Chapitre 3
-Bon, écoutez les Moldus, parce que je ne répèterai pas ! Votre fils a été mordu par un loup-garou, donc il en devient un à chaque pleine lune. Lupin ici présent est un loup-garou depuis plus de vingt ans et va lui apprendre comment survivre avec sa nouvelle personnalité.
-C'est lui qui a mordu mon fils ? demanda mon père avec sarcasme et une colère contenue.
-Non, ce n'est pas Lupin, Lupin est doux comme un agneau, il est incapable de blessé une mouche. Ce n'est pas lui qui a mordu votre fils, mais c'est grâce a lui que votre fils restera en vie.
-C'est impossible… murmura ma mère. Vous êtes fou, vous aussi !
-Oh ces Moldus… marmonna Snape en se massant encore les temples. Lupin, aide moi un peu !
-Pourquoi ? Tu t'en tire très bien !
-Te moque pas de moi en plus Lupin !
Je me levai et m'approchai des deux sorciers pour faire face a mes parents.
-Maman… Papa… Ils ont raison…
-Thomas, tu ne vas pas bien, les médecins l'ont dis… tenta maman.
-Les médecins ne savent rien de la lycanthropie, maman !
-Lycanthropie, lycanthropie… Écoute Thomas ! Tu es malade, tu ne vas pas bien, mais avec une bonne thérapie…
-Papa !
Ah, ces parents ! Convaincus d'avoir toujours raison ! Je n'étais pas fou, je le savais ! J'étais devenu un loup-garou. C'était pas si difficile a comprendre !
-Chaque pleine lune, je vais devenir un monstre ! Lupin et Snape sont envoyé ici par le plus grand sorcier de magie blanche et…
-Bon, des sorciers maintenant ! Je suppose que vous connaissez le Père Noël aussi ? demanda mon père.
-Vous commencez vraiment a me fatigué, Moldu ! fit Snape l'air menaçant.
-Je ne m'appelle pas Moldu ! Est-ce bien compris ? Sortez d'ici ! Laissez mon fils en paix ! Retournez à votre chambre avant que je n'appelle une infirmière et qu'elle vous ramène de force !
-Lupin, il me provoque.
-C'est amusant, tu sais.
-Je me fou de tes passes-temps, Lupin.
-Je m'en doute tu vois.
-Si vous ne vous taisez pas, monsieur…
-C'est pas très gentil de le menacer, Severus.
-Laisse moi tranquille Lupin, et il me semble pas t'avoir donner la permission de m'appeler par mon nom.
Ouais, finalement, je les aimais bien ces deux-là. Je les trouvais marrant.
-Monsieur, si vous ne me laissez pas parler, je serai dans l'obligation de vous immobiliser.
-Rohh… Ça me donne des frissons quand tu dis ça. Tu va passer pour une grosse brute !
-LUPIN !
-M'immobiliser ? Et comment ? demanda mon père.
-Comme cela… STUPÉFIX !
Et mon père se retrouva figé, comme je l'avais été peu de temps avant lui.
-ÉRIC !
-Ne t'inquiète pas maman, c'est pas douloureux, la rassurais-je.
-Qu…Qu'est-ce que vous êtes ? demanda maman en serrant Bruno dans ses bras.
-Des sorciers, madame, c'est ce que nous essayons de vous faire comprendre, dit Lupin en poussant un soupir.
-Écoutez-moi bien. Votre fis deviendra un monstre que rien ne pourra contrôler. Il chassera, tuera s'il en a la possibilité. Vous devrez l'enfermer dans un endroit fermé d'où il lui sera IMPOSSIBLE de s'échapper. Une cave en béton, un coffre-fort, je ne sais pas quoi. Quelque chose de solide. Comme il sera seul, le loup-garou ne pourra pas blesser quelqu'un, il se blessera lui-même. Vous devrez donc soigner vous-même votre fils. Je vous ferai parvenir certaines potions de soins que vous devrez OBLIGATOIREMENT lui faire boire. Cela guérira certaines blessures et atténuera la douleur d'autres. Et surtout, vous ne devrez jamais, je dis bien JAMAIS parler de ce qui lui arrive à quelqu'un. Et n'essayez pas de vous enfuir, même à l'autre bout du monde, nous serons au courrant de ce qui vous arrive, et nous saurons si vous avez suivit nos indications.
-Qu'est-ce qui arrivera si les gens savent que Thomas est un loup-garou ? demanda Bruno avec de grands yeux.
-Vos scientifiques le découperont en petit morceaux pour l'étudier, et tu pourra dire adieu à ton frère, dit Snape.
-Nonnnnnn ! s'écria Bruno en me sautant au cou.
-Ça va aller Bruno… Ça va aller si tu n'en parle pas.
-Promis ! Bras de bois, bras de fer, si je mens, je vais en enfer !
-Très bien, sourit Lupin.
-Co…Comment pourrions-nous vous rejoindre s'il devait se passer quelque chose ? demanda maman.
Lentement, elle semblait comprendre que tout cela n'était pas qu'une farce.
-Oh, oui, j'oubliais… Lupin, où l'as-tu mis ?
-Je pouvais quand même pas entré avec !
-Alors où est-il ?
-Dehors.
-Lupin !
-J'avais pas le choix ! Il y avait une pancarte, pas d'animaux !
Lupin s'approcha de la fenêtre, l'ouvrit et siffla trois notes. Aussitôt, un petit hibou arriva.
-Vous n'aurez qu'à lui confier une lettre, il aura aussitôt la porter à Dumbledore.
-Et si nous voulons VOUS contacter ? demandais-je.
-Dumbledore nous convoquera, expliqua Lupin.
-Laissez-le sortir la nuit afin qu'il puisse se nourrir sans que vos voisins ne le voient. Si parfois il ne rentre pas au matin, c'est normal. Parfois, il viendra de lui-même voir Dumbledore, ou Lupin, ou moi-même, s'il sent que l'on a quelque chose a vous faire parvenir. Les hiboux sont très intelligent.
-C'est bien la première fois que je te vois faire l'éloge de quelqu'un ou quelque chose d'autre que de tes chaudrons ! Bravo Severus, tu vois que tu t'améliore ! Je savais que tu serais moins méchant a mon contact !
-Prends pas tes rêves pour la réalité, Lupin.
-T'es méchant.
-Et toi un véritable gamin.
-On aime les gamins, comparé aux méchants, répliqua Lupin en lui tirant la langue.
-Et bien il serait temps que tu te rende compte, mon pas cher du tout Lupin, que je ne cherche pas à me faire aimer ! Je cherche tout le contraire !
-…Méchant.
-Tu te répète, Lupin.
-C'est vrai que t'es méchant…
-Tu m'en vois ravi. Bon, nous devons partir. Thomas, si t'a besoin de quelque chose, envois ton hibou.
-Tu n'oublie pas quelque chose, Severus ?
-Quoi ?
-Le père.
-Ah… Oui… C'est vrai… Énervatum…
Et ils disparurent. Littéralement. Snape sans nous regarder une dernière fois, Lupin après un petit sourire.
Après cela, mes parents me ramenèrent à la maison. Mon hibou me ramena un matin des potions ainsi que leur utilisation. L'écriture était petite, serrée. Aucun mot gentil. Tout en bas, une écriture plus ronde, plus large, où Lupin me souhait bonne chance, et encore la petite écriture qui lui ordonnait de cesser immédiatement de squatter son parchemin. Malgré les potions, malgré qu'on m'enfermait, malgré le fait qu'on n'avait rien dit à personne, je voyais mes parents dépérir. Tout cela était difficile pour eux. Moi aussi, je trouvais cela difficile, mais j'allais quand même pas déjà envoyer un message a Dumbledore, surtout que je ne le connaissais pas !
Pourtant, un matin, j'entendis une conversation entre mes parents. Ils étaient fatigués. Épuisés.
-Rina… On ne pourra pas continuer comme cela.
-Qu'est-ce que tu veux qu'on fasse ? Qu'on se débarrasse de lui ? C'est notre fils ! C'est notre devoir de l'aider, malgré cette maladie !
-On pourrait le confier…
-A des gens qui ne pratiquent pas la magie comme nous ? Ils se fatigueraient eux aussi !
-Cette maladie vient du monde des sorciers, on n'a pas a en être les victimes Sabrina !
-Les victimes ? Les victimes ? La victime, c'est Thomas ! Est-ce que tu l'entends se plaindre ? Non ! Pas une seule fois !
-Sabrina ! Tout cette histoire, c'est en train de nous mettre a terre ! J'ai pas besoin d'être un médecin pour voir que tu fais une dépression !
Je m'en suis voulu a ce moment. Vraiment. Sans leur demander, je me résignai à écrire a Dumbledore, lui expliquer la situation. Après tout… Ce n'était pas pour moi… C'était pour mes parents. Je ne voulais pas être une charge pour eux…
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Et voilà, le chapitre 3 ! Les commentires, c'est le bouton Review, pis les menaces, j'en ai eu pas mal depuis un petit bout, alors on se calme ! On se revoit au chapitre 4, d'ici-là, prenez soins de vous !
