La ville de l'ange
Auteur : Sahad.
Note : réponse aux reviews (rapidement parce qu'il y a les vieux derrière !!! Jamais tranquille !!)
Henta : Lol ! Voilà le chapitre que tu attendais avec impatience et qui a mis trois siècles à se pointer, désoléééééeeee !!! Je partage toujours ton superbe esprit !!! Mais j'ai terminé le script et je tiens à te dire, même si cela brise tous tes espoirs que Heero ne dira jamais ''Tous les orifices de Trowa sont à moi''. Gomen.
Kamara62 : C'est vrai que Wufei pourrait être plus jaloux, mais cette fic ayant été écrite pendant le cours de certains profs très chiants, je n'ai pas pu me permettre de beaucoup m'étendre, de plus, telle que je me connais, ça aurait encore fait une fic à 30 chapitres !!! Lol. Enfin, j'espère que l'attente n'aura pas été trop pénible !
Yami-Rose Aka : Beaucoup de fans ont aimé Heero sous l'effet du lait (j'en fais d'ailleurs partie, lol), tu as très bon goût ! Héhéhéhé... Sportif, ça va l'être, mais peut-être pas tout de suite tout de suite, dans les prochains chapitres (le script étant déjà terminé). Promis ! Je me suis bien amusée sur cette fic qui, à ma plus grande surprise, ne déborde pas de lemon à tort et à travers (je me suis même demandée si j'étais pas malade !!!) Lol ! J'espère que ce chap te plaira !
Gabrielle : Merci pour tes encouragements et voici la suite que tu m'as demandé !!! (Et oui, Ren me l'a rendu !! Lol) Me voici donc en train d'étaler les aventures de nos G-boys en me disant que ça va peut-être faire une fic de finie à mon actif !!! (je me répète mais le script est fini !!!) tu te rends compte ??? Ça se fête !!! Rendez-vous sur msn pour notre petit trip avec Yasu et Shin !
Bonne lecture à tous (toutes) !
Chapitre 6 :
« Il est 18h00. Début des opérations. » lança le Japonais.
Ses trois compagnons acquiescèrent d'un mouvement de tête et prirent les sacs qu'ils avaient préparés un peu plus tôt. Ils sortirent et se dirigèrent vers les poste de police. Duo commençait à stresser sérieusement :
« Et si y a pas de flic homo ?
- Ah, pas bête... admit Heero. Ça t'arrive de réfléchir... ?
- Bah, t'inquiète... lâcha Trowa. T'es canon. »
Le natté rougit et lança un coup d'œil au Chinois qui s'efforçait de regarder ailleurs, les joues fortement colorées. Ils arrivèrent près du poste, se tenant dans l'ombre afin de ne pas être vus ; ils observèrent d'abord l'endroit. L'Américain remarqua un policier devant l'entrée, son cœur trahissait sa peur. Il souffla :
« Et maintenant ?
- Tu entres en scène... répondit son cousin.
- Hein ?! »
Duo n'eût pas le temps de demander quoique ce soit, son cousin et le Japonais l'avaient poussé avec une force prodigieuse. Il alla s'écrasé quelques mètres plus loin ; le flic braqua son arme vers lui, ce qui eût pour effet de le glacer sur place.
« Qui est là ?! lança l'agent.
- Un... Un... Juste un petit bout de chou en quête de compagnie d'un soir... ! répliqua le natté en tentant de prendre la voix la plus sensuelle possible.
- T'es une tapette ? lança le policier. Une putain ?
- Heu... le sourire de l'Américain se crispa à la vulgarité de son interlocuteur. Je préfère l'appellation de profession libérale si cela ne vous fait rien. »
Le policier éclata d'un rire sonore. Duo tenta tant bien que mal de ravaler son orgueil, maudissant intérieurement Trowa et Heero ; toujours assis par terre, il écarta doucement les jambes, les joues en feu.
« Vous ne voulez pas jouer avec moi, m'sieur le policier ?
- Tss... Si c'est pas malheureux à ton âge... grimaça l'intéressé. Allez, détale, pédale.
- C'est pas gentil ! gémit l'adolescent. C'est comme ça que j'arrive à bouffer, moi !
- Pourquoi tu cherches un keuf ? grogna le flic.
- ... l'Américain réfléchit à la vitesse de l'éclair, il n'avait pas prévu cette question ; il porta doucement sa main à ses lèvres en prenant son air le plus innocent possible. Pa – Parce que je trouve ça terriblement excitant de le faire avec les poignets menottés... »
Ce fut le calme plat. Dans leur planque, ses trois amis étaient surpris de la tournure de la conversation et surtout des arguments du natté. Heero fut le premier à retrouver l'usage de la parole et chuchota :
« Eh... Il est plutôt doué, non ?
- Mais d'où il sort ça... ? souffla le Français, une goutte de sueur sur le visage.
- J'en sais rien... répondit Wufei. Quoi... ? Me regardez pas comme ça ! J'y suis pour rien ! »
Ils se figèrent, dans son emportement, le Chinois avait quelques peu haussé la voix et une note s'était révélée plus puissante que les autres. Duo aussi se glaça à ce son et se crispa davantage lorsque le policier se tourna vers la cachette :
« Qui va là ?!
- Ce – Ce sont des amis ! ricana l'Américain en tentant d'être naturel. Ils s'amusent, ils sont très coquins, vous savez... »
L'adolescent jura intérieurement en voyant son interlocuteur aller vers la source du bruit. Les trois autres garçons en oublièrent même de respirer ; l'homme se rapprochait de plus en plus. Trowa crut que son cœur allait traverser sa poitrine tant ses battements étaient saccadés. D'un geste brusque, le Japonais empoigna l'autre asiatique et le précipita derrière une pile de cartons puis revint aussitôt, plaquant ses lèvres sur celles de son compagnon. C'était juste à temps : le faisceau de la lampe torche du policier s'arrêta sur eux, ils tournèrent la tête vers l'opportun :
« Un problème ? lança Heero.
- Non, aucun... soupira le flic. Vous savez, il y a des chambres pour ça...
- Je vous avais bien dit que ce n'était rien, juste des a... »
Le natté n'eût pas le temps de finir, une détonation avait retentit et la balle traversa le mollet de l'adolescent qui poussa un cri de douleur. Le policier courut vers le poste, attrapant l'Américain au passage, et s'engouffra dans le commissariat.
« Merde ! pesta Trowa. Quel est le con qui va tout faire planter ?! »
Déjà, d'autres policiers se précipitaient dehors, arme en main. Les trois garçons se gardèrent de bouger : personne ne les avait repérés apparemment. L'échange de coups de feu entre les représentants de l'ordre et ceux qui demeuraient dissimulés faisait rage ; Wufei avait déjà son arme en main :
« Qu'est-ce qu'on fait ?! On ne peut pas laisser Duo là-dedans !
- Traverser ce champ de bataille c'est courir au suicide... répliqua Heero. Il doit bien exister un autre moyen ! »
Pendant ce temps, dans le commissariat, Duo perdait du sang et sa blessure le lançait. Le policier trouva de quoi désinfecter et panser la plaie :
« Tiens-toi bien, ça risque de faire mal... »
Il aspergea la chair sanguinolente d'alcool, ce qui arracha au natté un hurlement avant qu'il ne serre dents et poings. Le flic ignora cette réaction et banda la blessure :
« Voilà... C'est pas grand chose mais c'est tout ce que je peux faire pour toi.
- ... le garçon hésita puis murmura. M – Merci, m'sieur... Heu...
- Kushrenada... répondit l'intéressé. Treize Kushrenada. Fais gaffe à l'avenir, p'tit con...
- Eh ! J'ai un nom ! s'exclama l'Américain. Je m'appelle Duo ! Duo Maxwell ! Et pas ''p'tit con'' !
- S'tu veux.
- Vous allez pas aider vos amis ? s'étonna le châtain.
- Non... répliqua calmement Treize en attrapant des clés. Ils sont probablement tous morts. On sort par derrière.
- Mais...
- Sauf si tu veux rester ici.
- Et me faire tuer ?! Non, merci !
- C'est qu'il est intelligent, le p'tit con... »
Duo allait riposté mais la vitre qui vola en éclat l'en dissuada. Le policier le hissa sur son dos et partit vers l'arrière du bâtiment ; heureusement pour eux, les assaillants n'avaient pas pensé qu'il y aurait une autres issue dans ce commissariat. L'Homme transporta donc le jeune garçon jusqu'à un immeuble non loin. Ils pénétrèrent dans un appartement meublé assez simplement, treize déposa le natté sur un fauteuil ; ce dernier se crispa en entendant des pas.
« C'est toi, Treize ? »
Accompagnant cette douce voix, une jeune femme apparut dans l'encadrement qui, selon toute vraisemblance, devait mener à la cuisine. L'Américain l'étudia rapidement : elle devait avoir approximativement le même âge que Zechs, ses cheveux étaient coupés courts, noirs aux refflets bleutés ; elle devait faire une demi-tête de plus que lui. Ses yeux s'arrêtèrent sur le ventre légèrement rebondi de la jeune femme.
« c'est une connaissance... la rassura le policier en désignant l'adolescent. Duo, je te présente Noin, ma femme.
- Enchantée... » sourit-elle.
Lejeune garçon les considéra tour à tour, il n'était pas capable de lui rendre son sourire : il sentait quelque chose le prendre aux tripes, un terrible remord montait en lui... Il se sentait minable, monstrueux ! Et ces deux-là, couple souriant, ne lui rappelaient que trop ses parents. Son visage se déforma en une grimace de douleur et de tristesse, ce qui surpris Treize :
« Duo ?
- Pourquoi... ? la voix de l'adolescent avait peine à s'extirper de sa gorge. Pourquoi vous êtes si sympas avec moi ?!
- Pourquoi... ? répéta le flic sans paraître comprendre. Ben... Tu m'as tout l'air d'être un gentil garçon... Bon, un peu con sur les bords mais...
- C'est tout ?! s'exclama Duo en relevant vers eux des yeux embués de larmes, ne sachant si c'était de rage ou de tristesse. Parce que j'ai l'air gentil ?! Le plus con des deux c'est plutôt toi ! J'ai tué ! J'ai tué pour survivre ! Et je m'apprêtais à te séquestrer avec l'aide de mes potes pour te torturer afin que tu nous dises comment arriver à la tête pensante de cette ville de merde !! Et tu dis que je suis gentil ?! Pense un peu à ton couple, putain !!! Tu le mets stupidement en danger !! »
Un lourd silence s'abattit sur eux, le natté avait à nouveau baissé la tête, fuyant le regard de ses deux interlocuteurs. A chaque fois qu'il les regardait, il se souvenait de ses parents... Il avait mal, terriblement mal. Une main se posa sur son épaule, le faisant sursauter ; Treize murmura :
« C'est aussi ce côté sincère qui me pousse à te faire confiance...
- Et si j'avais dit ça dans le but que tu me fasses confiance ? supposa l'Américain.
- Si c'était le cas, tu ne me poserais pas cette question... répliqua-t-il.
- Je... Je peux appeler mes amis ? Histoire de leur dire que je ne suis pas mort... ? demanda le natté.
- Ils ont des portables ? s'étonna Noin.
- Mon cousin, oui... Il vient de ''l'extérieur''... expliqua-t-il.
- Ok, t'as qu'à leur dire de venir ici... lança le policier en se retirant dans la cuisine.
- ... Treize ! appela Duo.
- Hm ?
- Merci...
- De rien. »
Le natté téléphona donc à son cousin, lui indiquant où il se trouvait. Il n'eût pas longtemps à attendre pour voir ses trois amis débarquer dans l'appartement. Surpris par l'accueil chaleureux de Noin, ils lancèrent un regard interrogateur à l'Américain qui leur certifia que tout allait bien.
« On a eu peur de plus te revoir... sourit Trowa à son cousin.
- C'est clair. Wufei se faisait un sang d'encre... renchérit Heero.
- N'importe quoi... grommela le Chinois en rougissant.
- Bon... Ben... le Français esquissait un geste vers la sortie mais Treize l'arrêta.
- Restez donc ici... Les rues ne sont pas sûres.
- Ah... C'est très gentil mais... se crispa Trowa.
- Il sait... intervint Duo. Il est au courant de ce qu'on comptait faire...
- Tu lui as dit ? lança le Japonais sur un ton de reproche.
- Ça sert à rien de s'énerver maintenant... ! le retint Wufei. Ce qui est fait est fait. »
Le brun ne répliqua pas, passant une main dans ses cheveux en bataille. L'Américain préféra ne pas s'étendre sur l'affaire, il jeta un coup d'œil au Chinois qui lui sourit gentiment pour le réconforter. Trowa écarta légèrement les rideaux opaques pour observer la rue, il n'y avait personne ; leurs ''agresseurs'' avaient disparus dans la nuit, ne laissant derrière eux que des cadavres de policiers. Il consulta sa montre : 20h03. Deux heures s'étaient écoulées depuis le début de leur opération, il n'en croyait pas ses yeux.
« Restez donc pour ce soir... sourit Noin. Le dîner sera bientôt prêt !
- Merci bien... » répondit Duo en lui rendant son sourire.
Heero alla se poster près de la fenêtre, imitant le Français, fixant la rue plongée dans la pénombre. Trowa sentait bien la méfiance de l'asiatique envers leurs hôtes, elle était presque palpable ; il murmura :
« Heero...
- ... les deux lacs cobalt se levèrent vers lui.
- Demain, on retourne au lasergame... lança-t-il. Je voudrais m'entraîner.
- On a qu'à tous y aller... proposa Wufei. Face à plusieurs ça sera plus fructueux.
- Ça marche pour moi... » acquiesça le natté.
Ils se tournèrent vers Heero, celui-ci demeurait silencieux, fixant l'allée de bitume à quelques étages plus bas. Quelques secondes passèrent ainsi puis il regarda à nouveau ses amis et hocha la tête ; ceci décidé, ils passèrent à table.
--- A SUIVRE !!!
Sahad : Ça faisait un petit moment mais c'est vrai que Ren me l'a pas rendu tout de suite ! Lol ! Enfin, elle a avancé, c'est ce qui compte, ne, ne ??? Bon, sur ce, je vous laisse et je retourne à mon boulot (si, si, ça m'arrive de faire mes devoirs !). A plus les gens !!!
