Professeur inquiétant
-Maintenant tu es a moi dit l'homme d'une voix rauque.
Ginny était prise au piège, elle essayait de contacter Draco par la pensée :
"Draco, viens m'aider, J'ai besoin de toi !"
- Pas la peine, il ne peut pas t'entendre petite pute !
Sur ces mots, il écrasa sa bouche sur la sienne, Ginny eu un haut le corps, il n'allait pas la battre mais la violer ! Elle lui mordit les lèvres et dégagea sa tête, il enfoui alors la sienne dans son cou et l'embrassa avec ardeur. Ginny gigotait dans tous les sens en essayant de se débattre. Il profita d'un de ses mouvements pour passer sa main sous son tee-shirt et lui caresser les seins. Ginny continuait de se débattre et de supplier Draco d'arriver. Elle réussit à se débattre tant et si bien qu'elle arriva à donner un coup de genou entre les jambes de Malfoy. Celui-ci se dégagea d'elle instantanément se tenant les parties génitales. Ginny voulu en profiter pour récupérer sa baguette, mais Lucius, lui lança un « impérium » :
-Tu n'as quand même pas cru que tu allais pouvoir t'en sortir aussi facilement ? Petite sotte ! Vas t'allonger sur le lit !
Ginny faisait tout pour lutter, mais sa baguette était trop loin, ses pieds la portaient malgré elle vers le lit. Remis de son coup, Lucius se délesta de sa cape. Ginny priait encore et toujours Draco d'arriver au plus vite. L'homme s'approcha du lit où était maintenant allongée la jeune fille et s'assit sur ses jambes. Il repris là ou il s'était arrêté, il lui prit les lèvres de force et ses mains arrachèrent son tee-shirt et recommencèrentà lui caresser la poitrine :
-montre moi que tu prends du plaisir !
-jamais ! Aboya t-elle ! Mais malgré elle, des gémissements sortirent aussi de sa bouche. Elle commença à pleurer, elle ne pouvait pas bouger sous ce corps trop lourd, d'autant que le sien ne lui répondait plus. Ginny était répugnée, dégoûtée de cet homme dont elle sentait le sexe durcit contre elle. Il se faisait de plus en plus avenant avec elle, descendant ses mains vers son bas ventre quand tout a coup la porte claqua et Lucius fut instantanément soulevé dans les airs perdant du même coup sa baguette. Ginny en profita pour sauter surla siennetout en essayant de refermer son tee-shirt sur sa poitrine dénudée. Draco la regarda intensément :
-Ca va Ginny ? Je t'ai entendu, j'ai fait le plus vite possible.
Ginny est rouge de colère, elle regardait Lucius toujours suspendu dans les airs :
-Ne fait pas ça Ginny, on n'a pas le droit d'utiliser ces sorts, si tu te fais prendre, tu ne pourras pas aller à Poudlard et tu te retrouveras à Azkaban.
Lucius susurra du haut du sol :
-il a raison Ginny !
-Taisez-vous ! Hurla –t-elle.
Ses idées étaient embrouillées dans sa tête, sa seule certitude était qu'elle voulais lui faire payer et cher !
-Ginny, il n'en vaut pas la peine ! Tu ne vas pas rater ta vie pour un pauvre type pareil !
Lucius changea de technique :
-Si tu ne le fais pas maintenant, je remettrais ça jusqu'à ce que j'obtienne ce que je veux ! De toute façon, tu n'oseras jamais ! Tu n'es qu'une petite catin sans aucun pouvoir, tu es bien comme ta mère !
A ces mots Ginny tendit sa baguette en direction de Lucius et Cria :
-Endoloris !
Lucius se mit à trembler dans tous les sens, et a crier de douleur. Draco criait quelque chose en essayant de couvrir les hurlements de son père mais Ginny ne l'entendait pas, elle était hypnotisée par Lucius qui se tordait de douleur. Elle se réveilla quand Draco lui prit sa baguette des mains. Ginny le regarda et il l'a prit dans ses bras :
-je suis désolé dit-il.
Ginny restai silencieuse dans ses bras, des larmes coulaient de ses yeux. Après quelques minutes écoulées, Lucius émit un son qui annonçait qu'il était redevenu à la réalité. Ginny se sépara de Draco et lui dit :
-je vais me préparer, les gens du ministère de la magie ne vont pas tarder.
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Après cela, tout fut rapide, comme prévu, des gens du ministère de la magie s'occupant des sorts interdits se présentèrent au manoir, Ginny leur ouvrit suivit de Draco :
-Ce n'est pas de sa faute, tenta d'expliquer Draco.
-Nous verrons cela lors du procès coupa un des hommes.
Ginny regarda Draco :
-merci pour tout Dray, va chez ta tante avec ta mère, tu seras en sécurité !
-Mais Ginny, je ne peux pas te laisser partir comme ça !
-il le faut, ne t'inquiet pas pour moi, ça va aller.
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Le procès n'eu pas lieu. Dès son arrivée au ministère de la magie, Ginny vit Albus Dumbledor qui avait déjà tout arranger :
-mais alors je ne vais pas être poursuivie ?
-non
-Aucune peine, rien ?
-bien sûr que si ! Mais c'est moi qui suis désormais responsable de toi, tu effectuera te peineà Poudlard. Maintenant sortons ajouta Dumbledor avant que Ginny ajoute quelques chose.
A la sortie du ministère, une carriole comme celle qui emmenait les élèves au château les attendaient. Le voyage ne serait pas très long et Ginny devait tout mettre au clair avec Dumbledor :
-Monsieur, comment avez-vous su ?
-Depuis que tu as chassé les mangemorts de ton école l'année dernière, tu es sous haute protection et constamment surveillée.
Ginny songea : « pas que depuis ce moment, plutôt depuis que mon père fait parti de l'ordre »
-tu as raison, mais encore plus depuis. Une prédiction d'un oracle a légèrement changé la donne.
-Qui elle concerne ?
-toi
-mais je ne l'a connais même pas !
-nous avons jugé qu'il était préférable que tu n'en saches pas le contenu.
-oh !
Une pointe de colère s'immisça en elle, quand pourrait-elle gérer sa vie seule ?
-Quand tu seras prête répondit Dumbledor qui lisait en elle. Ton ami Draco m'a aussi fait parvenir un hibou.
Ginny sourit.
-C'est un bon garçon, tu as une bonne influence sur lui.
-Il vous a dit pourquoi… pourquoi…
Dumbledor lui sourit d'un air rassurant :
-Il m'a juste dit que tu étais innocente, que c'était la faute de son père. Il en faut du courage pour pouvoir dénoncer son père.
-Oui, je sais sourit-elle tristement en imaginant ce que Draco avait pu subir après son départ.
-il a suivit vos conseils, il est partit de suite chez sa tante avant que son père ne se remette complètement.
-vous voulez connaître la cause ?
-non, je pense que tu n'es pas prête a me la révélée, peut être plus tard ?
-Quel va être ma sentence ?
-Vous saurez bien assez tôt, nous sommes arrivés. Vous passerez la fin de l'été ici. Vous serez tranquille.
-Une dernière question : et mon père ?
-Il s'est occupé de Lucius, c'est pourquoi vous n'êtes pas poursuivit. Maintenant rentrez, un professeur vous attends dans la grande salle.
Ginny sortit de la carriole et avant de refermer la porte sur Dumbledor lui dit :
-merci, merci monsieur.
Apres un large sourire en réponse, la carriole repartit.
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Ginny resta un moment à contempler Poudlard dans le coucher de soleil, ça faisait si longtemps qu'elle voulait y revenir. Il n'avait pas changé, quoiqu'il paraissait peut être un peu moins mystérieux.
Lentement, elle traîna ses valises jusque dans le hall d'entrer, puis, après quelques hésitations elle entra dans la grande salle. Elle avait oubliée à quel point elle était belle avec son faux ciel et ses bougies flottantes. Elle était tellement captivée que la personne qui l'attendait eu le temps de la détaillée de haut en bas. Au bout de quelques minutes, il se racla la gorge et Ginny sorti de ses pensées :
-ho ! Bonsoir professeur, professeur…
-Diego
Ginny ne le connaissait pas, elle fut déçut que ce ne soit pas Rogue ou bien même le professeur Flitwick.
-Bonsoir Lodeway. Prenez place dit-il en lui présentant une chaiseà la table des proffesseurs.
-merci.
Qui pouvait bien être ce professeur qui la juchait du regard ?
-maintenant mangez, il est tard, nous avons à faire demain.
Ginny ne dit rien, baissa la tête et commença sa soupe. Le reste du repas se fit dans le silence. Elle n'aurait jamais pu imaginer tel accueil, si froid,pour sa nouvelle arrivée à Poudlard.
A la fin du repas, le professeur jugea bon de lui annoncer un minimum d'informations :
-vous allez retrouver votre dortoir au cachot, le mot de passe est « anguifer ». Si vous avez un problème, vous pouvez me joindre par la pensée à ce qu'on m'a dit.
-mais monsieur, ça ne marche qu'à très courte distance…
-Ce n'est pas ce que Dumbledor semble penser. Sur ce : bonne nuit !
Le professeur Diego se leva et parti. Ginny se prit à espérer qu'il était le professeur de runes car il lui paraissait très antipathique. Son accueil à Poudlard avait été loin d'être chaleureux. Mais pour qui se prenait-il cet idiot pour lui donner de tels ordres ? C'était sûr, elle le détestait ! Si froid, il l'avaità peine regardé dans les yeux quand il lui avait parlé, comme si elle était insignifiante à ses yeux, ses yeux, ses yeux ténébreux qui l'avait transpercer un court instant… elle fut parcourue par un frisson.
Décidant d'oublier cet homme du moins jusqu'au lendemain, elle se rendit dans les cachots. La salle commune de Serpentard paraissait si triste! d'un coup de baguette elle alluma un feux dans la cheminée. Comment cette salle pouvait-elle- avoir cet horrible aspect alors qu'elle était encore si belle il y a à peine deux ans ? La guerre entre les maisons était-elle devenue si importante que plus personne ne pensait à prendre du bon temps ?
Elle se rendit dans son dortoir. Un peu moins désagréable que la salle commune. Elle s'approcha du lit à baldaquin au pied duquel se trouvaient posées ses affaires. Elle eu une pensée agréable pour l'elfe de maison qui s'en était chargé. Elle rangea ses affaires et s'allongea sur son lit. Elle pensa à cette horrible journée qui venait de s'écouler : Lucius tout d'abord. Elle réprima une nausée qui montait. Comment avait-il pu en arriver là ? Et elle, elle s'était laissée avoir comme une bleue. Elle s'en voulait tellement ! Comment avait-elle pu penser que Lucius serait aussi facile à battre que ces stupides mangemorts de l'année précédente ? Elle s'en voulais aussi tellement de n'avoir pas pu se contrôler et de s'être venger a l'aide d'un sort impardonnable. Si elle avait un peu plus usé de son self contrôle, alors elle ne serait pas la maintenant obéir un professeur que d'instinct elle haïssait. Avec un peu de self contrôle, Lucius serait à Azkaban ou puni par la loi pour ce qu'il lui avait fait subir ! Mais pourquoi s'était-il attaqué à sa mère ? Ginny commença à pleurer doucement en pensant à sa mère. C'est la pression de la journée qui commençait à retomber. Elle s'endormit rapidement d'un sommeil lourd mais peuplé de rêves étranges.
Au petit matin, quand elle se réveilla, elle trouva le professeur endormi dans le canapé à ses cotés. Pourquoi était-il là ? Elle n'avait pourtant pas fait appelà lui ! Elle en profita pour l'observer de près. Elle scruta son visage à la peau mat s'attardant sur sa bouche sensuelle. « Sensuelle ? Sensuelle ! Ai-je bien penser sensuelle ? Mais je suis complètement folle ! Il est moche ce prof et vieux ! » Elle le scruta de plus près pour lui trouver quelques défaut quand son regard tomba sur celui du prof. Cet idiot s'était réveillé sans qu'elle ne s'en aperçoive. Il l'a foudroya du regard et lui dit :
-préparez-vous rapidement, je vous attends dans la grande salle !
Sur ce, il parti.
Ginny était furieuse. Comment osait-il lui parler ainsi ? Elle allait lui en faire voir de toutes les couleurs, c'était sûr ! Pour commencer, elle prit tout son temps pour se préparer passant un temps considérable à se prélasser sous la douche. Quand elle en sortit, elle s'enroula dans une serviette et sortit de la salle de bain pour choisir ce qu'elle allait porter. Il était la, debout dans le dortoir, il l'attendait de pied ferme. Ginny passa devant lui et le toisa sur un air de provocation, puis elle lui tourna le dos et entrepris de choisir ses habits faisant comme si il n'était pas là. Elle sentait son regard cuisant sur elle, mais curieusement, malgré sa quasi nudité, elle n'était pas gênée comme elle l'avait été par le regard de Malfoy. Lui aussi la haïssait déjà c'était sûr, mais elle n'avait pas vu dans son regard ce désir profond qu'avait Lucius, ce fameux regard auquel la veille elle ne pouvait attribuer de sentiments. En était-elle heureuse ou non ? Elle n'aurait sue le dire.
Le professeur Diego s'impatientant bougea sa baguette dans le dos de Ginny et prononça une formule qu'elle n'avait jamais entendue. Le résultat fut que celle-ci se retrouva habillée de haut en bas. Elle allait émettre une protestation, mais le regard du professeur l'en dissuada :
-allons déjeuner maintenant, nous avons du travail !
Ginny sortit à la suite de son professeur mais en prenant soin de laisser un certain écart entre eux. Sur le chemin, elle s'inspecta dans les quelques miroirs qui décoraient les murs. Elle portait un pantalon moulant rouge, un pull en laine lui aussi rouge, une paire de bottes rouges et une cape rouge. Elle adorait cette couleur, mais ne pouvait décemment pas la portée, elle était aux yeux de tous une serpentard et porter du rouge était un affront pour un serpentard. Même si son prof avait bon goût, elle changea la couleur de ses vêtements en vert et violet.
En arrivant dans la salle, ils prirent les mêmes places que la veille. En voyant ses vêtements, le prof ne dit rien mais sourit narquois. « Je suis sure qu'en plus cet idiot est un Gryffondor et que du coup, c'est un devoir pour lui de me haïr ! ». Ginny entrepris de manger un croissant. Etant sur qu'ainsi, elle ne pourrait pas protesterà propos de ce qu'il avaità lui dire il lui annonça le programme :
-Je serai sur votre dos tout le long de l'année du moins jusqu'à ce que vous maîtrisiez parfaitement la légilimencie, l'occlumencie et la transmission de pensée, enfin, si vous y arrivez…
La bouche pleine Ginny lui lança un regard noir.
-nous allons aussi travailler sur votre self contrôle, vous en aurez besoin !
Ginny pensa : « pourquoi ce n'est pas Rogue qui me fait travailler, lui aussi sait faire tout ça ! »
-Dumbledorà insisté pour que ce soit moi, je le fait pour lui, je lui doit un service et en aucun cas pour vous est-ce clair ?
Forcément, lui aussi pouvait lire dans la pensée des gens, c'était vraiment exaspérant, si tout le mondeà ce dont a quoi peut-il bien servir ! Se dit-elle.
Après avoir fini sa bouchée, elle lui dit :
-on commence quand ?
-on a déjà commencé !
On ne peut pas commencer plutôt par la légilimencie ?
-Vous vous sentez experte en ce domaine et voulez m'impressionner c'est ça ?
-pas vraiment, je préfère que vous ne lisiez pas en moi pour l'instant, pour vous faire confiance, il est préférable que je vous connaisse d'abord !
-au contraire, vous mettrez plus de cœur à l'ouvrage dans le sens inverse puisqu'il semble que vous ayez des choses à me cacher.
Ginny pensa : si même les profs sont dans la guerre entre les maisons on est pas sorti de l'auberge !
-vous vous trompez ! Si je vous traite de la sorte c'est que votre comportement me l'oblige.
-arrêtez de lire en moi !
-a vous de m'arrêter !
Ginny pensa fort : « heureusement que vous êtes prof de runes, comme ça on se verra moins quand les cours commenceront ! »
Le prof fronça les sourcils :
-je ne suis pas professeur de runes. Je ne sais pas ou vous avez entendu ça !
