Une nouvelle vie
Chapitre 2 : Que cache Lucius
C'est le moment où elle battait son plein que le père de Draco choisi pour faire irruption dans la chambre, il venait corriger Draco d'avoir encore faillit par rapport a Ginny, il avait bel et bien compris qu'elle avait utiliser l'occlumentie pour lui cacher ses notes certainement meilleures que celle de Draco.
La bataille cessa net, Lucius les regardait, surtout Ginny avec un regard bien étrange, confuse d'avoir été prise sur le fait, elle n'eu pas l'idée de lire dans ses pensées. Elle se repris aussitôt et regarda Lucius d'un regard hautain :
-Vous cherchez quelque chose ? On peut vous aider ?
Lucius ne l'écoutait pas, il ne cessait de la regarder de ce regard auquel Ginny n'arrivait pas à attribuer de sentiment.
-Mr Malfoy je vous parle !
-Hum, je te cherchai pour savoir si tu étais bien installée.
« Mensonges » pensa Ginny
-très bien merci !
Lucius sortit toujours aussi mystérieux.
-Il est vraiment bizarre
-oui, je ne l'ai jamais vu comme ça ajouta Draco, il te regardait bizarrement.
-j'ai quelque chose qui va pas ?
Draco la regarda de haut en bas : son pyjama était bleu, il se composait d'un pantalon large en soie et d'une chemise de la même matière, Draco en profitait pour la détailler sous toutes ses formes, il estima que sa poitrine avait une bonne taille, il commençait a s'imaginer son décolleté quand elle le sortit de ses songes :
-si tu veux que je ne lise pas en toi dis moi ce qui cloche !
"Ce qui cloche se dit Draco y a rien qui cloche, elle est plus que sublime !"
-C'est la couleur, il a du te prendre pour une serdaigle !
Ils explosèrent de rire.
Les jours passaient et se ressemblaient, Draco et Ginny se levaient vers midi, ils déjeunait avec Narcissa sur la terrasse, Mr Malfoy étant au travail, ils étaient tranquilles, et en profitaient pour s'entraîner au Quiditch une bonne partie de l'après midi. Des fois, ils partaient en ballade et pique niquaient.
Les soirées étaient plus stressantes, les trois compères essayaient de faire la conversation et d'éviter le courroux de Lucius. Il avait toujours le même regard vis-à-vis de Ginny, celui de la « soirée polochon », Ginny s'inquiétait moins, depuis ce soir là, il n'était jamais revenu les voir, n'avait pas battu Draco ni Narcissa apparemment.
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Un matin, environ une semaine avant le début de la reprise des cours, les listes de fournitures et une lettre arrivèrent. Ils ne surent son contenu que le soir, quand Narcissa appris à Lucius qu'elle était invitée a passer la fin de l'été chez sa sœur. Un éclair apparut dans le regard de Lucius :
-Quand comptes-tu partir ?
-je pensais y aller après la rentrée des enfants.
-Tu devrais partir plus tôt si tu veux un peu profiter de là bas.
Lucius gentil ? Ca lui paraissait bien suspect…
-tu crois ? Ca me gène vis-à-vis de Ginny.
-Ne vous n'inquiétez pas pour moi Narcissa ! Allez-y de bon cœur, comme vous l'avez dit, c'est bientôt la rentrée.
Elle avait hésiter avant répondre ça, l'idée de se retrouver avec encore un allier de moins face à Lucius ne l'enchantait guère.
-Tu es adorable Ginny, mais j'insiste pour vous accompagner au chemin de traverse.
-Ce sera parfait, tu n'as qu'à répondre que tu t'y rendras après demain. Draco, tu accompagneras ta mère et tu reviendras, je n'aime pas l'idée qu'elle voyage seule !
Ginny compris que Lucius désirait être seul avec elle, pour lui faire payer. Elle en eu froid dans le dos. Lucius lui sourit sournoisement, il confirmait ce qu'elle pensait.
-Tout est bien alors s'exclama Narcissa ravie de l'attitude de son mari, elle ne s'était même pas étonner de sa soudaine préoccupation d'elle, sa soudaine gentillesse à son égard. Elle l'avait tellement espéré qu'elle prenait ses rêves pour une réalité.
Le lendemain, comme prévu ils allèrent au chemin de traverse, Ginny oublia quelques instant Lucius ravie de redécouvrir cet endroit qu'elle affectionnait tant. La dernière fois qu'elle était venue, c'était avec sa mère…
-Bon, commençons par vous acheter de nouvelles robes de bal annonça Narcissa.
Ils se dirigèrent donc dans la boutique de madame Giupure. Comme à chaque début d'année scolaire, le magasin accueillait de nombreux visiteurs et tous les aides de la marchande étaient occupés. Draco prit son air supérieur et se racla la gorge :
-Une minute, s'il vous plait annonça la commerçante d'un air courroucé.
Ginny sourit à Draco et à son tour se racla la gorge. La petite bonne femme finit par lever le regard sur eux :
-Ho ! Madame Malfoy, mais installez-vous dans l'arrière boutique, j'arrive pour vous servir !
Draco et Ginny se regardèrent entendu : « voila qui est mieux comme ça » pensa Draco qui savait que Ginny lisait dans ses pensée « évidement mon cher, depuis quand le bas peuple se permet de nous traiter de la sorte ! » lui répondit t-elle en pensée. Jouer au petit bourge hautain était l'un de leur passe temps favori.
Une fois dans l'arrière boutique, ils laissèrent Narcissa regarder les robes pour elle-même et eux s'affalèrent dans le canapé :
-Tu as fait des progrès Ginny ! Ton air dominateur fait bel effet !
-tu n'était pas mal non plus, mais tu te reposes trop sur tes acquis, la moue Malfoy c'est dépassé !
-Non, non, crois moi, c'est toujours d'actualité, ceux que ça n'impressionne pas ça les fait craquer !
Et ils éclatèrent de rire.
-tu crois que les gens peuvent imaginer qu'en fait on n'est pas du tout comme ça ?
-Vaudrai mieux pas, je ne tiens pas à me faire renier par ma famille!
-Et si on ne voulait pas devenir mangemort ?
Draco n'eu pas le temps de répondre, madame Giupure arriva avec un de ses aides et commença a prendre toutes leurs mesures. Les robes prêtes, ils partirent seuls sous les ordres de Narcissa qui désirait se faire faire une nouvelle robe.
-tu cherches à me tester ou quoi ? Siffla Draco
Ginny lui sourit de manière narquoise :
-absolument ! J'ai bien l'impression que tu as douté quelques minutes…
Ginny lui sourit le plus espièglement possible afin qu'il l'a croit. Non, Draco n'était pas près à entendre ce qu'elle avait à lui dire.
Dans la librairie, tout était très bien organisé cette année, les paquets de livres étaient déjà fait selon les années, il suffisait de les prendre et d'aller a la caisse, si bien qu'en 5 minutes, ils avaient finit leurs achats :
-on va visiter le nouveau magasin de farce et attrape lui demanda Ginny ?
-tu rigoles ! C'est aux Weasley !
-Aurais-tu peur ? Le nargua-t-elle ?
-pff !
En entrant, ils découvrirent que le magasin était bondé, ils se faufilèrent dans les rayons :
-C'est magnifique ! s'exclama Ginny ! Quelle imagination ils peuvent avoir ! Regarde moi ces petites bêtes roses, elles sont trop chou !
Draco la regarda d'un air dégoûté :
-ok, elles seraient peu être mieux en vert ou en violet fit –elle en reprenant sa posture de personne supérieure.
-je préfère ça ! Eh regarde ça ! C'est les longues oreilles qui permettent d'entendre à longue distance !
-prends en 2 ! ils font pas les mêmes avec les yeux ?
Georges qui passait derrière eux annonça :
-c'est une excellente idée, merci, tenez, un cheque cadeau pour vous remercier !
Draco et Ginny se tournèrent pour lui faire fasse :
-merci Weasley, mais on peut encore ce payer ce genre de truc ! répondit Draco.
Georges ne releva pas la réflexion, il était subjugué par Ginny :
-tu tu es…
-Ginny Lodeway, merci.
Embarrassée, elle pris le bon et tira Draco par la manche :
-il m'a regardé bizarrement, il ne m'a même pas reconnu !
-Bon, prends des jumelles et on se casse !
Draco était énervé, plus personne ne faisait attention à lui, tous les regards se portaient sur Ginny, surtout celui des hommes, elle était si belle ! L'idée de la mettre dans son lit lui avait traversé l'esprit, mais il l'aimait comme une sœur pas de la même manière dont il aimait Hermione Granger.
Le repas du soir fut agréable, Lucius n'étant pas rentré du travail, tout le monde mangea dans la bonne humeur :
-N'oublie pas de te coucher tôt Draco, on pars tôt demain !
Ginny avait presque oublié, elle se rassura en se disant que de toute manière, Lucius serait au travail, qu'elle n'aurait rien à craindre.
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Le lendemain, quand elle se leva, Draco et sa mère étaient déjà partis. Elle décida d'aller se baigner dans le lac de la propriété. Elle y était aller qu'une fois avec Draco mais avait renoncé à y retourner car elle ne supportait mal son regard: il ne cessait de la déshabiller du regard, ce qui provoquait en elle une grande gène. Certes, elle ne s'était pas privée de le regarder non plus, c'était une simple curiosité. Après tout, il était comme son frère, c'était normal.
Elle prit du bon temps dans l'eau, elle se prélassa à peu près une heure. Quand elle sortit, elle sursauta en entendant une voix :
-alors Ginny, l'eau est bonne ?
Elle se retourna et aperçut Lucius assis sous un arbre près de l'eau.
-Ca fait longtemps que vous êtes la ? demanda-t-elle en essayant de se camoufler le plus possible dans sa serviette de bain.
-Oh, une petite demi heure sourit –il. Je te cherchais pour déjeuner.
Ginny se sentait mal, elle voyait bien que Lucius ne se gênait pas pour la regarder sous toutes ses formes :
-j'arrive !
Elle se précipita dans le château. Puis, une fois habillée, malgré son envie de le fuir, elle se rendit sur la terrasse pour déjeuner :
-vous n'êtes pas au travail ?
-non, je suis en congé.
Il lui souriait toujours de la même manière, rappelant à Ginny qu'il l'avait vu presque nue.
-C'est dommage que Narcissa soit partie, elle aurait aimer profiter de votre présence lui répondit –t-elle de manière hautaine. Il voulait la guerre, il l'aurait.
A sa réponse Lucius cessa de sourire :
-parle moi de ta vie en Amérique.
-y a rien à dire, c'est un peu comme ici ;
-alors pourquoi as-tu tellement voulu revenir ?
Ginny douta, avait-il appris ce qui c'était passé dans son ancienne école ? Devait-elle lui raconter ?
-Il parait que des mangemorts sont entrés dans l'école et qu'un élève a réussi à les chasser.
-oui, ils ne sont pas très doués.
-Que fais ton père ?
-Je ne sais pas, il ne me parle pas de ses affaires, vous parlez des vôtres à Draco ?
-hum non barguina-t-il, il espérait tellement pouvoir lui tirer les vers du nez :
-que sais-tu de l'élève qui les a chassé ?
Savait-il déjà que c'était elle ? Elle usa de l'occlumentie et répondit :
-je n'était pas là, il parait que c'est le meilleur élève. Une sorte de Granger Masculin.
En entendant ce nom, Malfoy serra des dents :
-comment peux-tu faire les louanges d'une sang de bourbe ?
Ginny ne répondit que par une question :
-ne vaut-il mieux pas être un sang de bourbe qu'un sang pur répugnant ?
Malfoy la fusilla du regard. Le repas se finit dans le silence. Au moment de partir, Lucius lui demanda :
-qu'est-ce que tu fais cet après midi ?
-je vais sûrement lire dans ma chambre.
Sur ces mots elle parti.
Elle s'enferma dans sa chambre et commença un de ses bouquin de cours : défense contre les forces du mal. Draco lui aurait dit : on dirai Granger ! Elle l'admirait beaucoup et savait que jamais elle n'arriverait à son niveau.
Ici dans sa chambre, elle se sentait en sécurité, elle ne sortirait pas tant que Draco ne serait pas revenu, ainsi elle ne rencontrerait pas Malfoy père.
Peu de temps après, elle eu envi d'aller au toilettes, elle pria pour ne pas croiser Lucius. Elle sortit en catimini. Quand elle arriva de nouveau aux abords de sa chambre, elle souffla de soulagement, personne en vue ! Elle poussa la porte et aperçu Lucius confortablement assis dans un des fauteuils :
-Lucius ? Qu'est-ce que vous faites là ? demanda – t-elle d'un air supérieur pour cacher son angoisse.
Lucius ne répondit pas, il l'a regardait d'un regard de fureur mêlé d'autre chose, mais si intensément ! Il se leva, agita sa baguette vers la porte et celle-ci se referma derrière Ginny. Celle-ci commença a paniquer : il allait la battre, elle en était sure ! Il s'approcha d'elle et la plaqua contre la porte, Ginny essayer de se débattre mais elle ne faisait pas le poids, elle essaya désespérément de prendre sa baguette, mais Lucius la lui arracha et l'a jeta par terre :
-maintenant tu es a moi dit-il d'une voix rauque.