A NEW DESTINY

Chapitre 8 : Maybe…

Et encore un nouveau chapitre… on s'approche de la fin ! Bonne lecture

Un jeune homme marchait dans la rue, une chanson dans la tête qu'il murmurait.

Goutte, goutte, le temps qui s'égraine lentement…

Goutte, goutte, la mort qui arrive calmement…

Goutte, goutte, le sang qui coule dans mes veines…

Goutte, goutte, la vie qui passe dans la peine…

Il s'engagea dans une impasse. Arrivé au bout, il regarda le mur. Une lumière l'éblouis. Une jeune femme apparue, telle un astre éternel.

"Kanzeon Bozatsu… comme vous me l'aviez demandé, j'ai surveillé Sanzo et ses amis… ils commencent à se souvenir…" commença le jeune homme.

"Bien Nataku… je vais intervenir sous peu…" lui répondit la Déesse.

Celle-ci disparut dans un lumière éblouissante, comme elle était arrivée. Le garçon s'apprêtait à repartir quand la voix de la jeune femme se fit entendre dans sa tête.

"Ah oui ! Au fait Nataku… arrête de chanter des chansons morbides…"

Celui-ci, étonné par cet ordre, ne put s'empêcher de sourire. Il repartit d'un pas alerte, s'enfonçant dans les ruelles sombres, comme à son habitude...


Une jeune fille marchait dans la rue, les mains dans ses poches, les épaules courbées. Elle n'avait aucunement envie de se redresser, plongée dans ses pensées. Ce qui leur arrivait en ce moment, elle ne le comprenait pas... elle cela la dérangeait. Pourquoi... que se passait-il, enfin... quels étaient ces rêves qu'ils faisaient tous...

Elle soupira et passa sa main dans ses cheveux, essayant de chasser ses idées.

Elle ferma les yeux quelques secondes, puis les rouvrit. Elle faillit crier, tellement sa surprise était grande. En effet, un adolescent aux cheveux noirs était posté devant elle, les mains sur les hanches, un sourire malicieux sur les lèvres.

"Tu sais, Aya ?" lâcha-t-il, avant de repartir, aussi vite qu'il était venu.

Le cœur de la dessinatrice allait exploser dans sa poitrine tellement elle avait eu peur. Elle aurait voulu demander au garçon comment il savait son prénom... et que voulait-il dire par... tu sais...
Tout s'embrouillait encore plus dans son esprit... tout était confus...

Quelques bâtiments plus loin, un jeune homme aux mèches d'or était allongé sur son lit, regardant son plafond qui n'était décidément plus blanc, réfléchissant. Lui non plus ne comprenait rien, tout comme ses amis...

Sentant la fatigue l'absorber, il se laissa aller aux bras de Morphée.


Un avion en papier volant dans le ciel d'un bleu immaculé... Une lueur d'espoir dans l'esprit de l'adolescent dans son kimono court, son balai à la main. Il suivait du regard la tache rouge dans le ciel...

Puis, un bruit, résonnant dans tout son corps. Et un homme... allongé dans une flaque de sang... ayant quitté ce monde... son monde...

Et cette voix dans sa tête... cette voix qui l'appelait inlassablement... il devait la faire taire... il devait trouver d'où elle provenait...

Et enfin... eux... un sentiment de solitude s'effaçant légèrement... Trois têtes familières, dans une voiture verte, entre les dunes de sable, le soleil dans le visage... Et aussi là-bas, elles... les deux inséparables...

Sanzo se réveilla en sueur, suffoquant presque. Un nouveau sentiment venait de naître en lui... il avait compris... il croyait avoir compris... mais était-il le seul ? Peut être...

Le réveil indiquait sept heures. Le jeune homme se leva, et sortit directement du studio où les feuilles de papiers étaient entassées.

Il courait au hasard dans les ruelles de la ville, cherchant inlassablement l'immeuble où il voulait aller du regard.

Hakkai était assis sur les marches, son visage dans ses mains. Le blondinet s'approcha alors de lui, sans pour autant parler. Il attendait qu'il soit remarqué par son ami, ce qui ne devrait pas tarder.

En effet, celui-ci releva la tête. Des cernes se dessinaient sur ses yeux.

"..." rien ne sortait de sa gorge, il était trop effaré. Il avait l'impression de ne pas avoir à être là... et il savait pourquoi...

"C'est comique ce qui nous arrive, n'est-ce pas ? demanda Sanzo, un rictus aux lèvres.

Les yeux d'Hakkai plongèrent dans ceux améthystes. Il n'était pas le seul… il n'était pas fou…

"Je croyais que j'avais un problème.." répondit le brun, souriant doucement.

"Et bien… on peut dire qu'on en a un, en effet… Seulement, ce n'est pas celui qu'on imaginait, et c'est beaucoup plus effrayant !"

"Hum…" le cerveau d'Hakkai était apparemment rentré en action. Tous ses neurones se mettaient à fonctionner, cherchant inlassablement une solution à ce qui leur arrivait.

Au bout de quelques minutes, le yokai reprit la parole.

"On devrait rentrer là bas… chez nous…" fit-il, d'une voix presque inaudible.

"Comment ça chez nous ! C'est ici chez moi ! Je vis ici depuis que je suis né, et j'y ais des amis, et quelqu'un qui m'est cher ! Et de toute manière, comment veux-tu qu'on y retourne ?" s'énerva Sanzo.

Hakkai restait impassible.

"Tu ne comprends pas… toute notre vie ici a été inventée de toute pièce ! Rien n'est véritable… qui plus est, il est possible que tout change si l'on rentre ! Tes sentiments, ton caractère… qu'est ce que j'en sais moi !"

Les deux garçons n'avaient pas vu l'arrivée de Minami et Aya, maintenant postées derrière eux. Aya se racla la gorge, tandis que son amie se tenait les mains posées sur les hanches.

Lorsqu'ils les entendirent, ils se retournèrent brusquement.
"Eu… salut…" fit Sanzo, ne sachant pas vraiment quoi leur dire.

Après tout, elles ne savaient peut être pas. Il ne pouvait pas leur annoncer ça ainsi, à moins de vouloir les tuer par le biais d'une crise cardiaque.

"Hem… eu… quoi de neuf ' ?" demanda Hakkai.

Les deux amies se regardèrent, complètement abasourdies. Elles savaient enfin ce qui leur arrivait, mais apparemment ce n'était pas le cas des deux jeunes hommes.

"Et bien… beaucoup de choses… et vous ?" répondit Aya, visiblement gênée.

"Bof… pareil…" répondit le blondinet.

C'est alors que Minami fit ressortir son tempérament fougueux. S'ils continuaient à se comporter ainsi, ils en avaient pour la journée.

"C'est pas finit ces simagrées ! Vous savez ou pas ? Point barre !" dit-elle en haussant légèrement le ton.

Sentant des mains sur sa taille, l'escrimeuse se retourna brusquement, en sursaut, découvrant Gojyo qui lui souriait. Elle soupira, puis revint à ses occupations premières.

"Ouai ouai c'est bon… on sait…" lâcha Hakkai, totalement désintéressé.

Tandis qu'ils commençaient tous à débattre de ce nouveau problème, Aya fixait Minami et Gojyo, les yeux grands ouverts.

"C'est nouveau dit moi… tu racontes même pas tes amours à ta meilleure amie ?" lui demanda-t-elle, légèrement déçue mais tout en souriant.

Sanzo posa alors sa main sur la bouche de son amie.

"C'est pas tes oignons ! Laisse les donc un peu !" répliqua-t-il à son égard, avant de déposer un baiser taquin sur son nez.

Résignée, la dessinatrice laissa les deux tourtereaux en paix et passa ses bras autours de la taille de Sanzo.

"Bon… c'est pas tout ça… mais on se débrouille comment ?" demanda Goku.

Toutes les têtes se tournèrent vers le nouvel arrivant, qui avait apparemment tout entendu.

"C'est bien connu, les singes n'ont pas de problèmes pour se faufiler là où on ne le verrait pas !" fit le rouquin, cherchant à expliquer la situation.

"Nani ! Sanzo, il recommence !"

"Urusei, bakasaru !" répondit l'interpellé.

"Vous êtes tous contre moi… y a que les filles qui sont sympas !"

"C'est bien connu, elles sont les seules à te supporter !" répliqua Sanzo.

Tandis que les six amis continuaient leur discussion mouvementée, Nataku les observait. Il allait venir mettre son grain de sel dans quelques secondes, mais pour l'instant, une éternelle question trottait dans sa tête. Comment allaient-ils rentrer ? C'était bien beau tout ça, mais Gyokumen, même si elle était responsable de ce qui se passait, n'allait sûrement pas les ramener ainsi. Et Kanzeon… n'en parlons pas ! Elle passe ses journées allongée, s'amusant avec Jirou… Il avait mené le jeu depuis le début grâce à sa connaissance de la situation, mais maintenant, il n'était plus sûr de rien…

À suivre…

Et une nouvelle fin de chapitre. Je sais, je sais… j'ai pas écrit depuis super longtemps ' mais je vais m'y remettre là ! Au prochain chapitre !