un mot pour son cavalier. Mais il lui saisit le poignet.

« - Ce serait une faute de ma part si je ne te demandais pas de danser une nouvelle fois avec moi, Miss Granger. Je crois que tu apprécies les valses… Il la mettait au défi.

-Tu es trop aimable, dit-elle posément alors que son cœur battait la chamade. Mais ce serait une faute de ma part si je ne m'occupais pas des autres personnes. Si tu veux bien me lâcher…

-N'as-tu pas entendu les ordres de Lavande ? Je dois m'occuper de toi. Peut être pour éloigner les loups ? »

Elle s'approcha d'un pas et murmura, afin qu'il fut le seul à l'entendre :

« - Malfoy, le seul loup présent ce soir, c'est toi ! A moins que tu ne veuilles t'humilier, lâche moi. »

Il glissa un bras autour de sa taille, la gardant prisonnière, et commença à tournoyer au son de la valse. Il était beaucoup trop proche… Elle avait le sentiment d'étouffer. Bien qu'il fut grand, il bougeait avec grâce.

« - Ne me fusille pas du regard, tu risques le scandale, alors que tu essayes de te faire passer pour une lady ! Il éclata de rire, sur l'ironie du mot. »

Furieuse, elle lui marcha délibérément sur le pied. Il se contenta de la soulever et de la faire virevolter, comme s'il s'agissait d'un pas de danse.

« -Petite vicieuse, murmura t-il froidement. Tu ne pèses pas assez lourd pour me faire mal.

-Dommage. Pesta Hermione. »

Elle déplaça sa main posée sur son épaule et enfonça les ongles dans la peau de sa nuque. Il grogna. Quand il la relâcha un peu, elle cessa de le griffer.

« - Tu es teigneuse comme un petit chat, Granger… Elle grimaça un sourire.

-Merci, Malfoy… La danse se termine, tu peux me ramener auprès de Lavande. »

Les couples tournoyaient dans un tourbillon de satin et de soie. Mais ils paraissaient seuls au monde. Entre eux, l'air crépitait comme une nuit d'orage. Elle se dégagea aussi digne que possible, quittant seul la piste de danse, mais elle ne pouvait plus supporter la proximité de cet homme.

Dieu soit loué, Ron choisit ce moment pour apparaître, et lui offrir son bras. Hermione eut l'impression de voir un ange, aux yeux bleu ciel. Il l'escorta de manière de manière exquises. Ron était si gentil, et sa réputation n'avait jamais été entachée. Lavande se rapprocha d'eux, l'air mécontent.

« - Où est passé Malfoy ?

-Je ne sais pas, et pour te dire je m'en fou. Pardonne moi, mais son attitude est très agaçante, et je préfère l'éviter, le plus que je peux. Je pense que tu ferais mieux de le voir pendant mes absences. Il m'insupporte ! Lorsque nous sommes ensemble, nous ne cessons de nous provoquer, alors que tu voudrais nous voire amis. Désolé.

-C'est vrai, admit Lavande. Mais on obtient pas ce qu'on veut dans la vie sans quelques contrariétés… Elle regarda Ron qui semblait en aucun cas suivre leur conversation, préférant chercher Harry dans la foule.

-Que veut tu dire ? Demanda Hermione inquisitrice.

-Oh rien… Certains hommes sont séduisant, mais manque de caractère, tu ne trouve pas ? Il suffit de regarder leurs visages…

-Je ne comprends pas, répliqua sèchement Hermione. Mais elle savait exactement de quoi Lavande voulait parler. Et malgré elle, Hermione repensa au visage inflexible de Malfoy. Lavande saisit le regard de Ron.

-Et tes frères ? Comment vont Gorges et Fred ? »

Hermione laissa ses pensées vagabonder. Elle avait hâte que la soirée se termine. Malfoy l'avait épuisé. Harry les rejoignit et glissa dans l'oreille de Hermione :

« - Tu es la plus belle ce soir Granger. Hermione le fixa avec de gros yeux. Voilà bien la première fois qu'il utilisait son nom… Ce qui renforçait cette chaleur dans son ton.

-Mer-merci, Harry… Il la regarda avec toute l'intensité de ses beau yeux vert.

-Délicieuse… Il parla encore plus bas, en une sorte de pensée à haute voix.

-Je… Heu. »

Harry la déshabilla du regard, se mordillant la lèvre, comme dans ses souvenirs. Lui frôla la hanche, par une caresse délicate du revers de la main. Elle oublia presque les personnes autour d'eux. Elle ne comprenait pas tellement ce qui lui arrivait, il semblait la voir entre le désire et la peur, elle essayait d'avoir une conversation anodine, mais ses phrases étaient totalement dépourvu de sens… Sa voix de mielle la transporta, Oh elle n'aurait pas dû prendre autant de champagne, la tête lui tournait. Harry l'embrassa sur la joue, puis repartit. Elle donna un coup d'œil à son dos et ses hanches. « - Je préfère Malfoy » s'entendit-elle murmurer. Elle se reprit vite, secouant la tête, l'alcool avait dû jouer sur Harry aussi, elle le voyait caresser le cou de Ginny, presque sous les yeux de Ron. Heureusement celui-ci était bien trop absorber par sa conversation avec Lavande.

Dumbledore annonça la fin du bal, et Hermione regagna le plus vite possible ses appartements, évitant Lavande et Ginny, enfaîte, évitant toutes personnes capables de vouloir des détailles sur sa soirée. Il était très tard quand elle se retrouva dans l'intimité de sa chambre. Pieds nus, pensive, elle regarda par la fenêtre. La lune brillait de son quartier… Elle se glissa sous les couvertures.

Hermione se réveilla en entendant des voix dans la salle commune des préfets.

« - Elle n'est toujours pas réveillé ? Demanda Lavande.

-Non. Lavande portait sa chatte dans les bras, qu'elle avait acquis tout juste cette année.

-Oh. Bien, sinon tu as bien dormis ?

-Ouai. Tu étais obligé de l'amené ici ton chat ? Un petit jet d'urine se répandit sur la robe de Lavande et forma une flaque à ses pieds. Malfoy leva les yeux au ciel.

-Quoi ?

-Ton chat vient de se soulager, grommela t-il. Hermione choisit ce moment pour entrer.

-Bonjour. Dit-elle tout doucement. Tout les regards convergèrent sur Hermione.

-La pauvre chérie… Elle est enceinte, tu sais. Malfoy sursauta.

-Pardon ?

-Ne prends pas cet air outré, Draco. Il regarda la chatte, qui gigotait dans les bras de sa maîtresse.

-Je présume que tu parles de cet animal, Lavande ? Hermione rougit et se dirigea vers la salle d'eau.

-Bien sûr. A qui pensais tu que je faisais allusion ? Cette pauvre Sophy (nom du chat)… Elle va mettre bas. Elle urine partout et semble anxieuse. N'est-ce pas ?

-Je ne suis guère qualifié pour juger de son état. Va voire Pomfresh, ou Hagrid, si tu n'as pas peur qu'il te la broie.

-Les chats ne sont guère différents des chevaux que tu possèdes chez toi. Tu ne la trouves pas nerveuse ? »

A contre cœur, il examina l'animal. Ses yeux semblaient exorbités, elle haletait et salangue rouge pendait sur le côté. Il lui caressa le ventre. La chatte gémit.

« - Je sui sûr qu'elle souffre ! S'exclama Lavande.

-C'est possible. Va voire Hagrid, il connaît mieux les animaux.

-Non !

-Non de Dieu ! Que veux tu ? Dit Malfoy en rendant la chatte à Lavande avec une grimace, car une tache sombre s'étendait désormais sur sa chemise.

-Il faut faire quelque chose pour Sophy, Draco. S'il te plait. Tu devrais savoir quoi faire ! Tu possèdes des chevaux… Elle le regarda l'air suppliant.

-Mais ils sont tous plus gros que cette touffe de poils ! Je viens de m'habiller ! Se défendit Malfoy. Mais Lavande avait la larme à l'œil et la chatte gémissait de plus belle. Il sorti sa baguette, fit apparaître un panier et posa l'animal à l'intérieure, alors que Lavande papillonnait autour de lui.

-Lavande ! Ca ne sert à rien de t'agiter ainsi ! Le premier chaton arrive.

La chatte miaula, et un chaton glissa sur la couverture, apparut deux seconde plus tôt. Il resta parfaitement immobile, Sophy considéra la petite forme inerte et se dressa péniblement sur ses pattes.

-Idiote ! L'admonesta Draco. Il faut mordre le cordon.

Mais Sophy était trop pressé de rejoindre sa maîtresse. Draco coupa le cordon par un sort, et frotta le petit corps inanimé du chaton avec un linge. Une si petite créature… Il frotta plus fort, encourageant l'animal à vivre. Enfin il vit bouger une petite patte. Le chaton était roux et la gueule écrasé.

-Tiens, c'est à ton tour, fit –il en l'approchant de la chatte.

-Mon Dieu Draco, je crois qu'il est mort…

-Il a besoin de sa mère. Repose Sophy dans le panier. La chatte le renifla et se mit à le lécher, enfin, le petit se mit à bouger.

-Tout va bien Lavande. Sophy sait maintenant quoi faire, murmura Hermione d'une voie douce. Il ne faut pas la perturber, restons calme.

Elle avait regarder la scène en se faisant discrète. Draco se retourna. Hermione entourait d'un bras les épaules de Lavande. Puis retroussa ses manches.

-Oh je m'en vais moi ! Décida Lavande. C'est trop pour moi, je reviendrais dans une heure ou deux !

Hermione vit Lavande s'enfuir par le portrait et reporta son attention sur le petit chaton. Il avait un air à Pattenrond. Elle fit apparaître un deuxième panier et mit le petit dedans. Puis les chatons défilèrent au nombre de cinq. Hermione se releva.

-Je prendrai bien une tasse de thé… Voilà presque une heure que nous sommes accroupit. Tu en veux ?

-Je m'en contenterai, merci.

Hermione fit apparaître deux tasses chaudes sur un plateau, elle lui tendit sa tasse. Il frôla délibérément sa main. Elle rougit et s'assit. Draco se redressa, ses vêtements couverts de taches. Hermione se leva en souriant :

-Tu as des talents cachés, Malfoy.

-On dirait, en effet.

-Tiens, dit-elle en lui tendant un linge humide. Tes vêtements sont souillés. Je vais t'aider.

Il lui permit d'essuyer les taches sur sa chemise. Des effluves exotiques et sensuels parfumaient ses cheveux. Il trouvait agréable de sentir ses mains sur son torse, même si les gestes étaient parfaitement innocents. Il songea qu'il n'avait pas connu une femme charnellement depuis ce qui lui semblait une éternité. Comme si elle avait deviné ses pensées, elle s'interrompit et lui tendit le linge. Il lui prit la main.

-Draco…Murmura t-elle.

Sans résister, elle le laissa embrasser sa bouche, sa joue, son cou. Il l'attira à lui, une main dans le creux de son dos. C'était une vrai torture de la sentir pressée contre lui, de l'entendre respirer par à-coups. Quand il souffla sur son oreille, elle tressaillit. Elle se libéra et alla poser sa tasse sur la table. Son corps était embrasé de désir « Maudite soit-elle ! » songea t-il. Ces deux derniers mois, il avait à contrecœur, peu à peu admis la présence d'Hermione dans les mêmes appartements. Elle était restée face à la table, les deux mains posées à plats, cheveux éparpillés sur ses épaules. Agacé de jouer au galant homme, il la retourna, lui prit la main et baisa sa paume, puis le poignet. C'était un geste de séducteur, répété des centaines de fois. La petite main tremblait dans la sienne. Comme c'était facile de faire succomber Hermione Granger ! Facile de poser la main sur sa nuque, de l'attirer à lui. Il l'embrassa de nouveau, et elle ne protesta pas. Le baiser n'était pas doux comme le précédent, mais impérieux. Il s'aperçut qu'elle ne portait rien sous sa chemise noir. Il la renversa légèrement en arrière, contre la table. Il perçut une légère réticence, mais la plus part des filles se sentaient obligées de protester. D'une main, il soupesa son sein, effleura le mamelon.

Brusquement elle se débattit et il dut la relâcher à regret. Elle recula, le regard affolé. Il réalisa soudain qu'il avait été aveuglé par son désir, et que Lavande n'allait plus tarder.

-Je ne suis pas à la recherche d'une aventure romantique Granger. Alors à moins de vouloir te retrouver dans mon lit, gardes tes distances.

-Cherches tu à m'effrayer, Malfoy ? Rétorqua t-elle furieuse. Ou seulement me prouver que tu es un grossier personnage ?

-Les femmes que je fréquentes souhaitent davantage que des baisers. Nous ne perdons pas notre temps à flirter. Si tu es intelligente, oublies ce qui vient de se passer. Trouves toi un amoureux ailleurs, Granger. »

Le visage d'Hermione s'empourpra de colère et de honte. « Je pourrais lui dire que je lui rends un fier service en la repoussant, songea t-il. Mais cette leçon, elle devra l'apprendre seule. »

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VOILOUUUUUUUUU ! Alors vous aimez toujours ? biz de bisous