Elle craque

Personne ne fit attention à elle, pas même Draco qui parlait avec animation à sa chère et tendre, à ce que Ginny avait pu constater. Ils s'étaient assis ensemble en cours et il avait rabaissé le caquet de tout le monde.

Elle attendit donc d'être déstupéfixer :

-venez me voir.

Au moment ou elle pu bouger, elle pris ses jambes a son cou, mais avant qu'elle n'ai réussi a sortir de la classe, elle se retrouva suspendue dans les airs. Le prof la relâcha juste au dessus d'une chaise en face de son bureau et la restupéfixa :

-je voulais vous parler de votre devoir. Vous pensez vraiment que je vous ai laissé tomber quand vous aviez besoin de moi ? Je croyais pourtant vous avoir écouté la dernière fois et fais ce que vous me demandiez. A moins que vous fassiez référence aux évènements d'avant la rentrée ?

« Non, je vous ai dit que je ne reviendrai jamais dessus ! »

« Quoi alors ? »

Ginny ferma son esprit du plus qu'elle pue en pensant « rouge rouge rouge rouge rouge », elle n'avait jamais été plus obsédée que ce jour. Son prof eu beaucoup de mal a réussir a lire en elle. Au bout de cinq minutes d'essais, il se vit lui parlant :

-j'ai surpris la conversation de serpentards de septième année, ils entreprennent d'user du droit de cuissage …

-…

-j'ai cru… de toute façon, Draco pourrai vous protéger !

Une seconde image lui fit face, il vit les trois serpentards :

-tu es une revenante !

-ça marche aussi !

Et enfin, les mêmes garçons la plotant et la frappant. Ginny voulais se cacher, elle mourait de honte. Son professeur aperçut alors le bleu sur son visage :

-pourquoi vous ne m'avez pas dit que vous étiez aussi concernée par le problème ?

« Depuis quand vous ne lisez plus en moi ? »

-pourquoi ne pas insister ?

« Draco pourra te protéger ! Draco pourra te protéger ! Draco pourra te protéger ! Lâchez moi maintenant ! »

Il s'exécuta ; Elle partie en pleurant touts les larmes de son corps. Elle se rendit dans les vestiaires de Quiditch des gryfondors et continua à pleurer tout son saoul, elle avait encaissé trop de choses, il fallait que ça sorte. Ça commençait par la mort de sa mère puis l'absence de son père, sa situation au sein de son ancienne école, de la nouvelle où elle était considérée comme un traître a son rang et à sa maison et une pariât par ceux auprès de qui elle aurait aimer vivre, l'affaire avec Lucius, son recommencement avec les septièmes années, sa mésaventure avec les êtres de l'eau et l'autre bonne femme, la fiancée de ce prof qui ne lui a apporté que des ennuis, qui l'a blesse tout le temps, qu'elle hait, Draco qui l'a laisse tomber, Hermione aussi… Elle pleurait, elle ne pouvait plus s'arrêter. Elle repensais tellement à sa mère. Elle aurait tellement aimé être comme elle, elle ne voulait pas être une affreuse serpentard, elle n'était pas comme ça !

Quand elle revint à la réalité, la nuit tombait, il commençait à faire froid. Elle se recroquevilla sur le banc. Plutôt mourir que de retourner dans cette affreuse salle. Comment avait-elle pu mettre autant d'amour pour la décorer ? Alors que tout le monde s'en fichait crevant les coussins, cassant les fenêtres, salissant les canapés. Ils n'avaient aucun respect pour ce qui les entouraient. Elle pensa bien fort a chaque objet quelle avait mis et les supprima un à un. A la fin, il ne restait plus que la vielle salle miteuse. Avait-elle rêvé ? Elle ne savait plus. Elle finit par s'endormir, là, dans ce vestiaire tout noir mais ou elle se sentait mieux qu'elle n'aurait été partout ailleurs malgré le froid et l'humidité.

Le lendemain, elle regarda le soleil de lever ; Elle se sentait plus légère, mais elle avait connu mieux. Elle resta la, encore un long moment, elle ne voulait toujours pas bouger, rien que le fait de devoir retourner au château l'effrayait. Mais elle devait faire bonne figure. En ce moment, toute l'école devait savoir ce qui s'était passé avec les septièmes années. Elle devait affronter les regards avec dignité. Peut être était-elle trop fière ? Mais que lui restait-il si elle n'avait plus sa fierté ? A contrecoeur, elle prit le chemin de son dortoir, prit une douche et se rendit en cours de métamorphose :

-ha ! Ginny tu es là ! s'écria Hermione, mais où étais-tu passé? On s'est fait beaucoup de souci pour toi, on t'a cherche partout !

-je suis là maintenant lui sourit-elle calmement. Je me suis reposée, c'est tout.

-tu es sure que ça va ? Tu n'as pas l'air bien.

-ça va, ça va ;

Le professeur Diego va être content, il s'est fait vraiment beaucoup de soucis à ton sujet. Il a essayé de lire dans tes pensées pour voir où tu étais, mais il n'a pas réussi. Il nous a aidé à chercher, et comme on ne te trouvait pas, on a parlé à Dumbledor ; Il a dit que tu n'étais pas sortie de Poudlard, qu'il fallait te laisser seule, mais tu nous as fait si peur ! Draco s'en voulait même pour…

-ce n'est pas grave. Je suis contente pour vous. Ai-je raté des choses intéressantes ?

-Toute la décoration de la salle des serpentards a disparut ! Ils sont dégoûtés, ils ont de nouveau la salle pourrie qu'ils avaient avant. Draco m'a laisser sous entendre que tu devais y être pour quelque chose.

-Je n'ai pas bougé du vestiaire.

-On est allé voir ! On t'a pas trouvé !

-chez Gryfondor…

-ho !

-en fait, je te parlais des cours.

-non, tu pourras rattraper sur moi. Rogue t'excusera certainement, et je ne suis pas sure que le professeur Flitwick ai remarquer ton absence. Il nous a reparler du devoir de défense contre les forces du mal nous donnant des astuces pour déjouer les pièges.

-oh ! J'avais oublié ; tu as une idée ?

-oui, mais je préfère ne pas t'en parler, si j'arrive a te piéger, ce sera mieux que si j'arrive a piéger cents élèves !

-faut pas abuser quand même !

-je ne connaît personne d'aussi méfiante que toi !

-Et pour les… demanda doucement Ginny

Matt a été renvoyé et les autres sont ici a titre d'essais, ils te cherchaient pour te représenter leurs excuses ; je crois qu'ils sont sincères, tu leur a bien fait peur il faut dire. Madame Pomfresh a été déçue d'apprendre que tu l'avais dupée, mais je crois qu'elle a compris.

Ginny nota d'aller s'excuse auprès de l'infirmière.

Le cours de McGonagall ne fut pas très utile à Ginny sauf pour savoir comment implanter le compteur, elle ne savait pas encore quoi faire. Elle en profita donc pour rattraper les cours. A midi, elle allait se déffilé quand Hermione l'a rattrapa :

-hors de question que tu te défile, tu es maigrelette, tu as salle mine, un bon repas te fera du bien.

-Hermione, je n'ai pas très envie de rejoindre les serpentards.

-tu as raison, il en est hors de question, tu viens manger avec Draco et moi à la table de Gryfondor ;

-depuis quand tes amis acceptent –ils les serpentards ? Et Draco ?

-Tu te posais moins de questions avant, c'était plus drôle !

Ginny finit par céder et mangea à coté d'Hermione. Elle remarqua d'ailleurs que plusieurs élèves ne mangeaient pas à la bonne table.

-un jour, plus personne ne se souviendra qu'avant on mangeai entre maison lui dit Hermione très optimiste.

-ça sera grâce a vous deux dit Draco. Il y a une photo de vous deux dans le couloir au troisième étage, quand Ginny venait manger avec toi Hermione. Vous étiez trop mignonne !

Ginny faisait beaucoup d'effort pour paraître bien, mais elle sentait tous ces regards sur elle. Ils lui faisaient mal. Avait-elle tant changé ? Avant, elle s'en serait complètement fichue.

-Ginny, oublie les !lui dit Hermione

-De qui tu parles ?

Les trois compères rirent de bon cœur.

Ron et Harry étaient un peu plus loin, ils ne savaient pas comment réagir face à Ginny ayant appris ce qui lui était arrivé, ils estimaient qu'il valait mieux laisser Hermione remettre les choses dans l'ordre avant d'intervenir. Ils se contentèrent donc de sourire amicalement à Ginny quand ils croisèrent son regard.

« Venez dans mon bureau après manger s'il vous plait »

Ginny ne se retourna pas. Elle ne voulait pas le revoir, elle avait si mal au cœur quand elle pensait a lui !

« Je n'ai pas très envie de vous voir »

« Je veux qu'on mettent les choses au clair »

« Je suis désolée, je sais, ce n'est pas votre faute mais la mienne. J'espère que vous me pardonnerez. Cependant, je préfère ne pas vous voir a part pour les cours ».

« Vous allez vous défilez encore longtemps avant de jouer carte sur table avec moi ? »

« Je ne vois pas de quoi vous voulez parler ! »

« C'est justement de ça que je veux qu'on parle ; Venez, j'ai dit s'il vous plait »

Ginny se résigna « ok »

Elle finit son repas dans la joie et la bonne humeur, Harry et Ron se rapprochèrent a la fin du repas et firent tout pour la distraire certainement à cause d'Hermione, mais elle trouva ça agréable.

Plus tard, elle les laissa et se rendit dans le bureau de son prof. Elle frappa à la porte.

« entrez ».

Il l'attendait assis à son bureau. Il était vraiment beau malgré ses cernes :

-asseyez-vous.

Ginny s'exécuta sans mot dire. Voyant qu'elle n'était pas prête a parler, il commença :

-Ginny, je tiens vraiment à mettre les choses au clair entre nous.

« On se croirait dans une sitcom débile ! » pensa Ginny.

Il ne se laissa pas déstabilisé :

-Je reconnais que j'ai une part de responsabilité dans ce qui vous est arrivé. J'aurai du me douter que vous étiez concernée quand vous êtes venue me voir, mais je vous ai cru et j'ai respecté votre choix en ce qui concerne le fait de ne pas lire dans vos pensées. Je ne sais plus ce que vous voulez, je sais que vous me détestez mais paradoxalement, Hagrid m'a dit que les cours vous manquaient, vous ne voulez pas que je lise en vous et des fois si. Je voudrais savoir ce que vous voulez vraiment. Je crois que je ne peu pas être plus clair ?

Ginny hésita. « Que voulait-elle vraiment ? Etre une Gryfondor, gagner le tournoi de quiditch, avoir des bonnes notes, être appréciée de tous. Mais vis-à-vis de son prof, tout était flou. Elle ne savait pas tout ce qu'il savait déjà à son sujet, sinon peut être que tout aurait été plus clair.

Voyant son embarras il lui fit une proposition :

-peut être ferions nous mieux d'arrêter ces cours pendant un moment et de reprendre plus tard quand notre relation sera plus calme.