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Les deux jours qui suivirent, Ren resta cloué au lit, aussi mal en point qu'au tout début de la maladie. Horohoro prenait bien sûr toujours soin de lui, sans jamais chercher à se venger, sous prétexte que, selon lui, "c'était déloyal de lui faire ça alors qu'il était mourant". Puis, au quatrième jour de maladie,
Ren parvint enfin à se lever.
'Ca y est...se disait Horo. Maintenant, on va recommencer l'entraînement...Pourquoi je me suis occupé de lui!'
-Tu...te sens mieux? se risqua Horo en début d'après-midi.
-Oui, répondit Ren. On va pouvoir reprendre l'entraînement.
-Maiiis c'est à cause de ça que t'as failli mourir! Tu voudrais pas plutôt rester allongé et guérir complètement?
-Mais si, moi je me repose. Vous, vous allez vous entraîner!
-Pas possible, Choco est toujours dans le plâtre. Je vais pas m'entraîner tout seul, quand même?
-Dans ce cas, je suis guéri!
Et le chinois se leva de son lit, prit sa lance et appela Horohoro, qui s'était d'ailleurs enfui en courant à travers toute la maison.
-Horokeu! Reviens immédiatement!
-NAN! JAMAIS!
En courant, Horo regardait derrière lui pour voir s'il avait semé la tête pointue. Or, les humains, qui étaient très mal faits, ne possédaient qu'une seule paire d'yeux, et notre ami l'ainu s'en servait déjà pour surveiller son chef. Par un effroyable malheur, le sort voulut qu'en cet instant précis, la jeune Tamao, préposée à toutes les tâches ménagères (sauf le nettoyage des toilettes, qui était réservé aux punis), empruntât le même couloir que Horo. Et pas dans le même sens, en plus. Je sais pas si vous saisissez bien toute la perversité tordue de la situation. C'est dingue, on aurait dit que c'était fait exprès, tellement c'était vicieux. Manque de bol pour la kokkuri, elle se prit un Horo fuyant dans la tête, ou plutôt, dans les assiettes, car ce tordu de hasard lui avait fait porter une énorme pile d'assiettes en cet instant précis. C'est vachement vicieux, hein?
N'empêche qu'elle se prit les trois quarts des débris de porcelaine dans les bras, ce qui lui arracha un cri extrêmement puissant, qui manqua de déchirer les tympans de toute la maisonnée.
-AAAAAAAAAAAAAAAIIIIIIIIIIIIIIIE!
-Tamao! dit Horo, qui se protégeait du quart de débris restant.
-Merde! s'exclama le chinois. Qu'est-ce que t'as foutu, encore!
-SI TU M'AVAIS PAS POURSUIVI EN COURANT, CA SERAIT PAS ARRIVE!
-Ouiiiiiiiiiiin, j'ai maaaaaaaaaaaal! gémit Tamao.
Après avoir collé une raclée à Horo horo, Ren aida Tamao à aller dans la chambre du docteur Faust, accompagnés d'un Horo qui se frottait la joue rougie. Faust, après l'avoir auscultée, conclut que ses bras allaient être HS pendant quelques jours.
-Mais...qui va faire à manger? dit Tamao. Et le ménage?
-Puisque les responsables sont Ren et Horo Horo, répondit Faust, c'est à eux de prendre leurs responsabilités. D'ailleurs...
Il se pencha vers Ren avec un regard sévère.
-...Qui t'as permis de te lever de ton lit? lui demanda-t-il.
-Ca va, je suis guéri, répondit Ren.
-Non. Regarde-moi ces yeux! Et ce teint! Quand je dis une semaine, c'est UNE SEMAINE!
Ren et Horo, de retour dans chambre "the Ren", se regardèrent fixement.
-Ok, dit Horo Horo. Qu'est-ce qu'on va faire?
-Simple: on va prendre nos reponsabilités. On est des hommes, comportons-nous en hommes. On va se partager équitablement les tâches.
-Ok, alors qui fait quoi?
-Moi, la cuisine, toi, tout le reste.
-C'EST CA QUE T'APPELLES "EQUITABLE"?
-Hé, moi je peux pas me lever trop souvent de ce lit, sinon Faust va encore m'engueuler...
-Pfff...pas cool...
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Youpiiii, le 4ème chapitre! Très court, mais bon, on s'en contentera. Alors, z'avez vu un peu, on retrouve un lien entre le chapitre 3 et 4: la cuisine faite par Ren! Non, vraiment, je suis une bête.
Rendez-vous dans le 5ème chapitre! X3
