Disclaimer:...blabla...Shaman King...blabla...ses personnages...pas à moi...patati...Hiroyuki Takei...patata...

------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

L'heure du dîner arriva. Chocolove ayant toujours un bras dans le plâtre, ce fut Horo Horo qui se chargea d'ammener la nourriture à Ren. Mais Lorsqu'il ouvrit la porte de la chambre, ce fut pour découvrir un Ren à moitié mort, près de la fenêtre, trempé de sueur.
Horo accourut.

-Abruti! Je t'avais dit de rester couché! s'exclama l'ainu.

-J'a...vais...froid...répondit le chinois en tremblant.

Pendant un quart de seconde, plusieurs pensées traversèrent l'esprit du shaman des glaces: d'abord, il se sentait pour une fois SUPERIEUR à son chef, et cela ne manqua pas de lui faire plaisir; imaginez donc, le pouvoir absolu sur lui pendant toute une semaine! La capacité de se venger de lui! Nyark! Horo en ricana de plaisir. Puis une autre pensée lui indiqua qu'il était à moitié nu.

-Attends, je vais te prêter des fringues, dit Horo. Mais d'abord, je te remets au lit.

Lorsqu'il souleva Ren, celui-ci se blottit contre la poitrine de l'ainu.

-OUAH! Arrête ça, t'es gelé! lui lança Horo. Putain...depuis combien de temps t'es levé? Tu dois dor-mir!

Ren ne répondit pas, car il venait de se rendormir.
'Jamais vu comme ça', se dit Horohoro. 'D'habitude, il se rend viril au possible, il nous tape dessus, à moi et Chocolove, il se prend pour un caïd...là,
on dirait un petit bébé qui se pelotonne contre sa mère...Remarque...c'est plutôt mignon'
Le sang de Horo ne fit qu'un tour. Après avoir déposé Ren dans son lit, il s'asséna un bon gros coup de poing sur le haut du crâne.
'Mais quel con, à quoi je pense, moi? Faut vraiment que je me trouve une copine!'

Il déposa donc le chinois sur son lit et la nourriture sur la table. Sans se soucier de sa propre fatigue, il entreprit d'essuyer la sueur qui couvrait le corps à peine musclé de Ren.
'Mais comment il a fait pour suer autant? Et...pourquoi je le nettoie! Je suis pas censé faire la nounou! Saloperie! Pourquoi ça tombe sur moi? J'aurais dû me péter le bras, moi aussi, tiens...' se disait notre ami l'ainu.
Cependant, comme il s'afférait à la tâche, il sentait comme une chaleur monter...mais il n'aurait su dire où.

-Quelqu'un a déréglé le chauffage? demanda-t-il à Yoh, qui passait par là.

-Nan, personne,répondit-il. Mais...

Yoh se rapprocha de l'aïnu.

-Mais t'es tout rouge! Qu'est-ce qui t'arrive?

-Hein? Tout rouge? Qui? Moi? Pourquoi? En quel honneur? Qui êtes-vous monsieur? Je...

Il fila se regarder dans une glace.

-Putain, c'est pas vrai...alors c'est là que j'avais chaud!

Il baissa les yeux vers son pantalon.
'Et là aussi...' se dit-il. 'Non, c'est pas vrai, dîtes-moi que c'est pas vrai! Je suis pas un pervers! Je peux pas être autant en manque'
Se rappelant de sa virginité, il pensa que le dépucelage devait être classé au premier rang des priorités; au second rang venait la nourriture, après les amis,
après le Shaman Fight, après l'amour, et ensuite s'occuper de Ren.

Tout cet ordre si bien imaginé et construit fut malencontreusement bouleversé le lendemain.
A l'heure du déjeûner, Horo ne se montra pas.

Il était dans la chambre "the Ren", et essayait de réconforter Ren de sa présence.
'Pourquoi ça le réconforterait que je sois là!' s'était-il dit après la recomandation de Manta.
Mais le fait était qu'il ne pouvait rien refuser à son malheureux leader: gémissant, nauséeux, il avait des vertiges et des hallucinations. Horo lui parlait dans l'oreille dès qu'il se montrait trop agiter; il arriva même au malade de pleurer une ou deux fois. C'est dire si l'affaire était sérieuse.

Au bout d'une petite heure de surveillance, Horo, cherchant un prétexte pour le toucher, finit par se convaincre de prendre sa température.
Il mit donc sa main sur le front du chinois, et, à cet instant précis, vous ne me croirez peut-être pas mais un certain Chocolove, un plateau de nourriture à la main, laissa tout tomber et poussa un petit cri de surprise.

-KYA! C'est...c'est pas vrai...je...j'ai rien vu! balbutia-t-il avant de partir en courant.

'Quoi, se dit-il, qu'est-ce qu'il aurait pu voir de toute faç...Aaaaah! Qu'est-ce que je fous'
Après s'être rendu compte qu'il avait passé son autre main sous le haut de pyjama de son partenaire, il la retira vite fait, bien fait, et défonça la porte contre sa tête (mais le contraire aurait été moins douloureux).

Il s'assit sur son lit, ferma les yeux et fit un récapitulatif des événements: d'abord, il avait été extrêmement gêné de porter Ren jusqu'à son lit lorsque celui-ci venait de tomber malade. D'habitude, il n'était jamais embarassé de porter quelqu'un. Ensuite, lorsqu'il l'avait nettoyé, il était devenu cramoisi (dans les tons un peu fushia, pour les friands de détails); et maintenant, il l'avait tripoté, là, sous les yeux de leur équipier. Comment allait-il se justifier?
'J'espère qu'il oubliera pas qu'il a rien vu...' se disait notre aïnu en ramassant la nourriture du plateau.

Après avoir ramassé la nourriture réduite en bouillie et couverte de cheveux et de poussière, l'aïnu se résigna à descendre demander à Tamao des restes du repas Elle fouilla un peu, mais ne dénicha rien du tout.

-Je suis désolée...dit-elle.

-Pas grave, assura Horo. Je vais me débrouiller.

Une idée germa alors dans la tête de notre ami; sans doute l'idée la plus débile et la plus intelligente (en même temps) à laquelle il ait jamais pensé.

-Dis, Tamao...je peux prendre la cuisine?

-Oui, pas de problème...mais évite de faire trop de bazar, je viens de ranger...

-Merci!

Il lui emprunta plusieurs livres intitulés "la cuisine pour les sous-doués", "la cuisson pour les débiles", "assaisonnements pour les crétins" et "vaisselle pour cerveaux lents" (lisez les deux derniers mots à haute voix, vous allez voir, ça fait un jeu de mots terrible. Et c'était pas intentionnel)
Après s'être battu un quart d'heure avec le four, il parvint enfin à le préchauffer, et commença à regretter le bon vieux feu de bois traditionnel de Hokkaido.
'Bon, alors...une recette...' se demandait-il en feuilletant les pages de "la cuisine pour les sous-doués"; il tomba sur un plat qui avait l'air délicieux (il le choisit surtout pour sa difficulté: une étoile) et entama la préparation de la soupe au misô. Il y avait tout ce qu'il fallait, et, pensa-t-il, puisque c'était une soupe, rien de meilleur contre le rhume. Il s'afféra donc et on put entendre, pendant une heure, toutes sortes de bruits: cris, bien sûr, injures à l'adresse de quelque ingrédient ou outil, mais aussi fracas, renversements, eau qui coule, et même, à un moment, explosion.

Finalement, il courut à la chambre de Ren avec la bonne sousoupe, en proposa une cuiller à Ren avec un sentiment de fierté, d'épanouissement, et de satisfaction en pensant que, tout à l'heure, dans cette cuisine, en préparant cette soupe, il était devenu un homme, mon fils.

En mangeant la soupe, Ren eut l'air de se régaler. Soit il faisait semblant, soit Horo n'était ni un sous-doué, ni un débile, ni un crétin, ni un cerveau lent.
Mais Ren était sans doute trop épuisé pour bluffer, ce qui rendit Horo fou de joie rien qu'à cette pensée: 'Il a aimé ma cuisine! Je peux mourir heureux!
Yahoooooooooooooo!'.

Après le petit repas, Ren s'endormit et Horo débarassa la vaisselle. Il regarda le beau visage endormi de Ren.

-Dors bien...murmura-t-il.
Après quoi il se mit un nouveau coup de poing sur la tête, et maudit son taux anormalement élevé d'hormones.

------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Yaaaah, saluuuuuuuuuuut!
Eh ouais, le 2ème chapitre...je l'aime bien. Je rigole bien quand je le relis. Qu'en est-il de vous?
Note: j'avais absolument pas prév la scène de la cuisine, mais je la trouve plutôt marrante, finalement.
Rendez-vous in zeu 3ème chapitre!
Review plize!