La ville de l'ange

Auteur : Sahad.

Note : réponse aux reviews !

Kamara62 : merci pour l'imagination débordante ! Ça me fait plaisir ! J'espère que la suite te plaira ! Elle promet (ptêt pas dans ce chapitre mais la suite) !

Hentai Wu : Lol ! Toujours aussi perverse, toi ! Ça fait plaisir de voir que tu te portes bien ! Lol ! Quand la perversité va, tout va !

Louange : Je sais que je suis sadique ! Faire souffrir mes lecteurs est ma raison d'être ! Muahahaha ! Je ne crois pas que la suite soit comme tu te l'imaginais mais bon... Espérons que ça te plaira quand même...

Yami-Rose1 : Lol ! Peut-être bien que oui, peut-être bien que non ! Qui sait... ? Je te laisse le découvrir !

Gayana : Contente de piquer ta curiosité ! Et disons que Battle Royale 1 et 2 font partis de mes films préférés ! (même si mes préférés crèvent mais bon...) J'espère pouvoir tenir le rythme !

Gabrielle : Encore une ??? Eh beh ! Je constate que mes lectrices ont le même esprit que moi !

Bonne lecture !

Chapitre 5 :

« C'est quoi ce sourire ?

- Les cours, c'est pas gratos... ricana l'asiatique.

- Tu veux quoi ? grogna le châtain.

- Du lait. (1)

- Du lait ?

- Ouais... !

- Bon, ok. » soupira le Français en esquissant un sourire.

Ils sortirent du bâtiment et retournèrent à l'appartement du Chinois. Là, Heero attrapa une brique de lait qu'il vida cul sec sous les yeux exorbités de Trowa.

« Kya ! J'adoreuh !!! s'exclama l'asiatique. Vive le lait !!

- Calmos ! lança le châtain. Il reste que deux boîtes !

- Bouh... le Japonais serra la brique de lait vide contre lui. C'est méchant !

- Mais économise ! grimaça le brun.

- Mais j'en veux plussseeeuuuuh ! gémit le brun.

- ... un soupir échappa à Trowa. On ira t'en chercher ce soir...

- Hein ? les lacs cobalt le fixèrent avec surprise.

- Je suis prêt à sortir la nuit... répondit le Français. Je ne peux pas rester ici alors que vous risquez votre peau pour de la bouffe que je vais avaler.

- Non ! s'écria Heero en éjectant la brique de lait. Tu ne sortiras pas ! Je ne veux pas ! Je ne veux plus de lait alors ne sors pas !

- Mais... les yeux émeraudes dévisagèrent l'asiatique.

- Je ne veux pas ! répéta-t-il. Je ne veux pas te voir mourir, toi aussi ! Je ne veux pas ! »

La tignasse brune se baissa, voilant les deux yeux cobalt. Trowa hésita, mais il s'approcha de lui lorsqu'il remarqua les épaules tremblantes de Heero :

« Hee... Heero... il le serra dans ses bras.

- Je ne veux pas... souffla l'intéressé en noyant son visage dans le haut de son ami. Je ne veux pas... Que tu...

- Ne t'inquiète pas... murmura le Français. Tu m'as entraîné et j'ai une arme à feu en plus de mon arme blanche. Et tu peux me croire, je ne crèverais pas.

- Tu promets ? il leva ses deux saphirs vers lui.

- Je te le promet... sourit Trowa.

- Oublie jamais cette promesse. »

Sur cet ordre, le Japonais plaça ses lèvres sur celles de son ami, enlaçant son cou. Le Français ne le repoussa pas, bien au contraire, passant ses bras autour de la taille de l'asiatique, l'attirant contre lui et approfondissant ce tendre baiser. Ils se séparèrent au bout de quelques instants, se noyant chacun dans le regard de l'autre ; Trowa alla à nouveau chercher les lèvres de Heero qui répondit à cet élan de douceur, de tendresse.

Tout à coup, une sonnerie retentit, brisant ce moment hors du temps, Heero leva les yeux au ciel avant de sortir de la cuisine et de se diriger vers le téléphone. Il décrocha et brancha le haut parleur :

« Moshi moshiiiiiiiii ?????

/Oh là, t'as encore bu ?/ grogna la voix de Wufei.

- Vi ! répondit fièrement le Japonais.

/Trowa... T'as finit son entraînement ?/ reprit le Chinois.

- Oui, c'est bon... intervint l'intéressé. J'ai une arme...

/Ok.../ l'asiatique marqua un temps. /On a cherché avec Duo, mais on n'a rien trouvé au sujet de... La tête pensante./

- Ok, c'est pas grave... grimaça le châtain. Heero ?

- Haaaaaaaaiiiii ??? répondit l'interpellé.

- Va te prendre une douche... lança Trowa. Ce soir, on part à la chasse.

- Heu ?

- Chasse aux flics ! répliqua le Français. Ils doivent bien savoir quelque chose.

/ Tu es sûr ?!/ s'inquiéta Wufei. /C'est presque du suicide ! On va transgresser des lois !/

- Et alors ? rétorqua Trowa. On est dans une ville post-apocalyptique, presque, la loi du plus fort. Alors on va vivre comme tel.

- D'accord ! approuva Heero.

/C'est pas stupide finalement.../ admit le Chinois. /Les flics sont d'une façon ou d'une autre liés au gouvernement, enfin, tête pensante./

- Mais... intervint le Japonais. C'est pas les autorités qui écoutent toutes les communications ? »

Il y eût un lourd silence, Trowa comme Wufei avaient oublié ce détail. Les yeux émeraudes trahirent sa panique, ce fut le Chinois qui le calma :

/On n'a pas transgressé de loi, on est bon pour l'instant. On continue ça là où vous êtes, attendez-nous./

Sur ce, il raccrocha. Heero observa son ami : le Français semblait stressé, extrêmement pensif. Cette histoire d'écoute le gênait : et si la dite ''tête pensante'' avait entendu leur conversation ? Leur plan risquait de tomber à l'eau. Le Japonais s'approcha doucement, enlaçant la taille du châtain et se blottissant contre son dos ; il murmura :

« Tout ira bien... Parce que tu m'as promis que tu ne mourrais pas.

- Heero... souffla Trowa. Et si... Et si mon idée était stupide ? Si j'étais en train de vous entraîner vers la mort ? Peut-être que...

- Trowa... ! le coupa l'asiatique. Même si c'est inutile, ce qui compte pour nous, c'est de sortir de cet engrenage... Et puis... J'ai confiance en toi. »

Ceci dit, il se détacha de lui et se dirigea vers la salle de bain. Trowa le fixait, il se perdit à nouveau dans ses pensées : ''J'ai confiance en toi'' était-ce seulement sous l'effet du lait que Heero lui avait dit cela ? Reverrait-il un jour ses parents ? Il scruta la pendule du salon, suivant la trotteuse des yeux, tentant de faire le vide dans son esprit afin de se reposer un peu.

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La porte s'ouvrit sur le Chinois et le natté, ils rejoignirent le Français et discutèrent :

« Alors, Trowa ? Heero t'as initié au lasergame ? lança Duo.

- Ouais... approuva l'intéressé. J'ai perdu.

- Ça, c'est pas grave... l'encouragea Wufei. Ce qui compte c'est que tu saches tirer. Ton arme ?

- Un arme rare... sourit Trowa. Un colt ''Afrikaneer''(2) ou quelque chose comme ça... »

Il eût envie de rire en voyant les yeux écarquillés de ses deux amis, ceux-ci menaçaient de sortir de leurs orbites. Duo fut le premier à reprendre la parole :

« Comment... ?

- C'est une certaine Hilde qui me l'a passé... expliqua Trowa. Heero était avec moi et...

- On s'en fout de comment il a eu son arme... ! le coupa le Japonais en pénétrant dans la pièce. On n'est pas là pour ça.

- C'est vrai... admit Wufei. Comment on fait alors ?

- Pourquoi ? demanda l'Américain.

- On va chasser du flic... répondit son cousin. Ils sont sûrement liés à ''la tête pensante''.

- Et on s'y prend comment ? » reprit Duo.

Il y eût un lourd silence, c'était effectivement plus facile à dire qu'à faire, surtout si ces hommes avait vraiment le droit de tuer. Trowa grimaça :

« J'ai l'impression d'être dans une mauvaise fic... !

- On pourrait faire le bon vieux coup de l'embuscade, non ? proposa Wufei.

- Pas con... Qui fait l'appât ? » demanda le natté.

Les garçons se regardèrent, ils se tournèrent vers l'Américain qui se crispa instantanément :

« Ah non, non non ! Non non non non non ! »

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« Je les hais !!! pesta Duo en fouillant dans une armoire.

- Bah, c'est pas la fin du monde... tenta Trowa.

- T'as qu'à le faire !! s'exclama le natté.

- Je suis pas assez sexy... ricana le Français. Et je suis sûr que Wufei pense pareil... ! »

Au nom du Chinois, les joues de son cousin s'empourprèrent d'un coup, ce qui fit rire Trowa aux éclats. L'Américain l'insulta et continua de chercher des vêtements appropriés, tentant de dissimuler sa gêne. Heero pénétra dans la pièce, faisant hurler le natté qui ne portait en tout et pour tout qu'un boxer, il se précipita derrière la porte de l'armoire :

« On t'a jamais dit de frapper, sale vicelard ?! »

Le Japonais leva les yeux au ciel et lui tendit un sac en plastique, le natté le fixa puis scruta le sac. Il ne comprenait visiblement pas, ce qui arracha un soupir à l'asiatique :

« Ce sont des fringues.

- Des fringues ? répéta Duo.

- Des vêtements... précisa Heero.

- Merci, j'avais compris ! grogna l'Américain.

- Trowa, tu viens ? lança le Japonais.

- Moi ? s'étonna l'intéressé.

- Nan, le pape... »

Sur ce, l'asiatique sortit, rapidement suivit par le Français. Ils allèrent s'installer dans le salon où se trouvait Wufei ; Trowa lança :

« Pourquoi t'as voulu que je vienne ?

- Pour que tu te fasses pas déchiqueter... répondit calmement le Chinois. Duo passe ses nerfs sur la première chose venue...

- Ses nerfs ? »

Comme pour confirmer la véracité des dires de Wufei, la voix du natté se fit entendre dans un cri d'horreur.

« Qu'est-ce que... ?! le Français se tourna vers les deux asiatiques, le Chinois étouffant son rire.

- Je crois qu'il a regardé les vêtements... lâcha Heero, un léger sourire aux lèvres.

- C'est quoi cette horreur ?! » hurla l'Américain.

Il était vêtu d'un mini-short en cuir noir extrêmement moulant, épousant parfaitement ses formes ; un petit haut blanc sans manches avec un petit pompon noir à l'intersection des deux clavicules, ses épaules dévoilées par la veste noire qui tombaient sur ses coudes. Wufei arrêta net de rire, fixant Duo qui vociférait toujours ; Heero ne souriait plus et Trowa était bouche bée.

« Quoi ?! grogna le natté.

- Tu es... commença le Chinois.

- Super sexy... souffla le Français.

- On te violerait sur place. » conclut le brun en souriant à nouveau.

Il y eût un lourd silence, ils auraient presque pu sentir le frisson d'horreur qui remonta le dos de l'Américain :

« Ne t'approche pas de moi !!!

- Ça risque pas... grimaça Heero. T'es pénible à toujours brailler comme un putois...

- Qui ne crierait pas avec un vicelard comme toi ?! s'exclama Duo.

- Calmez-vous... » tenta Trowa.

Les deux garçons continuèrent de s'égosiller pour l'un et grogner pour l'autre, pendant quelques minutes ; mais une sonnerie attira leur attention. Le Japonais porta la main à sa montre :

« Il est 18h00. Début des opérations. »

--- A SUIVRE !!!

Sahad : Et un chapitre de plus ! Un ! Contente !!! Bref, je sais pas quoi dire alors...

Duo : Je te hais ! C'est quoi ces fringues à la con ?!

Sahad : Quoi ? T'aurais préféré une jupe et un string ?

Duo : Que... ?! JE TE HAIS !!!!

Sahad: Je sais! Héhé... Sur ce, à plus les gens !!!

Note(s) :

(1) Je vous ai bien eu !!! Lol ! Mes lecteurs sont tous des pervers ! Youpi !!!

(2) Il avait mit quelques temps à retenir ce nom.