L'arnaqueuse

- non! Ginny avait répondu sans réfléchir. Je, jepréfère continuer maintenant que je fais des progrès. Mais différemment, je ne veux plus que vous lisiez en moi intempestivement. Je ne sais pas ce que vous savez de moi, ça me dérange beaucoup d'autant que moi je ne sais rien de vous.

-Très bien, je ne lirai plus en toi, je te propose de te donner les cours pendant cette tranche horaire avant que tu n'ailles en botanique, il me semble que tu n'as pas cours.

-C'est vrai ? Vous ne lirez plus rien ?

-à condition que tu fasses de même.

-promis !

Elle retrouva instantanément le sourire. « Il peut être vraiment mignon quand il veut ! »

-sauf pendant nos heures de cours évidement. Mignon ou pas, il faut que je vous fasse travailler, sachez que j'irai vous chercher dans vos moindres retranchements, bien évidement, je vous invite a continuer a faire de même avec moi. Il ne tient qu'a vous qu'on soit sur un pied d'égalité.

Ginny rougit comme une tomate, il était pas si mignon que ça tout compte fait !

Il lui sourit :

-dois-je prendre ça pour un oui ?

-oui. Merci pour tout dit-elle en baissant le regard.

-Je voulais savoir, qu'est-ce que vous entendez par : faire craquer les filles ?

Ginny rougit encore un peu plus.

-c'est une expression moldue je crois…

« Vous êtes sérieux ? Vous ne savez pas ce que ça veut dire ? »

«Je fais craquer leurs os ? »

Ginny rit : « que vous les rendez nerveuses, qu'elles vous trouve bien, très bien, charmant, vous voyez ce que je veux dire ? »

« Et vous ? »

« Quoi moi ? » Le cœur de Ginny commença à s'emballer.

-non rien ! Vous êtes prêtes ? Je vais essayer de trouver votre projet pour mon devoir.

-non ! C'est de la triche ! Je tiens à vous avoir !

-ça ne marchera pas, je suis très méfiant et craquant comme gars !

Ginny sourie :

-c'est moi qui vais deviner. Concentrez vous !

-bien professeur lui répondit-il.

Ginny essaya de se concentrer, mais elle avait du mal, elle aurait tant aimé continuer la causette avec son prof, cette soudaine bonne entente lui mettait du baume au cœur ; Elle se concentra de plus en plus fort et vis soudain l'image de la femme blonde. Encore ! Elle se rassura en se disant que c'était certainement l'ancien souvenir. Elle se concentra pour en être certaine. Non, elle avait bien la même robe, mais ça se passait à Poudlard. Elle fit un ultime effort pour entendre ce qu'elle disait : « marier ». Troublée, elle perdit de sa concentration et retomba dans un trou noir.

« Qu'avez-vous vu ? »

Ginny ne voulais pas qu'il sache :

« La couleur de votre caleçon »

« Vous plaisantez ! »

Ginny ferma son esprit du mieux qu'elle pu et essaya de faire un leur en imaginant les sous vêtements de son prof. Une image de lui en caleçon lui vint de son imagination et elle se concentra dessus.

« je suis flatté par la représentation que vous vous faites de moi ; mais malheureusement pour vous, je ne ressemble pas du tout à ça, sans compter qu'on ne voit même pas mon tatouage. A mon tour »

Ginny ne savait plus où se mettre, elle s'imagina en tee-shirt long, très long.

« Fait attention Alexandro, Tu joues sur un terrain glissant » se dit-il a lui-même bien qu'au fond de lui, il mourrait d'envie de la revoir en petite tenue. Elle avait éveillée tous ses sens lorsqu'il l'avait vue en maillot de bain. Il fallait qu'il lutte contre ses pulsions, il ne l'aimait pas, c'était une peste, il la détestait même.

Ginny se déconcentra en voyant le front de son prof se plisser alors qu'il n'avait même pas commencé :

« Ca va pas ? »

« Si, si »

Pas convaincu, elle se concentra pour lire en lui :

« Que vous veux Dumbledor ? »

-vous avez vu Dumbledor ?

-ben oui

-Ginny ! Vous y arrivez !

-a quoi ? Vous avez baissé votre garde.

-non, je commence à vous connaître et je ne baisse plus ma garde, j'étais au maximum. Qu'avez-vous vu d'autre ?

-c'est tout, je me fatigue beaucoup pour pas grand-chose. Que vous voulai Dumbledor ?

-c'est pas important. Vous voulez essayer de trouver autre chose ? Mon animal préféré ?

Ginny se concentra, elle s'en fichait totalement et savait qu'elle n'y arrivait que quand elle voulait vraiment avoir une information. Elle fit tout de même un effort. Elle vit l'image d'un petit garçon avec une vielle dame, il pleurait. En effort de plus et elle pu entendre : il est mort mamie, mon petit chat est mort. Puis, une autre image apparut : Le même petit garçon un peu plus grand sauvé des eaux par un chien.

-Le chien

-raté, retentez votre chance la prochaine fois !

Ginny le regarda, elle ne comprenait pas. Tout se passait si bien et il l'a chassait ?

-j'ai cours et vous aussi.

Elle regarda sa montre. Elle allait être en retard :

-merci professeur, et oubliez pas votre promesse !pas de lecture !

Il resta un instant a son bureau repensant qu'il avait faillit la voir en sous vêtements. Il l'imagina dans de la lingerie fine, noire qui mettrait sa peau blanche en valeur. Il commença à avoir une érection. Je suis fou ! Ce n'est qu'une gamine ! Et qui plus est mon élève sans compter qu'on a un bien trop grand écart d'age.

La fin de la journée se passa bien, en botanique, elle demanda à Hermione de la pousser a dire des trucs méchants sur son prof, elle voulait voir si il tenait parole :

-laisse tomber Ginny ! Je crois qu'il a été très patient avec toi, ne recommence pas à le chercher ! Ce n'est pas avec une petite peste comme toi qu'il devrait passer son temps mais avec une jolie jeune femme qui le rendrai heureux.

-figure toi qu'il va se marier !

-tu en es sure ! s'exclama Hermione s'attirant tous les regards.

-Oui je suis sure qu'il faut couper ici Hermione répondit fort a son tour Ginny pour qu'ils détournent enfin le regard :

-on à du leur lancer un sort de sourdoreille dit un garçon

-t'as raison répondit son comparse.

-cris le sur tous les toits pendant que tu y est !

-t'en est sur ? Ça va faire des jalouses !

-je l'ai lu en lui.

-on dirai que tu progresses vite, je ne suis pas sur qu'il te donne encore beaucoup des leçons à ce rythme là.

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Le soir, elle se décida à réapparaître chez les serpentards. Elle était très anxieuse, comment allait-ils réagir par rapport a sa soi disant trahison, et aux septièmes années.

Elle avança lentement pensant « rouge rouge rouge », cette pensée l'a calmait bien :

-hé Ginny s'exclama Badock ! Viens t'asseoir avec nous !

Il lui fit une place à ses cotés :

-on disait justement que tu nous manquais. Il faut qu'on parle aussi de notre technique de Quiditch, tu es toujours décidée a faire partie de l'équipe n'est-ce pas ?

Elle ne sue quoi répondre. Pritchard enchaîna :

-vu la leçon que tu as donné aux septième année, tout le monde va te craindre a mort sur le terrain !

Ginny ne savait vraiment plus quoi dire, des larmes lui montaient aux yeux. Pansy la regarda :

-c'est de ma faute, je suis désolée, mais au nom de toute les filles je te remercie et salut le courage que tu as eu. On a presque toute été harcelées par eux, tu t'es battu pour nous toutes, merci beaucoup.

Ginny n'en croyait pas ses oreilles :

-pour Ginny hip hip hip

-hourra ! répondirent tous les serpentards ensemble.

Ginny était devenue cramoisie :

-merci beaucoup.

-on peut dire que t'as fait fort ! Ils faisaient moins les malins quand ils ont due raconter les effets des sorts que tu leur a jeté !

Tout le monde ri et Ginny su qu'elle avait retrouvé sa place.

Les joyeuses retrouvailles furent interrompues par l'arrivée des hiboux qui apportaient le courier. Deux hiboux se posèrent devant Ginny :

-Hé bien, tu es gâtée Ginny !

L'un des hiboux avait déposé un bouquet de fleurs sur la table avec une enveloppe :

-c'est ta fête ? Ton anniversaire, tu as un admirateur secret ?

Ginny se mit à penser que ça pouvait être Alexandro…elle ouvrit la lettre et l'a lu. C'était une lettre d'excuse des deux septièmes années. Elle les regarda et leur fit un signe qui voulait dire merci et oui je vous pardonne. Elle ouvrit la deuxième lettre, elle fut très émue en la lisant :

Très chère Ginny,

Je tiens à vous remercier de tout mon cœur pour ce que vous avez fait pour moi à propos du droit de cuissage en prévenant ce gentil prof. Sans votre alerte, je crois que je serai dans un sale état en ce moment, voyez vous, je n'ai pas votre volonté ni votre force, j'aurai vite été terrassée. Vous êtes mon modèle. Encore merci.

Julia Flobleu (serdaigle)

-oh la la la !

-quoi ? dit Ginny qui fut immédiatement sortie de ses pensées

-vous savez, Arletta Mangeroux, la célèbre arnaqueuse, elle « vient de divorcer de Arthus Gringoire avec la bagatelle somme de sept millions : l'homme célèbre en était tombé amoureux fou à cause d'un filtre d'amour ; mais elle a apparemment volontairement arrêter de le lui administré. Je cite : « je suis profondément amoureuse d'un autre homme, voila tout, grâce a lui, je pourrais vivre heureuse et à l'abri du manque, il a de bons contacts». Elle ne nie donc pas l'arnaque cette fois ci. C'est un nouveau record pour elle, elle aura été mariée en tout et pour tout 2 jours ». Il y a une photo, qu'est-ce qu'elle est moche ! Comment peux-t-elle avoir un amoureux ?

-Elle lui a fait aussi boire un filtre d'amour !

Tout le monde se mit à rire et la photo fit le tour. Ginny cessa net de rire en reconnaissant la femme. Elle allait donc épouser Alexandro maintenant qu'elle était à l'abri du besoin. "Il faut que je fasse quelque chose et vite !"

Préoccupée par ce qu'elle venait d'entendre, elle n'arriva pas à se concentrer sur ses devoirs. Elle sortit dehors et ramassa des fleurs des champs tout en pensant à son professeur. Je suis sûre qu'il va lui tomber dans les bras, après il quittera l'école et il ne lui donnerait plus de cours. Etait-ce vraiment les cours qui lui manqueraient ou bien le professeur lui –même ? Il fallait qu'elle lise dans les pensées de son prof, juste une dernière fois. Elle avait mauvaise conscience de le faire, ils avaient un marché, si elle le rompait, alors lui aussi, et elle ne désirait vraiment pas qu'il le fasse. Quand elle eu un bouquet assez conséquent, elle se rendit à l'infirmerie dans l'espoir de se faire pardonner par madame Pomfresh. Elle allait frapper à la porte de son bureau mais elle arrêta son geste pour écouter ce qui se disait :

-un lit ici ? Vous auriez plus vite fait de la mettre dans le votre mignon comme vous êtes ! Pour une fois qu'on a un jeune professeur, tout le monde comprendra parfaitement.

-Elle arrivera tard dans la nuit, je ne désire pas que les élèves la voient.

-Comme vous voudrez. Je l'a réveillerai à 6 heures et lui servirait son petit déjeuné dans votre bureau c'est bien ça ?

-merci

Ginny eu juste le temps de se cacher derrière un rideau avant que son charmant professeur ne quitte le bureau de madame Pomfresh. C'était pour ce soir ! Ou plutôt demain, il fallait qu'elle intervienne, mais comment ?

Elle décida de faire comme si elle n'avait rien entendu. Elle frappa au bureau :

-oui ! Entrer Alexandro, vous avez oubliez votre sacoche sur…

-c'est moi…

-Ginny…dit-elle d'un air vexé.

Elle lui tendit les fleurs :

-pour moi ?

-c'est pour me faire pardonner, je suis vraiment désolée d'avoir du vous mentir la dernière fois, je, je ne savais pas comment faire autrement. Je suis vraiment désolée.

Voyant l'ai dépité de Ginny, elle sourit et dit :

-Je crois que j'aurai fait la même chose ! Gardons ça entre nous, mais je trouve que vous leur avez donner une bonne leçon !

-dois-je en conclure que je suis excusée ?

-absolument, tout excusée !

-Hum hum !

-oh Alexandro !

-ma sacoche…excusez moi.

Il partit en souriant. Mais pourquoi souriait-il comme un demeuré ? Ginny revint vite a sa méditation : il est heureux que son Arletta revienne. Grr !

-il faut que je vous laisse, j'ai encore des devoirs, merci !

Finalement, elle rejoint sa salle commune. Elle était presque déserte, les bruits venaient des dortoirs. Discrètement, elle remit en place quelques éléments décoratifs. Ils l'avaient bien mérité, elle se sentait mieux maintenant grâce à eux. Dans son dortoir, les discutions allaient bon train :

-moi je dis qu'elle va épouser le nouveau pour ses contacts pour avoir plus d'argent, ça me parait clair ! Tiens, qu'est-ce que tu en dis Ginny ?

-vous parlez de l'arnaqueuse ?

-absolument.

-je ne sais pas.

-Tu vois, elle est d'accord avec moi !

Ginny s'enferma dans la salle de bain. Ces deux la ne cessaient jamais de se disputer.

De quels contacts voulait-elle parler ? Un professeur n'a pas de contact avec les gens de la haute société, a moins que….Les élèves, elle parlait des élèves ! Une bonne partie d'entre eux faisaient partie de la noblesse anglaise dont elle.

Elle sortit rapidement de sa douche, il fallait à tout pris qu'elle en informe son professeur. Mais comment ? Il allait l'a traiter de menteuse à coup sur ! Il paraissait vraiment content tout à l'heure en pensant à elle. En sortant, elle se mêla à la conversation des filles :

-tout compte fait, je pense que tu as raison Pansy, les gens comme ça ne changent jamais.

Elle fut toute heureuse :

-On n'a qu'à relire l'article en détail. Ginny en profita pour copier l'article sur une feuille vierge, elle avait trouvé cette idée grâce aux moldus et leur « photocopieuse », l'image apparaissait sur la nouvelle feuille identique à l'orignale.

Une fois qu'elle en eu finit avec les filles, elle mis en relief quelques informations de l'article avant d'aller le passer sous la porte du bureau de son professeur :

Elle revint en courant dans son dortoir et se coucha. Elle n'arrivait pas à trouver le sommeil. « Et si ça ne marchait pas ? Si il l'a trouvait trop tard ? Ou même pas du tout ! » Elle finit par mettre son réveil a 6 heures pour avoir le temps de réfléchir le lendemain matin. Sa nuit fut peuplée de cauchemars, il y avait plein de petites Arletta dans l'école qui demandaient de l'argent encore et encore.

Le réveil sonna, elle l'éteint aussi vite. Elle savait ce qu'elle devait faire. Elle alla dans la salle de bain, prit une douche, s'arrangea le visage, et enfila une nuisette un peu plus sexy que celle qu'elle portait actuellement. Elle prit sa cape, s'enveloppa dedans et se dirigea vers le bureau de son professeur. Elle ne devait plus penser à ce qu'elle allait faire sinon, elle ne le ferait pas. Une fois devant la porte, elle écouta la conversation :

-qu'est-ce qui te retient Alexandro ?

C'était le moment, elle posa sa cape un peu plus loin et ouvrit la porte après avoir brièvement frappé.