Auteur: sofi
Rating: PG-13
Disclaimer : Alucard et le père Anderson ne sont pas à moi (qu'est-ce que j'en ferai d'abord, hein?) ils appartiennent à Kohta Hirano et la chanson appartient à la Mano Negra.
Remarque : Cette song-fic a été écrite à la demande du Zom quand le kiriban est tombé. Voilà a peu près notre conversation:
le Zom : Dis et si c'est moi qui remporte le kiriban, tu m'écris quelque chose?
sofi : Oui, c'est la règle...mais c'est pas toi qui l'a eu, nananananèreuuuuuuuuuuh!
le Zom : Et même si je te demandais un truc sur Alucard dans "Hellsing"...avec Anderson?
sofi : Chiche!
Et franchement j'en suis contente de cette fic! C'est pour ça qu'elle ne part pas dans la partie "n'importe quoi"... là où elle était initialement prévue. Après tout j'ai sué sang et eaux pour l'écrire...et je la trouve réussi alors!
Mais je conçois qu'elle peut faire hurler les fans
Alucard en uke quand même...j'aurai peux-être pas dû...
Aller place à l'histoire!
Alexander "le paladin" Anderson, allongé sur le lit d'une chambre d'hôtel minable, scrutait le plafond sale auquel était accroché un ventilateur qui ne faisait que brasser l'air chaud et humide de la pièce sans le rafraîchir. Habillé seulement d'un pantalon, le reste de ses affaires plié soigneusement sur une chaise, il attendait que les heures passent avant le départ de son avion pour le Vatican.
Pourquoi ne pouvait-il pas se sortir la silhouette élancée de son pire ennemi de la tête?
Parce qu'il le hantait depuis leur première rencontre dans cette maison infestée de goules en Irlande du Nord?
Parce qu'il avait un charisme indéniable ?
Parce que tous leurs combats n'étaient dû qu'a un taux trop élevé d'hormones aussi bien pour lui que pour l'autre?
Ou peut-être bien parce que la dite silhouette se trouvait désormais dans son champ de vision ?
Instinctivement il sortit ses lames dont il ne se séparait jamais. Mais Alucard était déjà sur lui. Littéralement. Avec un sourire à faire damner tous les saints du Paradis.
-"Dégage de là, Monstre!
-C'est pas ce que tu disais la nuit dernière..." grogna le vampire.
Il détestait quand on lui résistait, et c'est ce que faisait ce foutu prêtre.
Alexander soupira en ce rappelant ce qui s'était passé.
Fêtant leur victoire dans un café local, ils en étaient à leur sixième bouteille quand le barman les jeta dehors. Bras dessus, bras dessous, ils regagnèrent l'hôtel quatre étoiles où le vampire avait une suite, histoire de vider le minibar. Il ne se rappelait même plus comment ils en étaient venu à s'embrasser.
Il s'ébroua avant que les restes de souvenirs pas très catholique viennent l'empêcher de réfléchir.
-"On était aussi saoul l'un que l'autre...Alors, tu retournes voir Hellsing en lui disant qu'aucun de nous n'a empiété sur le territoire de l'autre et que la mission a été un franc succès.
-Pour le "franc succès", je suis sceptique...
-Ta femme flic n'a pas trop fait de carnage...pour une fois.
-Tu me dis ça à moi? Qui a buté tous les témoins !
-Ce n'était que des hérétiques!"
Après quelques secondes de lutte, le père Anderson avait retourné la situation. A cheval sur le vampire, il sentait le corps froid et sans vie contre lui.
Le mort-vivant continua :
-"Mais je ne suis pas venu dans ce bouge pour parler boulot...Il faudrait dire à ta hiérarchie de t'offrir des chambres plus luxueuses quand tu pars pour eux...tu es leur paladin, après tout...
-Tu t'es donné la peine de te déplacer jusqu'ici pour discuter de mes notes de frais?"
Alucard, d'un coup de bassin, fit basculer le prêtre et repris le dessus. Il lâcha sa victime pour enlever son long manteau. La chemise suivi quelques instant après.
Il le voulait et il l'aurait. Pour lui seul. Entièrement. Ou il allait s'énerver.
J'ai comme une envie de tourner le gaz
Comme envie de m'faire sauter les plombs
Comme envie de t'expliquer comme ça
Que ton indifférence, elle ne me touche pas
Je peux très bien me passer de toi
Les deux hommes torse nu se défiaient du regard. Un duel de plus.
Alucard se pencha jusqu'à ce que ses lèvres effleurent celle de son ennemi.
-"Tu te débrouillais plutôt bien hier, pour un prêtre..."
Il fut coupé par un grand éclat de rire. Anderson dû même s'asseoir pour éviter de s'étouffer. Quand la crise fut passée, il s'essuya les yeux et ébouriffa les cheveux d'Alucard comme s'il avait été un petit enfant.
-"J'ai fait veux de célibat, pas de chasteté !
-Et moi qui aurai tant voulu être le premier...
-Tu as quelques années de retard..."
Lorsque Alexander réalisa qu'il avait passé ses bras autour des hanches du vampire assit sur lui, il s'allongea, les mains derrières la tête, scrutant une nouvelle fois le plafond.
-"Mais ça ne me dis pas ce que tu fais sur mon pieu... Monstre."
Le mort-vivant allait exploser... Il s'était forcé à boire une grosse quantité d'alcool hier, et même s'il pouvait ingurgiter boisson et aliments, il devait forcer son organisme à les digérer et ça le fatiguait. La récompense avait été au-delà de toute espérance, mais Anderson s'était renfermé comme une huître dès son réveil et il était partit sans un mot.
Comme envie de sang sur les murs
Comme envie d'accident d'voiture
Comme envie d'expliquer comme ça
Que ton indifférence elle ne me touche pas
Je peux très bien me passer de toi
Le vampire se leva.
-"Je ne suis pas d'un naturel difficile à vivre..."
Il empoigna le prêtre et le projeta contre un mur.
-"Mais là, j'ai franchement les nerfs !"
Alexander, qui avait mieux encaissé le choc que le mur... et que l'armoire qui se trouvait devant, se sortit des débris en époussetant le plâtre qui lui couvrait la peau. Il fonça sur Alucard et ils tombèrent tous deux sur le matelas. Les ressors grincèrent leur désaccord. Le père Anderson maintenait Alucard allongé, ses mains tenant fortement celles du vampire de part et d'autre de sa tête.
C'est à ce moment qu'on toqua à la porte. Et qu'Integra entra sans attendre la réponse.
Anderson ne leva même pas les yeux.
-"Foutez le camps Hellsing !
-Je venais juste voir ce qui retardait notre meilleur élément. J'aurai du me douter que c'était un rendez-vous romantique."
Elle s'accroupi près du vampire.
-"On décolle sans toi. Mais je te veux dans trois jours à mon bureau."
La jeune femme partit, un sourire mystérieux... et quelques peu angoissant... sur son visage.
Anderson ricanat :
-"On ne suit pas sa maîtresse comme un gentil petit toutou..."
S'en était trop pour le vampire. Il jeta Alexander par terre et sauta dessus. Il l'embrassa brutalement, mettant dans ce baiser toute la colère qu'il contenait depuis quelques minutes.
Anderson sorti d'on ne sait où une lame et la pointa sur la gorge d'Alucard.
-"Arrête ça, Monstre !"
Le vampire se redressa, un sourire mauvais aux lèvres. Il caressa doucement l'entre jambes d'Anderson qui ne pu retenir un gémissement de plaisir.
-"Alors comme ça tu veux vraiment que j'arrête, hein ?"
J'ai comme envie d'n'importe quoi
Comme envie de crever ton chat
Comme envie d'tout casser chez toi
Comme envie d'expliquer comme ça
Je peux très bien me passer de toi
Alucard fit basculer le prêtre et ils se retrouvèrent allongés, l'un en face de l'autre. Intégra lui avait une fois parler de concessions. Il venait d'en faire une…et espérait qu'Anderson le remarquerait.
Le prêtre sourit.
-"Je crois que le lit serait quand même plus confortable..."
Environ au même moment, dans l'avion privé de Sir Integra:
-"Vous êtes sur que ce n'est pas dangereux de le laisser là-bas, avec Anderson dans les parages ?
-Victoria…tu te fais trop de soucis... et il a besoin de vacances après tout.
-Dans ce trou paumé ? Il va s'ennuyer à mourir !
-Je ne pense pas, non."
Alexander s'était levé pour aller à la salle d'eau, le corps couvert de sueur, se disant qu'il avait vraiment besoin d'une douche, froide si possible.
Le vampire, insatiable, l'avait rejoint sous l'eau.
-"Alucard ? Je peux avoir la paix dix minutes ?
-Non.
-C'est bien ce qu'il me semblait...Monstre."
Le vampire sourit. Il avait ce qu'il voulait...même s'il avait dû perdre quelque chose dans cette histoire.
Il enlaça son amant et l'embrassa.
J'ai comme envie d'une fin torride
Comme on en voit qu'au cinéma
J'ai comme envie qu'ce soit terrible
Et qu'ça se passe juste en bas de chez toi
Je peux très bien me passer de toi
Fin
