Rendez-vous meurtrié

Ginny sortit la tête de l'eau et sourit : ça allait s'arranger, elle ferai tout pour que les deux se rabibochent, ainsi, son prof, heureux serait peu être un peu plus clément avec elle.

Contente de son initiative, elle se remit à lire. Alexandro ne tarda pas à revenir au château. Il l'a regarda de loin, satisfait de son élève qui lisait et qui ne s'était pas aperçut de son retour. Ainsi, elle ne pouvait pas voir comment il était habillé ce qui lui évitait quelques railleries. Ginny leva le regard quand celui-ci fut de dos : c'est vrai qu'il était beau, elle pouvait bien l'avouée, de toute manière il n'avait que ça pour lui !

Elle replongea dans son bouquin quand elle le vit arriver en courant vers elle :

-Tu me m'expliquer ce que tu as fait ?

-hein ? Je ne vois pas de quoi vous voulez parler !

-l'elfe m'a dit que tu avais essayer de te noyer !

Ginny éclata d'un rire nerveux. Son prof était rouge de colère et plus Ginny riait, plus sa couleur s'intensifiait. Elle eu du mal a se calmer :

-j'ai juste mis la tête dans l'eau !

-il m'a dit que tu ne l'avais pas beaucoup sortit !

-j'ai des migraines pas possible s'excusa t-elle, l'eau froide me fait du bien. Elle utilisait le système de barrage migraine en occlumencie le plus fort qu'elle pu, ce qui fonctionna car après quelques secondes de doute, le prof l'a crut et partit :

-venez manger !

A table, elle était rayonnante, elle avait réussit bien des choses ce matin, dont son prof, dans d'autres circonstance aurait été lui aussi content :

-cesser de sourire stupidement ! J'ai des choses importantes a vous dire :

Ginny ignora la remarque du prof et continua de sourire béatement :

-si vous continuez, je vais penser que vous avez fait une bêtise dont vous êtes fière !

Ginny lui fit une grimace et écouta :

-quelqu'un vient me rendre visite cet après midi.

Ginny fit la surprise :

-qui ?

-Elle s'appelle Loretta Mangeroux.

-la femme…

-oui. Je tiens à ce que vous ne fassiez rien contre elle. Est-ce que c'est compris ?

-quoi rien ? je l'ignore ?

-oui, c'est ça.

-bon, mais c'est pas très poli.

-vous n'êtes pas polie Lodeway, vous êtes impertinente ! Vous ferez les exercices que je vous donne et c'est tout !

-d'accord

-bon, très bien, avez-vous finit le livre ? Vous aviez largement le temps !

-non, mes migraines m'empêchent de lire longtemps.

-je vois, après les exercices dans le lac, vous irez finir votre livre.

Ginny sentait qu'il essayer d'être plus gentil avec elle, une fois avec sa chère et tendre, il lui mangerai dans la main ! Il fallait vraiment qu'elle trouve quelque chose pour accélérer le mouvement, il lui restait encore deux jours avec lui et s'était vraiment insupportable !

Le prof fit un effort pour lui faire la conversation à table comme si il n'y avait aucun conflit entre eux :

-qu'avez-vous appris de spécial en Amérique ?

-vous êtes au courant de tout cher professeur se moqua t-elle légèrement. Rien de spécial, peut être un nouveau jeux voila tout !

-de quoi s'agit-il ?

-Je ne crois pas que vous vouliez vraiment savoir.

-si si j'insiste.

-hé bien, il existe des sabliers parallèles qui ne comptes pas les bons points, mais les crasses. La meilleure maison remporteà la fin de l'année une journée avec l'esclave qu'il a choisit !

-c'est ignoble, mais je suis sur que vous avez permit à votre maison d'en remporter beaucoup !

-Vous me surestimez professeur ! A coté de mes camarades, j'étais une novice ! Mais j'avoue que j'ai beaucoup appris en deux ans !

-ça ne m'étonne pas ! Avez-vous été esclave ?

-Moi ! Jamais ! Ma maison à toujours gagné ; « Un serpentard ne s'abaisse jamais au rang d'esclave ! » pensa-t-elle fort

-Vous aviez les mêmes maisons la bas ?

-non, il y en a sept, et l'école est bien plus grande qu'ici.

-je vois.

Le repas arrivait a sa fin. Ginny s'excusa et allait partir pour sa demie heure de pause quand il lui dit :

- N'oubliez pas ! Vous avez promis !

Ginny sourit et partit. Elle s'allongea sur son lit. « Il fait vraiment des efforts, je lui dois peut être ça ». Cependant, elle avait bien réfléchie, elle ne désirait pas que cette femme disgracieuse et avide d'argent s'installe ici. Tous ses profs étaient célibataires, et ça avait toujours été ainsi. Pourquoi se souciait-elle autant pour son professeur ? La vérité lui éclata en pleine figure : il faisait attention à elle et s'en occupait quand son père l'avait plus ou moins abandonnée au moment où elle avait eu le plus besoin de lui. Elle prit son bouquin et lu. Son réveil sonna la fin de la pause. Elle sortit en shorti de plongée et rejoint son prof vers le lac. Elle était là, il l'a dévorait des yeux. Le cœur de Ginny ne fit qu'un bon. Comment pouvait-il être fou de cette…cette… sans même la connaître, elle l'a haïssait déjà. En arrivant près d'eux Ginny se racla la gorge :

-ha ! Ginny ! dit son prof le sourire aux lèvres, voici Mademoiselle Mangeroux, comme elle avait dit à son maître, elle l'ignora totalement. "Cet idiot est vraiment accro, il a même oublié de m'appeler par mon nom."

-C'est quoi l'exercice ?

« Vous m'aviez promis d'être gentille »

« Vous m'avez demandez de l'ignorer il faut savoir ! »

-bonjour madame, excusez moi, je suis très prise par mes leçons.

« C'est mieux comme ça ? »

« Changer moi ce ton sarcastique et ça ira ! »

-Venez ma chère, montez dans la barque.

-Qu'allons nous faire ?

-Un tour, non pas toi Ginny, tu restes là, quand on te fera signe tu iras chercher les anneaux fluorescents que nous auront lancer.

-C'est une excellente idée ! s'exclama Arletta

« C'est une excellente idée ! Pff, ça se voit que c'est pas toi qui vas te geler pour faire le spectacle ! »

Ginny les regarda s'éloigner de la rive. « Idiot pensa-t-elle » Une larme coula sur sa joue ; « Je suis bonne qu'a amuser la galerie ! » Elle se sentait mal. Son prof lui fit signe d'y aller. Elle descendit dans l'eau froide et avança en brasse.

-Tu peux plonger, ils sont au font !

-Elle ne se fit pas prier, le spectacle que donnaient les deux individus lui donnait envie de vomir.

Elle avança de plus en plus profond et aperçu un anneau, elle l'enfila à son poigné, remonta prendre sa respiration et continua ses recherches aquatiques. Au bout d'une demi-heure elle en avait trouvé huit. Gelée, elle regagna la rive. Elle commençait à enlever son shorti et à se sécher quand les deux autres vinrent à sa rencontre. Elle les ignora et continua à se déshabiller si bien qu'elle se retrouva en maillot de bain :

-où sont les deux autres demanda le professeur ?

Ginny lui fit face :

-je ne les trouves pas.

Arletta la regardai d'un air mauvais. Ginny lut dans ses pensées : « Cette petite pute passe son temps avec toi Alexandro ! » elle savait qu'il lisait dans ses pensées, mais pas Ginny. Elle était jalouse ! Ginny s'en réjouie.

-retourne y et ne revient pas avant de les avoir trouver !

Elle fusilla son prof du regard : « dites a votre grande poufiasse de faire attentionà ce quelle dit ! ».

Il lui retourna une claque :

-c'est bien, c'est comme ça qu'elle apprendra le respect !

Ginny regarda son prof : « vous allez me le payer ! Soyez en sûr ! ». Elle renfila sa combinaison et s'enfonça dans le lac qui s'assombrissait. Elle chercha encore et encore les anneaux jusqu'à ce qu'elle les trouve posés sur un rocher. Elle les prit et commença à remonter à la surface quand elle se fit mal au niveau de l'épaule. Elle vit qu'elle saignait. Comment avait-elle pu se couper, il n'y avait pas de rocher ? Elle se posait encore la question quand elle tomba nez a nez avec une petite être de eaux :

-rend moi ces bracelets !

-pas question, je dois les ramener a la surface, ils sont terriens

-rends les moi ou tu vas payer.

-non !

La gamine lui fonça dessus, Ginny réussit à l'esquiver. Elle essayait de remonter le plus vite possible. Puis plus rien. Elle commençait à être soulagée quand ce coup ci, elle fit faceà deux jeunes filles de son age :

-Tu as osé toucher ma sœur lui dit l'une d'entre elles ! Tu vas payer. Elle sortit ses griffes et arracha un morceau de l'épaule de Ginny, celle ou elle saignait déjà.