Mauvaise surprise
Sur ces mots elle parti a la rencontre de ses amis :
-Je suis désolée, Draco, j'ai perdu ton balai, je t'en offrirai un autre demain, quand on ira au Préaulard.
-on s'en fiche du balai, toi ça va ? T'as l'air toute bizarre.
-je sais pas comment il a fait, mais à un moment je me suis retrouvée à ne plus avancer et à me vider, je ressentait plus rien de bon, j'avais même envie de mourir, et alors c'est là que j'ai lâché le balai et que je suis tombée.
-Tu dis que tu n'éprouvais plus rien, plus de joie, envie de mourir ?
-c'est ça, tu sais quel sort il m'a jeté ?
Il a rien fait Ginny, c'était un détraqueur.
-quoi ?
-c'est une chance qu'il t'ai récupérer pendant ta chute, sinon tu mourrait écrasée contre le sol et déchiquetée par les goules.
-Quelle fin heureuse ! Enfin, il a quand même eu ce qu'il voulait, plus de balai ! Heureusement qu'on va au Préaulard demain !
-je ne pense pas qu'on ira, ils vont certainement annuler.
-Comment on va faire sans ballai pour le match ?
-il n'y aura pas de match non plus, si les détraqueurs sont à la porte de Poudlard, c'est que Voldemort n'est pas loin.
« Je ne suis pas prête ! »
Ils rentrèrent au château. La rumeur du retour de Voldemort circulait dans les couloirs semant la psychose chez les élèves. La confirmation de la présence des détraqueurs arriva le soir. Dumbledor fit un long discours sur l'importance de ne pas laisser place à la psychose leur expliquant qu'ils étaient à l'abris à Poudlard etc…
Ginny n'avait pas peur, si elle paraissait si ennuyée, c'était qu'elle avait accuser à tord son professeur. Tant pis se dit-elle, au moins je ne le verrai plus, c'est une bonne chose.
Jusqu'à Noël, elle passa ses heures de liberté dans la salle sur demande pour s'entraîner. Elle s'était donnée pour but d'arriver à lire simultanément deux livres fermés. Hermione continuait de lui préparer des boites, à présent, elle essayait de deviner ce qu'il y avait dans deux boites en simultané. Quand elle en avait le temps, elle se prêtait aussi au jeu avec Draco. Ginny devait réussir par tous les moyens, non pas pour prouver à Rogue qu'elle n'était pas une bonne à rien mais pour pouvoir vaincre Voldemort le moment venue. Elle se demandait si Harry, lui, était prêt. Certainement, il l'avait déjà affronté plusieurs fois. Elle se sentait coupable, comme si c'était par sa faute que les détraqueurs étaient venus. Si elle avait réussi à les chasser grâce à son patronus, tout le monde serait en paix, ils seraient partis, vaincus. Elle ne fit part à personne de son tourment, mais Hermione l'a tannait pour savoir ce qui lui causait autant de soucis. Peu avant Noël, elle se confia à son amie :
-mais Ginny, tu n'y es pour rien ! Ils se sont pas dit, tien, si on allait voir Ginny Lodeway ?
Elle eu le mérite de lui arracher un demi sourire :
-de toutes manières, même si tu avait réussi le plus puissant des patronus du monde, ils ne seraient pas partis. Ce n'est pas la première fois que celui dont on ne doit pas prononcer le nom les utilise. Changeons de conversation, mes parents t'invitent à passer Noël sur les pistes avec nous.
-oh ! J'aurai trop aimer venir ! Mais ma famille ma convié au leur. Je n'ai vraiment pas envi d'y aller, mais j'ai promis à mon petit cousin.
-Ce n'est pas grave. Sache que si tu changes d'avis, on est là ! Au fond, je pense que c'est mieux que tu sois avec ta famille en ce jour.
-Merci Hermione ! J'aurai des dettes vis-à-vis de toi toute ma vie !
-rassure toi, je prends pas beaucoup de commission !
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Ginny partit donc chez sa tante. A peine arriva t-elle qu'elle regretta déjà d'avoir mis les pieds dans cette maison. Caroline lui sauta dessus pour lui demander des nouvelles de son professeur. Elle l'ignora royalement. L'ambiance était électrique, chacun mettait tout en œuvre pour découvrir quel serait son cadeau surprise en posant des pièges a droite a gauche. Ginny détestait ces cadeaux, sa tante avait instauré cette tradition. En plus des cadeaux normaux, elle préparait des cadeaux surprises qui arrivaient dans la période avant Noël. Ils pouvaient prendre toutes les formes : un jour, Ginny avait eu une boite de sardine. Ça, c'était un des meilleurs cadeaux. Une autre fois, c'était un bain moussant, mais au moment où elle était entrée dans le bain, il s'était transformé en encre de chine. Elle était restée noire pendant deux semaines malgré ses trois douches quotidiennes. Une autre fois, sa tante avait piéger ses fils en prenant une voie de sirène leur faisant faire plein de corvée, une autre fois, elle avait offert à son oncle une potion pour se refaire pousser les cheveux soit disant, son rêve, au lieu de ça, il s'était retrouvé chauve et avait du porter la perruque que sa femme voulait, elle avait décidé de le voir avec une coupe au bol et sa nature de cheveux ne le lui permettait pas, alors elle avait régler le problème.
Ginny avait peur pour cette année, ça faisait deux noëls qu'elle n'avait pas passé avec eux et savait que la surprise serait de taille. Elle devait aussi acheter des cadeaux pour sa famille. Avec quatre enfants, un mari et le reste de la famille, la tante de Ginny était débordée, elle lui mit le bébé dans les bras lui demandant de le faire manger, de faire attention car il était insupportable.
Elle se cala dans un rocking-chair dans un coin de la cuisine et fit venir le biberon jusqu'à elle :
-c'est bon bébé, boit.
Il obéit. Elle commençait à rêvasser quand son petit cousin qui revenait des bois avec son père et son autre cousin lui sauta au cou :
-Doucement Max, le bébé va avoir mal !
-Je suis trop content de te voir ! Tu sais quoi, je voulais que tu saches que je 'ai rien dit a personne pour le mariage , mais ton professeur, il s'est beaucoup inquiéter, je n'ai quand même rien dit, mais je crois qu'il a tout deviner. Caroline m'a dit qu'il lisait dans les pensées. C'est pas juste hein ! J'ai rien dit moi !
-Je te crois, c'est bien Max. Je sais qu'il lit dans la pensée, mais grâce à toi il ne m'a pas rattrapé, c'est tout ce qui compte.
-Il n'a même pas chercher à le faire, quand il a su, il était triste, il m'a parler de toi et m'a demander mon avis.
-T'as dit quoi ?
-Que t'étais plus gentille que ma sœur.
-tu es adorable !
Ginny voulait changer de conversation, Caroline lui rappelait déjà assez son prof comme ça, lui enfonçant le couteau plus profond, si son cousin s'y mettait aussi, ça n'irai vraiment plus.
-Ou tu étais passé ?
-On a été dans la forêt avec papa et Malraux couper un sapin, il est gigantesque ! On va mettre des heures à le décorer ! Quoi que avec toi, ça ira vite ! Est-ce que tu vas encore décorer le salon ?
-je ne sais pas, on verra, ça ne presse pas !
-salut Ginny !
-salut Malraux, tu n'es pas resté avec tes hypogryffes ?
-ben non, ils hibernent.
-oh ! C'est vrai qu'il s'est mit à faire froid très rapidement !
-ils annoncent de la neige pour demain.
-super ! On va se faire une super bataille de boule de neige !
-un peu oui ! Tous contre Caroline !
-quelle cible de choix mon cher !
Malgré la présence détestable de sa cousine, Ginny passa quelques journées bien sympas. Son cadeau surprise n'ayant toujours pas apparu dans les parages, tout allait pour le mieux. Le soir, elle faisait un effort pour écrire à ses amis et recevait souvent de leurs nouvelles aussi. Un matin, elle se leva de bonne heure, et en descendant prendre son petit déjeuné dans la cuisine, elle surpris une conversation entre Caroline et sa tante :
-Il arrive une journée plus tôt que prévu, ce n'est pas grave. Je compte sur toi pour ne pas lui sauter dessus comme la dernière fois, je te rappel que c'est pour faire plaisir a Ginny qu'il vient.
-Ca, c'est parce que tu lui a demandé comme ça ! Je suis sûre qu'en fait, Alexandro ne vient que pour moi !
Ginny n'en croyait pas ses oreilles. Comment avait-ils osé ! C'était cette peste qui avait du souffler l'idée a sa mère. « Mais ça ne me fait absolument pas plaisir qu'il vienne ! Je le hais ! Je le hais ! Je le hais ! »
Elle remonta discrètement dans sa chambre. Elle ne pouvait pas rester ici à le voir se bécoter avec sa cousine, s'en était trop pour elle, elle supportait déjà mal le fait de les imaginer tous les deux, mais là s'en était trop, elle ne tiendrait pas le coup, elle le savait.
« Hermione ! Hermione tu m'entends ? »
' Oui attends deux secondes, je t'écoute '
« est-ce que je peux venir finalement ? »
'Tu as changer d'avis ? '
« J'ai une excellente raison, je peux pas trop te raconter maintenant »
'Faut que je prévienne mes parents, on est au ski'
« Merci Hermy, tiens moi vite au courant »
Elle redescendit prendre le petit déjeuner. Personne ne parla de l'arrivée du prof. Ginny fit semblant de ne pas être au courant. En fin de matinée Hermione lui donna son accord pour le lendemain matin.
'excuse moi d'avoir été longue, mais il a fallu négocier avec les hôteliers. Tu dormiras avec moi voila tout !'
« Ca ne dérange pas trop tes parents ? »
'Au contraire, ils rêve de te rencontrer enfin ! Depuis le temps que je leur parle de toi ! '
« Tu leur as dit pour Draco ? »
'Oui, ils m'ont demandé pourquoi je l'ai pas invité aussi'
« Il est avec sa mère, depuis qu'elle s'est séparée de Lucius ça va pas trop »
'Je sais, il m'a raconté '
« Je me sens si coupable ! »
'Tu sais bien que ce n'est pas ta faute, Draco m'a dit qu'elle voulait divorcer depuis longtemps'
« J'ai vraiment hâte d'être à demain ! J'y serai à la première heure ! »
'On t'attends impatiemment'
Ginny profita d'être à table le midi avec tout le monde pour dire innocemment :
-J'ai oublié de vous dire que je ne reste pas.
-quoi ? s'écria sa tante.
-Je suis invitée chez mon amie Hermione, ça fait longtemps que c'est prévu. J'ai juste oublié de vous en parler.
-Ca ne se fait pas dit Caroline, mais bon, on espère que tu t'amuseras bien !
Ginny lut en elle : « j'aurai Alexandro rien que pour moi ! »
-Je suis vraiment désolée de vous décevoir, mais, ne vous inquiétez pas, je ne pars pas avec vos cadeaux de Noël !
Son oncle et sa tante allèrent parler dans la cuisine, évidement Ginny lut en eux a distance :
-écoute chéri, si ça lui fait plaisir !
-elle aurait pu nous le dire avant ! Moi qui ai invité son professeur, si elle n'est pas là on aura l'air fin !
-Tu ne crois pas qu'elle l'a apprit et que c'est justement ça qui la fait fuir ?
-comment l'aurait-elle sue ?
Rappel toi son professeur a dit qu'elle avait énormément progressé en pensimie.
-je pensais que ça lui ferai plaisir, il nous a parler que d'elle pendant tout l'après midi, je pensais qu'ils s'aimaient bien.
-Je suis sûr qu'il y a une explication. Tu sais bien qu'elle ne fait pas ça pour nous blesser.
-je voulais tellement lui faire plaisir, elle parait si triste depuis que Olivia est morte.
-Dis toi que ,en acceptant qu'elle parte de bon cœur, tu lui fait plus que plaisir.
-tu es super mon amour ! Ca fait déjà 27 ans qu'on s'aime et je t'aime toujours de plus en plus !
Ginny fut soulagée. Elle allait pouvoir partir tranquillement. Ils en étaient au café quand on frappa la porte. Caroline se dépêcha d'aller ouvrir :
-bonjour Alexandro !
Elle lui sauta au cou. Ginny se leva immédiatement, prit le bébé des bras de Malraux :
-je vais lui donner son biberon dans la cuisine.
Elle fulminait de rage. « Courage, courage, tu pars demain ! ». Caroline l'appela :
-Ginny, Ginny! cria t-elle. Ton cadeau surprise vient d'arriver !
Elle joua la sourde oreille. Le bébé buvait avidement son biberon « si seulement je pouvait être comme toi, si insouciante du monde extérieur, juste manger et dormir ! Ce serait le pied ! »
Elle fut interrompue dans ses pensées :
-Ginny, ça fait cinq minutes que je t'appel, tiens, regarde qui je t'amène. Ginny leva les yeux pour les formes mais ne dit rien.
-Bon, je vous laisse, vous devez avoir des choses à vous dire ! Rejoint moi vite Alexandro, j'ai tellement de choses à te raconter moi aussi !
Le silence s'installa entre eux :
-Ta tante m'a dit que rien ne pourrait te faire plus plaisir que de m'avoir à tes cotés pour Noël, je savais qu'elle exagérait, mais je pensais avoir un accueil plus chaleureux de ta part.
-Votre place n'est pas ici mais auprès de votre sœur ! Je n'ai jamais souhaité vous voir, si j'avais su, j'aurai tout fait pour vous empêcher de venir !
Son corps la brûlait, elle mourrait d'envie de lui sauter au cou de lui avouer son amour, de lui donner des millions de baisés. Mais la présence Caroline lui indiquait clairement qu'elle se ferait jeter rapidement. Ces images d'elle et lui enlacés lui revenaient sans cesse en tête la rendant jalouse et la faisant souffrir encore et encore plus intensément.
Elle baissa les yeux sur le bébé lui indiquant que la conversation était terminée. Il retourna dans la salle où elle en était sûre, il avait rejoint les bras de Caroline.
L'après midi, elle l'évita aussi restant avec Malraux et Max quand ils visitaient le marché de noël :
-Ton cadeau surprise ne te réjouie pas on dirait.
-Non, pas vraiment.
-Il nous avait laissé entendre que vous vous entendiez bien, notre tante a cru te faire plaisir en l'invitant.
-Je sais, c'est pas grave.
-Comment vos relations ont pu autant changer ?
-Arrête de me poser des questions stupides.
-Tu es amoureuse de lui.
-je ne suis pas Caroline c'est clair ?
-Alors c'est ça. Tu l'aimes.
-Arrête ! s'écria t-elle les larmes aux yeux.
-je suis désolée.
-on n'en parles plus ok ?
-bien. Quand est-ce que tu nous donnes nos cadeaux si tu pars demain.
-Je les laisserait au pied du sapin.
-Tu vas faire la déco ?
-je ne crois pas, notre tante ne m'a rien demandé cette année.
Ginny survolait les étalages du regard quand elle vit quelque chose qui l'intéressa : Le manuel de décoration des sorcières. Elle en rêvait, mais que dirait-on d'elle si on la surprenait avec ? Elle le remis à sa place et rejoignit la petite famille.
Le soir, pour échapper à son prof, elle s'occupa de tous les enfants :
-Ca y est, tu as fini, tu vas trouver quoi comme excuse pour l'éviter maintenant ?
-Tu es très gentil de te préoccuper de moi, mais je dois me coucher tôt, je pars tôt demain.
-A ce propos, maman insiste pour que je t'accompagne.
-Tu vas perdre ton temps, mais si ça t'amuse !
-Je t'accompagne, mais pour ce qui est de ce soir, tu vas pas te coucher maintenant il est neuf heures et quart.
Il l'a traîna dans le salon :
-Ginny, tu ne voudrais pas faire la décoration du salon ?
Puis en s'adressant à son prof :
-vous savez, elle fait des miracles !
Ginny prit sa baguette et fit s'estomper les mur en faisant apparaître une nuit étoilée. Elle transforma le parquet en neige mais elle n'était pas froide du tout, c'était très confortable ! Elle alluma le sapin dans le coin du salon et recouvrit la table, les chaises et les fauteuils de peaux de bêtes. D'un autre coup de baguette elle fit tomber de la fausse neige qui embaumait la salle d'une odeur de sapin. C'était magnifique. Caroline se leva, secoua sa baguette et fit apparaître un énorme faut père noël qui gâchait totalement le reste. Elle la regardait triomphale :
-J'ai aussi quelques petits tours dans mon sac !
Malraux grimaça à Ginny et pour se moquer de sa cousine il fit apparaître deux petits lutins verts :
-moi aussi rétorqua t-il a sa cousine.
Certains commencèrent une partie de carte :
-tu joue Ginny ?
-bien sûr !
-oh non, elle gagne toujours ! s'exclama Caroline. Je me mets avec Alexandro alors !
-Vous jouez Alexandro ?
-Volontiers.
Ginny ne se gêna pas pour lire le jeu de tous ses adversaires, sauf celui d'Alexandro, elle ne voulait plus lire en lui, elle avait trop peur de ce qu'elle pourrait découvrir qui la blesserai encore plus. Elle en profita pour s'exercer à la légilimencie simultanée. A force d'avoir essayé elle réussi, c'était comme si son cerveau s'était divisé en 6 parties pour pouvoir lire dans chaque personnes à la fois. En constatant cela avec plaisir, elle émit un cri de joie. Bientôt un mois et demi qu'elle essayait. Elle avait surpris tout le monde :
-t'as encore gagné ? Souffla Caroline
-pas possible dit Malraux, quand elle gagne elle fait mine de rien comme si c'était normal.
Ginny posa ses cartes.
-et si !
-on en refait un ?
-sans moi, je dois vérifier quelque chose.
Elle alla s'installer dans les canapés après avoir poser deux livres devant elle. Elle se concentra et à nouveau son cerveau se sépara en deux pour pouvoir lire en simultané dans les deux livres. Elle ne s'était pas rendue compte que son prof était venu s'asseoir à coté d'elle.
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Lessa: Lors du mariage le professeur est toujours "vieux" il ne peut pas enlevé le sort tout seul et ca fait plus sérieux pour un professeur. N'oublions pas qu'il garde tout son charme plus vieux!
