Diclaimer : les personnages appartiennent à JK Rowling et la chanson à Mylène Farmer.
Auteur : Sladana
Note : c'est la première song fic de ce style que je fais, d'habitude je fais plus dans l'humour. Enfin, à vous de voir ce que vous en pensez.
Je voudrais tant que tu me comprennes (Mylène Farmer)
La lune monte, blanche et pleine dans un ciel d'encre. Une brume fine s'élève et un frisson glacé parcourt mon échine. Mais je ne bouge pas. Certaines choses doivent être faites cette nuit. Certaines choses doivent être dites. Et la pluie tombe noire, se mêlant à mes larmes.
Je
voudrais tant que tu comprennes
Toi que je vais quitter ce
soir
Que l'on peut avoir de la peine
Et sembler ne pas en avoir
Je suis trempé mais ne le ressent pas. Je suis comme privé de mes sens les plus élémentaires. Comme vide. Ma cicatrice a disparue mais la douleur qu'elle me provoquait est loin d'égaler celle que je ressens à présent. Nous avons tant vécu ensemble. Tant de moments précieux désormais finis. Nous étions ennemis nous sommes devenus amants. La frontière est si mince entre l'amour et la haine. Il nous a suffit de rien pour la franchir. Et la pluie tombe noire, se mêlant à mes larmes.
Le
cœur blessé
Encore sourire
Indifférent
apparemment
Aux derniers mots qu'il faut écrire
Lorsque
finit mal un roman
Je L'ai vaincu. C'est ce qu'ils attendaient de moi. J'ai obéit comme un bon petit soldat. Je n'avais pas vraiment le choix. J'avais perdu tellement de ceux que j'aimais. Tu nous avais rejoint, toi que tous croyais mauvais. Tous mais pas moi. Moi je t'aimais. J'avais lu ton âme comme l'on décrypte un vieux parchemin. Quand Il est mort ils ont acclamé. Ils étaient si heureux. Si heureux. Pas moi. Je me retrouvais subitement dans un monde glacé. Et la pluie tombe noire, se mêlant à mes larmes.
L'âme
éperdue, sauver la face
Chanter des larmes plein les
yeux
Et dans un univers de glace
Donner l'impression d'être
heureux
Je vais te quitter. J'ignore quand nous nous reverrons. Mon cœur se serre. T'abandonner est si douloureux. Un monde nouveau pour eux. Un monde que nous leur avons donné. Et pourtant rien ne pourra égaler celui que nous avions construit ensemble. Celui que nous imaginions, plus heureux qu'aucun autre. Celui qui jamais ne verra le jour. Et la pluie tombe noire, se mêlant à mes larmes.
Je
voudrais tant que tu comprennes
Puisque notre amour va finir
Que
malgré tout, vois-tu je t'aime
Et que j'ai mal à en
mourir
Le vent doucement souffle dans les arbres proches. L'herbe verte ondoie paisiblement autours de moi. La lune se masque derrière un nuage, comme pudique devant mon chagrin. La nature entière semble retenir son souffle. Et la pluie noire se mêle à mes larmes sur ta tombe.
Je
voudrais tant que tu comprennes
Malgré tout ce qui s'est
passé
Que je t'aimais plus que moi-même
Et que je
ne peux t'oublier
Et que je ne peux t'oublier
Je m'éloigne. Je reprends la route des vivants, celle que le devoir m'empêche de quitter pour te rejoindre. Qui comprendrais ? Je t'aimais plus que moi-même. Mais tu m'aimais plus que toi-même. Je te dois la vie mais je ne souhaite que la mort pour te rejoindre. Je voudrais tant que tu comprennes que je ne peux t'oublier.
