RAR :

Lilpuce : Ben voilà, la suite est arrivée mais je ne suis pas sûre que ce soit celle que tu attendais…J'espère qu'elle te plaira quand même !

Wéthilde : Voilà la suite, mais je sais déjà qu'elle ne te plaira pas…Tant pis Mathouille tu repasseras !

Linoa07 : Alors comme ça tu es pour Julie-Sirius…Peut-être l'histoire te donnera-t-elle raison ou peut-être pas…En tous cas, j'espère que tu aimeras ce chapitre !

Smoke : Merci pour la review. Que va-t-il se passer ? Suspens suspens….

Faby.fan : J'espère que tu ne seras pas trop déçue par cette suite ! En tout cas, merci pour la review.

La Folleuh : Merci pour tes encouragements ! La suite est là (enfin) et j'espère qu'elle te plaira.

Rebecca-Balck : Comme ça madame aime les histoires tordues ? Bien venue au club !

Ilaï : Ca c'est compréhensible ! En tout cas, merci pour ta review.

Floooore : Mon hadankipé préférée ! On se verra peut-être dimanche ! A plus….


Chapitre 10 : Où l'on met les bouts.

Remus se tenait devant moi à contempler le sol (enfin ce qu'on en voyait encore), apparemment pas très décidé à engager la conversation. J'avais réussi à le faire parvenir jusque dans mon pseudo-salon où je lui avais présenté une des seules chaises qui possédaient encore quatre pieds. Je lui avais proposé quelque chose à boire ou à manger mais il avait refusé ce qui m'avait bien arrangé vu que tout ce que j'avais à lui offrir, c'était ma demi boîte de ravioli. Mais maintenant, qu'est-ce que je pouvais bien encore faire pour passer le temps ? Lui demander comment il trouvait mon appartement ? Pas vraiment une bonne idée puisque les deux seuls adjectifs qu'il aurait pu utiliser étaient : « crado » et « à chier ».

J'aurais peut-être pu l'aider à déballer ce qu'il avait à dire en lui demandant poliment :

-Que foutais-tu devant ma porte à 11 heures du soir ?

-Où est Lucy ?

-As-tu plaqué Lucy ?

a) si oui : -Veux-tu m'épouser ?

b) si non : - Veux-tu m'épouser ?

Pour les personnes qui douteraient de ma santé mentale, je précise que je n'ai pas prononcées ces questions à voix haute auquel cas, je me serais engouffrée dans le premier train pour les plaines de Sibérie où j'aurais vécu en ermite jusqu'à la fin de mes jours.

N'empêche que…Où était Lucy ? Et que voulait-il me dire ? Qu'il n'aimait que moi et qu'il ne vivait plus que dans l'attente d'embrasser à nouveau mes lèvres ? Qu'il avait deux billets pour les Caraïbes dans ses poches pour notre voyage de noces ? Que Lucy n'était qu'une pauvre gourde et qu'il l'avait directement éjectée de sa maison à coups de pied mais que malheureusement, en venant me rejoindre, il avait été arrêté par le police pour excès de vitesse et avait séjourné trois jours dans un pénitencier car on avait échangé son dossier avec celui d'un criminel extrêmement dangereux, Bruce de son prénom, ce qui expliquait son grand retard pour venir me rejoindre ?

Mais tout cela ne s'accordait pas du tout avec son comportement. S'applique-t-on scrupuleusement à examiner chaque espace du sol non jonché de détritus avant de déclarer sa flamme à la femme de sa vie ? Non…Evidemment…Que voulait-il me dire alors…Qu'en effet, Lucy était une pauvre gourde mais qu'il allait finalement partir aux Caraïbes en compagnie de Bruce, avec qui il était fraîchement marié ? Pas possible, les Caraïbes ne sont plus à la mode depuis des années…

Bon merde, Remus, tu parles où c'est moi qui vais finir par épouser Bruce ?

Au moment où je me rendais compte de toutes les âneries auxquelles je venais de penser, Remus se décida enfin à parler.

Je me suspendis à ses lèvres, attendant qu'il prononce les mots Bruce et Caraïbes mais il en fut tout autrement…A défaut de tôlards aux noms merdiques et de voyages exotiques, il prononça les mots « désolé », « Lucy », « ma faute », « aime »…Il me fallut un certain temps avant d'assimiler ce qu'il voulait dire. Je recollai les mots dans l'ordre, ce qui donnait à peu près :

-Je suis désolé pour ce qui s'est passé, c'est de ma faute mais j'aime Lucy, je l'aime beaucoup.

Sur quoi il ajouta qu'il avait absolument tenu à me le dire parce qu'il se sentait coupable de m'avoir tout laissé sur les épaules.

Visiblement gêné, il se leva, me salua et s'en alla. Ouais, comme ça, ça semble un peu rapide, mais mon cerveau était tellement occupé à essayer de réactiver mon pauvre petit cœur en lambeaux, qu'il ne se préoccupait pas trop de saisir ce qui se passait de l'extérieur. Je pense que Remus avait du dire aussi quelque chose comme quoi je lui plaisais bien et que j'étais quelqu'un d'extraordinaire mais que, en gros, je n'arrivais pas à la cheville de sa Lucy d'amour (la politesse ne lui avait néanmoins pas fait dire ça dans ces termes précis).

En tout cas, quand je retrouvai un rythme cardiaque plus ou moins normal, il était déjà parti. Ce coup-ci, je ne pleurai même plus. J'avais perdu, perdu une guerre que je n'avais même pas voulu commencer. Lucy l'avait remportée, haut la main, comme d'habitude. Les garçons l'avaient toujours préférée. Bien sûr, moi je les faisais rire mais je ne restais jamais qu'une copine, une espèce de garçon manqué aux allures de folle furieuse.

Et voilà, c'était reparti, j'allais continué à me lamenter sur moi-même et à me poser en victime ce qui était apparemment devenu mon principal passe-temps ces derniers jours.

Mais cette fois-ci, il en serait autrement. Tout allait bien dans ma petite vie avant que je ne redébarque ici alors, je n'avais plus qu'à repartir, à retourner sur Paris.

Je réunis toutes mes affaires en un temps record et quittai mon appartement sans même prendre la peine d'y faire un peu le ménage. J'eus presque envie de sourire en imaginant la tête du concierge le lendemain matin. Bof…Tant pis. Dommage. M'en fous. Ohé les gens ! Je mets les bouts !

Et c'est ainsi que je quittai Manchester, sans dire au revoir à Tid, sans prévenir Lucy et en oubliant complètement Sirius à qui j'avais promis de téléphoner le lendemain.

Il n'y avait plus qu'une chose qui comptait : Remus ne m'aimait pas.


N'oubliez pas les reviews pour me dire ce que vous pensez de la tournure que prend cette fic. Soyez francs svp!