Chapitre IV : Home, sweet home

Auteur : Shizuka Kurai

Genre : Yaoi, LEMON, darkfic

Série : Gravitation

Pairing : Shindô Shuichi / Yuki Eiri

Disclaimer : J'suis vraiment obligée de le répéter une énième fois ? Les persos ne sont pas… à moi. Ouais, c'est bien ! Vous avez trouvé tout seul ! (… légèrement moqueuse…)

Spoiler : Wah, tout pitit pitit alors, juste pour le thème de… la maladie. Oooh, vous avez encore trouvé tout seul ! Vous êtes vachement doué ! (… légèrement un brin de plus moqueuse…)

Commentaires : Enfin !le lemon que vous attendiez tous,(ou toutes, plutôt, parce que la majorité de mes lecteurs doivent être des lectrices, non ? Et s'il y a des lecteurs, je leur présente mes plus sincères excuses pour avoir cru qu'il ne lisaient pas mes histoires). Bon, à part ça, quoi de neuf pour ce commentaire ?… Heu… Je cherche… AH OUI ! Je disais donc : enfin !le lemon que vous attendiez tou(te)s ! Yuki est malade, je sais, mais là il se sentait mieux alors… Hé hé hé… Hi hi hi… (bave)… Du calme, ma Shizu. Un peu de sérieux quand même, que diable ! Bon, donc, un lemon. Y fallait bien que je justifie mon rated M, non ? Pendant un moment, je me suis fait peur toute seul. J'avais déjà écrit trois chapitres et toujours pas de lemon en vue, alors que j'avais prévu dès le départ d'en mettre au moins un, même s'il était pitit. Et puis finalement, il est arrivé sans tambour ni trompette au 4ème chapitre ! Cool ! Shizu est contente. Ouh, Shizu est contente (Kuso ! J'ai combien d'âge mental moi ?). Bon, allez, maintenant, je vous laisse à votre lecture parce que je dois vous ennuyer avec mes commentaires débiles. Bonne lecture !

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Résumé du chapitre précédent : Yuki a été hospitalisé d'urgence, mais finalement, son état n'était trop grave. Il souffrait surtout de malnutrition, et de dépression nerveuse. Prévenu par Tôma, Shuichi est venu voir son amant à l'hôpital, et les deux compagnons se réconcilient enfin.

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Environ une semaine plus tard, les médecins jugèrent de Yuki assez satisfaisant pour qu'il puisse rentrer chez lui. L'écrivain avait recommencé à manger, même si la plupart du temps, l'appétit lui faisait défaut. Mais la présence de Shuichi, et surtout son regard inquiet quand il voyait le romancier chipoter devant son assiette, le convainquait de se forcer à prendre quelque nourriture. Eiri était pourtant persuadé que toute lutte était vaine, et que inexorablement, il se mourait à petit feu. Cependant, il se disait que Tôma avait raison : il devait passer le peu de temps qu'il lui restait avec Shuichi. Et puis, de toute façon, il ne supporterait d'être séparer de lui encore une fois…

Dès le retour de l'écrivain à la maison, la vie reprit doucement son cours. Shuichi revint s'installer chez son amant, trop heureux mais surtout trop inquiet pour quitter son Yuki un seul instant. L'artiste s'occupait avec patience et douceur du romancier, s'attirant parfois les foudres de celui-ci quand il se montrait un peu trop "maman-poule ". Le chanteur faisait tout le ménage et la cuisine. Il veillait à ce que le romancier s'alimente correctement en prenant ses médicaments, et ne se surmène pas. Quand il partait au studio pour la journée, Shuichi revenait à midi pour préparer le repas et s'assurer que Eiri allait bien, avant de retourner à ses répétitions, le cœur léger bien que toujours légèrement angoissé.

Le mois de juillet s'écoula ainsi sans événement majeur. Tandis que Shuichi était enfin débarrassé de son plâtre, l'écrivain se remettait lentement sans vraiment toutefois retrouver complètement la forme. Le temps se gâta brusquement dès la première semaine d'août, rafraîchissant considérablement l'air ambiant. Yuki, qui était sorti un jour où la pluie tombait à seaux, prit froid et attrapa une mauvaise bronchite qui, cumulée avec son cancer, mettait le romancier au supplice. Il avait beaucoup de fièvre, et sa toux le faisait souffrir et l'empêchait de respirer. Tôma avait obtenu du médecin qui suivait Eiri à l'hôpital vienne l'ausculter chez lui. Le docteur avait craint de devoir de nouveau hospitaliser l'écrivain, mais heureusement, ce dernier réagit bien au traitement donné. La douleur dans sa poitrine et ses difficultés à respirer se résorbèrent en quelques jours, bien que l'oppression liée à son cancer fut toujours là.

Durant les quatre jours où Yuki avait été malade, Shuichi avait à peine fermé l'œil. Tôma et sa femme Mika, Tatsuha, le frère d'Eiri, ainsi que Hiroshi venaient à l'appartement pour veiller sur le romancier pendant que le chanteur prenait quelque repos. Mais le garçon aux cheveux roses avait bien du mal à dormir, et passait son temps à se tourner et se retourner sur le canapé du salon, sans parvenir à trouver le sommeil à la pensée de son amant malade.

Le cinquième jour, bien qu'encore légèrement fiévreux, l'écrivain allait beaucoup mieux. Shuichi avait voulu le forcer à rester alité, mais le romancier avait seulement accepté de prendre son petit déjeuner au lit avant d'aller dans son bureau travailler un peu sur son roman. L'après-midi, le chanteur avait malgré tout réussi à convaincre son amant de se reposer, ne serait-ce que l'espace d'une heure ou deux, et Yuki était allé s'allonger dans sa chambre, tandis que le musicien faisait le ménage.

Vers trois heures et demi de l'après-midi, Shuichi avait terminé son ménage. Cela faisait presque deux heures que Eiri était allé s'étendre, et le chanteur se disait que s'il ne l'avait pas encore vu, c'était que l'écrivain avait dû finir pas s'endormir. Le musicien ne pût retenir un large un large bâillement. Ses précédentes nuits blanches et son inquiétude pour Yuki l'avaient épuisé, et maintenant qu'il savait son amant rétabli de sa bronchite, il sentait ses forces l'abandonner. Il était épuisé, aussi bien physiquement que mentalement. Il décida de s'allonger quelques minutes sur le canapé en attendant que le romancier se lève, mais sa fatigue eut raison de lui, et le chanteur s'endormit presque aussitôt.

Un peu plus d'une heure plus tard, Eiri se leva et alla jusqu'à la cuisine pour boire un verre d'eau, avant de mettre de faire du café. N'ayant entendu aucun bruit dans l'appartement, l'écrivain avait cru que Shuichi était sorti faire une course. Mais en sortant de la cuisine pour rejoindre son bureau, le blond aperçut le chanteur assoupi sur le canapé. Il s'approcha de son amant, et lui caressa tendrement la joue. Le romancier arborait un regard triste, conscient du souci qu'il avait dû causé au musicien durant ces derniers jours. Yuki alla ensuite chercher une couverture dont il vint recouvrir son compagnon, qu'il embrassa sur la joue avant de rejoindre son bureau.

Quelques heures plus tard, le romancier revint dans le salon. Shuichi dormait toujours, emmitouflé dans sa couverture. Yuki le laissa dormir un peu plus, et se dirigea vers la cuisine pour préparer le repas. Quand les plats furent chauds, le blond prépara deux assiettes qu'il mit sur un plateau avant de rallier le salon. Il posa le plateau au sol et s'assit sur le bord du canapé, à côté de Shuichi. Eiri essaya de réveiller son amant en lui caressant la joue, mais le chanteur ne réagit pas. L'écrivain pinça alors la joue du musicien en la tirant légèrement.

« Hé ! Tu vas te réveiller, sale gamin ? »

« Hmm… Nyukiii ? » marmonna Shuichi qui émergeait lentement en se frottant les yeux.

« Désolé de te tirer de ton si paisible et agréable sommeil, lui lança Yuki d'un ton ironique. Mais comme il est déjà presque huit heures du soir, je t'ai préparé un peu à manger, et après tu iras te coucher. »

« Hein ? Il est déjà huit heures ? s'étonna le chanteur en se réveillant tout à fait. Mais tout à l'heure, il était à peine trois heures trente… »

« Tu dormais si bien que je n'ai osé te réveiller, » le coupa l'écrivain en déposant un baiser sur ses lèvres.

« Mais il fallait le faire ! s'exclama l'artiste. J'avais encore plein de choses à faire ! Les courses, le dîner… »

« Les courses, on les fera demain. Quand au dîner, je m'en suis chargé. Alors assieds-toi correctement que je puisse te servir. »

« Mais… »

« Ne commence pas ! Assieds-toi et mange ! » ordonna le romancier en donnant une assiette à Shuichi.

Le musicien prit l'assiette que lui tendait Yuki en baissant la tête, rouge de confusion. Le blond prit la sienne et les deux jeunes hommes commencèrent à manger sans un mot. Après quelques bouchées, Shuichi s'exclama :

« AH ! T'as pris tes médicaments ? »

« Oui, c'est fait. »

« T'es sûr que t'en as oublié aucun ? »

« C'est bon. Je les ai tous pris. »

« Même ceux pour la fièvre ? Tu étais encore un peu chaud ce matin… »

« OUI, J'TE DIS ! Je n'en ai pas oublié ! »

« Sûr de sûr ? » insista le chanteur.

« Je dois te le dire en quelle langue pour que tu comprennes ? s'écria l'écrivain, exaspéré. Je les ai tous pris ! »

« Bon, ça va alors, » lança Shuichi d'un ton innocemment soulagé.

La façon que Shuichi avait eu de dire ça avait rendu muet le romancier. Eiri poussa un soupir agacé mais aussi un peu désolé de l'inquiétude démesurée de son amant à son égard.

« Ça va, Eiri ? » s'inquiéta aussitôt le chanteur, pensant que son compagnon se sentait mal.

« Hein ?… Oui, je vais bien, le rassura l'écrivain. Mais arrête un peu de t'en faire autant pour moi. Ça finit lassant. »

« Gomen, Eiri… » s'excusa timidement le musicien, en baissant la tête d'un air contrit.

« Finis de manger maintenant… »

Le chanteur acquiesça silencieusement en hochant la tête, et termina son assiette. Quand Yuki le débarrassa, Shuichi ne put de complimenter son amant pour sa cuisine. Cependant, l'écrivain lui dit qu'il n'y avait vraiment pas de quoi, vu qu'il s'agissait de plats préparés qu'il avait simplement fait réchauffer au micro-onde. Le musicien rougit jusqu'aux oreilles, bafouilla que le romancier avait très bien fait réchauffer ses plats, puis se tût en rougissant de plus belle, conscient de l'extrême stupidité de sa remarque.

Yuki passa une main devant ses yeux en esquissant un sourire amusé. Il posa son assiette au sol et s'approcha de Shuichi pour l'embrasser. Le musicien s'abandonna totalement à ce langoureux baiser. Quand la main de l'écrivain passa sous son T-shirt pour caresser son torse, tout son corps frémit d'excitation. Même le simple souffle de son amant dans son cou grisait le chanteur au plus haut plus point. Shuichi ne comprenait pas pourquoi le moindre contact lui procurait des sensations d'exaltation aussi intenses, mais il était incapable de résister au désir qui montait en lui. Il avait chaud. Son corps devenait de plus en plus brûlant, mais la peau de Yuki contre la sienne lui paraissait encore plus incandescente.

Emporté dans un tourbillon de délices, le chanteur se laissait complètement aller à la passion. Incapable de réfléchir, il n'essaya même pas de repousser le main de Yuki qu'il sentait descendre de plus en plus bas, puis franchir la barrière de son bermuda. Il poussa un petit cri plaintif quand les doigts du blond effleurèrent son entrejambe qui se tendit aussitôt.

« Ta réaction est vachement rapide, dis-moi, » lança Yuki en commençant à masser le membre du musicien.

« Haaa… Haaa… gémit Shuichi. C'est parce que… Haaa… ça fait presque trois mois… qu'on l'a pas fait… réussit-il à articuler entre deux gémissements. Comme tu étais malade… HAAAA ! »

« Tu veux qu'on le fasse ? »

« Hein ?… Non… Yuki… Il ne faut pas… Haaa… Tu es encore malade… »

« Je vais mieux aujourd'hui… Et j'ai envie de toi… » susurra le blond avant de s'emparer goulûment du sexe de son compagnon avec la bouche.

« … Haaa… Moi aussi… souffla le musicien en gémissant. Mais… »

« S'il te plaît… » fit l'écrivain d'un ton suppliant, en lâchant un instant sa friandise.

« … Haaa… oui, d'accord… Eiri… » céda finalement Shuichi quand le romancier reprit possession de sa virilité entre ses lèvres si douces.

Le chanteur ne tarda pas à se libérer, transporté par une vague de jouissance extatique. Il mit quelques secondes à reprendre ses esprits, avant d'entendre la voix de son amant l'appeler doucement. Les sons modulés par la voix grave de l'écrivain résonnaient à l'oreille du musicien comme une mélodie céleste.

« … chi ? »

« Hmm ? »

« … Shuichi, tu m'entends ? »

« … Oui… » répondit le chanteur, en chassant les dernières brumes de sa torpeur.

« … Je te veux… » murmura le romancier en débarrassant Shuichi de son T-shirt.

« … Moi aussi… Mais… tu me laisses faire alors… » ajouta l'artiste en repoussant doucement son compagnon.

« Je vais bien, Shuichi… » protesta en vain le blond.

« … On ne fera rien si tu ne me laisses pas faire… susurra Shuichi en venant mordiller l'oreille de son amant. Ça te fatigueras moins si c'est moi qui fait le mouvement…»

« Je suppose que je n'ai pas le choix…» fit Yuki en s'adossant au canapé avant de laisser le musicien le déshabiller lentement.

« Exactement… acquiesça le garçon aux cheveux roses en venant s'installer à califourchon sur les hanches de l 'écrivain, face à lui. Je te demanderais juste une chose… »

« Oui ? »

« Tiens-moi bien… Je n'ai envie de tomber… »

« Ne t'inquiète pas… Je ne te lâcherai pas une seule seconde… » lui répondit tendrement Eiri en serrant doucement mais fermement son compagnon contre lui.

Shuichi caressa un instant le torse de son amant qui frémissait lui aussi de désir et d'ardeur. Puis le musicien glissa sa main entre leurs deux corps, jusqu'à l'entrejambe du blond qu'il massa quelques secondes avant de le guider vers son intimité. Le chanteur commença à s'enfoncer doucement sur le membre bien rigide de l'écrivain en se tenant au dossier du canapé, accélérant de temps en temps ses mouvements, puis ralentissant, cherchant à procurer le maximum de plaisir à son amant. L'artiste se retirait parfois presque complètement avant de s'enfoncer profondément d'un seul coup.

Eiri se laissait totalement faire. Il laissait son amant mener la danse, et il trouvait cela de plus en plus agréable. Il dérivait lentement vers un Nirvana de luxure, et ses gémissements s'élevaient en harmonie avec ceux du musicien. Quand l'écrivain effectuait une légère poussée verticale du bassin, le chanteur le rappelait à l'ordre en s'immobilisant, et en se serrant plus fort contre lui. Un feu intérieur gagnait progressivement le romancier, partant du creux de ses reins pour remonter le long de sa colonne vertébrale et atteindre son cerveau, annihilant toutes ses facultés de réflexion.

Yuki ne pouvait plus penser qu'à ce seul plaisir qui le submergeait. Il sentait sa verge glisser lentement dans l'étroit fourreau de chair, si doux, si chaud, qu'il en oubliait le monde autour de lui. L'écrivain avait de plus en plus de mal à se retenir. Il bandait tellement qu'il en avait mal. Mais en même temps, cette douleur était tellement suave, et les mouvements de Shuichi si agréables, que le blond ne retenait que l'intense plaisir qu'il éprouvait.

Shuichi jouit cependant bien avant lui. Le chanteur s'effondra quelques minutes contre l'épaule de son amant, reprenant lentement son souffle et ses esprits, avant de se retirer lentement. Il sentait pourtant en lui que la verge de son compagnon était encore bien dure, mais il n'en pouvait plus et avait besoin d'une pause. Il se dit qu'il pourrait faire un fellation au blond en attendant d'avoir un peu récupéré, mais visiblement, l'écrivain avait d'autres projets pour lui. Yuki repoussa légèrement son amant et lui demanda de s'installer dans l'autre sens.

« Hein ? Dans l'autre sens ? s'étonna Shuichi en se relevant difficilement, ses jambes le soutenant à peine. Mais je vais tomber dans l'autre sens. »

« Non, je te tiendrai. Et puis, si on s'installe dans l'angle du canapé, tu devrais pouvoir te tenir. »

« Non, ça ira pas ! protesta le chanteur. Je veux bien me mettre dans l'autre sens, mais alors on s'installe par terre. Sur la couverture. Comme ça, je pourrais bouger. »

« … D'accord… » soupira l'écrivain, résigné.

Le musicien s'empressa alors d'étaler la couverture au sol, au pied du canapé. Le romancier vint le rejoindre, et se cala dans l'angle du canapé tout en attirant son compagnon à lui. Les deux amants s'embrassèrent longuement tout en se caressant mutuellement. Shuichi trouvait les gestes du blond plus tendres et affectueux qu'auparavant, plus sensuels aussi, et surtout moins brusques. Eiri semblait enfin s'abandonnait à ce qu'il avait refusé durant tant d'années, de peur d'être à nouveau trahi, il s'ouvrait à l'amour.

« … Je t'aime, Eiri… » chuchota Shuichi à l'oreille de son amant qui l'embrassait dans le cou.

« … Moi aussi… » répondit doucement l'écrivain.

Le chanteur s'écarta légèrement de son compagnon et le fixa droit dans les yeux, surpris. Même s'il n'avait pas dit les mots que Shuichi aurait attendu, c'était pourtant la première fois que le romancier exprimait ses sentiments aussi explicitement par des mots. Sentant peser sur lui le regard intrigué du jeune homme blond, le musicien lui adressa un grand sourire pour le rassurer avant de l'embrasser. Puis l'artiste s'écarta de son amant, se retourna et s'accroupit par-dessus les cuisses de Yuki en lui tournant le dos.

Eiri attira son compagnon par la croupe et commença à le pénétrer doucement par-derrière, laissant ensuite le musicien faire le mouvement de va-et-vient. L'écrivain accompagnait parfois le chanteur d'un léger mouvement de hanche, mais commençant à être fatigué, il préféra laisser faire Shuichi. Et puis finalement, c'était si bon se sentir l'artiste s'enfoncer lui-même de plus en plus, qu'Eiri voulait en profiter à fond.

Le garçon aux cheveux roses sentait la verge de son amant pénétrer profondément en lui et devenir de plus en plus dure. Quand le blond le prévint qu'il ne pouvait plus se retenir, Shuichi se redressa et s'adossa au torse de Yuki. Il laissa aller sa tête en arrière sur l'épaule de l'écrivain quand celui-ci se libéra. Jouissant en même temps tous les deux, les deux amants savourèrent quelques instants l'extase qu'ils partageaient. Leur abstinence forcée des derniers mois avaient décuplé l'intensité des sensations, et il leur fallut plusieurs minutes pour se remettre.

Shuichi se redressa quand Eiri le souleva légèrement pour se retirer. Le chanteur ramena ensuite ses jambes et s'installa entre celles du romancier, se laissant aller contre sa poitrine. L'écrivain le serra tendrement contre lui en enfouissant son visage dans les mèches fuchsia.

« Tu as aimé ? » demanda le musicien.

« … Oui… » lâcha le blond.

« Moi aussi… » approuva Shuichi dans un murmure, avant de laisser échapper un bâillement.

« Vraiment ? fit Yuki, ironique. Alors pourquoi est-ce que tu bâilles ? Moi, je dirais plutôt que tu t'es ennuyé. »

« Oh ça va ! râla le chanteur. Je te signale que ça fait quand même quatre jours que j'ai à peine dormi, et à cause de toi en plus. Alors c'est peut-être normal que je sois fatigué ! »

« Je sais bien. Et c'est pour bien pour ça que je taquine. »

« C'est pas drôle d'abord ! » couina le musicien.

« C'est bon, ça va. Je m'excuse de t'avoir embêté. Ça te va comme ça ? Et puis je m'excuse aussi d'avoir insisté pour qu'on fasse l'amour. Je me suis uniquement préoccupé de mon seul plaisir sans tenir compte de ta fatigue. Je suis désolé. Tu me pardonneras ? »

« … Bien sûr… Parce que c'était génial… » fit Shuichi avec un grand large sourire, avant de bâiller une nouvelle fois.

« Bon, dit Eiri. Je crois qu'on ferait mieux d'aller se coucher avant que tu ne t'endormes dans mes bras. »

« Ça me ferait rien de m'endormir dans tes bras… Ça me ferait même plaisir d'ailleurs… »

« Toi, peut-être, mais moi, je préfère dormir dans mon lit plutôt que par terre, répliqua l'écrivain. Allez, lève-toi. Je rapporte le plateau dans la cuisine et après, au lit. »

Yuki se releva en laissant le chanteur assis sur la couverture, ramassa son pantalon qu'il enfila aussitôt, puis rapporta le plateau dans la cuisine. Pendant ce temps, Shuichi avait ramassé la couverture, et s'en était recouvert en s'allongeant sur le canapé. L'artiste commençait à s'endormir quand l'écrivain revint dans le salon.

« Hé ! Qu'est-ce que tu fous ? » fit le romancier en secouant Shuichi.

« Hein ? Ben, je me couche… » répondit le chanteur en se frottant les yeux.

« Je le vois bien, imbécile ! répliqua Yuki. Ce que je veux dire, c'est pourquoi tu t'installes ici ? Je pensais que tu viendrais avec moi dans la chambre.»

« Hein ? s'étonna le musicien en se redressant sur un coude. Dans la chambre ? Tu veux dire… juste dormir…? ensemble…? Dans ta chambre… ? »

« Oui, répondit un peu rudement le blond. Et alors quoi ? »

« Ben… hésita Shuichi. En général, quand on va dans ta chambre, c'est pour faire l'amour. Je dors toujours dans le salon d'habitude… »

« Eh bien, à partir de maintenant, ça va changer… Je voudrais que tu viennes dormir avec moi toutes les nuits… » fit l'écrivain en s'agenouillant au pied du canapé.

Les deux amants se regardèrent un instant, les yeux dans les yeux. Puis Shuichi se jeta soudain au cou du romancier, manquant le faire tomber à la renverse.

« … Merci… » murmura le chanteur, les larmes aux yeux.

L'artiste embrassa ensuite longuement son compagnon, jouant amoureusement avec sa langue. Quand le chanteur s'écarta enfin, il appuya son front contre celui du blond en reprenant son souffle.

« Il te faut vraiment pas grand chose pour que tu sois content, toi… » commenta l'écrivain.

« Hum… C'est vrai… Mais un rien venant de toi, ça représente tellement de choses pour moi… »

« … Dis-moi… Tu n'aurais pas de la fièvre, toi ? » fit Yuki en changeant soudain de sujet.

« Hein ? »

« Si, j'en ai bien l'impression, ajouta Eiri en posant sa main sur la joue du musicien. Tout à l'heure, je pensais que c'était à cause de nos ébats que tu étais si chaud, mais apparemment, il n'y avait pas que ça… »

« Ah ? Pourtant, je me sens pas chaud… » s'étonna l'artiste.

« Peut-être pas, mais en tout cas, tu vas me faire le plaisir de filer dans la salle de bain pour prendre un cachet et après au lit, » ordonna le romancier d'un ton autoritaire.

Le garçon aux cheveux roses obtempéra aussitôt après enfilé un caleçon et un T-shirt sans manches. Il avait à peine plus de 38° quand il prit sa température, mais il avala quand même deux comprimés d'aspirine avant de rejoindre Yuki dans la chambre. Quand Shuichi arriva, l'écrivain finissait d'enfiler son pyjama. Les deux amants se couchèrent, mais à la différence des derniers jours, cette fois-ci ce fut Eiri qui borda son compagnon. Le chanteur vint se blottir contre l'épaule du romancier, et s'endormit presque aussitôt sous l'effet cumulé de sa fatigue et de sa fièvre.

En plein milieu de la nuit, la fièvre de Shuichi monta brusquement, ainsi que l'inquiétude de l'écrivain en voyant le thermomètre grimper jusqu'à 40°. Cette ascension vertigineuse s'arrêta cependant avant les 41°, mais la situation n'en restait pas moins alarmante. Yuki fit alors tout pour faire tomber la fièvre de son amant. Il réussit tant bien que mal à faire avaler au chanteur une bonne dose de médicaments contre la fièvre, mais cette dernière persistait malgré tout. Eiri alla chercher des linges propres et une bassine qu'il remplit d'eau et de glaçons. Le romancier resta ensuite plusieurs heures assis au bord du lit près de Shuichi, passant un linge humide sur le visage, le cou et les bras du musicien pour le rafraîchir. En début de matinée, la température du malade avait baissé, tout en se maintenant au-dessus de 38°.

Il était midi passé quand Shuichi se réveilla, seul, dans la grande chambre un peu triste de l'écrivain. Le chanteur s'assit dans le lit en se frottant les yeux, avant de s'apercevoir qu'il portait le haut de pyjama de Yuki. Étonné, l'artiste n'en était pourtant pas moins ravi. Il se rallongea en soupirant. «Ça sent bon l'odeur d'Eiri… » se dit le musicien en enfouissant sa tête dans le pyjama.

« Tu nous fais quoi là ? » entendit-il soudain.

Shuichi sortit la tête du pyjama, et regarda son amant qui venait d'arriver et l'observait d'un air perplexe. Le chanteur rougit et balbutia :

« Ha… heu… ben… J'avais… un peu froid… » Il ramena la couverture à lui.

« Tu veux une autre couverture ? » demanda l'écrivain en s'asseyant au bord du lit.

« Non, c'est bon, répondit aussitôt le chanteur. Et… heu… Merci de m'avoir changé… »

« Tu avais beaucoup transpiré, et ça n'aurait pas été bon pour toi de rester dans des vêtements humides. »

« Merci quand même… »

« Tu es encore un peu fiévreux, fit Eiri en posant sa main sur le front de son compagnon. Reste-là et repose-toi encore. Je vais t'apporter quelque chose à manger. »

« Non merci, j'ai pas faim, » refusa Shuichi en se pelotonnant sous les couvertures.

« Hum… Ha ha ha… »

« Quoi ? Qu'est-ce qu'y a ? » grommela le chanteur, vexé de ne pas comprendre encore une fois pourquoi l'écrivain riait.

« Les rôles sont donc inversés aujourd'hui ? »

« Hein ? »

« Aujourd'hui, c'est toi qui es malade et refuse de manger, et c'est moi qui m'occupe de toi… Mais tu devrais manger un peu quand même… » insista le jeune homme blond.

« Naaan… geignit Shuichi. Mais… » Il hésita.

« Quoi ? Tu veux quelque chose ? Dis-moi, » le pressa Yuki.

« Je… j'aimerais bien une tasse de chocolat chaud… s'il te plaît… »

« D'accord. Je reviens dans cinq minutes, » fit Eiri avant de quitter la chambre.

L'écrivain revint quelques minutes plus tard, un plateau dans les mains, avec une tasse et des médicaments dessus. Shuichi avala les cachets et but lentement le chocolat brûlant, le nez dans sa tasse, sans oser regarder son amant. Le chanteur avait du mal à croire ce qu'il vivait. Yuki était si… attentionné. C'était étrange, mais tellement agréable. Mais il y avait encore une ombre dans ce tableau idyllique que le musicien aurait bien voulu voir disparaître…

« Repose-toi maintenant, fit Yuki en le débarrassant de sa tasse quand il eut fini. Il faut que tu guérisses vite. Qu'est-ce que je vais faire sinon, si mon infirmière personnelle tombe malade ? »

« … Eiri… À ce propos… hésita le chanteur en se blottissant contre l'écrivain. Tu… tu voudrais pas me parler… de ta maladie ? Je sais que ça te gêne et que tu ne veux pas que je m'inquiètes, mais… de rien savoir, ça m'angoisse encore plus… Je me dis que s'il t'arrivait quelque chose, je pourrais pas t'aider et que… et que je te laisserais peut-être mourir parce que j'aurais pas su ce que tu avais… »

« … »

« Eiri ? » interrogea le musicien en se redressant.

« … »

« Eiri ! Dis quelque chose au moins ! Même si c'est non ! Mais dis quelque chose, s'il te plaît ! »

« … »

« … Eiri… Je… Pardon… Je n'aurais pas dû insister… » bredouilla l'artiste, rouge de confusion, en baissant la tête.

« … Je… J'ai… un cancer… » avoua enfin le blond à voix basse.

« Hein ? » fit Shuichi qui n'avait pas bien entendu.

« J'AI UN CANCER ! » s'emporta soudain le romancier.

Shuichi regardait Yuki, incrédule.

« … Yuki… Je… C'est… Non… Je peux pas… J'y crois pas… C'est… » bafouilla-t-il.

Le chanteur semblait catastrophé et n'arrivait plus à aligner deux mots de suite. Le blond reprit la parole avant que son amant ne pique une crise de nerfs.

« J'ai un cancer des poumons, expliqua-t-il. La conséquence de toutes ces cigarettes que je n'arrête pas de fumer… »

« Mais c'est super grave, ça ! » s'écria le musicien d'une voix tremblante d'angoisse.

« Il est vrai que ma maladie est à un stade assez avancé. Mais mon médecin veut faire suivre un nouveau traitement qui devrait encore mieux marcher. Il me dit que je suis en bonne voie de guérison… »

« … C'est vrai ? » lança Shuichi, à la fois triste et heureux de l'aveu de son amant.

« Oui, alors ne t'inquiète plus… »

« Je ne m'inquiéterais plus quand je serais certain que tu es guéri. »

« Shuichi… Tu sais, il est possible que je ne m'en sorte pas… »

« Chuuut… Ne dis pas ça… Je t'en supplie, ne dis pas ça… Je ferais tout pour que tu guérisses… Je m'occuperai de toi, je te soignerai… Il faut que tu guérisses… Pour nous… Pour moi… Ne m'abandonne pas, s'il te plaît… Bats-toi et guéris… pour rester avec moi…»

« Tant que tu seras avec moi, je me battrai… Je te le promets, je me battrai… » l'assura le blond en serrant le chanteur contre lui.

Ils restèrent là un long moment, ainsi enlacés, sans dire un mot. L'artiste s'endormit lentement dans les bras de l'écrivain, qui le coucha avec précaution. La fièvre du musicien était tombée, et il sommeillait à présent paisiblement. Shuichi dormit tout le reste de la journée et ne se réveilla que dans la soirée. Après avoir avalé un frugal repas, il supplia Yuki de venir se coucher avec lui, lui faisant remarquer que lui aussi avait besoin de repos après avoir passé les dernières heures à veiller sur lui.

L'écrivain rechigna quelque peu, prétextant qu'il n'était pas fatigué, mais il vint finalement se coucher pour mettre fin aux supplications de l'artiste. Et puis, même s'il essayait de ne pas y penser, l'oppression sourde dans sa poitrine l'épuisait. Le blond s'allongea aux côtés de son amant qui vint se blottir contre lui. Yuki avait menti en disant qu'il était en voie de guérison. Il était même plutôt loin d'être sorti d'affaire. Mais il était vrai qu'il attendait beaucoup de son nouveau traitement. À cet instant, il aurait tout fait pour pouvoir repousser l'échéance de sa mort, tout fait pour guérir. Il espérait guérir de toute son âme pour rester avec Shuichi. Au moment même où il pensait à lui, l'écrivain sentit le chanteur se serrer un peu plus fort contre lui.

« Shuichi ? Qu'est-ce qu'il y a ? »

« … J'ai froid… »

« Tourne-toi, » lança Eiri.

« Hein ? Quoi ? »

« Tourne-toi de l'autre côté, répéta l'écrivain. On va s'installer autrement. »

Shuichi obéit et s'allongea sur le flanc en tournant le dos au romancier. Yuki serra son compagnon contre lui, et passa un bras autour de lui après avoir ramené la couverture sur eux. Le chanteur ferma les yeux et savoura la douce chaleur irradiant du corps de son amant qui le réchauffait peu à peu. L'artiste appuya son dos un peu plus fort contre le torse du blond, calant ses reins dans le creux des hanches de Yuki. Soudain, Shuichi ouvrit les yeux avant de pouffer de rire.

« Qu'est-ce qui t'arrives ? » demanda Eiri.

« … Rien… » mentit le musicien en se retenant tant bien que mal de rigoler.

« Explique avant que je me fâche… » fit le romancier d'une voix crispée.

« … Heu… ben… C'est un peu délicat… Je sens… enfin… dans mon dos… heu… ton engin est bien… heu… Comment dire ?… C'est bien… dur… »

« Et c'est pour ça que tu te marres ? » gronda l'écrivain en rougissant.

« … Désolé… » s'excusa Shuichi en pouffant toujours.

« Attends un peu, toi, lança Yuki avec un sourire en coin. Tu vas me le payer !»

« Hein ? AAAH ! NON ! EIRI ! ARRÊTE ! HA HA HA ! s'écria l'artiste quand son amant commença à le chatouiller. HA HA HA HA HA ! ARRÊTE ! NON ! HA HA HA ! »

Tout d'abord incapable de se défendre tellement il riait, Shuichi entama rapidement une contre-attaque, et les deux amants engagèrent une folle partie de chatouilles. Le chanteur n'avait encore jamais vu Eiri rire aux éclats avant aujourd'hui, et il comptait bien en profiter un maximum. L'artiste se défendait du mieux qu'il pouvait, mais l'écrivain prenait rapidement le dessus, et finalement Shuichi cria grâce.

« HA HA HA ! ARRÊTE , YUKI ! STOP ! J'EN PEUX PLUS ! HA HA HA HA HA ! STOP ! PITIÉ ! »

Le romancier cessa de s'acharner sur le pauvre musicien et s'allongea à côté de lui, essoufflé. Shuichi était étendue sur le ventre, et reprenait sa respiration. Il tourna la tête vers Yuki et le regarda, un grand sourire aux lèvres. L'écrivain, qui le regardait également, rougit brusquement quand le chanteur lança :

« Ton visage… Il est rayonnant… »

« Et alors quoi ? » fit un peu sèchement Yuki, gêné, en détournant la tête.

« Non, Eiri. Regarde-moi, supplia le musicien en obligeant le blond à le regarder de nouveau. C'est bien, au contraire. Je suis tellement heureux de te voir comme ça… Et puis… tu es tellement doux… et tendre avec moi depuis quelques temps… Et c'est la première fois que tu joues avec de cette manière… Alors moi, je suis vraiment content… »

Une larme perla à l'œil de Shuichi. Le chanteur se redressa vivement, s'assit en tournant le dos à son amant et essuya la goutte d'eau salée avant qu'elle ne coule. À ce moment-là, il sentit des bras l'enlacer tendrement , et le menton de l'écrivain vint se poser sur son épaule.

« Qu'est-ce qu'il y a, Shuichi ? » fit la voix inquiète de Yuki.

« … Je suis tellement heureux… Je… Je sais pas pourquoi, j'arrive pas à retenir mes larmes… Et pourtant je n'ose croire à tant de bonheur… parce que j'ai peur qu'il disparaisse… »

« Il existe pourtant, ce bonheur… Et nous le vivons tous les deux… chuchota le romancier. Alors ne pleure plus. Je n'aime pas quand tu pleures. Ce que je déteste le plus, c'est te faire pleurer… »

« Pardon, Eiri. Pardon… » s'excusa le musicien en se retournant pour se blottir dans les bras de son compagnon.

« Pour ça, tu dois me faire un grand sourire alors. »

Shuichi leva la tête, les yeux encore humides, mais il ravala ses larmes et il adressa un sourire radieux à l'écrivain. Yuki sourit à son tour, tendrement, et se rallongea en entraînant le chanteur.

« Merci… » murmura le blond.

« Hein ? Pourquoi ? » demanda Shuichi en relevant la tête.

« De m'avoir rappelé que moi aussi, autrefois, j'étais un garçon joyeux et enthousiaste comme toi. Merci de m'avoir fait comprendre que cette partie de moi n'avait pas disparu, mais dormait simplement enfouie au fond de mon cœur… Et merci… de m'aimer… »

« Comment aurais-je pu ne pas t'aimer? C'est inconcevable… » murmura Shuichi en déposant un baiser sur les lèvres de l'écrivain.

Le chanteur posa sa tête sur le torse d'Eiri. Il ferma les yeux en soupirant, mais il les rouvrit aussitôt en redressant la tête. Avait-il rêvé ou avait-il entendu : « Je t'aime » ? Il regarda son amant dans l'espoir d'obtenir une réponse à son interrogation, mais il s'aperçut que le jeune homme blond s'était déjà endormi. Le musicien esquissa un sourire tendre, puis, renonçant à sa réponse, il se serra de nouveau contre Yuki avant de s'endormir à son tour…

A SUIVRE …

AU PROCHAIN EPISODE : Le parc d'attraction

Lexique : Pas de lexique…

Commentaires de fin : Waaah ! Un beau chapitre, vous ne trouvez pas ? Y traîne en longueur ? Comment ça, y traîne en longueur ? Y a une super scène de lemon, et vous trouvez que mon chapitre, il est pas bien ? Ben, dites donc, vous êtes un public difficile à contenter, dites-moi. OK, c'est vrai que je fais un peu durer l'histoire. Au départ, il ne devait y avoir que quatre chapitre à cette fic, mais finalement, c'est parti pour un cinquième. Et peut-être même un sixième. Alors, si vous en avez déjà marre au quatrième, c'est pas la peine de lire la suite. Quoique… Je vous l'dis ou pas ? Allez, je vous l'dis quand même… Y un autre pitit lemon dans le cinquième chapitre. Et le dernier chapitre, hé ben, ça devrait être le meilleur chapitre de toute cette fic. Je suis en pleine rédaction du cinquième chapitre pour l'instant. Le dernier chapitre, ce sera pour plus tard. Bon allez, je retourne à ma rédaction. MATA NE ! Bisous de Shizu !

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