Bouhouhou… Sniff, voici le dernier chapitre !
Et bien je vous remercie tous de m'avoirs suivit, et je prépare une autre potterfic, Sur le même style, qui s'intitulerai « L'éveil d'Hermione ». Mais j'hésite encore pour le couple en question… Que pensez-vous d'un HG/RW ? Ou préférez-vous que je reste dans un HG/DM ?
Peut être aussi un HG/HP si vous voulez ? Elle sera également rating M (choquante lol). Voilà, dites moi ce que VOUS voulez ! Et j'adapterai un autre roman de Jude Deveraux « l'éveil d'Amanda ». Je ferai également des mini fic (one shot ? lol)/Merci encore et bisous à tous.
Chapitre 11 :
« - Bonté Divine ! S'écria Harry. Monsieur, nous devons y aller… S'exclama Harry paniqué.
Je sais Harry. Je t'autorise à partir, dépêche toi. Moi je préviens l'ordre.
Merci Monsieur… Souffla Harry en partant le plus vite qu'il pouvait. »
Il dévala les marches quatre à quatre courant à s'en faire mal. Comment cela était-il possible ? Son meilleur ami, son confident, celui qui l'aidait dans les moments dure… Comment pouvait-il l'avoir trahit ? Les avoir trahit ? Hermione n'était plus dans le château, il l'avait enlevé, il savait que tout le monde rappliquerait immédiatement. Quelle enflure, lâche ! Comment pouvait-il être Griffondors ? Comme ce rat de Pettigrow.
Harry arriva à la grande porte, la franchit et commença à courir vers le portail pour transplaner. Il vit une baguette magique au sol. A qui était-elle ? Il la prit et l'analysa. Il la reconnaissait, il l'avait déjà vu, mais ne se rappelait plus qui en était le propriétaire. Il la mit dans sa poche, et couru le plus vite possible au portail de l'école. Lorsqu'il franchit la grille, il transplana, se sentant comme aspirer dans un tout petit tuyau. ''J'arrive Hermione'' murmura t-il.
Harry arriva sur un grand terrain, plein de tentes, charrettes explosées par la pluie de sorts. Mangemorts contre l'Ordre. Comment avait-ils fait pour être si rapide ? Peut importe il fallait la trouver ! Un éclair rouge le rata de peu s'écrasant dans un grand bruit de canon contre une poutre de bois. Harry regarda abasourdi cette bataille, bien trop bruyante, et il eu le réflexe de se baisser devant un éclair vert calcinant la même poutre. Il chercha son adversaire, et vit Marigny se placer face à lui :
« - Alors Potter, on cherche sa catin ? Ricana t-il.
où est-elle Marigny ? Harry esquiva encore un des sorts.
HAHAHHAHA, avec son charmant Weasley ! Voyons elle ne rêvait que de ça non ? L'homme renvoya un sort. Ne bouge pas Potter ou tu ne vas réussi à mourir…
Où SONT-ILS ? Hurla Harry. Il jeta un sort que l'adversaire contra.
Je ne sais pas moi-même. Tu n'as plus qu'à prier que Malfoy les retrouve, ce salaud à réussi à s'enfuir… »
Harry sauta sur le côté et lança un Stupéfix. Marigny s'écroula au sol. Harry en avait assez entendu… Alors comme ça Malfoy avait aussi été pris ? Mais il s'était enfui… Où pouvait-elle être ? Harry continuait d'avancer doucement dans ce grand champ de bataille.
Hermione s'était réveillé, elle ouvrit les yeux et vit flou, des bruits de canons, de cris perçant, de morts lui arriva aux oreilles. Dans ce brouillard elle distingua Ron. Elle rampa pour essayer de s'enfuir, mais en vain. Sa tête lui tournait trop. Elle mit la main sur un morceau de bois, et attendit que Ron se rapproche :
« - Alors te voilà réveiller ?
Sans réfléchir Hermione leva le morceau de bois et le frappa à l'épaule. Il répliqua par une gifle retentissante, qui la fit tomber par terre. Des étoiles explosèrent derrière ses paupières.
Petite salope… Donne-moi ça !
Il lui arracha le morceau de bois, puis attrapa Hermione par les cheveux et la força à se relever. Il la souleva et l'emporta.
Je vais te mettre ailleurs, là où nous allons nous serons tranquille ma douce… Mais chut, ne dit rien au seigneur des Ténèbres, il te croit ici…
Dehors, l'air glacé fouetta son corps, et elle commença à sangloter de frayeur tandis qu'ils disparaissaient dans l'obscurité. Il l'emmena un peu plus loin, d'après ce qu'elle put voir, tout ceci ressemblait à un grand champ de bataille. Dans la partie la plus éloignée, le long d'un bayou, on avait construit une hutte de branchages pour s'abriter du vent et de la pluie. Des odeurs nauséabondes flottaient dans l'air, et des bruits étranges retentissaient. Hermione pensa aux Mangemorts et leurs cagoules, leurs horreurs.
Ron, accroupi près de la porte de la hutte, ne semblait pas souffrir de l'humidité ni du froid.
Que vas-tu me faire ? Demanda t-elle.
T'utiliser, bien sûr, dit-il en levant la chandelle qu'il venait d'allumer pour mieux la voir. Mais pas de la manière que tu crains…
Il eut un rire cruel, puis ajouta :
Malfoy viendra te sauver. Comme le diable, il survit toujours à tout. Il saura nous trouver.
Pourquoi ?
Oh, cela n'a rien à voir avec toi. Tu es tombée dans le piège par hasard. Merlin t'a permis d'être une petite sorcière Sang-de-Bourbe, et t'a permis d'être doué. Il m'a fourni une arme contre lui. Il a autant de vie qu'un chat, sinon il serait mort depuis longtemps. Heureusement j'ai des relations et j'ai pu le suivre sans éveiller les soupçons. Seul ce maudit Zabini s'est méfié de moi ! Lui, c'est une autre épine dans mon pied. Il ne perd rien pour attendre.
Hermione avait vraiment peur, car Ron semblait fou à lier. Elle ne comprenait pas un traite mot dece qu'il racontait. Etait-ce la lumière diffuse ou la férocité de sa voix ? En tout cas, elle le trouvait soudain encore plus dangereux que tous ces Mangemorts de la plaine… Mon Dieu, un de ses meilleurs amis… Que devait penser Harry… Le savait-il au moins ?
Des mèches rousses retombaient en désordre sur son front, et la tache sur sa joue était du sang. La plaie défigurait son magnifique visage. Un ange des ténèbres… Combien d'innocents avait-il tué ? Avait-il participé au massacre de ses parents ? Le savait-il ? Elle ne pouvait s'empêcher de retenir quelques sentiments amers pour lui… Il sourit :
Nous devons nous préparer à le recevoir. Je veux détourner son attention. Avec Malfoy, il faut mettre toutes les chances de son côté.
D'un geste brusque, il lui déchira ses vêtements. Puis il l'enjamba alors qu'elle se débattait. Il lui saisit les poignets.
Tu as du tempérament Hermione, ce n'est guère étonnant que tu l'aies séduit. Il se lasse facilement mais tu as retenu son attention plus longtemps que les autres… Ah non pas ça !
Elle le griffa avec ses ongles, essaye de lui donner un coup de tête sur le menton. Il la frappa si fort qu'elle faillit s'évanouir. Comment cela pouvait-il être possible ? Ron ne parlait pas ainsi, pas avec autant d'élocution, pas avec autant… D'intelligence et de cruauté. Il détestait l'entendre appeler Sang-de-Bourbe. Ce n'était pas son ami d'enfance… Non. Ce n'était qu'un pauvre fou… Elle eut vaguement conscience qu'il lui ligotait les mains et les pieds. Puis elle s'aperçut qu'elle était nue. Un sanglot terrifié échappa à sa gorge nouée.
Ron passa une main sur ses seins, esquissant une grimace de dégoût :
Je n'ai jamais compris l'attirance des hommes pour le corps féminin, excepté pour la beauté intacte des statues. Les Grecs ont divinement maîtrisé cet art complexe… Oui, tu as bien entendu, ces moldus de Grecs…
Elle frémit alors que sa main descendait sur son ventre. Ses yeux bleus vides la terrifiaient.
Il m'a pris quelque chose de précieux, tu sais, et j'ai l'intention de lui rendre la pareille. Malheureusement, tu es l'arme que je dois utiliser, même si je ne t'en veux pas personnellement petite Hermione. Mais Malfoy doit souffrir autant que j'ai souffert. Tu comprends ?
Elle claqua des dents, les larmes aux yeux, mais il demeurait impassible. Oh comme elle détestait qu'il l'appel par son prénom désormais. Puis il se leva, sortit sa baguette.
Je crois l'entendre arriver. L'heure de la vengeance a sonné. Tu m'excuseras si j'insiste pour que tu restes silencieuse. Un bruit de ta parts, et je serais contraint de le tuer avant d'être prêt.
Il posa la bougie sur un tabouret branlant auprès d'elle. La lumière luisait sur la peau opaline de ses cuisses, de son ventre et de ses seins dénudés. Elle frémit et ses muscles se contractèrent. Chaque souffle était un tourment.
La porte s'ouvrit :
Une petite fête à laquelle je n'ai pas été convié ? Ironisa Malfoy, l'air furibond.
Mais tu es l'invité d'honneur, Malfoy, ricana Ron.
C'est une chance que je t'ai trouvé.
Je n'en ai jamais douté. Je n'ai pas essayé de me cacher.
En effet, tu as laissé suffisamment d'indices, dit Malfoy en entrant dans la hutte.
La bouche pincée, il observa Hermione, tremblante et nue. Il croisa les bras.
Weasley arqua un sourcil.
Elle t'attendait avec impatience. Contrairement à moi, elle n'était pas certaine que tu viendrais.
Malfoy calcula la distance qui le séparait de la baguette. Ron ne pouvait pas le rater. Lui-même avait perdu sa baguette lors de son agression. Ron ne pouvait pas le rater.
Laisse-là partir, Weasley. C'est moi que tu veux. Je suis là.
L'autre éclata de rire
Mais je ne veux pas seulement te tuer… Je veux te voir souffrir.
Ron s'agenouilla près d'Hermione pour la caresser, sans lâcher sa baguette.
Vois comment elle tressaille quand je la touche. La coquine… Comment réagirait-elle si je faisais bien d'avantage ?
Malfoy était fou de rage, mais il ne bougea pas lorsque Ron tritura un sein de Hermione. Elle gémit, retenant un sanglot qui lui nouait la gorge.
Si tu lui fais mal, je te tuerai, dit froidement Drago.
Ce sont des menaces en l'air. Ce soir, c'est moi qui décide. Il ne nous reste pas beaucoup de temps, et j'ai l'intention de te torturer autant que possible. Je veux que tu saches ce que j'ai éprouvé quand Roger est mort…
Voilà donc d'où vient ton attachement à Voldemort… Pour ce Roger Windford !
HAHAHAHAHa ! Oui et non… Mais je suis également attacher à mon rang ! Je suis né dans une famille souillée, une famille traite à son sang ! Mais ai-je choisis moi ? Je suis Sang-pur, je ne méritais pas d'être traité ainsi… Et puis de devoir supporter ce Potter et cette petite mégère de Granger…
Et bien, tant d'hypocrisie… Alors tu savais que c'était moi que Windford avait découvert ?
Non. Je l'ai découvert bien sûr… Je te haï et j'ai tellement eu envi de te tuer dans les couloirs de cette misérable école... Il était l'homme que j'aimais par-dessus tout, et tu l'as détruit ! Tu devais mourir !... Tu as survécu à tout, même cet enlèvement. C'est incroyable !
Malfoy se raidit.
C'est toi qui m'as fait kidnapper ?
Oui, sous l'ordre de mon maître bien entendu. Mais ce maudit Zabini t'as trouvé, en dépit de mes efforts. Et si tu serais mort bien avant, comme dans le parc de Poudlard, cela aurait été une parfaite mise en garde envers ceux qui s'intéressaient de trop près à Demalte et son maudit encrier.
Tant d'efforts pour rien. Cela a dû t'énerver considérablement. Tu es découvert ainsi que tout tes acolytes.
Observant le visage de Ron, il se déplaça légèrement.
Restes tranquille, Malfoy. Un mauvais sort causait de gros dégâts. Désormais, tu vas comprendre ce que l'on ressent quand on voit souffrir la personne qu'on aime…
Weasley fit glisser sa main sur Hermione. La tension dans la petite hutte était extrême. Au loin, la canonnade résonnait de façon plus sporadique.
Drago remarqua le poignard dans la main de Ron, la pointe posée sur le sein d'Hermione. Il comprit qu'il n'avait plus le temps de tergiverser.
Il se jeta en avant. Un sort claqua. La lumière le perfora et il ressentit une douleur brûlante. Il entendit Hermione crier, Ron pousser un juron.
Il s'empara du bras de son adversaire, roula dans la poussière avec lui, l'obligea à lâcher le poignard en lui brisant le poignet. Mais Ron était plus vigoureux qu'il n'en avait l'air. Ils luttèrent avec l'énergie du désespoir. Enfin, Drago abattit son poing sur le nez de Ron. Le sang gicla. Son ennemi poussa un gémissement et s'évanouit.
Puis un cri s'éleva. A travers la sueur qui coulait dans ses yeux, il vit les flammes lécher la paillasse d'Hermione. En se renversant, la chandelle avait mis le feu à la hutte. Des étincelles tombaient sur le corps d'Hermione. Il repoussa Ron et se précipita vers elle.
Sa main gauche était inerte, mais il utilisa le poignard pour trancher les cordes qui la ligotaient. Les flammes avaient déjà embrasé le toit, l'un des murs s'affaissa.
La tirant derrière lui, il parvint à sortit de la hutte. Dehors, l'air glacial lui scia les poumons. Toussant, secoué de spasmes, il tomba à genoux.
Elle le força à se relever.
Des personnes arrivent… Lève-toi, je t'en supplie… Si ils t'attrapent, ils te tueront comme espion…
Hébété, il la suivit dans la sombre plaine qui s'étendait au-delà de la hutte.
C'était fini. La plus part des Mangemorts avait succombé ou était enfermé à Askaban.
Ron avait brûlé dans la hutte. Hermione et Drago était à St Mangouste. Harry entra dans la chambre de Hermione :
« - Bonjour… Alors comment vas-tu ? Demanda timidement Harry.
Bien. Hermione retourna vers lui un visage vide.
Heu… Harry toussota. Il est parti ce matin.
Oh… Bien alors. J'espère qu'il va bien. Elle essayait d'avoir l'air impassible, mais des larmes coulaient sur ses joues.
Restes avec moi Hermione… Dit tout d'un coup Harry. Je sais que je ne le remplacerai pas mais…
Non Harry, coupa Hermione. Je ne peux pas rester avec toi, alors que je ne pense qu'à lui… Pourtant je t'aime aussi. Mais ce n'est pas la même chose. Mon amour pour toi est doux et calme. Lui… Je…Elle s'arrêta.
Je comprends, dit Harry. Mais il tourna le regard, et se pencha sur ses présents et autres bonbons.
Et toi ça va ? Je… Je suis désolé pour Ron…
Oh non. Il a choisi sa voie. Ce n'est pas plus mal qu'il soit parti ainsi… Comme consumé par sa propre follie.
Oui… Acquiesça Hermione, plus part politesse.
Bon je te revois plus tard. Je reviendrai mardi. Au revoir.
Au revoir Harry. »
Il se pencha sur son front, et la frôla des lèvres. Elle le vit serrer les poings, et sentit une larme sur sa peau. Puis il parti sans se retourner, comme un adieu pensa évasivement Hermione. Elle se surprit à verser une larme. Pourquoi ? Pour lui… Pour Ron, pour toutes ces choses qui se passe, sans qu'elle ne puisse agir d'une quelconque façon. Elle ferma les yeux et s'endormit sur son cœur vide. Elle portait un sentiment de solitude qui resterait à jamais inconsolable. Elle se demanda s'il aurait été mieux de ne jamais l'avoir aimé, plutôt que de savoir qu'il ne l'avait jamais aimé en retour. Qu'est-ce qui était le plus cruel ?
Il lui semblait ne pas avoir dormi longtemps quand un raclement se fit entendre. Le cœur battant, elle vit une silhouette se détacher devant la lumière du corridor :
« - Infirmière ?
Non, répondit une voix familière, et elle se redressa en retenant son souffle.
Malfoy…
Tu sais, dit-il comme s'il venait seulement de la quitter, alors qu'il ne s'était pas vu depuis des semaines. Nous n'avons pas besoin d'être toujours aussi polis l'un envers l'autre. Mon prénom est Drago. Tu crois que tu pourrais l'utiliser ?
Elle le serra contre elle en riant.
Je crois que ce serait possible, Drago… Et toi comment vas-tu m'appeler ?
Il l'embrassa, ses lèvres ardentes lui volant son souffle. Quand il leva la tête, elle remarqua la lueur qui pétillait dans son regard.
Mon amour, mon cœur, ma femme… Voilà comment je vais t'appeler. Pour toujours.
Tu veux dire…
Viens avec moi, Hermione, mon amour. Nous avons fini nos études, et je rentre à la maison. Je te veux à mes côtés. Crois tu que tu pourrais supporter de vivre dans un manoir froid et austère ?
Elle lui offrit son plus gracieux sourire.
Oui ! Je peux vivre n'importe où, avec toi.
Lentement, il la repoussa sur les oreillers, l'entoura de ses bras. Et elle comprit qu'elle ne se sentirait plus jamais seule…
VOILA merci encore à vous d'avoir lu ma potterfic, et Merci à Rosemary Rogers pour m'avoir inspiré ! A bientôt d'en d'autres avantures…
