MERCIIIIIIIIII A TOUS POUR CES NOMBREUSES REVIEWS ! Je vais essayer de finir cet fic pendant ces vacances, pour pas que vous n'ayez à entendre février, mais je ne promets rien moki ? Alors revoilà Hermione dans ce chapitre, elle n'est pas très contente d'avoir été ensommeillé loool. BIBI ET MERCI ENCORE !

Chapitre 9 :

« - POTTER ! Hurla Malfoy en le voyant s'écrouler dans le salon.

ça va Malfoy, tant fait pas… Répondit tranquillement Harry. Plus de peur que de mal.

Heu… Bien. Faut-il que je te donne l'encrier ? Tu pourras le donner à Dumbledore comme ça.

Non. Cook t'a dit de le garder, alors garde-le. Dumbledore doit déjà tout savoir tu sais. Tu le donneras à Demalte la prochaine fois que tu le vois. Et connaissant Dumbledore, tout cela ne va pas tarder.

Ok. Et bien bonne nuit Potter.

Oui, bonne nuit Malfoy. Je reviendrais demain, pour voire Hermione, et j'ai encore à te parler sur les Kyrkman.

D'accord. Alors à demain. »

Harry fit un léger signe de tête et prit le chemin de la sortie. Il se retourna brièvement pour voir Malfoy se diriger vers la chambre de son amie. Il fronça les sourcils et traversa le portrait pour rejoindre ses dortoirs. Harry marcha de couloir en couloir pour rejoindre la tour des griffondors.

'Hum… Je ne sais pas pourquoi je me fait tant de mouront pour elle…Je ne comprends pas. Quand je la vois avec lui, je suis énervé. Je déteste cette façon qu'elle a de le regarder, et lui de lui parler.'

Harry en était là de ses réflexions, quand Miss Teigne miaula intensément, appelant son maître Mr Rusard. Harry courut très vite et passa le portrait de la grosse Dame. Il vit Ron assit à écrire une lettre :

« - à qui écris-tu ? Demanda gentiment Harry.

Hum… Ma mère, répondit vaguement Ron.

A cette heure-ci ?

Oui, pourquoi ? Elle s'inquiète, alors je réponds, même si il est plus que tard… Et toi où étais-tu ?

Oh… Partis voir Hermione.

Pourquoi ?

Et bien elle m'avait écris qu'elle voulait me voir, alors je l'ai rejoint vite. Pourquoi ? Harry regarda ardemment Ron, qui griffonnait une dernière phrase, suite à sa réponse.

Et bien allons nous coucher Harry… »

Ron plia sa lettre et l'accrocha à la patte de son minuscule hibou, ouvrit la fenêtre, et le lança, soufflant 'Et vite je t'en prie…'.

Malfoy arriva vers la porte de Hermione, amena sa main sur la poigné et la retira aussitôt. Il ne savait pas pourquoi il avait eu tant envie de la voir. Il rebroussa chemin et se mit devant la cheminer, murmurant 'incendio'. Accroupi devant la cheminer, il pensait à sa soirée, et à Potter, qui avait dû s'en sortir tout juste. Un bruit derrière lui l'alerta. Toujours accroupi, il se retourna, pour voir Granger refermer la porte de sa chambre. Elle ne l'avait pas vu. Elle s'approcha du bureau, à l'opposer de la cheminer, prit une plume et du papier dans un tiroir.

Il la regarda en silence, attendant qu'elle le remarque. Elle portait un peignoir aux manches ornées de dentelle, bien trop léger pour un froid pareil. Il lui allait à merveille, le rose profond offrant un joli contraste avec ses cheveux dénoués. La lumière de la cheminer soulignait les formes de sa silhouette. Elle s'assit. Un agréable silence régnait dans le salon, juste troubler par le crépitement du feu.

Il continua à l'observer, amusé qu'elle fût trop absorbée pour s'apercevoir de sa présence. Elle trempa la plume dans l'encrier et se mit à écrire. Il se redressa, s'approcha du bureau, l'épais tapis étouffant le bruit de ses bottes. Il fut touché par la beauté de sa nuque vulnérable.

Son œil avisa le nom inscrit en haut de la page : Smith. Il se pencha pour lui prendre la lettre.

Avec un cri de surprise, elle laissa tomber la plume :

« - Que… Comment oses-tu ? Je t'ordonne de me rendre cette lettre !

En dépit de son air échevelé et du peignoir transparent (ndl : quelle coquine cette R.Rogers !), elle conservait une dignité déconcertante. Les boucles sombres encadraient son visage, lumineux et captivant, et retombaient sur ses seins.

Cette lettre est inutile, décréta-t-il.

Je n'ai pas d'ordre à recevoir de toi, Malfoy.

Il la scruta de la tête aux pieds, et elle songea à la dernière fois où il l'avait vu dans un peignoir. Elle croisa les bras sur sa poitrine, releva le menton d'un air de défi.

Il rit doucement et jeta la lettre dans le feu.

cela ne sert à rien, fit-elle d'un air condescendant. Je peux en écrire une autre, si cela me chante !

Agacé, il la dévisagea.

Bon sang, es-tu à ce point désespérée pour vouloir te jeter dans les bras d'un type louche ? Il n'est pas un petit ami convenable Granger, vu que tu veux grimper dans la société magique ! Malfoy se mit à rire fortement.

Serait-ce plus digne de devenir ta maîtresse et d'être là pour ton plus grand plaisir ? cracha Hermione.

Ce serait un progrès, si l'on songe d'où tu viens, avec tes parents !

Il savait qu'il était cruel. Il regretta aussitôt ces paroles. Elle en eut le souffle coupé et ses yeux s'agrandirent. Enflammé par la colère, il la saisit par le poignet.

Ecoutes-moi, petite sotte ! Smith n'est pas un homme pour toi. Ni Ron, mais peut être l'as-tu enfin compris ? Pourquoi diable ne veux-tu pas m'écouter ? Hélas, j'aurais dû me retenir et ne pas succomber à cet instant de plaisir passager. Cela ne t'apportera que des ennuis, et tu n'écoutes pas quand j'essaye de t'aider.

M'aider ? s'exclama-t-elle d'une voix proche de l'hystérie. Tu dois me prendre pour une idiote Malfoy, si tu penses que je te crois capable d'aider quelqu'un d'autre que toi-même. Tu ne songes qu'à tes intérêts, pas au mien ni à celui de l'Ordre… Inutile de me regarder ainsi, tu sais que c'est vrai ! Et je dois effectivement être stupide, puisque je t'avais pris pour un héros, un rebelle, un homme dévoué à l'Ordre. Mais regarde comme tu m'as endormi ce soir, et regarde comme tu es si discret sur tes agissements. Non, Malfoy, tu n'es pas un héros…

Je ne l'ai jamais prétendu, rétorqua-t-il sèchement. Il n'y a rien d'héroïque que d'être traite à son sang… C'est l'enfer, un enfer créé par l'homme, des guerres déclanchées par un tyran et menées par tous. Et lorsqu'il ne sera plus, il en viendra un autre, et ainsi de suite, toujours et encore ! les véritables héros sont les malheureux qui meurent par dizaines. Non, je ne suis pas un héros, mais jamais je n'ai feint d'être ce que je ne suis pas. Peut-on dire la même chose de toi ? Cette envie de passer pour la meilleure, de se faire remarquer, d'avoir un bal, un directeur sous le charme, afin de te procurer un avenir paisible dans les bras du premier venu, tant qu'il t'offre la reconnaissance de tous ! Tu es une tricheuse Granger…

Elle essaya en vain de le gifler.

Tu vois, s'amusa t-il, je devine qui tu es sous tes beaux atours, et tes notes. Tu ne peux pas le dissimuler. Je t'ai percée à jour.

Elle se démena pour se libérer, retenant un sanglot. Le peignoir s'ouvrit, découvrant sa poitrine. Il caressa la peau satinée, effleura un mamelon. Aussitôt, le désir l'enflamma à nouveau.

Maudite sois-tu pour te faire désirer ainsi, ma petite sorcière…

Il l'attira brusquement à lui, plaqua ses lèvres sur les siennes. Ses doigts plongèrent dans ses cheveux et il goûta sa bouche avec une férocité qui le stupéfia. Merlin, c'était de la folie !

Contrairement aux autres femmes, elle occupait sans cesse ses pensées. Mais aucune autre ne l'avait regardé avec ce dédain, comme si elle le mettait au défi, somme si elle possédait les secrets de son âme.

Il la serra contre lui, sentit son corps trembler. La peau était si douce sous ces doigts, elle frissonnait tandis qu'il lui caressait les seins, le ventre. Il la souleva dans ses bras et la porta jusqu'au canapé.

Un cri aurait suffi pour qu'il s'arrête, mais Hermione resta silencieuse alors qu'il l'allongeait sur le canapé, baisant le point vulnérable sous son oreille.

Merlin, Hermione… murmura-t-il, glissant la langue dans sa bouche.

Dans la cheminer, une bûche craqua, projetant une gerbe d'étincelles.

Il étudia le corps nacré de la jeune femme. Elle était magnifique, avec son visage empourpré, ses yeux écarquillés. Il posa les deux mains sur ses seins, incita ses mamelons à se dresser. Une jeune femme, belle et raffinée, mais avec l'âme sensuelle qui vient de découvrir l'amour…

Sa main descendit de ses seins à son ventre. Il l'entendit retenir son souffle lorsqu'il glissa les doigts dans les boucles au creux de ses jambes.

Ouvres les jambes pour moi, Hermione, dit-il.

Il caressa les lèvres humides jusqu'à ce qu'elle écarte les jambes, poussant un gémissement.

Bon sang, tu me rends fou… Je ne pense qu'à ça, à te toucher ici… et ici. Tu m'as ensorcelé, petite sorcière… »

Il se dépêcha de se déboutonner, libéra sa virilité dressée (ndl : joliment dit non ? lol). Il glissa le long de son corps, continuant à lui caresser les seins. Elle tremblait d'excitation. De petits cris de plaisir lui échappèrent.

La main dans ses cheveux, il appuya fortement sa bouche sur la sienne. La jeune femme vibrait de désir. Sa résistance s'était dissoute en entendant sa confession : il la désirait, il pensait à elle… Cette idée la bouleversait.

Quand il la pénétra, elle ouvrit pour l'accueillir, l'entourant de ses bras, lui abandonnant sans retenue son corps et son cœur. C'était la chose la plus audacieuse qu'elle eut jamais faite.

Elle l'attira plus profondément en elle, comme pour s'assurer que ce n'était pas un rêve. Drago la contemplait. Tous es sens étaient en alerte, une sensation divine l'emplissait de bonheur.

Elle murmura son nom, telle une supplique, alors qu'il imprimait un rythme frénétique à leur danse. Puis, d'un seul coup, l'univers vacilla pour elle. Elle fut vaguement consciente du murmure de Drago, de la dernière poussée de son corps, avant qu'il ne se raidisse en tremblant…

Un long moment, il la tint serrée contre lui, le visage niché au creux de son cou, son souffle chaud effleurant sa peau. Il se releva sur un coude et la contempla avec un drôle d'expression, laissant un doigt courir de son front à sa bouche.

« - Je ne veux plus de laisser partir…

Ah bon ? dit Hermione surprise et heureuse.

Oui, je veux que tu viennes dormir chaque soir avec moi. Je veux sentir ton corps tous les soirs dans mon lit…

D'un seul coup, Hermione se sentit glacée jusqu'au sang. Un sourire figé sur son visage.

Qu'espérais-tu ? Tu sais que je te veux dans mon lit… Hermione retrouva sa voix, étonnée qu'elle soit si calme.

Tu m'acceptes dans ton lit, mais pas dans ton cœur. C'est ça que tu veux dire, Malfoy ?

Malfoy ? C'est un peu formel, non ? Je ne peux t'offrir mon nom.

Je vois…

Elle avait été sotte d'y croire, croire qu'il lui offrirait d'avantage. Elle se tourna pour observer le feu, sentit son regard sur elle. Le silence complice était devenu lourd et oppressant.

Cela ne me suffit pas Malfoy, reprit-elle enfin en le regardant. Tu trouves peut être cela amusant après ce qui vient de se passer, mais c'est sans regret que je décline ton offre de devenir, ta maîtresse en quelque sorte.

Elle sourit faiblement et se leva, ramassant son peignoir. Il garda un visage impassible. Il était un homme diabolique, indifférent… Comment avait-elle pu l'oublier ?

Il la laissa quitter le salon, sans un mot. Au moment où elle franchissait le seuil de la porte de sa chambre, il la rappela :

Smith n'est pas l'homme que tu crois. Tu serais avisée de suivre mon conseil…

Lorsqu'elle referma la porte en claquant, elle songea que ce geste scellait la fin de ses illusions.