La ville de l'ange

Auteur : Sahad.

Note : réponse aux reviews !

Dstine : Pardooooooon !!! Je suis dééééésoléééééeee !!! Mais en même temps t'aimes bien lire mes fics, alors autant en faire profiter tout le monde, ne, ne ?? merci d'avoir oublié de me passer le savon ! On dort très bien à côté de toi ! Lol ! Kissous !

Yami-Rose1 : Les autres ? Ils sont plus que mêlés ! Enfin, je vais pas tout te dire ! Tu verras toi-même ! Par contre, je t'interdit d'offrir du lait à Heero ! J'ai déjà bien assez de mal à le tenir comme ça ! (Lol !)

Kamara : Les autres fics aussi... ? Ouh là, là, tu m'en demandes beaucoup là ! C'est trop pour mes petits neurones (j'en ai trois tonnes mais y en a que 3 d'opérationnels, c'est qu'ils sont rechargeables) ! Help ! Mais je vais essayer ! (pas cette semaine car j'ai trois dissert et synthèses à rendre ! )

Hentaï-Wu : Encore ??? Mais t'es vraiment en manque !! (Lol) Enfin, je ferais aussi mon possible (permet-moi de te dire que j'en suis à ma 14e double-feuille et que y a pas de deuxième lemon, dsl )

Louange : Si je sais m'y prendre ? Ben on va dire que les lemon sont très demandé par UNE personne (n'est-ce pas Hentaï-Wu) et que de toute manière ça fait de mal à personne... Et que j'avais rien d'autre à faire pendant un cours de philo portant sur le DESIR !! idées hentai dès le mot prononcé Perso, j'aime pas trop non plus le 3x4 donc rassure-toi ! Heu... Un lemon à tout les chapitres ? C'est un peu dur de faire avancer l'histoire, là... ! OO' (Lol !) Mais je vais y réfléchir pour les autres pages que je doit écrire (encore pendant les cours de philo et de SES spé)

Note 2 : Merci à Tcherno pour ses questions pertinentes qui sont retranscrites ici à travers Trowa. Bonne lecture quand même les gens !

Chapitre 2 :

Il reposa le bout de papier dans la trousse et alla rejoindre ses trois amis. Les questions se bousculaient dans son esprit : Heero avait-il mis duo et Wufei au courant ? Allait-il répondre à cette menace ?

Il se posait encore bien d'autres questions lorsque Duo lui adressa la parole :

« Evite de trop t'éloigner de nous aujourd'hui... Nos... ''Camarades'' ont une sale tendance au bizutage.

- De quel genre ? s'inquiéta Trowa.

- Boh... Au mieux tu peux te faire violer... lâcha évasivement le Chinois.

- ''Au mieux'' ?! s'exclama le Français. Et qu'est-ce que tu entend par ''le pire'', alors ?

- Une fille a eu droit au ''sourire de l'ange''... répondit le Japonais.

- Le sourire de l'ange ? s'étonna Trowa.

- Ça veut dire qu'on lui a élargi la bouche au couteau et qu'on a recousu après... l'informa Duo.

- Que... ?! le Français eût un haut le cœur. Mais c'est ignoble !

- Ouais, mais le dirlo fait rien contre... » répliqua Wufei.

Le châtain aux yeux verts déglutit, il nageait en pleine horreur et était bien décidé à rester avec son cousin et ses amis. Il fut surpris de voir que le natté, malgré son corps passablement fin, était craint des autres... Ils rentrèrent en cours et Trowa en parla à son voisin de table :

« Duo... ? Il a été violé lors de son arrivée ici... lui expliqua Heero.

- Ah bon ? Et le mec... ? souffla le Français.

- Il ne l'a plus jamais emmerdé après ça... lâcha l'asiatique. Si ça t'intéresse, Wufei a failli subir la même chose...

- Failli ?

- Ouais... ''Failli''... répéta le brun. Le gars est parti à l'hosto...

- Et... son interlocuteur hésita. Et toi... ? »

Heero ne répondit pas, se contentant de lancer un étrange sourire à son ami ; Trowa frissonna : ce sourire avait quelque chose d'inquiétant... De très inquiétant. Le reste des heures se passa sans encombre, les trois ''habitués'' surveillaient à tour de rôle leur ami, faisant fuir d'un regard ceux qui osaient s'approcher de trop près. A la fin de la journée, les quatre garçons rentrèrent chez eux :

« On fait quelque chose ce soir ? demanda Trowa en se souvenant du mot qui se trouvait dans la trousse du Japonais.

- Ce soir ? demanda duo. Non... Enfin, y a rien de prévu...

- Non, rien... » renchérit Wufei.

Dans leurs voix, sans vraiment savoir pourquoi, il sentait la présence du mensonge... Il tourna les yeux vers Heero, celui-ci ne répondit rien, se contentant d'aller à la cuisine afin de satisfaire son appétit. Quelque chose clochait, trowa en était sûr, mais il fut coupé dans ses réflexions par son cousin qui affirma que, pour fêter son arrivée, il devait aller aux fourneaux :

« Allez, Tro-chan ! T'es une bête en cuisine ! C'est ta mère qui me l'a dit !

- B-Bon, ok... » accepta le Français.

Trowa alla donc s'affairer à la cuisine, il pensait faire une salade composée ; il coupait donc des tomates lorsque le Japonais s'approcha de lui et, sans prévenir, planta un couteau à cran à quelques millimètres des doigts du châtain. Celui-ci sursauta et fixa Heero avec surprise et inquiétude.

« Cadeau de bienvenue... affirma le brun en s'éloignant et en laissant le couteau dans la planche en bois sur laquelle Trowa coupait ses tomates.

- Ah... Merci... souffla ce dernier en se remettant de sa peur. C'est charmant... ! »

Les yeux émeraude considérèrent l'objet quelques instants avant qu'il ne se décide à le sortir de la planche en bois. C'était effectivement un beau couteau, la lame étant extrêmement coupante : le châtain pris la planche en bois par un bout et la trancha en deux dans sa largeur d'un geste vif.

« Uwow... souffla-t-il en admirant la coupure nette. Il est super... Mais... ? Pourquoi m'offrir un couteau ??? »

Le repas se passa sans que le sujet ne soit abordé ; une fois dans le lit, Trowa pouvait sentir le souffle chaud de l'asiatique contre son dos. Le temps passa au rythme de la trotteuse du réveil, très lentement... Il rouvrit les yeux lorsqu'il entendit une petite sonnerie : il s'agissait de la montre de son ami. Celui-ci l'arrêta et se leva silencieusement, avec mille précautions ; il s'habilla et sortit par la fenêtre où se trouvait l'escalier de secours. Trowa se leva et fit de même, prenant bien soin d'emporter le couteau dans son sac en bandoulière habituellement fait pour les CDs. Il se glissa à la suite du japonais en tentant d'être le plus silencieux possible. Pourtant, même en faisant de son mieux, il finit par perdre Heero de vue.

« Merde... ! Il ne me reste plus qu'à rentrer... il se retourna face au carrefour. Heu... Je viens d'où, là ? » (1)

Le Français s'apprêtait à remonter la rue à sa gauche lorsqu'une détonation se fit entendre et le mur, à quelques centimètres de sa tête, vola en éclat. Trowa recula, abasourdi et terrorisé, il se cacha derrière un mur, tremblant (ndla : Trowa, pas le mur).

/Mais c'est quoi ce bordel ?!/ se hurla-t-il intérieurement.

La lumière d'une lampe torche commença à balayer la ruelle. Instinctivement, le Français dressa ses mains en guise de bouclier lorsque le faisceau l'atteignit ; son cœur battait à tout rompre alors que la peur lui tordait les boyaux. Il entendit des pas s'approcher de lui ; toujours aveuglé par la lumière, il entendit une voix masculine lui lancer :

« Baisse les mains que je vois ton visage ! »

N'ayant pas vraiment d'autre choix, le châtain s'exécuta, baissant doucement les mains. Quelques instants de silence suivirent avant que la lampe ne soit éteinte, la silhouette s'approcha encore :

« C'est toi qui traînait avec Duo aujourd'hui, non ?

- O-Oui... murmura Trowa.

- T'es nouveau ici ? reprit l'étranger.

- Ouais...

- Je vois... Tu t'appelles comment ?

- Trowa Barton... répondit l'intéressé.

- Ok... Je me présente : Zechs Merquise... » lança le jeune homme en éclairant son visage de la lampe.

Il devait tout au plus avoir un ou deux ans de plus que lui, des cheveux d'un blond très clair, des yeux bleur-clair-métalisé. Il éteignit la lumière et chuchota au châtain :

« Trowa, on ne peut pas rester ici.

- Dis-moi au moins ce qui se passe ! protesta-t-il sans hausser la voix.

- Je t'expliquerais plus tard ! Le plus important pour l'instant c'est de rester en vie ! »

Trowa ne répliqua pas, approuvant son aîné. Il se leva et lui emboîta le pas. Il le suivit jusqu'à une autre ruelle où il s'arrêtèrent le temps de souffler et repartir dans une course folle. A l'aide d'un pass, Zechs pénétra dans un immeuble et l'emmena dans un appartement. Le Français compris tout de suite qu'il ne s'agissait pas de celui de son cousin, il se tourna vers son ''sauveur'' :

« Zechs, on est où ?

- Chez moi, fais pas gaffe au bordel... » lança prestement le blond en fermant les volets.

Le dit bordel était constitué d'armes en tout genre qui jonchaient le sol, Trowa n'en croyait pas ses yeux. Lorsque le jeune homme se retourna vers lui, il fit face à un regard presque horrifié :

« Qu'est-ce qui se passe ici ?! s'exclama le Français.

- ... le grand blond soupira, passant une main dans sa longue chevelure d'un air pensif. Pour faire simple, la nuit les lois changent : ça devient la jungle... C'est la loi du plus fort, on tue pour survivre.

- Mais vous êtes malades ! souffla Trowa.

- Il y a des lois... répliqua Zechs. La nuit, les adultes n'ont pas le droit de sortir, autrement dit, heureux sont ceux qui atteignent l'âge adulte. Le jour, on n'a pas le droit de tuer, c'est pourquoi tout le monde se côtoie sans problèmes...

- Et Duo... ? murmura le châtain.

- Duo, Wufei et moi ne faisons que nous protéger, nous n'aimons pas spécialement tuer... répondit son interlocuteur. Nous survivons.

- Et Heero... ?

- Heero... Son cas est plus complexe... tenta de l'informer le blond. On ne sait pas vraiment ce qu'il pense, il ne s'étale pas vraiment et sa vision des choses est assez différente de la nôtre. Il peut tuer froidement, tout dépend de ses raisons...

- Il est comme les autres, quoi... grimaça Trowa. Il suit aveuglément des lois. Il tue sans problèmes...

- Je ne crois pas... nia Zechs. Mais le mieux c'est de le lui demander. »

Le Français fit un mouvement de tête. Toutes ces informations avaient du mal à être analysées dans son crâne, il repensait effectivement au comportement plus que paradoxal de Heero. Son nouvel ami s'assit à ses côtés :

« Je peux te demander ce que tu fais ici ?

- Duo ne m'avait rien dit de cette ville... répondit Trowa d'un ton de reproche.

- On n'en a pas le droit... rétorqua Zechs. Autant te prévenir que enfreindre la loi signifie être arrêté et direct la peine de mort. N'en veux pas à Duo.

- En fait, si je suis là, c'est à cause de mes parents... expliqua-t-il. Ils ont décidé de divorcer, donc je devais aller chez ma tante et mon oncle le temps que ça se fasse...

- Trowa... Tu dois savoir qu'on ne sort jamais de cette ville... souffla le blond. C'est comme une ville-prison... Il y a le service de nettoyage qui passe à six heures du mat' pour retirer les cadavres des rues...

- On ne peut pas sortir ? Mais les parents de Duo sont... lâcha le châtain.

- Ce que je vais te dire ne devra pas sortir de ta tête, ok ? chuchota presque Zechs.

- Ok.

- Duo devrait être mort, enfin, s'il n'avait pas eu les bons réflexes... En réalité, tu te doutes bien que les survivants qui deviennent adultes ne sont pas tous sains d'esprit, ils ont toujours peur des ''nocturnes''... expliqua le blond. Les ''nocturnes'' ne sont que des adolescents, donc lorsque Duo a atteint l'âge d'adolescent... Le jour de son anniversaire...

- Qu'est-ce qu'il s'est passé ? demanda Trowa, appréhendant la suite.

- Ses parents ont tenté de le tuer. »

Cette révélation eût l'effet d'un boulet de canon dans la poitrine et dans l'esprit du Français. Zechs hésita puis continua :

« Ses parents ont été ses premières victimes...

- ... les yeux émeraude menaçaient de sortir de leurs orbites.

- J'avais 14 ans, il en avait 12... poursuivit-il. Je coursais quelqu'un dans l'immeuble et tout à coup j'ai entendu des cris, une détonation puis une seconde. Je suis allé voir, sur mes gardes, et j'ai découvert Duo, par terre, complètement abasourdi, les larmes aux yeux, flingue en main et fixant les cadavres de ses parents... »

Trowa visualisait sans peine la scène, horrifié par une telle violence, une telle boucherie... Il ne reconnut même pas la voix qui s'échappa de sa gorge :

« Et les cadavres...

- S'il n'a rien changé, enfin, ça m'étonnerait qu'il change quoique ce soit de place, ils se trouvent dans un placard à l'étage... répondit son informateur. Duo étant en état de choc, je me suis chargé de nettoyer... Enfin, Wufei et Heero, que je connaissais déjà à l'époque, se chargent de s'occuper de tout ça et surtout de veiller sur Duo qui reste très fragile depuis lors... »

Le Français ne savait plus quoi penser ou quoi dire, mais une question franchie seule la barrière de ses lèvres :

« Pourquoi... ? Pourquoi tout le monde ne reste-t-il pas enfermé chez lui ?

- Parce que c'est une ville vicieuse... grogna Zechs. Les magasins, quels qu'ils soient, n'ouvrent que la nuit... A l'exception des armureries. Enfin, ça concerne surtout les magasins agroalimentaires: en somme, on est obligés de sortir chercher notre bouffe et sachant que c'est le but de tous et que ce sont de petits magasins, il faut tuer pour manger...

- Mais... insista Trowa. Les parents, enfin adultes, n'ont pas le droit de sortir la nuit... Non ?

- C'est vrai... admit Zechs. Mais je suppose que tu as compris que beaucoup sont voués à mourir jeunes. La contraception n'existe pas, autrement dit, pas mal de filles de 11 ou 12 ans sont enceintes. Pour ceux qui ont des enfants tardivement, ils ne peuvent compter que sur leurs amis.

- Et ceux... Enfin, tu veux dire que ce sont les ados qui ramènent de la bouffe à leurs parents ?

- Ouais. Et ceux dont les gosses meurent ne peuvent compter que sur leurs amis ou sont voués à mourir... répliqua le blond. Sinon, ils ont aussi la possibilité d'ouvrir des armureries, armes qu'ils échangent contre de la nourriture... »

Le châtain secoua doucement la tête, il en avait assez entendu. Il voulu se lever pour partir mais son ami lui conseilla de rester pour la nuit, qu'il ne sorte que le jour pour aller rejoindre Duo. Trowa acquiesça, il obtint le droit de dormir dans le lit de Zechs pendant que celui-ci allait s'installer dans le canapé ; le Français eût du mal à trouver le sommeil mais une fois endormi il ne se réveilla pas avant le matin...

---- A SUIVRE !!!

Sahad : Un chapitre de plus ! Je l'adore c'te fic ! Enfin, en fait c'est que je ne peux qu'avancer celle-là car j'ai pas d'idées pour les autres ' rire gêné Bref, j'espère que ça vous aura plus !!! Bisous !

Note(s) :

(1)Trowa : Pourquoi c'est toujours à moi que ça arrive ?! (voir : La vision d'un bonheur caché)

Sahad : Je viens de m'en rendre compte (merci Dstine)... ! On va dire que tu adores courir après Heero !

Trowa : ... (traduction : irrécupérable)