Pas juste!
Alexandro la regarda d'un air surpris mélangé de quelque chose d'autre. Elle ne se laissa pas distraire :
-bonjour mon cœur !
Elle alla s'installer sur ses genoux :
-bonjour madame, avez-vous fait bon voyage ? L'infirmerie est-elle assez confortable ? Y avez-vous bien dormi ?
-très bien merci
Ginny but du café dans la tasse d'Alexandro pour se donner consistance, lui ne disait toujours rien. Elle enchaîna :
-On dit que vous venez d'hériter en quelque sorte d'une énorme fortune est-ce vrai ?
-je… je viens de divorcer
-oh ! Je suis vraiment désolée, c'est si dur de se retrouver seule ! Excusez-moi, mais il faut que j'aille me préparer, j'ai cours moi !
Elle posa un baiser sur les lèvres d'Alexandro qui répondit à son baiser. Elle serait volontiers restée comme ça beaucoup plus longtemps, mais elle devait vraiment partir pour finir sa scène. Elle se leva et parti en faisant tout pour éviter le regard d'Alexandro. Dans le couloir, elle remis sa cape et s'enfuit a toute jambe retrouver son dortoir. Elle se recoucha. Elle repensa au baiser qu'elle venait d'échanger avec son professeur. Elle se toucha les lèvres, il l'a brûlait encore. Pourquoi avait-il répondu ? Elle se posait encore la question quand Pansy lui demanda si elle était réveillée :
-oui, elle ouvrit le rideau, qu'est qu'il y a ?
-je voulais savoir si tu voulais un thé ?
-quoi ? oh ! non merci, ta tasse est jolie, mais je dois déjeuner avec Hermione, je prendrai mon petit dej là bas !
« quelle idiote, si elle croit que je ne l'ai pas vu venir, ça sens le piège a plein nez, et vive l'imagination ! »
Elle s'habilla et rejoint Hermione au petit dej, elle était soulagée, son prof avait déjà pris son petit déjeuné, il ne descendrai pas. Si elle se débrouillait bien, elle pourrait même l'éviter toute la journée si elle prévoyait un sandwich pour ce midi. Elle hésita à raconter l'histoire a Hermione, et puis, elle ne le fit pas, elle était pas mal occupée avec Draco.
Ils lui avaient tous les deux caché leur devoir. Elle devait vraiment s'y mettre !
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Le cours de potion permit de faire oublier l'espace de quelques instants le professeur à la jeune fille. Rogue leur demanda de faire une potion d'invisibilité très difficile à faire, qu'il fallait laisser reposer une semaine avant de la finir. Ça durerai donc le temps de deux cours.
« Pas mal Lodeway, il vous reste un espoir pour la semaine prochaine, n'oubliez pas la peau se serpent grillée. »
« Merci monsieur, pour ce qui est de la dernière fois… »
« J'ai été informé de ce qui vous est arrivé. Est-ce que vos cours avec le professeur Diego progressent ? »
Ginny sentit son regard inquisiteur et elle ferma sa pensée :
« Absolument ! »
« C'est ce que je constate, vous êtes bien meilleure que ce Potter ! »
« Merci »
Il continua sa ronde :
-il n l'a même pas engueulé pour son absence ! Maugréa Ron je suis sur qu'il en pince pour elle !
-On s'en fou ! Lui répondit Harry, occupe toi de ta potion, on va encore se faire engueuler !
Le cours de sortilège intéressa vivement Ginny, elle réussit même à gagner plus de points que Hermione, c'était vraiment une bonne journée !
A midi, comme prévu, elle se dirigea vers le lac pour pique-niquer. Elle se laissa aller à penser à son professeur, leur relation avait bien changé. La question du matin lui revint : pourquoi avait-il répondu à son baisé ? Elle se mit a espérer au fond d'elle même que peut être il éprouvait quelques sentiments à son égard. Impossible, vu tout ce qu'il avait du voir d'elle, il ne pouvait pas l'aimer. Elle se résolue à penser qu'il avait répondu à son baisé pour rentrer dans son jeu car il avait compris ce que Arletta voulait de lui, ainsi il s'en débarrassait plus facilement . Elle était encore dans ses pensées quand elle fut interrompue :
-Ginny ?
Elle sursauta. Ouf, ce n'était pas lui !
-oui ? C'était Zabini.
-je voulais savoir si tu accepterais de sortir avec moi dit-il d'un bloc.
-heu, bien, c'est que…
Elle ne désirait absolument pas sortir avec lui ! Elle avait déjà penser a plusieurs garçons mais certainement pas lui !
-je n'y ai jamais songé, à vrai dire, je n'ai pas très envie de sortir avec un garçon.
Pur mensonge, son corps ne réclamai que ça !
-tu veux dire que…c'est non ou que tu es lesbienne ?
-non, c'est non. Je n'ai pas le temps ni l'envie.
-je te laisse du temps pour réfléchir. ..
-non, c'est pas la peine, c'est non.
-peut être que demain tu changeras d'avis.
-non, je ne crois pas.
-moi si !
Sur ces mots il partit. « Il est sourd ou quoi ? ». Elle du a son tour partir pour se rendre en cours de divination. « Je changerai d'avis et quoi encore ! ».
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Elle passa sa soirée à la bibliothèque en cherchant des idées pour le devoir d'Alexandro. Alexandro, elle l'appelait Alexandro, voila qui voulait tout dire. Elle devait se l'avouer, elle était tombée amoureuse de lui. Elle ne valait pas mieux que toutes les autres ! Il faut dire, peu de garçon faisaient le poids a coté de lui, surtout pas Zabini ! Il n'était pas qu'un physique, il avait une personnalité pas si horrible qu'elle avait pu le penser, il pouvait même être drôle des fois, gentil, attentionné…
« Stop ! Tu redérives là ma pauvre fille ! Tu as oublié tout ce qui est arrivé par sa faute ! Il se fiche complètement de toi ! Quand tu avais besoin de lui, il t'a laissé tomber rappel toi, ça t'a pas servi de leçon ! Voila que tu te prépares à faire la même erreur ! ». Sa conscience « serpentard » la rattrapait. « Tu devrais lui montrer ce que tu as ressenti ! ». Ginny ne savait plus, peut être n'était-ce pas une mauvaise idée de lui montrer combien il avait pu la faire souffrir, il l'a comprendrait mieux et peu être lui pardonnerai sa mauvaise attitude ? Le chat, il faut que je fasse un petit chat pour son cours, un qui fait pitié, pas un joli chat, un petit chat maigrelet qu'on meurt d'envie d'aider ! Je le laisserai traîner dans l'école vers son bureau, il aura pitié et l'adoptera. On verra bien la tête qu'il tira quand je le retransformerai ! Pleurera-til comme quand il était petit ?
Elle s'activa toute la soirée pour trouver comment créer son faux chat. Lorsque la bibliothèque ferma, elle se cacha, elle n'avait pas encore trouver comment créer toutes les fonctions : léchouille, ronronnement et autres… Une fois la bibliothécaire partie, elle se remit au travail. Elle eu finit vers quatre heures du matin. Elle était vraiment satisfaite ! Elle alla le poser dans le couloir qui menait au bureau du prof et passa par les cuisines avant d'aller se coucher.
Le lendemain, elle se leva à neuf heures et demie et se prépara pour les tests de Quiditch. Elle se rendit comme prévu sur le terrain à 10 heures. Hermione était dans les gradins avec Harry et Ron. Elle les salua d'un signe de la main.
Zabini rassembla tous les postulants :
-Beaucoup de postes sont déjà pourvus, il ne reste que trois place de poursuiveur. Je n'ai qu'une chose a vous dire : soyez le meilleur. Pour commencer, je voudrai que vous enfourchiez vos ballai et que vous vous baladiez sur le terrain doucement et de plus en plus vite a chaque coup de sifflet. Quand vous recevez une tache blanche sur votre cape, vous redescendez et vous quittez le terrain est-ce clair ?
-oui.
Rien que le fait d'enfourcher son ballai fut difficile pour plusieurs personnes que Zabini élimina immédiatement. Ginny s'amusait à zigzaguer entre les gens. Plusieurs taches furent lancées et un coup de sifflet retentit. Ginny accéléra. Elle continuait de zigzaguer, mais trois personnes à la fois maintenant. Elle ne faisait pas attention aux autres se contentant de voler de plus en plus vite au grès des sifflés. Enfin, Zabini leur demanda de redescendre. Ils n'étaient plus qu'une quinzaine :
-bien, maintenant vous allez vous faire des passes avec le souaffle, faites attention aux cognards. Il fit signe à Badock et Pritchard de rentrer en scène. Tout le monde remonta dans les airs. Ginny reçut parfaitement le souaffle plusieurs fois et le passa aussi correctement à tous ses coéquipiers. A un moment, on entendit un cri, l'un d'eux venait de se prendre un cognard et était en train de tomber de son balai. Elle fonça à sa rencontre pour le soutenir. Il reçut néanmoins une grosse tache blanche. Pour la dernière épreuve, il fallait simplement mettre un maximum de but à Zabini lui-même sur 5 essais. Ils étaient encore 5 en liste. Le premier, très sur de lui réussit à passer trois buts. Le second trois aussi. Ginny passa et, en lisant dans les pensées de Zabini, réussit a savoir de quel coté il allait plongé et mis les cinq buts applaudie par les élèves qui avaient rejoint les gradins. Le quatrième en mis quatre et le cinquième deux. Il y avait un dilemme. Tout le monde redescendit a terre. Pendant ce temps, Zabini demanda à Ginny :
-tu as changé d'avis pour hier ?
-non lui répondit franchement Ginny.
-très bien. Bon, je vous annonce que vous êtes sélectionnés tous les trois puisque vous avez mis le plus de but.
-Et moi alors !lui dit Ginny
Les autres, trop contents ne dirent rien :
-j'ai besoin d'une équipe qui gagne pas de personnes qui s'apitoient sur le sort des autres ! Pendant que tu t'occupes du blessé, les points ne rentrent pas !
-si tu t'occupes pas de tes joueurs, il n'y en a plus pour les marquer !
-Je te rappel que c'est moi le capitaine et donc JE décide.
Tout le monde le hua :
-c'est petit ce que tu fais, c'est comme ça que tu te venges parce que je ne veux pas sortir avec toi ! Je préfère ne pas jouer que de sortir avec un mec aussi répugnant que toi !
Sur ces mots elle quitta le terrain rouge de colère. Non mais pour qui se prenait-il !
-L'histoire fit le tour de l'école. Les serpentards, tout aussi scandalisés que les autres maisons avaient fait une pétition pour Zabini ne soit plus le capitaine de l'équipe. Les professeurs ne firent rien, Ginny fut convoquée par leur conseil. Le soir venu, elle se présenta. Elle attendit un moment avant de voir sortir tous les préfets. Hermione lui dit :
-on a défendu du mieux qu'on pouvait ta cause. Tous, aucun n'a contredit les autres, les autres maisons pensent que si elles gagnent, ça ne vaudra rien. Mais les professeurs ont tenus à en parler entre eux sans notre présence.
-merci Hermione !
On l'a fit entrer dans la salle où siégeaient tous les professeurs,
-Ginny, nous avons longuement discuté avec vos préfets, amis, non amis, serpentards et non serpentard à propos de la sélection de l'équipe de Quiditch. On a bien compris que vous faites parti des meilleurs et que la décision de Zabini est injuste. Cependant, nous avons décidé de ne rien faire annonça McGonagall
-quoi ! J'ai été la meilleure, si je ne suis pas prise c'est parce que je ne marche pas dans son chantage !
-nous sommes au courant, cependant, nous savons aussi que vous avez de grandes capacités en pensimie et que ceci serait injuste pour les autres équipes que vous participiez au tournoi.
-mais je suis incapable de lire dans la pensée de tous ces gens à la fois !
Votre professeur de pensimie pense que c'est pour très bientôt, comprenez que nous ne pouvons pas accepter votre candidature qu'à un moment précis de l'année et vous renvoyer de votre poste plus tard, les autres ne comprendraient pas et je crois que vous ne tenez pas a ce que tout le monde connaisse votre capacité psychique ? D'autant que ce secret vous apporte une certaine sécurité.
Ginny était rageuse :
-je vais être punie pour beaucoup d'autres loisirs alors !
-en effet, le club de duel vous est aussi interdit, mais ne prenez pas ça comme une punition, c'est pour la justice.
Encore plus en colère :
-dans le tournoi des trois sorciers, chacun peut utiliser toutes ses capacités, c'est pareil dans les grand concours de duel et en championna de Quiditch. Pourquoi pas ici !
-gardez votre calme ! On viens de vous expliquer. Faite un effort de compréhention ! Vous pouvez sortir maintenant.
« Ginny claqua la porte en sortant. Je les hais ! « Votre professeur de pensimie gna gna gna gna gna. Il a bien caché son jeu ce sale con ! »
Qu'allait-elle bien pouvoir faire pour s'occuper ?
Hermione et Draco l'attendait plus loin dans le couloir :
-alors ?
-ils insinuent que je tricherai en utilisant la pensimie, ils ne font rien, j'ai ni le droit au quiditch ni aux duels !
-avoue qu'ils ont pas tout a fait tord dit Hermione
-puisqu'ils sont si malin, ils n'avaient qu'a me jeter un sort pour que je ne puisse pas l'utiliser sur le terrain, mais non !
-tu leurs as demandé ?
-tu rigoles ? Ils avaient déjà pris leur décision, ils ne m'ont même pas écouté. Tout ça à cause de cet abrutit de prof qui leur a mentit en disant que je pourrais bientôt lire dans les pensées de tout le monde en même temps !
-tu peux faire ça ! demanda Draco
-bien sur que non idiot !
-calme toi, c'est pas grave !
-si c'est grave, dans quoi veux tu que je me défoule ?
-tu veux peut être dire briller ?
-quoi ?
-ces loisirs te plaisent car tu es la meilleure.lui affirma Hermione
-et alors ?
-Tu perds deux occasions de briller, de te faire apprécier des gens. Tu es une serpentard, c'est normal !
-n'importe quoi !
Ginny partit laissant les deux en plan.
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Le soir, dans la grande salle, tout le monde avait appris que rien ne serai fait en faveur de Ginny, et tout le monde lui apporta son soutient . Ginny se sentit un peu apaisée.
Le soir, elle se coucha tout de même de mauvaise humeur, frustrée. Le dimanche lui parut long, si elle avait été dans l'équipe de Quiditch, elle aurait passé la journée à parler stratégie et entraînement, au lieu de cela, elle le passa a se morfondre. La compassion des gens était passée, et toutes les dernières équipes étaient en train de se former. Elle avait refusé d'accompagner Hermione et Draco voir les sélections. Pourquoi regarder qui jouait puisqu'elle n'aurait pas à les battre, ça n'aurait fait que lui enfoncer le couteau un peu plus profond.
Elleréattaqua la nouvelle semaine sans joie. McGonagall leur demanda des nouvelles de leur devoirs, si ils avaient tous été mis en route. Elle questionna aussi sur les premiers résultats obtenus. Ginny se rappela de son chat, elle ne savait même pas ce qu'il était devenu, elle s'en fichait royalement. Elle se fichait de tout. Elle pensa même qu'elle aurait du faire en sorte qu'il rende tout le monde malade. Peu être qu'à un moment, par désespoir, on lui aurait demandé de jouer au quiditch pour compléter l'équipe car tous les autres seraient malades.
Elle n'avait aucune envie d'aller au cours de défense contre les forces du mal. Comment avait-elle pu penser qu'elle aimait ce professeur ? Elle le haïssait, c'était sa faute si elle ne pouvait pas jouer au Quiditch. Hermione l'y traîna de force :
-aujourd'hui nous allons étudier les épouvantards.
-monsieur, on l'a déjà fait ;
-je sais, mais j'aimerai que l'on voit si il y a des changements, peut être que certains d'entre vous ont peur de jolies et agréables créatures maintenant ? Avez-vous tous mis votre devoir en marche ? bien. Avant de commencer, j'aimerai savoir si vous pensez vous être fait prendre au piège ? Oui Néville ?
-J'ai but dans la tasse de Pansy.
-oh ! Il fallait pas le dire ! s'écria Pansy.
Tout le monde ri.
Chacun donna son avis et ses conseils pour éviter les pièges. Ginny n'écoutait pas. Elle regardait la salle dans tous les angles. « Elle pourrait être beaucoup mieux » mais elle s'en désintéressa rapidement. « Peux rien faire ! ».
« Tu peux te concentrer en cours et rapporter des points à ta maison, c'est ennivrant »
« Vous m'avez pris pour Hermione ! Vous avez rompus notre accord ! »
« On est en cours non ? »
« Je vous hais ! »
Elle se concentra pour fermer son esprit jusqu'à ce qu'on passe à la pratique avec les épouvantards.
Contrairement à l'année ou ils les avaient déjà étudiés, Ginny ne rit pas. Elle trouvait cet exercice pathétique et ridiculisante à souhait, chacun devait s'exposer à sa plus grande peur se pissant dessus pendant que les autres riaient, et quand enfin, il arrivait la transformer et à provoquer un nouvel éclat de rire, on passait au suivant : la morale est que dans ce cours on passait plus de temps a se foutre de la gueule de l'autre qu'autre chose :
-à ton tour Ginny !
Elle se concentra et l'épouvantard se transforma en professeur de défense contre les forces du mal.