Jalousie
Le samedi matin arriva très vite. Ginny avait enfiler un tailleur jaune pale sous une épaisse cape de la même couleur. Elle retrouva son prof dans son bureau. En entrant elle fut surprise :
-mais vous n'êtes pas prêts ?
-c'est mieux qu'on croit que je ne fait que vous accompagner.
-vous avez raison, vous vous changerez à l'hotel ?
-bien sur, ne vous inquiétez pas !
-la potion ?
-ça sera prêt dans cinq minutes. Vous êtes prêtes ?
-oui, j'ai pris quelques fioles dans mon sac pour les remplir de potions.
-Une seule suffit !
-on ne sais jamais, qu'il ne l'a boive pas, qu'elle se casse, je veux tellement que ça marche !
Bip bip bip.
-c'est prêt
Ginny prit une louche et rempli une, deux trois quatre fiole.
-quoi ?
-encore une, on ne sait jamais ! Il éclata de rire. C'était la première fois qu'elle le voyait joyeux ; cela ne l'empêcha pas de se sentir vexée.
-Bon allons-y.
Ils traversèrent le château. Les commentaires des élèves qu'ils croisaient ne faisaient que les rassurer :
-c'était sur qu'il n'avait rien fait, sinon il n'accompagnerait pas Lodeway. Elle est si jolie.
-si c'était un pervers, il lui aurait déjà sauté dessus !
Ginny était rayonnante, plus qu'un problème familiale à régler et elle serait tranquille, mais le problème était de taille. Comment convaincre son père de boire, lui qui était si obstiné, elle savait que quand il savait qu'on voulait quelque chose de lui, il prenait plaisir a faire son contraire.
Ils se rendirent au Préaulard pour transplanner :
-je vous dit que je peux le faire toute seule !
-c'est interdit dans ce pays pour les mineurs !
-mais j'ai mon permis !
-vous voulez vraiment que le ministère nous retarde pour voir votre permit ?
Elle consentit donc à s'agripper a son professeur pour transplanner. Ce n'était pas agréable en temps normal, mais là dans les bras de son prof, la tête contre sa poitrine, elle se sentait si bien !
-on est arrivé Ginny !
Elle rouvrit les yeux. Rougie embarrassée et fit mine de rien.
-bon, allons a l'hôtel pour que vous puissiez vous changer !
À l'accueil :
-vous êtes invités par ?
La mariée répondit le professeur.
-Quoi ? Mais non, c'est mon père qui…
-non Ginny, c'est elle.
« Elle l'a fait exprès pour se venger ! »
« Je le pense aussi, mais grâce à sa stupidité, on est là ! »
-chambre 219… oui Mademoiselle ?
-et ma chambre ?
-vous êtes avec monsieur.
-J'exige une autre chambre !
-L'hôtel est complet désolé.
-Ginny était rouge de colère !
-je vous attend ici !
-Ne faites pas l'enfant, il reste une heure avant la cérémonie.
Elle le suivit contrainte.
-et un lit double en plus !
Il sourit et se rendit dans la salle de bain.
« Comment veulent-ils que je lui résiste alors qu'on fait tout pour que je me retrouve dans son lit ! J'en meurs d'envie ! » elle s'imagina qu'ils étaient tous les deux nus dans le lit, qu'il lui caressai la poitrine, l'embrassait passionnément, passait ses mains tout le long de son corps la faisant frémir, elle embrassait sa peau dorée, ses pectoraux osant caresser ses paries les plus intimes. Lui descendait le long de son corps la gratifiant de milliers de petits baisés jusqu'à arriver à son bas ventre où il lui procurait d'incroyables plaisirs. Enfin, il l'a prenait et ondulait en elle lui permettant d'arriver à l'extase...
-Ginny ?
Elle sursauta, pourvu qu'il n'ait pas lu en elle, elle leva le regard sur son visage et vit que non, il aurait certainement fait une autre tête. Elle le regarda de haut en bas. Elle fut ébahie. Il était si beau dans son costume noir. « Ho Hermione, juste un petit baisé ! »
-Ca va être l'heure, on devrait y aller pour procéder avant…
-oui
En arrivant à l'église, Ginny demanda au prêtre où étaient les mariés. Il lui indiqua deux portes :
-le mari à gauche, la mariée à droite.
Ginny prit son prof par la manche et le traîna à gauche. Elle frappa et entra :
-je ne suis pas prêt !
-bonjour papa !
Il se retourna :
-ho, Ginny ! Comment es-tu au courant ?
-Arletta nous a invité Alexandro et moi.
-N'est-elle pas adorable ?
-si si . tu ne voudrais pas qu'on boit un verre ?
-non
-Ca te permettrai de déstresser.
-je ne suis pas du tout stressé Ginny, je suis bien.
Ginny devint anxieuse :
-j'ai une bonne nouvelle à t'annoncer. Alexandro et moi on va se marier.
Alexandro manqua de s'étouffer mais joua le jeux après que Ginny lui ait donné un coup de pied.
-alors pour ça, il faut trinquer ! Venez que je vous embrasse ! Ginny s'occupa de servir le champagne qu'elle fit apparaître par magie et versa la potion dans le verre de son père. Ils trinquèrent tous. Mais en reposant son verre, elle vit que la potion était restée au fond du verre de son père. « Il ne l'a pas bu ! »
-mon cher papa, je crois bien qu'on va devoir re-trinquer pour une autre bonne nouvelle.
-quoi de plus merveilleux que ce mariage ?
-Un bébé.
Le père de Ginny regarda Alexandro pour s'assurer le la véracité des fait, il lui sourit dramatique en hochant la tête pour confirmer.
-alors re-trinquons, mais pas toi ma fille, une coupe te suffit si tu veux avoir un petit gaillard en pleine forme !
Ginny resservit les coupes en faisant attention à bien mélanger ce coup ci « heureusement que j'en ai plusieurs ! »
-a votre santé les amoureux !
« En combien de temps elle fait effet ? »
« Cinq minutes je crois »
« Je vais voir le prêtre, vous, occupez vous de la ralentir »
-on va prendre place papa, bon courage !
Ginny discuta avec le prêtre le convainquant de faire durer le plus possible la cérémonie, puis on entendit le son de l'orgue et la cérémonie commença. Ginny serrai très fort la main de son professeur. Elle avait si peur que ça rate :
« Et si on avait oublier un ingrédient ? »
« Pas possible, on a tout vérifier »
« Le tourneur est peu être tombé en panne ? »
« Non »
« Le feu s'est arrêté »
« Non, patience ! »
Les cinq minutes étaient largement passées, on était presque à un quart d'heure et Ginny ne voyait toujours pas de différence sur son père. Le prêtre commença à lire les vœux. Puis vint la question fatidique.
-Cornélius Lodeway, voulez vous prendre Mademoiselle Arletta Mangeroux pour épouse, l'aimer et la chérir dans la richesse comme dans la pauvreté jusqu'à ce que la mort vous sépare ?
Ginny ne voulait pas entendre :
-non
-il il a bien dit non ?
-je ne vous aimes pas, vous avez abusez de ma confiance. Mes amis, si vous le voulez bien, passons directement aux festivités, le mariage n'aura pas lieu.
-Ginny poussa un cri de joie et sauta au cou de son professeur.
-merci merci merci !
Puis elle se leva et sauta dans les bras de son père. Elle était si soulagée que des larmes coulaient de ses yeux.
-Merci ma chérie, tu savais bien toi que je n'aimerai jamais quelqu'un comme j'ai pu aimer ta mère !
Elle sécha ses yeux :
-C'est grâce a Alexandro, c'est lui qui m'a aider.
-rassure moi, tu n'attends pas vraiment un bébé ?
-non, on n'est pas fiancé non plus, c'est mon prof.
-Bonjour Alexandro.
-Bonjour Cornélius, ravie de vous voir.
-vous vous connaissez ?
Les deux hommes se turent :
-vous faites partit de l'ordre ?
Le professeur sourit.
-la confiance règne ! s'exclama t-elle.
-ma chérie, tu veux bien nous laisser, nous devons parler.
-oui papa ! Se moqua-t-elle.
Elle s'éloigna un peu et Arletta l'empoigna par le bras et l'emmena dans un coin.
-très bien, je m'avoue vaincue. Dorénavant, je vous laisse tranquille, mais n'envisagez plus de venir piétiner mes plates bandes !
-bien
Elle partit.
-bon debarras !
-Caroline ? Qu'est-ce que tu fais là ? Toute la famille a été prévenue sauf moi !
-bonjour ma petite cousine préférée. Comment ça va ?
-bien et toi ? Comment tu es arrivée là ?
-Je fait parti de l'ordre maintenant. Mais parlons un peu de toi, qui est ce bel homme qui est avec toi ?
-mon prof dit elle le cœur serré, mais tu ne le connais pas ? Il fait aussi parti de l'ordre.
-non, mais c'est bon signe, ça veut dire qu'on va forcément se revoir ! Il est si beau ! Si charmant ! En plus il a un beau petit cul, ce qui ne gâche rien !
Une pointe de jalousie se fit sentir en elle. Sa cousine la laissa en plan se dirigeant vers les deux hommes, s'incrustant dans la discussion et se présentant à son professeur. Ginny resta la bêtement à les regarder. Son professeur avait l'air d'apprécier la compagnie de sa cousine, quand son père les laissa, ils sortirent de l'église ensemble se tenant par le bras. Ginny fulminait, elle était si en colère ! Comment pouvait-il lui faire ça ?
-salut Ginny !
-salut Max
-Ca n'a pas l'air d'aller
-si, si
Il était le petit frère de Caroline.
-comment c'est Poudlard ? On m'a raconté plein de choses.
-tu verras bien l'année prochaine !
-oh la la si t'es enervée faut pas me parler !
-je suis désolée. Tu connais les 4 maisons de Poudlard ?
-Ouais, je pari que t'es chez Gryfondor ! Tous les gens comme toi y sont !
-je suis chez serpentard.
-Il ouvrit de grands yeux, je te crois pas !
Ils étaient sortis :
-T'as qu'a aller demander au monsieur là bas dit-elle en lui montrant Alexandro, c'est mon professeur.
Son cousin y alla sur le champ. Ginny était ravi qu'il aille déranger sa sœur qui faisait les yeux doux à son prof.
-Il a raison, qu'est-ce que tu fous chez serpentard ?
-Malraux ! Comment ça se fait que vous soyez tous là ?
-on était en vacance chez Caroline, alors on a su.
-Qu'est ce que tu deviens ?
-J'élève des hypogryffes que je revend à une compagnie qui propose des voyages a dos d'hypogyffe.
-C'est original !
-C'est qui le mec là bas avec Caroline ?
-Un de mes profs.
-Elle a l'air vachement accro !
-Où est ta mère que j'aille la voir ?
-là bas, viens on va la voir sinon, elle va pas arrêter de m'engueuler comme quoi j'aurai pu lui dire que t'étais là.
-elle te traite toujours comme un petit garçon !
-qu'est-ce-que tu veux, c'est ma mère !
Ginny passa un horrible après midi, certes elle était heureuse de voir sa famille, mais elle ne supportait plus de voir sa cousine avec son prof. Sa famille enfonça le couteau :
-regardez les danser ces deux la, ils vont si bien ensemble !
Ginny serrait les dents et prenait beaucoup sur elle.
-Ginny, tu danse avec moi ?demanda Max
-elle s'exécuta de mauvais cœur.
-tu sais quoi ? Ton professeur il m'a dit que tu étais très douée, que tu était sa meilleure élève.
-ah oui ? Et de quoi il parle avec Caroline ?
-du boulot je crois, je ne sais pas trop, elle me dit tout le temps d'aller ailleurs.
-je vois.
-Ginny ?
-quoi ?
-t'as l'air pas bien.
-il commence à être tard, je vais rentrer.
-on se revoit quand ?
-t'as qu'a m'écrire à l'école, je te promet de te répondre.
-tu vas transplanner pour rentrer ?
-oui, mais le dit a personne, c'est un secret.
-d'accord. Salut Ginny !
-salut, soit sage !
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Petite rewiew?
