Auteur : Moi !
Titre : Baiser salé.
Paring : .. Pas R ! loll
Type : Slash
Couple: Snevy!
Dédicace: A Zoo, qui adore ce couple! J'avais envie de faire un petit cadeau !
Disclaimer : Les personnages de Harry Potter appartiennent à Harry Potter… Non ! Pas à Harry Potter, à son auteur ! loll ! Les paroles de 'Baiser salé' appartiennent à son auteur/Compositeur/interprète, j'ai nommé DobaCaracol, groupe québécois dont les chansons m'ont été… présentée par Laika (Note aux fans de « D'un océan à l'autre » : « Etrange », source d'inspiration pour cette fic !).
Neville n'était pas quelqu'un de courageux. Enfin… Pas de totalement courageux. Il avait bien une infinie partie nommée bravoure au fond de lui, mais tout le monde, à Gryffondor, était d'accord pour dire qu'elle était bien cachée ! A pars quelques rares exceptions, tous le considérait comme le couard de la maison. Et le fait qu'il ait participé à plusieurs batailles avec Harry Potter n'avait pratiquement rien changé ! On s'acharnait à dire que… il n'était qu'un froussard.
S'il faut parler au foule ou faire tourner le vent,
Je n'ai pas de magie ni de feu de Dragon,
Je n'ai plus peur de toi,
Je ne suis plus hors de moi.
Quelle que soit la situation, le moment… Quelle que soit ses actions, il restait 'Le petit de la maison'. Même les premières années le qualifiaient ainsi. Et cela, de toute les maisons. Il était le seul élève de son année à longer les murs, à balbutier face à un professeur et à perdre encore ses moyens devant le tyrannique Severus Snape. Et pour cause ! Ils étaient en septième année ! Avec le temps, les petits premières années avaient prit de l'assurance.
Hermione Granger affirmait enfin son intelligence sans gêne, mais gardait à présent une certaine réserve, laissant ainsi les autres réfléchir avant de les éclairer.
Ron Weasley avait accepté sa place de Second, mais savait qu'il pouvait être le premier, dans certaine situation.
Parvati Patil avait perdu de cet air futile qui la rendait si peu intéressante et mettait son excentricité au service de sa beauté et de son humour agréable.
Lavande Brown s'était endurcie, perdant cette sentimentalité agaçante et horripilante d'enfant pleurnicheur pour devenir une jeune femme calme, tempérée et agréable à vivre.
Dean Thomas avait perdu sa transparence pour devenir un des garçons phare de la tour des Gryffondor. Son charisme attirait les demoiselles et les garçons recherchaient généralement sa compagnie dans l'espoir de bénéficier de son expérience.
Seamus Finnigan affirmait enfin son bisexualité sans gêne ni honte. Il s'était casé avec un gentil Serdaigle de Sixième année et personne ne l'avait juger pour cela.
Le Héros par excellence, celui sur qui tout les regards étaient posé, Harry Potter, le Survivant, était lui aussi passé dans l'autre bord. Il avait trouvé refuge, oh étonnement, dans les bras de sa célèbre Némésis, Draco Malfoy. Tout deux formaient un couple magnifique, tendre… Un modèle pour toutes les jeunes filles rêveuses à la recherche du prince Charmant.
Mais Neville restait Neville. Le garçon timide. Le garçon qui n'osait pas parler en publique. Le garçon qui suivait la bande. Au moment les plus sombres de la guerre, il avait même été soupçonné d'être un second Peter Pettigrow. Mais heureusement, Harry s'était élevé pour le protéger et Neville avait été blanchit… Blanchit, mais sous surveillance. Sa Surveillance !
Tout ne peut pas s'écrire sur un bout de papier
Tout ne peut pas se détruire en actionnant un levier
Alors…
Je me souviendrais…
Lorsqu'il avait appris de la bouche de Dumbledore que 'par mesure de sécurité', il allait être 'confié' à 'une personne d'expérience' pour 'juger de sa fidélité', Neville ne s'était pas plaint. Il n'était pas d'un tempérament explosif comme Hermione Granger qui était partie en croisade pour le faire disculper de tous reproches. Ni comme Harry Potter qui avait clairement menacé son 'gardien' de mort si jamais il lui arrivait quelque chose. Et il lui était arrivé quelque chose.
Cette année là… Avant Noël. Avant la mort de Voldemort… Neville apprit le courage.
Je t'avais croisé sur les pavés
Baiser salé.
J'ai rattacher ma barque et me suis faites transparente
Le jeu de la colère sous le manteau du silence
Trou dans la mémoire juste à l'endroit des attentes
Je ne vais plus m'envoler au premier de tes souffles.
Une semaine et quatre jours avaient suffit. Une semaine et quatre jours l'avaient rendu fou ! Tant de méchanceté, tant de remarques acides, tant de regards haineux ! Il n'avait pas supporter. Il avait été en colère. Il avait été fou de rage… Mais il n'avait jamais rien dit. Neville était quelqu'un de simple, de posé. Il avait décidé qu'il le resterait tout le temps de ce séjour. Mais ses remarques… Ses commentaires… Sa voix tranchante ! Horripilante !
Neville était passé par plein de stade : Transparence, colère silencieuse ponctuée de regard haineux… Il avait essayé d'ignorer ses remarques, de s'enfuir dés qu'il le voyait, l'entendait. Mais après une semaines et sept jours… Il cessa de changer de pièces et de places à son approche. Bien au contraire : Il recherchait sa présence.
Époumones-toi même si tu souffles, je brûle et ne me consume pas !
Et non !
Je ne suis pas génie, je ne suis pas fée
Je ne suis pas un ange, je n'ai plus peur de toi !
Je ne suis pas génie, je ne suis pas fée,
Je n'ai plus peur de toi.
Après une semaine et sept jours, les cris et remarques acides ne lui faisaient plus peur. Bien au contraire, il les écoutait attentivement, disséquant leur sens, leur contenu. Il analysait les tons de voix, les expressions du visage, le creusement des joues lors de la prononciation, la courbure des lèvres…Il analysait son tortionnaire et perdait sa peur de lui pour éprouver quelque chose d'étonnant : De l'intérêt… De l'attention… De l'affection !
Je n'ai plus peur de toi,
Même quand le temps me pèse lourd
Quand gronde au fond de moi un étrange bruit sourd
Que la force de la vague et la lune me garde.
Le garçon au visage lunaire facilement effrayé se mit à devenir un homme attentif, voir parfois, répondant. Il lui arrivait de répondre par un regard, voir un sourire. Cela déstabilisait son gardien. Cela l'amusait, aussi.
Cette attaque de sarcasmes devint entre eux un jeu. Cette attaque devint nécessaire. Vitale. L'oxygène. Pour l'un, comme pour l'autre. Ils ne pouvaient avoir d'autre rapport, de pars leur âge, de pars leur position. Alors ils utilisaient cette relation. Cet affrontement.
Pourtant, vite, trop vite, on les sépara. La guerre était finie, Harry Potter avait gagné et se remettait dans l'infirmerie, son amant à ses côtés, veillant sur lui. Les procès commencèrent, les pleurs laissèrent place aux rires. Cela fut vite oublié. Et lorsque le Survivant et vainqueur s'éveilla en Février, le monde retrouva sa paix et sa joie de vivre.
Mais pas Neville. Et pas son Gardien.
Qu'il était dure d'être un élève. Qu'il était dur d'aimer un professeur plein de droiture et de principe. D'aimer un être aussi Borné !
Trop de mélancolie dans ma constellation mais ça,
Je l'ai toujours eu, je ne me pose plus de questions.
Je me souviendrai…
Je t'avais croisé sur les pavés,
Baiser salé.
Il rêvait chaque fois que quelque chose se passerait, un acte, une parole qui lui ferait voir l'espoir. Depuis la fin de la guerre, Severus Snape ne l'insultait plus, ne le regardait plus. Et Neville se mourrait d'être vu, touché… Embrassé ! Il voulait sa peau, il voulait ses yeux, il voulait sa voix ! Voilà pourquoi il chantait. Il chantait timidement, presque avec peur, devant les élèves, devant les professeurs, dans la grande salle. Quelle folie l'avait étreint, quelle idée l'avait fait fermer les portes de la pièce pour s'appuyer et chanter ça ?
Dans un coin de la salle, Harry Potter, assis sur les genoux de Draco Malfoy, lui souriait d'un air ravi. Il avait compris. De même que Hermione Granger dont le regard volait de Neville à Lui… Lui qui le fixait, son regard noir indifférent, insensible, vide de tout sentiment. Les jambes de Neville tremblèrent, mais il continua de chanter… Parce que pour une fois, il voulait être un vrai Gryffondor. Même si cela le tuait !
J'ai retiré l'écharde et attisé l'arrogance,
Savouré mes combats avoué mes regards,
Une craquelure se dessine
Dans ma peau de lézard,
Je ne vais plus m'envoler…
Au premier de tes souffles. Souffles…
Il avait plissé les yeux. Sans doute se rappelait-il, lui aussi, du sujet de la chanson. Sans doute se rappelait-il ce petit moment volé, juste après la mort de Voldemort. Celui où, terrifié, Neville était allé près de lui, couché sur le sol, gravement blessé. Celui où en larmes, Neville l'avait embrassé… Doucement. Tendrement. Lorsqu'il s'était écarté, il avait découvert un Severus Snape évanouit. Et il n'en avait jamais parlé. Mais les sentiments étaient là. Chez l'un, comme chez l'autre. Et Neville les chantait. Pour lui.
Rien ne m'emportera et Donc si tu souffles,
Je brûle et ne me consume pas !
Et Non !
Je ne suis pas génie, je ne suis pas fée,
Je ne suis pas un ange, je n'ai plus peur de toi !
Je ne suis pas génie je ne suis pas fée,
Je ne suis pas un ange, je n'ai plus peur de toi.
Neville se tut enfin. Qu'il était dure de voir tout ces regards posés sur lui. Qu'il était dur d'assumer Son regard. Timidement, Neville eut un sourire. Il hésita, puis ouvrit la porte pour rapidement sortir. Il laissa la porte de la Grande Salle ouverte, s'arrêta, puis recommença à marcher. Il savait. Il lui avait rappelé l'événement et il espérait qu'il comprendrait. Qu'il comprendrait ce qu'il avait voulu lui dire. Il aurait aimé lui chanter son amour. Mais il voulait le lui dire de vive-voix, entre eux. Pas autrement.
S'arrêtant encore, Neville pensa que sa preuve de courage journalière n'était pas finie. Il devait continuer ! Alors il descendit aux cachots et entra dans la salle de classe. Sur le bureau était amassé des copies, mais il les enleva et s'assit sur le montant de bois de son professeur. Il y attendit longtemps. Si longtemps qu'il se dit que c'était une mauvaise idée, qu'il devait partir. Si longtemps qu'il changea encore d'avis et pensa que c'était vraiment la seule solution… Si longtemps qu'il se demanda si Snape n'avait pas fuit le château pour être sûr de ne jamais le revoir.
Mais la porte s'ouvrit enfin. Elle laissa entrer un Severus Snape calme qui leva les yeux vers lui. Aucune surprise ne marqua son visage. Comme s'il savait que Neville allait être là.
« Vous êtes donc caché ici… »
Neville hocha de la tête, le regardant calmement. Severus le regarda encore puis s'avança, droit sur lui, avec une lenteur qui l'effraya. Il s'arrêta devant lui, juste devant lui, entre les genoux d'un Neville attendant.
« Vous m'aviez caché vos talents de chanteur, monsieur Londubat. »
Neville sourit.
« Je n'ai pas beaucoup de talent, professeur, dit-il. Seulement celui des plantes et un peu avec ma voix.
- C'est déjà bien.
- Je ne parle pas beaucoup…
- Je n'aime pas les bavards.
- Je suis très patient…
- Cela vous sera très utile !
- Et je suis nul en potion… »
Severus sourit.
« J'ai du talent pour deux. »
Neville sourit aussi.
« Il manquait quelque chose à cette chanson, Neville. Vous ne l'avez pas dit. Pourtant, un Gryffondor est censé crier ce genre de chose.
- Je savais que vous n'apprécieriez pas que je le dise devant tout le monde.
- Depuis quand êtes-vous spécialiste en Severus Snape, Neville ?
- Depuis que je vous aime, Professeur… »
Severus sourit encore. Un rare sourire qu'il ne faisait à personne, sauf à Dumbledore, dans de très rares occasion.
« J'ai le double de votre âge…
- Et alors ? demanda Neville. Il faut bien quelqu'un de raisonnable dans un couple.
- J'ai vécu beaucoup de choses… qui ne m'ont pas donné que de la maturité.
- Je veux bien soigné vos blessures… Mais je ne suis pas médicomage, cela devra se faire à deux.
- N'est-ce pas le principe d'un couple ? De faire les choses à deux ? »
Neville lui sourit encore, lui aussi.
« Cela veut-il dire que vous m'aimez aussi, professeur ?
- Ne l'aviez-vous pas compris, Neville ? »
Le jeune homme gigota, s'approchant du bord du bureau et aussi de son professeur.
« Je l'avais compris… Et largement espéré. »
Severus ne répondit rien. Il se contenta de l'embrasser.
Je ne suis pas génie, je ne suis pas fée,
Je ne suis pas un ange, je n'ai plus peur de toi !
Je ne suis pas génie je ne suis pas fée,
Je ne suis pas un ange, je n'ai plus peur de toi.
FIN
Dans la catégorie Nul à chier, je prends Umbre77... loll! Vraiment, j'ai honte... Mais bon, quand on est désespérée de publier un truc, on vendrait le diable! Si si, je vous assure!
