Disclaimers : Shin Kidousenki Gundam Wing, personnages et produits dérivés appartiennent à Sunrise, Bandai, Sotsu Agency et aux parties associées.

Avertissement : lime.

Rating : T, c'est un oneshot

Genre : romance, un peu d'humour

Couple ?

Micis : à ceux qui m'ont reviewée dernièrement, merci beaucoup ! Je vous ai répondu à tous je crois.

Résumé : Non ! quoique ! fic du nouvel an !

BONNE ANNEE ! TOUT PLEIN DE BONHEUR ET SOUTENEZ-MOI, J'AI UNE RAGE DE DENTS TT. J'ai écrit pour oublier la douleur lol.

J'espère que cette histoire vous plaira !


Réveillon de la Saint-Sylvestre organisé au château de Chambord, la France, AC 200

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Nouvel an

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Nouvel an, nouvel an.

Quoi de neuf docteur ?

Je suis malade, complètement malade.

Je suis fou de toi.

C'est grave, dites ?

¤

- Bientôt le décompte. Toujours le même…

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Un murmure…

Un froissement de smoking blanc sur un balcon éclairé par la lune.

Une main aux doigts calleux sur une jolie rambarde blanche, un feu d'artifice à venir, le nez en l'air et les yeux aux étoiles.

Un sourire sur les lèvres et une immense chevelure retenue en une demie natte sur la nuque.

Un vent qui soulève le tout, et les mèches, et le reste.

Une boucle à l'oreille, discret trèfle à quatre feuilles.

Un autre smoking, noir celui-là, se rapproche.

Des cheveux courts en bataille, un regard bleu fixe et deux coupes à la main.

De son autre main il dépose aux pieds du jeune homme un sceau à champagne avec une bouteille millésimée.

Un sourire plus discret.

¤

Cotillons, cotillons.

Je veux faire la fête moi aussi et m'enivrer d'amour, de sexe, de toi.

Je veux que tu sois mon festin.

Je veux te dévorer vivant.

Je veux que tu t'ouvres à moi, sous moi.

Je te veux sous mes mains, sous mes lèvres, sous ma langue.

Je n'ai pas bu et je suis ivre, comme un bateau sans capitaine, au gré des flots.

Cette pseudo fête m'énerve parce que tu papillonnes.

Et là tu es enfin seul alors j'en profite.

Tu ne m'en veux pas j'espère ?

¤

- Les années se suivent et se ressemblent. Sauf que je vieillis, hé.

¤

Un corps qui ne cesse sa progression, jusqu'à ce qu'il se coule contre l'homme aux longs cheveux châtains.

Un murmure de surprise et un essai de distance, les épaules blanches sont tendues.

Une coupe de champagne glissée dans une main.

Un corps qui laisse de l'espace à celui devant lui, mais pas trop.

Un corps qui fait comme s'il s'était trop avancé par accident.

L'homme aux longs cheveux accepte le verre et hoche la tête en remerciement.

Les épaules se détendent jusqu'à ce qu'une respiration glisse contre son cou.

Un petit rire contre une voix rauque.

¤

- Tu m'chatouilles…

- Viens-là.

Parce qu'il faut demander…

¤

Serpentins, serpentins,

Tel un serpent tu te faufiles à travers les convives et les langues de vipère.

Hypocrite je dirais, diplomate Quatre dirait.

Sensé, Chang dirait, jaloux, Trowa me taxerait.

Je m'en fous, je veux savoir ce que tu penses, mais je n'en sais rien.

Y en a qui disent que ton regard dit tout et il ne me dit rien du tout.

Rien qui ne vaille.

Amitié.

Mais je ne veux pas être ton ami, moi.

¤

- Quoi ?

- Viens, Duo, viens contre moi…

¤

Un murmure encore, un murmure sur son corps qui parcoure sa chair glacée par le vent frais.

Des frissons chauds qu'il ressent de la racine de ses longs cheveux à la pointe de son petit orteil.

Une voix et il a la sensation d'être nu.

La coupe de champagne est fraîche entre ses doigts, un peu comme la nuit, mais son cœur est trop chaud.

Alors il boit une gorgée et ferme les yeux.

Il doit entendre des voix, des voix un peu trop rauques pour appartenir à qui il croit.

Mais le corps dur contre lui, contre son dos, celui qui un instant plus tôt lui avait laissé un espace infinitésimal

venait de lui rappeler que les hallucinations n'avaient ni consistance.

Ni odeur.

¤

Langues de belles-mères, langues de belles-mères.

Ta langue dans ma bouche et ailleurs, bien ailleurs.

Tes dents sur ma chair, sur mes lèvres,

tes sourires, tes vrais pour moi, rien que pour moi et au lieu de ça tu fais quoi ?

Tu ris avec les autres, tapes dans le dos, accordes de ton temps.

Tu en fais presque des tonnes.

Jaloux moi ? Non, juste possessif.

Je te suis des yeux comme il n'est pas permis.

Comme tu ne permets pas.

Mais tu permets ? Je me permets.

J'en ai un peu marre de te toucher des yeux tu sais ?

Je veux te goûter vraiment.

C'est ce que je me suis dit.

C'est pourquoi je suis là, tout contre toi à faire comme tout le monde.

A passer les dernières heures de l'année avec la personne qui compte le plus.

A ce qu'il paraît c'est une tradition.

¤

- Quoi ?

- Viens contre moi… sens-moi…

¤

Un murmure toujours, rauque, sans douceur, sans rudesse. Neutre et pourtant il touchait ce murmure.

Comme le vent dans les feuilles, invisible et pourtant si puissant.

Si doux aussi parce qu'il peut être brise comme il peut être bise.

Comme il peut être tempête.

Une hallucination ? Un rêve un peu tordu ?

Les songes n'avaient pas plus de saveur que la réalité.

Duo savait qu'il ne rêvait pas, parce qu'il ne rêvait jamais.

Duo n'avait jamais rêvé de Heero.

Duo n'avait jamais été contre Heero autrement que par nécessité, pour aider à marcher ou autre.

¤

Kabukis, kabukis…

Mes yeux sont plus forts que mes mains,

Mes yeux me tuent, mes yeux me ressuscitent.

Mes yeux me mettent à genoux à moins que ce ne soit toi.

Je retrace ton corps, je te rôde, je t'apprends, je t'apprivoise.

Je comprends ton être si complexe avec mes yeux, avec ma tête.

J'ai les yeux grands ouverts, tu sais.

Quand tu socialises tu ne me vois pas.

Pas que tu me vois vraiment d'habitude.

Si tu me voyais tel que je suis, tu aurais peur.

Mais tu ne vas pas tarder à me sentir.

¤

- J'aimerais que tu me sentes, tu sais ?

- Je sens ta présence…

- Ce n'est pas ma présence que je veux que tu sentes. Mais moi.

¤

Duo décide de tester la sensation de Heero contre lui, de son propre gré, voir s'il a des frissons encore s'il n'est pas surpris.

Il en a un petit peu.

Il aime la sensation du corps contre lui, si dur, si musclé, si compact.

Il aime la manière dont ils s'emboîtent, il aime comme ses reins sont placés.

Il aime la main légère sur sa hanche gauche.

Il glisse contre lui légèrement, au rythme de la musique que l'on entendait un peu loin, à travers la porte- fenêtre entrouverte.

Il décide qu'il aime cette sensation alors il la provoque un peu plus, ondule contre lui.

Ferme un peu plus les yeux.

Et bois une gorgée de plus.

Il sent le corps derrière lui faire de même et suivre les pas.

Il ne préfère pas penser qu'avant que ne vienne ce corps derrière lui, Duo n'avait même pas conscience qu'il pouvait entendre la musique.

¤

Confettis, confettis,

Je ne sais pas parler, mais je sais toucher, tu sais.

Enfin non tu ne sais pas, tu crois que je ne sais faire que mal.

Je ne sais pas ce que tu crois, ce n'est pas parce que je te comprends des yeux que je sais tout de toi.

Tu es un mystère, mais il y a une chose que je connais de moi :

Je sais me faire comprendre quand je le veux.

Et je te veux depuis des jours, des mois, des années.

Je ne sais même pas exactement depuis quand,

Ni le pourquoi du comment.

Tout ne s'explique pas et en même temps tout s'explique mais je te rassure :

je m'en fous complètement.

Je veux vivre.

¤

- Je ne savais pas que tu aimais le champagne, Heero ?

- Je ne savais pas que tu aimais la sensation de moi contre toi.

- Il a fallu que je te touche pour le savoir, tu sais ?

- Il a fallu que je te regarde vraiment pour savoir que j'avais envie de te toucher. Besoin de te toucher.

¤

Un souffle contre une nuque.

Une respiration contre un petit frisson.

Un corps on ne peut plus vêtu qui exerce des mouvements langoureux, amoureux contre des fesses toutes aussi vêtues.

Des fesses qui se meuvent en rythme, cherchant le contact avec cette chaleur dure, cette chaleur douce.

Cette chaleur forte, très forte.

Peut-être trop.

Une idée eue en même temps.

Une main passe derrière, au dessus d'une épaule.

Une main passe devant, à quelques centimètres d'un visage.

Une tête que l'on incline vers une flûte.

Une flûte que l'on remonte jusqu'aux lèvres.

Une coupe de champagne que l'on échange comme ça.

L'un dans l'autre, ils continuent d'évoluer l'un contre l'autre.

¤

Bonne année, bonne année.

Bien merdé, bien merdé, ces précédentes années.

Attiré, attiré.

Mauvais plan, mauvais plan.

Très.

Dangereux.

Collègue, partenaire, ami.

95, 97, 200.

Asexué, homosexuel, duosexuel.

Amant ?

Quand ?

Ce soir ?

Ne plus avoir la sensation de perdre son temps.

Ne pas faire semblant d'avancer, nier n'avancerait à rien.

Tenter sa chance apporte une réponse, alors je tente, je tente.

Je tente de t'avoir pour moi contre toute logique mais tout contre toi.

¤

- On glisse Heero, tu sais ça ? On est en train de glisser sur une pente raide.

- Oui.

- Même si je veux la prendre cette pente, c'est pas forcé que j'y aille. Dangereux.

- Je suis un excellent skieur.

- Moi aussi, mais je n'aime pas le hors-piste.

- On se guidera l'un l'autre.

¤

Un chuchotement-souffle qui atterrit au creux d'un cou, file vers une épaule pour mourir au creux d'une oreille attentive.

Un corps qui continue d'attiser le feu, doucement, tout doucement, tout contre un corps à la chevelure ondine.

Une main qui se pose sur un petit ventre musclé, protégé.

Un sexe qui se réveille.

Non, deux.

Deux verres vidés.

Deux verres déposés sur le rebord de la balustrade.

Un corps en smoking noir et chemise blanche qui se recule.

Un corps en smoking blanc et chemise noire qui a une sensation de manque.

¤

- Et si je n'aime pas le ski ?

- On fera de la luge.

- Et si je n'aime pas la montagne ?

- On ira à la mer.

- Et si je n'aime pas la mer ?

- As-tu essayé ?

- … non…

- Alors essaie-moi, Duo.

¤

Une bouteille de champagne sortie d'un sceau par un bras vêtu de noir.

Un bouchon qui saute.

De la mousse qui fuse.

Un corps toujours dos à l'autre.

Un corps qui laisse s'écouler un peu de champagne à deux pas d'une épaule.

Un éclat de rire, un éclat de fraîcheur.

Des lèvres qui se posent pour goûter le champagne sur la peau.

Un homme qui sourit des yeux, ses lèvres trop occupées à faire autre chose.

Duo aime être dos à Heero, emboîté à Heero.

Il aime sa présence, l'effet qu'il lui fait.

Il n'y avait jamais pensé avant.

On ne pouvait pas penser à tout après tout.

¤

Résolutions, résolutions.

Faire quoi ?

Faire de mon mieux, toujours, même en plus.

Incapable de faire ce que je veux, juste ce que je sais.

Mais ça va changer, changer.

¤

- Tu veux être ma chaussure, Heero ? Tu veux être un coup ?

- Je veux être ce que tu portes le plus.

- …

- Je veux être ce qui te recouvre, je veux être ce que tu ressens à défaut de voir.

- Tu veux être un vêtement ?

- Je veux être ta peau, Duo. Pour te sentir, te toucher autrement. Pour être toujours là, avec toi. Je veux être à toi…

- Oh… ma peau ne vaut pas grand-chose.

- Et la mienne ne vaut rien. Mais tu la veux quand même ?

¤

Une gorgée de champagne bue au goulot, puis tendue à un homme aux cheveux très longs. Ce n'était pas facile à dire.

Une longue gorgée prise et un corps qui se plaque un peu plus contre un smoking noir. Ce n'était pas facile à entendre, même si cela faisait plaisir.

Des lèvres qui se posent à même la peau, qui lèchent tout doucement le sel.

Une main qui remonte jusqu'en haut de la veste de smoking blanche.

Des doigts qui déboutonnent méthodiquement une chemise noire, tout en ondulant sur la musique…

Des mamelons qui s'érigent sous une chemise noire.

Des muscles qui se tendent sous une chemise blanche.

Des lèvres qui délaissent la peau en ayant laissé une marque rouge.

¤

Pétillantes, pétillantes ces bulles sous ma langue, ta peau sur mes lèvres, ton corps sous mes doigts.

Fraîche, ta main qui glisse sur la mienne.

Chaud, le gémissement que tu lâches quand tu cesses de te désaltérer.

Désaltère-toi de moi, Duo.

J'en ai marre de t'observer, de t'ignorer, de m'ignorer.

J'en ai marre d'essayer de déchiffrer ton regard.

J'aime les énigmes mais les devinettes et les jeux de piste, très peu pour moi.

Ton importance m'énerve, je l'avoue.

Alors je guéris le mal par le mal.

Je ne veux pas me guérir de toi, tu sais.

Juste me guérir de l'influence.

Qu'on soit tous les deux sur la même longueur d'ondes.

Je te sens sourire.

¤

- Je peux la goûter avant ta peau ? Que je me fasse une idée ?

- Avec ou sans champagne ?

- Avec bien sûr, c'est la nouvelle année !

- Dis-moi, Duo… combien de boutons a ta chemise ?

- Je ne sais pas… peut-être autant que la tienne ?

- Il reste huit secondes avant la nouvelle année.

¤

Un premier bouton.

Une échancrure divine.

Une main qui y pénètre.

Mais ce n'est pas assez.

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- Sept…

- Attends… laisse-moi me retourner…

¤

Je veux

Entrer.

Dans

Ton

Corps.

Dans ta tête…

En toi.

¤

Un second bouton.

Des pectoraux doux.

Des mamelons à la fois tendres et rugueux.

Des ongles qui caressent.

Un corps qui s'agite.

Une bouteille de champagne qui tremble.

Un sexe dur.

¤

- Six…

- Heero…

¤

Un troisième bouton.

Un torse finement musclé.

Des abdominaux bien dessinés.

Quelques poils soyeux, cajolés du bout des doigts.

Un corps qui s'impatiente et qui ondule le bassin.

Des reins qui s'arquent, une position que l'on ne tient plus.

Une main qui s'entrelace aux doigts sur son corps.

Une autre qui tends une gorgée de champagne à son tortionnaire.

Pour lui faire casser le décompte.

Une gorgée prise et un décompte ininterrompu.

Un avantage conservé.

Un vent qui s'engouffre dans une échancrure comme la main d'un amant mais qui ne l'est pas.

Sinon le vent lui-même serait mort.

¤

- Cinq…

- Laisse-moi me retourner…

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Un énième bouton.

Il ne craque pas, il ne déchire pas.

Un ventre doux et plat

Un cou devenu humide de baisers.

Un cou tendu, prêt à les réclamer.

Des jambes qui ont du mal à tenir debout.

Les jambes de l'homme aux cheveux courts caressant son amour du bout des lèvres.

Son amour inavoué, même à lui-même.

Ses désirs qu'il avait cru inavouables.

¤

Je veux m'y inscrire, m'y ancrer.

Larguer les amarres en toi.

Je veux être ton port d'attache.

Je veux plus.

Tu me désires.

Tu m'apprécies.

Je suis ton ami.

Je ferais en sorte que tu veuilles plus.

Puisque tu es tenté, hein Duo ?

¤

- Chuut, laisse-moi finir.

- Mais tu vas me finir à ce rythme-là.

- Trois…

¤

Un dernier bouton.

Un pantalon de smoking tendu au possible.

Un doigt qui en trace le renflement.

Un souffle qui s'accélère encore.

De plus en plus fort.

Une bouteille qui se brise.

Deux pantalons baptisés.

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- C'est… malin…

- Un…

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Je te tourne vers moi et je te donne mes lèvres, ma langue, mes bras, mon corps.

Je te donne tout même si tu n'éprouves pas ce que j'éprouve. Après tout quand tu m'aimais bien je ne t'aimais pas.

Je ne t'ai bien aimé que bien après alors tu as le droit toi aussi, tu as persévéré quand même.

J'ai le droit de te tenter, de te donner envie, j'ai le droit d'avoir mes bonnes résolutions et de les tenir.

En voici une : te tenir dans mes bras.

Je reçois la chaleur de ta peau, la moiteur de ta bouche, la douceur de tes cheveux.

La dureté de ton corps.

Je t'embrasse comme je n'ai jamais embrassé la vie.

Je t'enlace comme on enlace les espoirs.

Je goûte l'alcool sur tes lèvres mais il ne m'enivre pas comme toi, comme ta force, comme ton rire, comme ta douceur.

Je suis saoul de toi.

C'est grave docteur ?

Mais si c'est toi qui me soignes, Duo… je ne suis pas prêt d'être guéri.

Tant mieux.

Ma seconde résolution : te garder. Ce ne sera sûrement pas facile mais m'est avis que ça en vaut la peine.

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- Bonne année, Heero.

- Bonne année, Duo.

- Dis ?

- Hm ?

- Tu l'entends la musique ?

- Oui je l'entends.

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De là où ils se trouvaient ils ne pouvaient entendre aucune musique.

Leurs cœurs s'étaient simplement accordés.

On pouvait être romantique sans le savoir.

On pouvait s'aimer sans s'en rendre compte.

On pouvait être amoureux sans même s'en apercevoir.

On pouvait regretter toute sa vie de ne pas tenter sa chance.

Il n'y aurait aucun regret entre eux.

Un millésime, cette année.

Ensemble ils sont un feu d'artifice.

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OWARI


SAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAP (la douleur et les médocs me font faire n'importe quoi XD, heureusement que ce n'est pas un nawak hein ?)

BONNE ANNEE A TOUS !

A peluche,

Mithy ¤ j'ai trop mal -- ¤