Ce que tu es venu détruire...


Merci à tous pour vos rewiew et désolés pour les fautes d'ortographes !

Chapter tree

D'entre les ruines


Merci beaucoup pour toutes vos rewiews et désolé pou les fautes d'orthographes !

Ce qui fut jadis la fierté de Serdaigle, s'étale désormais devant moi comme un fatras de pierre

Non, je murmure.

Non, c'est pas possible.

Je ne sais comment, je parviens à me relever, et boitille entre les pierres. Ici et là, on reconnaît ce qui fut couloire. Une pièce, un meuble, parfois. A demi-noyé par la végétation, qui ronge inexorablement le terrain. Je fini par arriver dans l'un des derniers couloirs dotés d'un toit.

Un lourd toit en grés rose, percé de toute part. C'est un miracle s'il ne s'effondre pas.

Encor un peu plus loin, je rentre dans ce qui semble être la plus grande pièce de l'édifice. Elle est relativement bien conservée, je dois dire. Par rapport aux restes des ruines.

Un trône en bois précieux, encore recouvert par endroits de tissus moisis siège au centre, sur une grande estrade. Le sol un peu mou m'indique qu'il devait y avoir un tapis, et je reconnais dans les embranchements rouillés qui jonche ici et là le sol ce qui fut autrefois des lampes à huiles, des statues en bronze ou des cadavres.

Qui sait ?

Je remets mes lunettes, et mon regard se pose à nouveau sur le trône, où je remarque une poupée assise.

Une poupée assez grande, de la taille d'un enfant.

Avec une longue robe rouge, des cheveux noirs de jais et de grands yeux.

Elle semble trôner sur le siège, à la manière d'une reine, et me regarde fixement de ses yeux rubis. Quelque chose m'étonne dans son aspect, mais ce n'est pas le regard glacé qu'elle me rend, Plutôt le fait que ses habits soient intacts, malgré l'usure du temps.

Une robe sublime, qui lui arrive jusqu'au cheville et avec mille replis de tissus.

Un magnifique velours rouge-sang.

Pas trop la couleur de Serdaigle, je note.

Intrigué, je m'approche d'elle mais ma cheville ne m'obéit plus, et à nouveau je trébuche et tombe avant d'avoir pu franchir l'estrade. Je parviens à me rattraper à moitié sur les marches, mais m'étale malgré tout sur le sol détrempé. La douleur traverse l'une de mes mains, et je réalise qu'elle a dû s'ouvrir sur un objet tranchant, mais j'ai surtout l'impression d'avoir la totalité du pied coincé dans un broyeur. Agacé, je grogne, me retourne et m'accroupis tant bien que mal au bas de l'estrade, puis entreprends de retirer ma chaussure pour remédier à mon problème de cheville. Alors que j'applique un sortilège d'apaisement, j'entends une petite voix qui me murmure :

-« Que viens-tu faire ici ? »

Je tourne vivement la tête, et aperçois le trône vide. Et une petite fille à la robe rouge et aux cheveux noirs qui s'avance vers moi.

-Que viens-tu faire ici, elle répète. Le ton est tranchant, sans appel.

Je lui souris.

-Je m'en doutais, je lui murmure. Tu es trop grande pour être une vraie poupée.

A partir de maintenant, plus rien ne m'étonne.

Sûrement pas une gosse aux allures de reine, seule au milieu d'un palais en ruine.

Elle me foudroie du regard, et je lis dans ses yeux qu'elle n'est pas habituée à ce que l'on se déroge à ses ordres.

-Je cherche, enfin je cherchais un temple ayant appartenu à Serdaigle, je fini par lui répondre, en lui tournant le dos et retirant ma chaussette. Et je l'ai trouvé.

-Et c'était vraiment ce que tu cherchais ?

-Non, je réponds en tentant à nouveau de soigner mon pied.

-Et toi, qu'es que tu fais là ?

-Je suis chez moi, elle répond, avec un éclat de fierté dans la voix. Tout cela m'appartient.

-Magnifique, je murmure.

Je sens son regard brûler dans mon dos. Mais j'ai des préoccupations d'autant plus importantes que de demander à une môme si elle n'aurait pas vu un fragment d'âme de Voldemort se balader dans le coin. Mince, c'était Guéritta ou Guéritum, le sortilège de guérison ?

-Je vais te dire un secret, elle me susurre à l'oreille.

-J'écoute, je réponds sans en penser un mot.

Guerita ne marche pas. Allons-y pour guéritum

-Dans le temple, tu y'es.

-Ca, je le sais déjà, je m'agace.

A moins que ce ne soit Guéritemusum, la formule ?

-Non, je veux dire. Tu y es vraiment.

Je vais me retourner pour lui dire que je le vois bien, lorsque j'entends le frémissement d'un tissu. Un immense tapis rouge vient de se glisser sous mes pieds, et s'emploie à tapisser la totalité de la pièce, avant de s'enfuir dans le dédale des couloirs, comme un fleuve de velours. Emergeant des décombres, d'étranges statues se dressent et s'illuminent de milles feux, alors que de lourdes pierres s'arrachent du sol pour venir reconstituer des murs, quelques secondes avant inexistants.

Tout autour de moi, le temple revis, se répare.

Reprend sa splendeur passée.

Redeviens magnifique

Waouh, je murmure, alors que malgré les protestations de ma cheville, je me précipite à une fenêtre pour voir la métamorphose du temple, « C'est toi qui… »

Elle me sourit, et hoche de la tête.

Parmi les étoffes somptueuses, et les colonnes de marbres rouges, cette toute petite gosse à l'aire d'une Déesse.