Coucou tout le monde ! Merci de continuer à lire ma fic, je suis désolé de ne pouvoir écrire que durant les vacances !  Bref je vois que vous ne comprenez pas pourquoi Drago doit surveiller Hermione… Et bien vous verrez durant les prochains chapitre ! NIARK NIARK, désolé je suis sadique, mais j'ai déjà écris les moments important de l'intrigue de l'histoire. Je suis obligé de changer un peu celle de R.Rogers, pour que ça colle dans l'univers de Harry Potter. Voilà dans ce chapitre quelques réponses à vos questions, ATTENTION CHAPITRE POUVANT CHOQUER LA SENSIBILITE DES PLUS JEUNE. Merci encore à vous ! bizzz

Chapitre 6 :

Hermione sortait de sa chambre. Les ombres de la nuit repoussées par la lumière vacillante de sa bougie. Il faisait froid. Ses pieds nus frémirent sur le sol glacé alors qu'elle avançait vers le centre de la salle commune des préfets. Elle regarda ce tableau, le tableau qui lui avait voulu une grande colère de la part de Drago. Tout ces souvenirs inutiles l'habitaient tout de même. A quoi bon penser à toutes ces choses futiles et qui consistaient sa vie… Elle comprenait tellement Harry maintenant, il devait se sentir si seul. Juste vêtu d'une chemisette, elle sorti dans le couloir. Dans quelle intension ? Allez voire Harry ? Pourquoi faire ? Lui pleurer dans les bras ? Lui demander de pleurer dans les siens ? A quoi bon… Malgré ça, elle continuait à frôler le sol de ses pieds, le froid la prenant entière, mais elle ne s'en souciait guère. Un silence profond enveloppait Poudlard. Tous était couché, dormant paisiblement. En dépit de la boisson alcoolisé qu'on lui avait offerte avant de se coucher, elle s'était réveiller. Rien ne pouvait atténuer sa douleur. Même si elle s'y attendait, la confirmation de la mort de ses parents l'avait bouleversée, anéantie. Pour ne plus y penser, elle avait tenter de trouver du réconfort parmi les pages d'un livre… En vain. Elle marchait toujours aussi lentement vers la toure des Gryffondors. Elle frissonna. Les ombres dansaient sur les murs, vaguement menaçantes. On entendait le vent gémissant dans la nuit noire, un ululement sinistre qui faisait écho à son chagrin.

Brusquement, elle tomba à genoux. La mousseline blanche s'évasa en corolle autour d'elle, formant une tache claire sur la pierre du couloir. Ses cheveux dénoués ruisselaient sur ses épaules. Le visage entre les mains, elle ne put contenir la vague de douleur qui l'envahissait. Jamais elle ne s'était sentie plus abandonnée. La nouvelle de la mort de ses parents lui rappelait cruellement qu'elle était désormais le seul membre de sa famille vivant. Elle seule pouvait se rappeler d'eux. Mais, lorsqu'elle ne sera plus, et elle savait qu'elle était en danger, qui penserait à elle ? Personne. Si la vie suivait son cours logique, elle survivrait longtemps à Harry et Ron, les seuls personnes qui se préoccupaient vraiment d'elle.

Dans le couloir sombre et désert, elle imagina les longues années de solitude qui l'attendaient, et pour la première fois elle ne décelait aucune lueur d'espoir. C'était le don du Lord noir, faire perdre l'espoir… Une chape de glace se referma sur son cœur. Elle resta ainsi longtemps, agenouillée sur la pierre glacée, le regard perdu dans le vide. Elle ne ressentait rien, excepté la plus profonde souffrance.

« - ''Belle dame, pourquoi êtes-vous préoccupée ?''

Les paroles étaient murmurées, douces, presque intimes… Elle leva la tête, sa vision troublée par le cognac et la tristesse, et reconnut la haute silhouette.

-'' Parce que la vie est si triste, mon seigneur…'', répondit-elle en citant le même poème.

Sa présence ne l'étonnait pas. Il était venu quelques heures auparavant, porteur d'une triste nouvelle, et voilà qu'il était de retour, l'appelant '' Belle dame'', et lui demandait pourquoi elle était malheureuse, alors qu'il le savait.

- Les pages indéchiffrables de tes livres t'ont apporté une éducation complète, je vois, dit-il en s'agenouillant près d'elle.

Il sentait le froid du dehors. Des flocons parsemaient son manteau sombre. Pourquoi était il dehors alors que tous étaient couchés ? Elle n'avait pas la force d'éprouver plus de curiosité, et la réponse ne l'intéressait plus. Il lui effleura la joue.

-Tu es triste… Et tu es glacée. Il la prit dans ses bras. Je vais faire du feu, d'accord ?

Elle ne répondit pas, il la prit par le bras et l'obligea à se relever. Ankylosée d'être restée si longtemps à genoux, elle s'écroula. Il la releva et la prit dans ses bras. Traversant le couloir, ils franchirent le portrait de leurs salles communes, et la posa sur le canapé. Il retira son manteau, et alluma un feu avec sa baguette. Bientôt, l'odeur du bois se répandit dans la pièce. Il vint vers elle et posa une couverture sur ses jambes. Pourtant, elle continuait à frissonner. Les secousses qui la parcouraient étaient si fortes que le canapé tremblait. Malfoy secoua la tête.

-Pieds nus en janvier… grommela t-il. Du suicide… Non, ne résiste pas. On dirai un bloc de glace.

Ces remarques la ramenèrent dans le monde des vivants. Elle le regarda prendre son pied droit entre ses mains et le frotter doucement, ignorant ses légers gémissements, car la douleur remontait le long de ses jambes. Il fit de même avec l'autre, le frottant pour faire circuler le sang. Comme il tournait le dos au feu, elle ne le voyait qu'à contre-jour, son visage dissimulé par les ombres que la bougie n'arrivait pas à chasser. Mais elle sentait son regard sur elle, comme s'il la caressait, et ce regard la réchauffa des pieds à la tête. Son ventre se noua, et ses seins lui parurent brusquement plus lourds. ndl : Quelle coquine cette R.Rogers, Attention moments Sensibles pour les jeunes lecteurs Etonnée par sa propre réaction, autant que par cette gentillesse inattendue, elle voulut dégager son pieds. Il l'en empêcha.

-Allons, ne sois pas timide, ma petite bohémienne aux pieds nus… La première fois que je t'ai vue cette année, j'ai sincèrement pensé que tu étais une Gitane, avec ton halo de cheveux bruns et ta peau dorée comme une pêche mûre.

De ses doigts, il frotta vigoureusement sa plante de pieds, son talon. Ses gestes étaient à la fois délicieux et excitants. Elle n'eut pas la force de protester. Elle laissa les merveilleuses sensations se répandre dans son corps, ferma les yeux et écouta le ton velouté de sa voix :

-La tristesse n'est pas éternelle, belle Gitane aux yeux de feu. Ne l'as-tu pas encore compris ?

Il massa sa cheville, puis son mollet, avec des mouvements répétitifs qui détendaient ses muscles noués. Puis il posa son pied contre sa propre cuisse. Elle enfouit ses doigts de pied dans le tissu soyeux de ses pantalons. Ses mains remontèrent jusqu'au genou. Elle retint son souffle quand elle sentit ses doigts lui effleurer la cuisse. Il s'intéressa à l'autre jambe, commençant avec les orteils. Comme c'était apaisant, ces doigts magiques et cette voix profonds, sans aucune hostilité… C'était sûrement le lait chaud au cognac qui lui permettait de se détendre aussi bien. Il lui semblait si naturel que Malfoy fût là, à la réconforter… Elle poussa un léger soupir lorsqu'il appuya le pouce sur sa cheville, puis remonta le long du mollet. Un onde exquise la parcourait, chaleureuse et réconfortante. Tous ses sens s'éveillaient, comme la nature s'éveille au sortir de l'hiver.

Puis…quelque chose se modifia. Son massage devint plus sensuel. A la lumière de la bougie et du feu de bois, ses yeux brillaient comme ceux d'un félin. Il posa les mains sur ses genoux, les écarta avec douceur. Lentement, il glissa les mains sous la chemisette. Il frôla du bout de des doigts ses cuisses, formant de petits cercles au-dessus des genoux. Elle sentait son cœur battre la chamade. Elle voulut le repousser, mais son geste manquait d'assurance…et de conviction.

Alors elle le laissa faire. Ses mains remontaient inexorablement sur sa peau frissonnante. Sa chemisette fut relevée presque jusqu'à la taille, ses cuisses pâles luisaient dans la pénombre. Le souffle court, elle enfouit les mains dans ses cheveux. Il déposa une myriade de baisers sur ses cuisses tremblantes. La couverture en laine glissa sur le côté. Il la caressait, l'embrassait… Quand elle voulut protester parce qu'il lui retirait la chemisette, il la fit taire d'un baiser.

Jusqu'alors, elle n'avait eu l'habitude que de baisers furtifs dans le parc, qui n'avaient éveillé en elle qu'une curiosité vague, sans commune mesure avec le désir ardent qu'elle était trop gênée pour admettre. Une nouvelle fois, elle ressentit ce besoin urgent, qui allumait un brasier au creux de son ventre. Elle était à bout de souffle. Son cerveau fonctionnait au ralenti, et son corps avait sa propre volonté pffiou lol. Malfoy effleura ses seins sous la mousseline. Cette caresse l'enflamma. Le pouls entre ses jambes devenait plus insistant. Il murmura quelque chose d'incompréhensible. Puis elle se retrouva étendue par terre, sur la couverture en laine. Sa langue brûlante léchait les mamelons, il se mit à les sucer. Jamais elle n'avait connu une sensation aussi divine.

Quand il s'écarta, elle ressentit la morsure du froid. Elle prit peur et de redressa, mais il était à nouveau là, chuchotant des paroles apaisantes. Ses doigts agiles effleuraient sa peau, puis glissèrent entre ses jambes.

-Oh non… dit-elle en lui saisissant le poignet.

-C'est trop tard, ma chérie.

Du bout des doigts, il caressa les plis de son intimité. Des frissons de plaisir la parcouraient des pieds à la tête. En elle, explosa comme une lumière blanche, qui balaya ses dernières résistances. Epuisée, choquée par cette intensité qui la laissait pantelante, elle le sentit se pencher au-dessus d'elle. Sa chemise était ouverte, ses pantalons déboutonnés. Il se plaça entre ses jambes et ses mains jouèrent avec ses cheveux pendant qu'il l'embrassait. Il baisa ses lèvres, sa joue, son front, puis à nouveau sa bouche, l'incitant à lui répondre. Elle leva les bras, caressa sa peau nue. Puis il se déplaça légèrement, et elle sentit sa virilité peser entre ses cuisses.

Elle n'était pas assez naïve pour ignorer ce qui allait se passer. Mais quelle importance ? S'il s'agissait d'un rêve, il se briserait bientôt. Et sinon… La vie était si courte…et elle était seule. Seule au monde. De toute façon, il était trop tard pour faire machine arrière. D'un mouvement fluide, il la pénétra. Elle se crispa sous l'effet de la douleur, dissipant tout le plaisir des caresses. Elle le repoussa avec ses deux mains. Qu'est-ce qui s'était passé ? Elle avait l'impression d'être déchirée de part en part.

-Vas t'en ! Souffla t-elle.

-Nom de Dieu ! Jura t-il d'un air surpris.

Un instant, il resta suspendu au-dessus d'elle, appuyé sur ses bras, son visage éclairé par les flammes. Elle ne pouvait pas supporter son regard perçant. Elle fut envahie par le désespoir. Elle ferma les yeux. Il eut un petit rire.

-Une Gitane innocente…

-Oui, répondit-elle, incapable d'exprimer ce qu'elle ressentait.

Elle était emportée par un tourbillon d'émotions contradictoires. Le passage abrupt des sensations érotiques à cette cuisante douleur la laissait hébétée.

-Il est trop tard pour arrêter maintenant, murmura t-il. Le mal est fait.

Le mal ? « Il a raison…se dit-elle. Mais je ne m'étais pas attendue à cela… Pas du tout. » Tendrement, il lui caressa la joue. Lorsqu'il se pencha pour couvrir son visage de baisers, chuchotant des mots doux, elle sentit son corps se détendre peu à peu. Il la serra contre lui. Lentement, la douleur s'estompa. Il commença à onduler. Elle l'entoura de ses bras comme il le lui avait demandé, bougea les hanches pour suivre son rythme.

L'espace d'un instant, elle imagina quelqu'un entrant dans la pièce et les découvrant, allongés sur le sol de la Salle commune… Pourquoi l'embrassait-il aussi tendrement, pourquoi ses gestes étaient-ils si attentifs ?

Le rythme alla crescendo. Enfin, il gémit, puis il se retira et l'attira dans le creux de son épaule. Elle posa une main sur son ventre et attendit que son cœur retrouve son battement normal. Puis sentit sous ses doigts les contours d'une cicatrice (ref au chapitre 1, Drago avait un bandage rappelez vous).

-Qu'est-ce que c'est ? Demanda t-elle d'une voix endormie.

-Je ne sais pas si je suis le mieux placer pour t'en parler. Je ne sais même pas si ça te regarde… Dit il doucement.

-Parle m'en s'il te plait… Qui t'a blessé ?

-Hum… Je suppose que tu as le droit de savoir. Ça c'est passé durant l'été. Je me suis battu contre un nouvelle adepte du Seigneur noir. Il avait découvert ma position, il avait deviner que j'espionnais pour le compte de l'Ordre. Il a été assez bête pour croire qu'il pouvait se débarrasser de moi et rapporter son histoire au Seigneur noir… On a commencer à se battre, cet idiot n'était pas plus doué qu'un premier année. Mais il m'a eu avec un très mauvais sort… J'ai eu de la chance, le sort m'a juste frôlé. J'ai tout juste eu le temps de lui jeter un autre sort, je ne sais pas comment j'ai fait, je ne voyais plus bien, je commençais à m'évanouir, mais ça l'a touché. C'est Potter qui m'a retrouvé, et ramener pour me faire soigner. J'étais pas beau à voir…

-Ah… Fut juste ce qu'Hermione trouva à dire.

La tempête était passé, la douleur n'était plus qu'un mauvais souvenir. Il lui baisa la joue. La sensation de vivre un rêve était encore plus forte. Elle hésita entre sommeil et réalité. Il murmura des paroles douces. Elle acquiesça. Il la souleva dans ses bras, et la porta à sa chambre. Sa porte grinça en s'ouvrant. Il la déposa sur son lit, la recouvrit tendrement avec les couvertures jusqu'au menton. A moitié endormie, elle caressa sa joue

-Où étais tu ce soir ? Pourquoi revenais-tu de dehors ?

-Plus tard, dors petite Gitane. Mon Dieu, j'ai l'impression que tu es à moitié ivre.

Il étouffa un rire, puis ajouta :

- La fichue boisson de Saint Potter… J'aurais dû le deviner.

Elle glissa aussitôt dans le sommeil. Puis se réveilla un peu plus tard, et se demanda si tout cela n'avait pas été qu'un rêve. Mais des taches de sang maculaient ses draps… Elle se demanda ce que lui dirait Malfoy quand il la reverrait. Et Toutes ces questions qui lui revinrent en mémoire sur Drago et l'Ordre…