A NEW DESTINY

Chapitre 5 : Love and Sport

Me revoilà avec la suite de ma fic. J'espère que ça vous plait, sinon dites le moi. Je sais je suis pas douée pour les titres ! lol ! Dans ce chapitre, vous allez voir comment l'amour peur rendre bête ! lol ! Bonne lecture.

Hakkai venait de sortir de la pièce adjacente au bar où travaillait Aya. Celle-ci ne savait plus où se mettre. Hakkai avait compris ce qui lui arrivait… elle aimait Sanzo. Oui elle l'aimait… elle en était sûre maintenant. Mais celui qui occupait son cœur avait entendu sa conversation, lui aussi savait maintenant.

Aya ne savait pas quoi dire. Elle essaya de parler à Sanzo, mais aucun son ne traversa sa gorge pour sortir de sa bouche. Seuls ses grands yeux verts que l'on distinguait dans la pénombre trahissaient sa peur.

Le jeune homme s'approcha lentement de Aya. Lui non plus ne disait rien. Il s'accroupit pour se mettre à sa hauteur et essuya de sa main la dernière larme qui coulait sur la joue de la jeune fille.

Il lui demanda alors :

"Tu m'aimes Aya ?"

Celle-ci ne répondit pas. Elle était comme hypnotisée par le regard améthyste du jeune homme. Il approcha son visage de celui de la jeune fille, et captura ses lèvres, mystérieusement, tout en douceur.

Aya n'essaya pas de se débattre. Elle ferma les yeux, et rendit son baiser à Sanzo. Ils restèrent plusieurs minutes à s'embrasser dans la petite pièce.

Lorsque le jeune homme détacha ses lèvres de celles de la jeune fille, celle-ci, telle une enfant ayant peur dans le noir, le retint contre elle en l'enlaçant.

Sanzo prit alors son amie dans ses bras et la serra contre son torse. Il la serrait comme s'il avait peur de la perdre, d'un instant à l'autre.

Le rêve que faisait souvent le beau blond lui revint à l'esprit. Peut être était-ce à cause de ce rêve qu'il avait peur de la perdre.

Le dessinateur chuchota enfin à l'oreille de la jeune fille les mots qu'elle espérait encore entendre.

"Moi aussi je t'aime…"

Aya regarda le fond de la pièce, les yeux dans le vague. Maintenant qu'elle avait enfin compris ses sentiments, elle se sentait enfin « complète », sure d'elle.

Elle enleva ses bras du torse de son ami, qui, surpris s'écarta lui aussi.

"Qu'y a-t-il ?" lui demanda Sanzo, anxieux.

Pour seule réponse, Aya embrassa Sanzo.

Lorsque les deux amoureux sortirent de la pièce main dans la main, ils aperçurent Minami qui parlait avec Gojyo. Aya se détache de Sanzo et alla rejoindre son amie. Le jeune homme la regarda partir. La brune arrêta sa conversation avec le rouquin. Celui-ci, pas intéressé du tout par les conversations féminines vint rejoindre Sanzo (que le monde est bien fait non !).

"Alors ? Qu'est-ce qui s'est passé ?" demanda Minami à Aya.

Cette dernière sentit le rouge lui monter aux joues. La serveuse éclata de rire.

"C'est bon j'ai compris !" répliqua-t-elle.

"Et toi alors qu'est-ce que tu me caches alors avec Gojyo ?" se défendit Aya.

"Moi ? Rien !"

"T'es sûre ?" demanda la dessinatrice d'un regard intéressé.

"Euh… oui !"

"Et de mauvaise foi en plus !"

"Moi de mauvaise foi ? répondit Minami l'air offusqué. Bon okay okay j'ai compris.

Alors ?"

La jeune fille se plia aux désirs de son amie, et telle deux adolescentes, elles commencèrent à parler de leurs émois.

De leur côté, Sanzo et Gojyo se dévisageaient. Le beau blond prit la parole, le rose aux joues.

"Alors comme ça toi et Minami ça colle ?" lui demanda-t-il.

"Et toi et Aya alors ?" répondit Gojyo l'air gêné.

Les deux jeunes hommes se regardèrent et se mirent à rire.
"Comme l'amour peut rendre bête !" répliqua le rouquin.

"A qui le dis-tu !"

Lorsque Sanzo raccompagna la jeune fille chez elle, ils ne firent aucune allusion à ce qui s'était passé. Pourquoi en auraient-ils besoin de toute manière ? Ils savaient que leurs sentiments étaient partagés, et c'était tout ce qui comptait pour eux.

Ils se tenaient par la main dans la clarté du jour qui allait bientôt tomber. La lune essayait tant bien que mal de se montrer dans le ciel, cachée par les nuages de pollution de la grande ville.

Un petit groupe arriva vers le couple. En voyant qu'il s'agissait de Kogaiji et sa bande, le jeune homme s'empressa de lâcher la main d'Aya. Celle-ci, interloquée, n'osa rien répliquer. Le jeune blond savait bien que si le dealer découvrait qu'ils sortaient ensemble, celui-ci ne s'amuserait plus seulement à pourrire sa vie, mais aussi celle de la jeune fille.

"Tiens mais c'est mon cher Sanzo !" lança Kogaiji.

"Tu le connais ?" demanda la jeune fille à son ami.

"Oui, c'est une vieille connaissance… répliqua le dealer. Et toi t'es qui ?""

Comme pour empêcher Aya de répondre, le blondinet répliqua.

"Oh ! C'est juste une fille de la fac de dessin qui ne voulait pas rentrer seule la nuit, alors je la raccompagne."

"Une fille de la fac de dessin… et comment tu t'appelles ?" demanda-t-il.

La jeune fille murmura son prénom, se demandant ce qui se passait.

"Et bien Mlle Aya, tu devrais t'éloigner de ce gars là. Sa conerie va te contaminer sinon."

Sanzo resta de marbre, tandis que Aya, offusquée, cherchait quoi lui répondre.

"Non ne répond rien ! Je veux pas t'entendre."

Kogaiji repartit, avec un petit rire qui exaspérait Sanzo.

Après qu'ils aient disparus au coin de la rue, Aya demanda à son ami.

"C'est qui ce baka ?"

"Un baka…" répondit Sanzo.

"Nan mais franchement ?"

"Un dealer qui peut pas me voir…"

"Et pourquoi tu lui as dit que j'étais une fille quelconque ?"

"Parce que sinon il t'aurait emmerdé aussi…"

Le reste du trajet fut silencieux.

Les deux tourtereaux arrivèrent enfin chez la jeune fille. Sanzo l'accompagna jusqu'à sa porte, mais Aya ne pouvait se résoudre à le laisser partir ainsi. Il lui tournait le dos afin de reprendre l'ascenseur, lorsque le jeune homme sentit son amie collée derrière, contre son dos. Elle passa ses bras autour de la taille du beau blond, comme pour l'empêcher de partir. Ce dernier se retourna et souleva délicatement le menton d'Aya afin d'apposer ses lèvres sur les siennes. Ce baiser ne dura que quelques instants. Sanzo s'écarta et rentra dans l'ascenseur. La dessinatrice, quant à elle, rentra dans son studio dont elle ferma la porte à clé.


Aya s'adossa contre la porte en soupirant. Cette journée avait été très mouvementée, mais au moins maintenant, elle savait que ses sentiments étaient partagés. Elle était fatiguée. La jeune fille se dirigea vers un placard et en sortit un grand sac bleu qu'elle mit en bandoulière. Elle ressortit de chez elle et traversa la rue. Juste en face de son immeuble se trouvait un gymnase, où elle allait deux fois par semaine. Lorsqu'elle poussa la porte, les bruits de chutes sur le grand tatami la calmèrent. Elle entra dans le dojo. La pratique de ce sport la détendait. En effet, Aya ne pratiquait pas de sport violent comme le karaté, mais faisait de l'aïkido, un des art martial le moins connu. Elle aimait ce sport car il était philosophique. Le but n'étant pas de se battre, mais d'éviter le combat, d'éviter les coups et d'en donner le moins possible. Elle se rendait dans ce dojo depuis une dizaine d'années, ce qui en faisait une habituée. Tout le monde la connaissait. Souvent elle y retrouvait Minami, qui elle faisait de l'athlétisme et de l'escrime, son sport de prédilection depuis huit ans.

La dessinatrice se rendit dans le vestiaire féminin, enfila son kimono d'une blancheur impeccable. Aya noua autour de sa taille la ceinture marron. Aujourd'hui, c'était l'examen final. Elle se sentait prête mais angoissée. Dans une petite heure elle saurait si elle aurait sa ceinture noire, celle dont elle rêvait depuis longtemps.

La jeune fille sortit du vestiaire, respira un grand coup et poussa la grande porte blanche.

Lorsque Minami sortit de son cours d'escrime, elle se surpris à dormir debout. L'envie de rentrer chez elle la démangeait, mais elle avait promis à sa meilleure amie de l'attendre pour le résultat de son examen. Elle s'assit donc par terre, devant la grande porte blanche du dojo et attendit. Lorsque Aya poussa la porte quelques minutes plus tard, la brune espéra de tout cœur qu'elle n'aurait pas à la consoler.

"Alors ? Comment ça s'est passé ?"

Son amie ne répondait pas. Son visage était impassible, aucune joie ni aucune tristesse ne pouvait y être décelée.

"Oh non ! Tu l'as raté ?"

La jeune fille regarda la serveuse avec un petit sourire du coin des lèvres.

"Je suis une bosssss !" hurla-t-elle dans le couloir.

Minami éclata de rire. Elle savait bien que sa meilleure amie pouvait être très réservée, mais lorsqu'il s'agissait de gagner ou de réussir quelque chose d'important, sa modestie s'envolait souvent.

Aya brandit une ceinture noire devant le nez de Minami. Elle éclatèrent de rire et quittèrent le gymnase en se tenant par le bras, le bonheur se dessinant sur les lèvres de la dessinatrice.

À suivre…

Ouf ! déjà au chapitre 5… rahhhhh que le chapitre 5… mdr ! Bon j'espère que ça vous plait toujours ! Au prochain chapitre !