Malédiction

Chapitre 1

L'histoire que je vais vous compter semble incroyable. Impossible. Et pourtant… C'est la mienne. Vous me verriez dans la rue, vous ne verriez pas ce que j'ai de différent. Et pourtant… Je suis un loup-garou. J'aimerais être un jeune hommes comme les autres, plaisanter avec mes amis, aller dans une école normale… Mais voilà, je ne peux pas. Parce que j'ai des responsabilités. Envers moi, et envers les autres. Parce que je suis un danger pour la société. Au début, je ne croyais pas ce qui m'arrivais. On s'entends, c'est pas tous les jours qu'un gars de 17 ans apprends qu'il est un danger potentiel pour les gens, pour ses amis, pour sa famille, et pour lui-même. J'étais heureux avant ça.

Laissez-moi me présenter. Je m'appel Thomas Singerl et j'ai 17 ans. J'étais un gars ordinaire, avant d'aller faire du camping avec mes parents. Vous savez… Le genre de gars qui aime s'amuser, sortir avec ses amis, draguer les filles… Bon, un peu de drogue de temps en temps aussi, mais quel ado ne le fais pas de nos jours ? (Nd/a : MOI). Je vivais avec ma famille dans une maison uni familiale en banlieue de la grande ville. Vous savez, les maisons toutes identiques les unes des autres, la pelouse de la même couleur que celle du voisin… C'était chez moi. C'était ma vie. Mon père est réparateur d'ordinateur et ma mère est esthéticienne. J'ai un jeune frère nommé Bruno. Je l'adore, même si quelques fois il me tombe sur les nerfs. Le pauvre a 6 ans(oui, mes parents l'ont eu tard… Ou plutôt, c'est moi qu'ils ont eu tôt) et ne comprends pas très bien ce qui m'arrive. J'avais une vie normale. Ouais, normale… Il me semble que c'était il y a une éternité. Il me semble que ma vie a tellement changer maintenant que ça vaut plus la peine de continuer.

C'était pendant les vacances d'été et mes parents avaient enfin leur congé. On avait prévu d'aller faire du camping sauvage pendant 4 jours. Vous savez, sauvage… Au bout milieu du bois, avec une tente, une glacière et interdiction d'emmener nos jeux vidéos. Pour les toilettes, un certain bouleau a eu ma visite très souvent. Sans rancune, vieux frère à feuilles. Mes parents voulaient qu'on « prenne » l'air, que l'on sorte de nos habitudes. En d'autres mots, ils voulaient nous tuer.

Malheureusement, malgré 15 ans de mariage heureux, mes parents ont choisis CETTE nuit-là pour se disputer. Alors moi, comme j'en avais marre, je suis sorti prendre l'air, comme ils le souhaitaient si ardemment. La lune était pleine et ronde, et elle brillait au milieu des étoiles. J'étais au milieu des arbres, sur un petit sentier de petites roches, quand j'ai entendu le cri. Pas un cri humain. Un cri animal. Un cri effroyable. Le genre de cri que tu ne veux pas entendre, et quand tu l'entends, il reste gravé dans ta mémoire, surgissant la nuit dans tes rêves comme une araignée rampante. Je me suis dis que la bête était loin, que je ne craignais rien. Ayant une envie urgente, j'ai décidé de faire une pause-bouleau afin de me soulager. C'est là que je l'ai vu. La bête. Le monstre. Dites ça comme vous voulez. La créature démoniaque qui a ruiner ma vie. Je l'ai vu, a quelques mètres de moi. Gigantesque. Effrayant. Le poil redressé, les crocs sortis, un filet de bave, les yeux jaunes et vitreux. En tant que garçon de 17 ans, ce qui est plutôt idiot en temps normal, mon premier réflexe a été d'essayer de l'aveugler en urinant. Mauvaise idée. Ma deuxième erreur ce soir-là fut de partir en courrant alors que mes pantalons étaient encore par terre. Non mais faut tu être con…

Lorsque j'ai ressentit la morsure, j'ai hurler. Hurler comme si la vie me quittait à chaque seconde qui passait. J'ai entendu un coup de feu. La bête a fait volte face, a dévisager mon père, puis est parti en courrant comme si elle n'était pas blessée. Mon père m'a aidé à me relever. La blessure saignait abondamment, ce qui est normal puisque j'avais été mordu par une bête adulte et énorme. Mon père m'a ramener au campement, ma mère m'a fait un bandage rapide, et ensuite on a tout abandonné sur place pour se rendre à l'hôpital le plus proche.

Je n'aurais jamais imaginer que l'on pouvait perdre tant de sang. J'étais certain que j'allais mourir. Les médecins m'ont fait passé des tests afin de vérifier si je n'avais pas contracté la rage, mais l'animal semblait ne transporter aucune maladie. De retour chez moi, j'étais traité en petit prince. Mes amis m'emmenaient des cadeaux et Arianne, la belle Arianne, était venue jusque chez moi prendre de mes nouvelles. Vous savez, LA fille de l'école, celle qui fait tourner la tête de tous les mecs, qui est belle comme un ange, sexy comme une mannequin de Playboy et hypocrite comme une hyène… Mais bon, que voulez-vous, la fille belle et fine, ça existe pas !

J'étais loin de me douter de ce qui allait m'arriver par la suite. J'étais persuadé que toute cette histoire était belle et bien terminée. Deux semaines plus tard, il ne restait qu'une vilaine cicatrice sur mon épaule. Un mois après cette nuit fastidieuse, je m'étais couché le cœur léger, heureux d'être au chaud dans mon lit, et loin de tous ces loups sanguinaires. Je me suis réveillé à 5 km et demi plus loin, dans une forêt, mes vêtements en lambeaux. Autour de moi, des arbres déracinés, des animaux éventrés. Le carnage, l'horreur. J'avais mal partout, comme si chaque muscle, chaque vertèbre de mon corps avait changer de place. Je suis retourné à l'hopital. Ils m'ont dit que je devais être somnambule, un post-traumatisme du à l'attaque dont j'avais été victime. Un mois plus tard, le même scénario. C'est là que j'ai commencer a comprendre. J'étais terrifié, et légèrement sceptique. On s'entends, je viens d'un monde où les monstres et la magie, c'est seulement au cinéma. Et là, je devenais… Un loup-garou. A l'hôpital, on m'a enfermer en psychiatrie. J'étais hystérique et étrangement, plus fort que je ne l'avais jamais été. Il fallut 5 infirmiers pour me retenir. Ils m'on injecté un sérum afin que je m'endorme. A mon réveil, j'étais attaché, et il y avait deux hommes à mon chevet. Deux étrangers. Mes yeux se sont rivés à ceux de l'individu le plus près de moi. Des yeux ambrés, d'une couleur indéfinissable et magnifique. Des cheveux châtains mi-long, l'air fragile et malade, des cernes grosses comme des valises sous les yeux, a peu près 25-27 ans. Il me fit un petit sourire triste en me voyant réveillé.

-Tout va bien, Thomas… Nous allons t'expliquer tout ce qu'il y a à savoir sur ta condition.

A suivre…

Alors ? Je me demandais ce qui arriverais si un MOLDU se faisait mordre par un loup-garou… Voilà le thème de ma fic, en résumé… Pour ceux qui n'ont pas trouver, l'étranger décrit est Remus Lupin. Pour le second, attendez au chapitre 2 pour savoir.