Abus sexuels?

Alors comme ça, ils se refusaient tous à la noter car ils pensaient qu'elle lisait en eux ? Ce n'était pas totalement faux, mais quand même ! Comment faisait-elle pour les devoirs le soir ? ah oui, la aussi ça lui arrivait de lire en eux. Elle sourit. Finalement, la pensimie était une bonne chose. D'ailleurs, elle commençait à s'ennuyer dans ce cours. Elle arrivait maintenant à lire facilement à distance, et ce qu'elle n'apprenait n'avait toujours pas grand intérêt. Ils avaient éviter de parler de la soirée, les cours à distance les avaient aider. Ginny s'était même dit qu'il faisait tout pour ne pas la rencontrer en tête a tête.

Cette fois ci fut donc comme les dernières autres fois, elle était dehors dans le froid de novembre quand elle vit une image, une invitation à un mariage. Elle se concentra un peu plus et lu les noms : Arletta Mangeroux et Cornélius Lodeway. Elle vérifia deux fois pour être sûre. Une colère profonde l'envahit. Elle se mit à courir en direction du bureau de son prof :

-Pourquoi ne m'avez-vous rien dit ? hurla t-elle comme une enragée.

-Je ne savait pas comment vous le dire.

-je veux voir cette invitation ! essaya t-elle de se maîtriser.

Il le lui donna. Elle lut : Arletta Mangeroux et Cornélius Lodeway sont heureux de vous inviter à leur mariage le samedi 17 novembre a 11 heures dans la chapelle st auguste bla bla bla bla bla. Ginny tremblait.

-elle lui a fait boire un filtre…

Elle sortit du bureau en courant et se rendit près du lac où elle plongea immédiatement la tête : « dans la tête de mon père, dans la tête de mon père ! ». Elle sentit quelqu'un lui sortir la tête de l'eau :

-qu'est ce que tu fais ? Lui demanda son prof

-j'essaye de communiquer avec mon père, à distance. Mais j'y arrive pas ; D'habitude, dans l'eau c'est plus facile, ça a marché pour vous !

Il l'a prit dans ses bras et lui sécha le visage :

-Tu ne peux pas y arriver, il a été ensorcelé pour qu'on ne puisse pas le joindre de la sorte. Calme toi.

-Comment savez vous ?

Elle ne pouvait apprécier le contact tellement elle était concentrée sur son père.

-C'est Dumbledor qui l'a fait. Votre père doit bénéficier de toutes les sécurités possibles, personne ne doit pouvoir le joindre sauf les membres de l'ordre.

Tout était confus dans sa tête.

-c'est pour ça que vous ne recevez pas de lettres de lui.

-mais elle, elle a fait comment ?

-Je ne sais pas. Elle se dégagea de ses bras pour replonger la tête dans l'eau : « dans la tête de Arletta Mangeroux » après quelques instants, elle vit une robe de mariée. Elle chercha son père dans les souvenirs de la femme. C'était bien le hasard qui leur avait permit de se rencontrer, mais elle vit une nouvelle image. Elle lui versait le filtre. Elle allait en savoir plus, mais elle fut encore contrainte de sortir de l'eau :

-quoi ?

-vous allez vous noyer, ne restez pas si longtemps.

-elle lui a fait boire un filtre, il faut que je sache lequel !

Elle replongea aussitôt. Elle se concentra pour arriver à la confection du filtre. Elle ne voyait pas bien, ne connaissais pas la plupart des ingrédients, mais, elle fut sur d'un : des oeufs gelés d'Ashwinder. Elle sortit sa tête de l'eau. Son professeur était toujours là. Il l'interrogea du regard. Elle se sécha la tête dans sa cape tout en lui racontant :

-celui avec les oeufs gelés d'Ashwinder.

-qu'est ce que tu compte faire ?

-trouver l'antidote pour commencer, après je demanderai à m'absenter de Poudlard.

-Dumbledor ne te laissera pas.

Il lut dans l'esprit de Ginny que si elle n'avait pas l'accord, elle partirait tout de même.

-elle ne vaut pas le dixième de ma mère, je ne vais certainement pas rester à rien faire, mon père est en danger avec cette folle !

Sur ces mots elle se rendit tout droit à la bibliothèque. Elle fonça directement vers les livres de potions. Il y en avait trop, elle mettrait des années à trouver l'antidote :

-excusez moi madame.

-oui ?

-Il y a-t-il un moyen rapide de trouver des livres qui traitent du sujet qui nous intéresse ?

-cherchez dans le rayon potion si c'est une potion, sorts si c'est un sort ect..

-je voulais dire vraiment rapide, c'est pour une urgence.

-vous prononcez la formule : troulivra suivit de votre sujet de recherche.

-merci

-Troulivra oeufs gelés d'Ashwinder.

Une dizaine de livre vinrent immédiatement se poser sur sa table, ouverts à la bonne page. On entendit un « Chring »

-bien évidement, les livres du coté des livres interdits ne sont pas à votre disposition !

Elle allait remettre le livre qui était tombé par terre en place, mais quelqu'un l'interrompit :

-donnez lui, j'en prend la responsabilité.

-bien professeur.

Ginny se tourna et vit Alexandro. Il lui sourit :

-j'ai du temps avant mon prochain cours, allez au votre je vais chercher pour vous.

-vous êtes sur ?

-absolument, dépêchez vous vous allez encore être en retard.

Ginny se rendit en botanique. Elle s'était rattrapée de justesse de l'embrasser pour le remercier. Au bout de dix minutes :

« Vous avez trouvez ? »

« Pas encore, concentrez vous sur votre cours ».

Un quart d'heure plus tard elle lui reposa la question. Et la réponse fut la même.

« Et là ? »

« Je crois bien oui, maintenant je dois aller en cours. Concentrez vous, on en reparle plus tard. »

Un quart d'heure plus tard Ginny ne tenait plus :

« Combien de temps pour préparer l'antidote ? »

« Je suis en cours, j'ai dit plus tard ! », cependant, il était très amusé, il surveillait un devoir sur table des troisièmes années, en fait, il avait tout son temps, mais elle, elle devait travailler.

« C'est déjà plus tard, s'il vous plait ! »

« Après, plus de question ! »

« Promis ! »

« Trente six heures »

-quoi s'exclama Ginny ?

Toute sa classe l'a regarda.

-vraiment sourde celle la commenta un garçon.

Elle aurait juste le temps si elle commençait le soir même.

Dans la grande salle, elle se positionna de manière à voir son prof :

« Quels ingrédients faut-il ? »

« Je les ai déjà rassemblés, mangez tranquillement, on se voit tout à l'heure dans mon bureau. »

Ginny mangea rapidement. « Comment pouvait-elle se calmer alors que son père était dans les griffes de cette horrible sorcière ? ». Elle fit les cent pas devant le bureau de son professeur en attendant son arrivée.

-qu'est-ce que vous faites là Lodeway lui demanda Rogue qui essaya immédiatement de lire en elle.

-j'attends le professeur Diego.

-Vous paraissez bien nerveuse, il ne vous fait pas de mal au moins ?

-qu'est-ce-que vous allez penser là ?

-rien rien

Ginny lut en lui. Ce fut si simple de traverser sa barrière, le faisait-il exprès ?

-Le professeur Diego abuserai d'élèves ?qui vous a dit ça ?

-Ca ne vous regarde pas !

Elle recommença, ce fut plus dur mais elle y arriva :

-elle ment !

-Comment pouvez vous le savoir ?

-quand l'aurait-il fait ?

-Je vois que rien ne sert de vous cacher des choses, avant Halloween.

-impossible, je l'ai vue dehors le soir de la fête et elle pleurait car il ne voulait pas d'elle.

-si vous le dite.

Et il repartit. Ginny hésita à continuer d'attendre son prof ou d'aller voir la fille en question. Il faisait tant pour elle, elle pouvait bien lui faire ça. En se concentrant un peu, elle vit qu'elle était à la bibliothèque. Elle s'y rendit. Comment l'approcher ? Comment la convaincre de dire la vérité ? Mais qu'était la vérité, si il avaient coucher ensemble et qu'après il l'avait jeter ? Non, elle ne devait pas douter de lui. En voyant Hermione elle eu une idée :

« Rentre dans mon jeu s'il te plait, je t'expliquerait plus tard »

-Salut Hermione

-salut Ginny !

-je viens d'en apprendre une bonne !

-ah oui quoi ?

Ginny parla un peu plus fort pour que les septièmes années l'entendent :

-Le professeur Diego est gay.

-quoi ! T'en est sûre ?

Hermione jouait très bien la comédie :

-absolument, ça ne m'étonne pas qu'il n'accepte aucune proposition de filles ! Et moi qui me lamentait parce qu'il m'avait jeté !

-apparemment, il y a plus de filles que tu ne crois à qui c'est arriver.

La septième année se rapprocha d'elle :

-vous parlez du professeur Diego ?

-ben oui, qui d'autre ? demanda Ginny.

-il est gay ?

-faut croire, vu le nombre de filles qu'il a rembarré ;

-Tant que ça ?

-plus celles qu'on sait pas ajouta Hermione.

-il parait que certaine pour se venger l'ont accuser d'abus sexuels. Mais Dumbledor a dit qu'il interrogerai lui-même ces filles et que si elle avaient mentit, la punition serait sévère, elle compromettent la réputation de l'école en faisant ça expliqua Ginny.

La septième année ne dit plus rien ; Elle était sous le choc comme si elle se rendait compte seulement maintenant de la gravité de son geste :

-elles n'ont aucun moyen d'y réchapper ?

-des excuses publiques je crois, et encore, c'est pas sûr !

-Excusez moi.

Elle partie toute retournée.

-Bon, maintenant tu m'explique ?

-ce soir, avant de s'endormir, je dois y aller, là, je suis pressée !

Elle retourna dans le bureau où ce coup ci son professeur l'attendait. Il faisait une drôle de tête :

-Ca va pas professeur ?

-si, si. On commence ?

Après avoir minutieusement lu la recette de la potion, ils commencèrent. Le nombre de tours de cuillère était très important, alors, ils utilisèrent un tourneur.

Au moins on sera sûr de ne pas se tromper, on n'a pas le droit à l'erreur.

-Ginny, quelqu'un sait que tu es là avec moi ?

-ben non, oh, le professeur Rogue, il m'a vu attendre devant votre bureau tout à l'heure, pourquoi ?

-On sait jamais, quelque chose peut nous arriver.

Ginny savait très bien de quoi il voulait parler :

-je sais qu'elle ment, je n'ai pas peur de vous.

-vous êtes au courant ? Je viens juste de l'apprendre.

Ginny lui releva la tête et fixa son regard dans le sien :

-Si je sais, c'est que j'ai lut en Rogue, c'est tout. Tout le monde sera bientôt que c'est faux et tous les gens qui vous connaissent le savent déjà.

Elle mourrait d'envie de le l'embrasser et le prendre dans ses bras, lui si fort d'habitude l'attendrissait fortement. Pour lutter contre son envie elle se concentra sur Rouge rouge rouge. Quand elle rouvrit les yeux, il était redevenu lui-même et était en train d'ajouter des ingrédients dans la potion. Il faisait comme si rien n'était. Il avait eu une soudaine envie de l'a prendre dans ses bras et de la serrer fort. Son avis lui importait beaucoup plus qu'il ne l'aurait penser, et elle avait même tenter de le consoler, malgré tous leurs conflits. Elle était si changeante, si mystérieuse aussi. Il en avait appris beaucoup sur elle, des aventures atroces qu'elle avait subies, elle était si fragile et forte à la fois…

Ils finirent vers neuf heures.

-Il faut venir remettre du bois assez souvent, le mélangeur touillera quand il faudra. Bien. Maintenant, il faut que j'y aille, je suis convoqué chez Dumbledor, ça va bientôt faire un quart d'heure qu'il m'attend.

-vous voulez que je vous accompagne ?

-non, merci.

Il partit. Ginny s'installa dans le fauteuil de son prof et regarda la potion bouillir. Il était si gentil, il l'avait aidé sans qu'elle ne lui demande, certes, il se sentait coupable, mais il n'était pas obligé. Cet homme était si…si…

Elle se félicita d'avoir réussi à se retenir de lui sauter dessus, mais ça viendrai inévitablement et elle savait pertinemment qu'elle ferai face à un refus à ce moment là. Il n'allait pas gâcher sa réputation pour une élève stupide. Il avait eu l'air si offensé et blessé et même triste quand il avait appris l'affaire. Elle savait qu'a présent, il prendrait ses distances avec tous les élèves. Elle ne l'aurait peu être même plus une heure la semaine rien que pour elle, sinon elle resterait dehors et lui loin d'elle. Elle espérait aussi que cette idiote avouerai son mensonge et que Rogue s'excuserai d'avoir douté de lui, mais ça, elle pouvait toujours rêvé, il était trop fier.

Elle avait tant envie de voir ce qui se passait dans ce grand bureau. Mais elle ne devait pas user de la pensée, il lui raconterai si il en avait envie et lui faisait suffisamment confiance. Elle fit voler une grosse bûche de bois sous la marmite. Faire voler des objets par la pensée lui était devenue si facile. Elle voulait attendre son professeur, mais pensa que si on les prenait tous les deux ensemble, ça ne ferai qu'amplifier la rumeur.

Elle rentra donc dans son dortoir, en racontant à Hermione qui se couchait aussi l'histoire de la rumeur.

Le lendemain, elle se leva très tôt, elle se prépara vite et fila dans le bureau du prof. Il était là, endormi dans son fauteuil. Elle le regarda, s'approcha de lui, sentit son parfum. Elle le voulait, rien qu'une fois, il peuplait ses rêves les plus fous. Elle approcha ses lèvres des siennes. ..

bib bip bip.

Elle sursauta et recula du prof. Il avait une alarme qui le prévenait quand on l'approchait de trop près ?

Elle mit une bûche dans le feu. Il ouvrit les yeux :

-vous êtes la ?

-le feu, je suis la pour le feu.

-j'ai mi un réveil pour me réveiller pour en mettre. Vous êtes bien matinale.

-j'avais très envie de vous, je veux dire, vouar, voir la potion !

Il sourit. Elle était si confuse, de plus en plus quand elle se trouvait à proximité de lui.

-bon, j'y vais.

-attendez !

Ginny hésita. Elle sentait le compte a re-bourg en elle avant qu'elle ne lui saute dessus :

-oui ?

-j'ai une bonne nouvelle pour vous. Vous pouvez aller au mariage de votre père, Dumbledor m'en a donné l'autorisation.

-super ! Merci !

elle allait partir :

-a une condition.

-quoi ? dit elle apeurée.

-il insiste pour que j'y aille avec vous.

-ah ça non !

Ginny savait qu'en dehors de l'école, il lui serait impossible de tenir le coup.

-je peux me débrouiller seule !

-il insiste, à cause de la prédiction.

-a mon avis, c'est pour vous changer les idées à vous après ce qui s'est passé et prouver à tout le monde que vous êtes quelqu'un de droit et serviable en qui il a confiance. En vous demandant de m'accompagner, c'est ce qu'il veut prouver.

Elle avait parlé trop vite sous le coup de l'émotion. Elle se mit une main devant la bouche :

-je, je ne voulait pas dire ça ..

-moi je crois que si et vous avez raison, vous êtes en quelque sorte ma planche de salut. C'est un peu direct mais juste.

Ginny sourit gênée, quand elle ne devenait pas folle, elle était gênée, arriverait-elle a être normale devant son prof un jour ?

-bon, j'accepte.

Et elle sortit. Dans la grande salle, elle mangea avec Hermione lui racontant ce weekend, enfin, le samedi qui allait venir :

-Ca va être dur de résister a lui sauter dessus non ?

-quoi ? Qu'est-ce que tu racontes Hermione?

-tu es tombée amoureuse de lui, je l'ai tout de suite remarquée.

-pas du tout ! …………….Ca se voit tant que ça ?

-tu te souviens, en première année, tu aimais beaucoup Ron, et comme tu voulais que personne ne le sache, tu as tout fait pour qu'il te déteste, en plus tu affirmait que toi aussi tu le détestait. Là tu fais pareil avec le professeur Diego.

Ginny étai rouge comme une tomate.

-T'inquiet, je dirai rien ! Sinon, j'ai des nouvelles a propos de ce que tu m'as dit hier, il semble que jusqu'à tard dans la nuit, la fille soit restée dans le bureau de Dumbledor. Elle lui a expliqué son comportement et à présenter des excuses à tous les professeurs, surtout le professeur Diego, qui a été surpris d'entendre qu'il était homosexuel.

Ginny rigola :

-je suis contente que tout soit réglé !

-tu veux mon avis ?

-sur quoi ?

-fait attention a ce que tu fais avec lui, tu es sa planche de salut mais aussi la personne qui risque de confirmer les dires de cette fille.

-je ne comprends pas bien la, elle a dit qu'elle a mentit non ?

-Si il se passe quelque chose entre vous ce weekend, ne serait-ce qu'un baisé et même si tu te fais jeter ce dont je ne doute pas, et qu'elle vienne a l'apprendre, elle pourra revenir sur ce qu'elle a dit et dire qu'elle y avait été contrainte. Je ne rigole pas Ginny, ça s'est vu dans pas mal de jugements !

-tu seras vraiment une super avocate Hermione, je te promets qu'il ne se passera rien.