La ville de l'ange
Auteur : Sahad.
Note : Encore une fic que je commence sans terminer les autres... Je suis incurable ! ToT Pardonnez-moi !!! Mais c'est plus fort que moi !!!!
Bonne lecture quand même les gens !
Chapitre 1 :
La ville brillait déjà de mille feux dans l'obscurité grandissante du soir, les gens allaient et venaient dans les rues ; c'était une ville comme une autre aux yeux émeraude d'un jeune châtain. Trowa regardait autour de lui, cherchant des yeux son cousin et les amis de ce dernier qui devaient le retrouver sur place. Il regarda sa montre : 17h52. Son sac de voyage se faisait lourd, il voulu le poser mais une main le retint :
« Salut cousin ! lâcha un garçon de son âge au regard malicieux.
- Duo... le salua l'intéressé. Je commençais à croire que je ne te trouverais jamais...
- Allez, viens ! Mes potes ont hâte de faire ta connaissance ! » l'entraîna Duo.
Trowa remarqua à quel point son cousin avait changé en quatre ans, ce n'était plus le garçon des photos qu'il avait eu l'occasion de voir ; à présent, il avait un corps fin et néanmoins musclé, bien fait, ses cheveux avaient énormément poussé et formaient une natte qui lui arrivait à mi-cuisse. Rien à voir avec le garçon qu'il connaissait, il ne l'aurait d'ailleurs pas reconnu si ce n'était la couleur particulière de ses yeux : améthystes. Le jeune natté l'amena presque au pas de course jusqu'à un appartement non loin :
« Il n'y aura que nous car mes parents me l'ont laissé quelques temps : ils sont dans une ville, assez loin, une résidence secondaire... »
Le châtain examina l'endroit, c'était un grand appartement, très bien décoré. Duo alla à l'étage (ndla : les appartements à étage existent !), il appela quelqu'un : un jeune garçon asiatique apparu, il avait des yeux et des cheveux couleur de jais, un long manteau noir, comme le reste de ses vêtements. Ce dernier considéra un instant Trowa, jusqu'à ce que le natté les présente :
« Trowa, voici Wufei ! Wufei, lui, c'est Trowa, mon cousin !
- Enchanté... lança le premier nommé.
- De même... le jeune asiatique inclina doucement la tête.
- Où est Heero ? demanda alors Duo.
- Probablement dans la cuisine... répondit Wufei.
- Ne me dis pas que... ? commença le natté.
- Si, sûrement... le coupa le Chinois.
- Heeeeroooooooooo !!! le jeune Américain fonça vers la cuisine. Ne bois pas le lait !!!
- Du lait ? s'étonna Trowa.
- Heero devient passablement excité quand il en boit... » expliqua Wufei.
Et comme pour lui prouver la véracité de ses dires, le jeune asiatique le mena à la cuisine. Là, le Français pu constater l'ampleur des dégâts : la table était parsemée de briques de lait vides, il y en avait même quelques unes par terre. Duo essayait désespérément d'attraper un jeune brun de son âge dont les cheveux semblaient avoir été coiffés au pétard, ses yeux cobalt rieurs fixaient le natté qui s'égosillait, il termina tranquillement son énième brique de lait, perché en haut du frigo.
« Yatta ! Ça fait du bien ! s'exclama le brun qui avait, lui aussi, des traits asiatiques.
- Je t'avais interdit de toucher au lait ! lui reprocha l'Américain.
- Mais j'avais rien promit ! répliqua le Japonais, un large sourire aux lèvres ; ses yeux croisèrent le regard émeraude de Trowa. Oh ! C'est ton cousin ? Salut ! Moi, c'est Heero ! »
Le châtain observait l'asiatique, surpris : d'après les lettres de son cousin, il s'agissait d'un garçon plutôt renfermé. Pourtant, le brun qui se trouvait devant lui lui rappelait un joyeux luron. Duo se tourna vers lui, pensant qu'il avait besoin de quelques précisions :
« Le lait a, chez Heero, le même effet que l'alcool...
- Wufeeeeiiii ! lâcha le pseudo-alcoolo en se ruant vers l'intéressé. Bonchoir, toi !
- Oh là ! T'as bien bu, toi... le Chinois n'esquissa même pas un geste pour repousser l'adolescent qui s'était pendu à son cou.
- Wu-chan ! le Japonais plaqua ses lèvres contre celles de Wufei. Je t'aaaaaiiiiimeuh !
- Ça va, j'ai compris... Me grimpe pas dessus ! Ça va pas, ça ! bougonna l'autre asiatique. Et va te prendre une douche ! Ça te remettra les idées en place ! »
Heero s'exécuta sous le regard plus que surpris de Trowa. Duo rit, comprenant la perplexité de son cousin, et murmura :
« Heero est sous l'emprise du lait ; en réalité, il n'aime pas Wufei à ce point-là !
- Sûr... approuva ce dernier. Ça aurait très bien pu être Duo ou toi.
- Eh ben... souffla le Français. Ce séjour promet d'être sympa !
- Heu... Par contre... répliqua le natté. On n'a pas beaucoup de chambres, alors va peut-être falloir que tu dormes avec Heero...
- Ah bon ? s'étonna le garçon aux yeux émeraude.
- Ouais... acquiesça Wufei. Je squatte le canapé, et c'est une très mauvaise idée de dormir avec Duo. Il prend tout le lit, quitte à te bazarder par terre... »
L'intéressé rougit en riant, le Français répondit que ça ne le dérangeait pas de partager la chambre avec le jeune asiatique. L'Américain jugea bon de prévenir son cousin qu'il s'agissait de la chambre de ses parents et donc le lit était un lit deux places. Trowa lança un ''à la guerre comme à la guerre'' avant de rire et d'assurer que ça irait. Ceci dit, Duo l'emmena à la chambre ; curieusement, il le laissa à la porte, vraisemblablement il ne voulait pas entrer dans la pièce et y laissa donc son cousin. Ce dernier déposa son sac près de lit, le bruit de l'eau qui coule lui indiqua que la porte d'à côté était celle de la salle de bain.
/C'est le pied d'avoir la salle de bain dans la chambre/ pensa le Français.
Il s'assit sur le lit et s'aperçut qu'il était très bien, moelleux à souhait, il dormirait bien dedans. A en juger le temps qui s'écoulait, Heero était un gros consommateur d'eau. Trowa se changea, son pyjama se résumant à un grand T-shirt sans manche et un boxer ; il alla s'écrouler dans le lit : les 12 heures d'avion et les 2 heures de train qui avaient suivi l'avaient lessivé. Il avait fermé les yeux depuis un bon moment lorsqu'il entendit le bruit d'une porte, il entrouvrit difficilement les yeux ; la seule chose qui apparut dans son champ de vision fut une main tenant une brique de lait entamée. Il sentit le matelas s'affaisser quelques peu sous le poids d'une personne, celle-ci trouva appui de chaque côté de son corps et, se penchant, laissa ses lèvres aller à la rencontre de la nuque du Français.
Ce dernier laissa seulement échapper un grognement, presqu'un soupir. Il n'avait même pas la force de se retourner, fatigué au possible ; son compagnon de chambre, ne l'entendant pas de cette oreille, l'attrapa par l'épaule et le força à se retourner. Trowa tenta d'entrapercevoir quelque chose, mais sa vue était floue, ne distinguant que deux lacs cobalt. Il sentit glisser entre ses lèvres un liquide frais, au goût il comprit qie c'était du lait. Puis ses lèvres en rencontrèrent d'autres, une langue traversant leur barrière et explorant sa bouche ; un main passée sous son T-shirt lui caressait doucement le torse. Son rythme cardiaque s'accéléra malgré sa fatigue, son corps réagissait instinctivement : il n'arrivait pas à penser, son esprit embrumé par le sommeil. La bouche du Japonais délaissa le sienne, allant déposer des baisers brûlants dans son cou ; la main qui li caressait le torse descendit doucement le long de son corps, atteignant une partie sensible de son anatomie. Le châtain lâcha un soupir, suivi d'un autre et encore, au rythme du lent va et vient que cette main exerçait sur son membre, lui procurant un intense plaisir.
L'asiatique descendit encore, embrassant les clavicules de son partenaire de jeu et y laissa une trace de son passage. Il entreprit de maltraiter les tétons de sa victime qui n'opposait pas la moindre résistance, Heero profitait de cette faiblesse , s'adonnant à ce jeu qu'il connaissait bien. Le Français ne parvenait pas à retrouver ne serait-ce qu'une once de lucidité, la seule chose occupant son esprit étant le plaisir de son corps ; il se cambra, sentant une pression sur son membre tout à coup baigné dans une chaleur brûlante. Instinctivement, d'un mouvement de hanche, il accéléra le va et vient dont était victime sa virilité. Son ouïe capta quelques plaintes, une jouissance qui accompagnait la sienne alors que ces pénétrations atteignaient un rythme saccadé. Sa voix se mêlait à une autre et, dans un ultime effort de son corps embrasé, dans un cri exprimant tout son plaisir, il se libéra dans cette source de chaleur intense, devenue étroite. Ce ne fut qu'alors qu'il sombra dans le sommeil, terrassé par la fatigue ; leurs respirations haletantes pour seule berceuse et deux saphirs hantant ses rêve...
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Trowa entrouvrit doucement ses yeux émeraude, aveuglé par la soudaine clarté de la pièce, son esprit encore embrumé par le monde des rêves. Pourtant, il sentit un poids et, baissant les yeux sur son corps, découvrit le jeune asiatique assoupi, la tête sur son torse... Embarrassé, il considéra quelques instants le brun, sa main souleva le drap du lit : il remarqua immédiatement qu'ils étaient tous les deux nus. Ainsi, il n'avait pas rêvé, ces sensations étaient encore bien présentes dans son esprit.
Aussi doucement qu'il le put, il parvint à s'extirper du lit sans réveiller le dormeur. Il s'habilla rapidement, revêtant son pyjama, et sortit de la chambre, se rendant à la cuisine. Duo et Wufei prenaient leur petit déjeuner, le voyant arriver, de larges sourires se dessinèrent sur leurs visages avant qu'ils n'éclatent de rire. Le Français préféra ne pas relever, se doutant du pourquoi de leur fou-rire ; ce fut Duo qui reprit son souffle le premier :
« Alors, cousin ? Bien dormi ?
- La nuit n'a pas été trop mouvementée ? lança le Chinois à son tour.
- J'ai dormi comme un loir... répondit le châtain.
- Trowa... Tu m'en veux ? s'inquiéta alors l'Américain.
- Pas spécialement... répliqua-t-il. De plus, pour que vous le sachiez, je suppose que soit vous nous avez entendu, soit vous avez déjà passé une nuit avec Heero... »
A en croire les regards fuyants et leurs joues colorées, Trowa pencha pour la deuxième hypothèse. Ainsi, le Japonais avait tendance à devenir particulièrement câlin après avoir bu du lait, et ce même avec un parfait inconnu. Le natté reprit la parole, gêné :
« Désolé, on aurait dû te le dire...
- C'est pas grave, j'té dis... le rassura son cousin.
- Pardon... répéta Duo. En plus, ça aurait pu te blesser, j'ai vraiment été stupide...
- Me blesser ? s'étonna le Français.
- Heero n'y met aucun sentiment... lui expliqua l'asiatique. Il peut coucher avec n'importe qui, même s'il n'aime pas cette personne...
- Ah... lâcha Trowa. Ben, c'est une façon de voir les choses...
- Exactement et je ne vous demande pas votre avis. »
Le Japonais s'était réveillé et venait d'entrer dans la cuisine, vêtu d'un large T-shirt et d'un short. Il s'intalla à la table et commença son repas ; le châtain n'en revenait pas de la différence de comportement dont faisait preuve l'asiatique : il était très calme, sérieux et rien ne semblait pouvoir le surprendre ou l'ébranler. Duo et Wufei préférèrent se retirer discrètement ; remarquant le regard plus qu'insistant de Trowa, Heero leva la tête vers lui. Se souvenant de ce qu'il s'était passé la veille, il jugea bon de mettre certaines choses au clair :
« Pour hier, va pas t'imaginer des choses, je n'éprouve rien pour toi.
- C'est bien ce que j'avais compris... rétorqua le Français.
- Bon, si c'est clair... le brun allait retourner à son petit déjeuner.
- Je peux te poser une question ? reprit l'adolescent aux yeux émeraude.
- S'tu veux... l'autorisa Heero en avalant quelques gorgées de café.
- Pourquoi ce mode de vie ? l'interrogea Trowa.
- Pourquoi le tien ? répondit le brun du tac au tac.
- Parce qu'il me plaît... lâcha le châtain.
- Tu as ta réponse... répliqua son interlocuteur.
- Ça te plaît ? s'étonna le Français.
- Eh, ça fait deux questions, là ! grogna l'asiatique. Enfin... Si tu veux tout savoir, j'assouvis les besoins des autres en assouvissant les miens. Je ne suis pas comme ceux qui refusent toute relation sous prétexte qu'ils attendent l'Amour ; moi, j'ai décidé de vivre sans : les sentiments font inutilement souffrir, ça ne sert à rien.
- Et si l'une des personnes avec qui tu couches ressent quelque chose pour toi, supposa Trowa.
- C'est son problème, pas le mien. »
Sur cette réplique froide, le Japonais termina son petit déjeuner et alla prendre une douche. Le châtain demeura pensif, les yeux hypnotisés par la couleur du café au lait qui allait et venait contre les rebords de la tasse.
/C'est peut-être ça, la vraie liberté... Vivre dans la contrainte de ses propres sentiments.../ pensa-t-il.
Il but son café et prépara ses affaires de cours : il allait intégrer le lycée de son cousin, ce dernier s'était arrangé avec la directrice pour qu'il soit dans leur classe. Il se retrouvait à côté du Japonais, Duo partageant sa table avec Wufei ; tous deux s'entendaient d'ailleurs très bien aux yeux du jeune Français. Heero ne lui adressa même pas la parole durant les heures de cours, Trowa était à deux doigts de se demander s'il existait vraiment, puis, préférant laisser cette idée de côté, il repensa aux paroles du Chinois :
''Heero n'y met aucun sentiment... Il peut coucher avec n'import qui, même s'il n'aime pas cette personne...''
Il peinait à concevoir une telle chose : comment arrivait-on à vivre en faisant abstraction de ses sentiments ? Il scrutait l'asiatique depuis bientôt dix minutes, l'intéressé soupira et se tourna vers le Français :
« Quoi ?
- Hein ? le châtain semblait se réveiller tout à coup.
- Tu me dévisages depuis le début du cours... l'informa le Japonais. Qu'est-ce que tu m'veux ?
- Ah... Heu... Rien... ! nia Trowa. Rien du tout... !
- Ça te tient tellement à cœur que j'aie couché avec toi ? demanda le brun, impassible.
- Mais pas du tout ! protesta le Français en rougissant fortement.
- ... une esquisse de sourire se dessina sur les lèvres de Heero. Ça faisait un bail que j'avais pas rencontré quelqu'un comme toi...
- Comme moi ? répéta le garçon aux yeux verts.
- Quelqu'un de ''pur''... »
Trowa écarquilla les yeux, le léger sourire qu'arborait l'asiatique le rendait tout à coup plus chaleureux ; c'était un doux sourire, celui d'un enfant... Tout à coup, un bout de papier atterrit sur leur table, le Japonais reprit instantanément un visage impassible et déplia le bout de papier. Le Français sursauta presque en voyant le visage de Heero de crispé en quelques instants ; ce dernier écrasa le bout de papier dans son poing et le balança dans sa trousse. Le reste de l'heure se passa à nouveau dans le silence ; à la pause, Trowa ne sortit pas et profita de l'absence de l'asiatique pour prendre le papier et le déplier :
''Je te tuerais, ce soir, à l'usine désaffectée !''
Le châtain en resta sans voix : un mot de menace ! Et pas n'importe laquelle : une menace de mort... ! Heero avait-il de tels ennemis ? Trowa sursauta en entendant son cousin l'appeler :
« Tu sors, Trowa ?
- J'arrive ! »
Il reposa le bout de papier dans la trousse et alla rejoindre ses trois amis. Les questions se bousculaient dans son esprit : Heero avait-il mis duo et Wufei au courant ? Allait-il répondre à cette menace ?
--- A SUIVRE !!!
Sahad : Yahou ! Encore une fic qui commence (pardon Dstine ! J'peux pas m'en empêcher !!!) ! J'y met beaucoup de cœur cette fois car j'aime bien le sujet (vous comprendrez dans les prochains chapitres) !!! Hentai Wu, tu dois être contente, un chtit lemon dès le début, ne, ne ?
